Le deal à ne pas rater :
Réassort du coffret Pokémon 151 Électhor-ex : où l’acheter ?
Voir le deal

Anonymous

Invité

(mattezio) I think I'm losing my mind now
Sam 9 Juil - 15:02



I think I'm losing my mind now
mattezio


tiens toi tranquille ezio. ne fais pas le con. pas aujourd'hui. pas maintenant. reste loin des emmerdes. contente-toi d’admirer les chars. tu n’as pas le choix, tu dois y être. c’est une tradition. depuis des générations. cette année tu as refusé d’être dessus mais c’était indispensable que tu t’affiches dans les rues de Vérone. à cause de ton nom de famille. juste ça. alors tu le fais. tu retrouves ta cousine et tu comptes bien être sage. enfin autant que tu le peux. quelques critiques sur cette tradition s’échappent de tes lèvres. un soupir quand tu aperçois le char familial. c’est ridicule. absolument ridicule. ce concours de popularité dans lequel s’est lancée ta famille depuis des années. gagner un peu plus le coeur des véronais grâce à ce spectacle. ton père qui va savourer d’entendre parler de ça ce soir à la télé. il a besoin de ce genre d’attention pour exister. c’est triste pour lui. tu vas t’attraper une bière pour rendre cet après-midi plus agréable. et tu tournes la tête. tu sais qu’il est là. tu l’as vu plus tôt. quand tu cherchais ta cousine dans la foule. au lieu de trouver sa tête blonde, tes yeux se sont arrêtés sur lui. tu n’as pas pu t’empêcher de scruter ses faits et gestes. il n’est pas seul. il est avec un homme. loin de son clan, il sourit. tu te crispes juste à le voir si détendu avec un autre. non, tu ne veux pas qu’il soit heureux. pas avec un autre homme que toi. avec sa famille, oui mais c’est tout. ils sont trop proches. cet inconnu qui le touche. sa main contre le torse de matteo. tu brûles de colère. ça t’insupporte. il manquerait plus qu’ils s’embrassent devant toi. connerie. tu ne laisseras pas passer ça. tu hésites à retourner voir ta cousine. ça serait raisonnable. beaucoup plus sage. une décision mature, surtout. parce-que tu ne sais pas ce que tu vas faire si tu t’approches de matteo. t’es imprévisible et ça n’annonce rien de bon si tu vas le retrouver. tu ne comptes pas être gentil et lui faire un compliment. tu as plus envie de lui foutre ton poing dans la gueule pour oser se pointer à un événement public avec un homme. tu le connais pas ce mec. c’est probablement un pauvre con. oui, c’est forcément ça. tes yeux qui passent de sofia à matteo. l’impulsion ou la raison ? la connerie ou la sagesse ? tes doigts qui agrippent un peu plus ta bière. tu la finis d’un trait. tu la reposes sur le stand avant de bouger. tu te poses devant eux. matteo et son jouet. blond, moche, con. tu le regardes et d’un ton sec tu lui dis « dégage de là, va voir ailleurs si un autre con est prêt à se laisser toucher en public. » puis tu te tournes vers matt. t’attend qu’il comprenne le message. tu as deux trois trucs à lui dire et clairement il vaut mieux que vous soyez qu’à deux. il n’a qu’à agiter sa main et le faire déguerpir. t’as besoin de parler à matt. sans personne à côté. puis une fois qu’il se barre, tu fusilles le plus vieux du regard. tu as une furieuse envie de le frapper. là maintenant. mais vous êtes en public. tu ne peux pas. tu sais que son clan est pas loin et qu’à tous les coups c’est toi qui vas finir en sang. comme l’autre jour. tu l’attrapes par le poignet et tu l’entraines avec toi dans la foule. vous vous écartez du spectacle pour vous retrouver dans une petite rue. loin du monde. juste toi et lui. « c’était quoi ça matt ? tu t’es trouvé un mec à présenter à tes parents ? » tu cries. tu fais un scandale. personne ne peut vous entendre. alors tu en profites. « tu l’as trouvé où ? dans la rue ? » les questions fusent. tu as besoin de savoir. tu as besoin de savoir que non, il ne s’est pas mis en couple. ça te rassurerait. tu ne sais pas trop pourquoi. « t’es ridicule… » un souffle. tu n'as pas choisi la décision la plus mature, ezio. ça va mal finir.

© ACIDBRAIN
Anonymous

Invité

Re: (mattezio) I think I'm losing my mind now
Sam 9 Juil - 20:29


I THINK I'M LOSING MY MIND NOW



tu soupires. doucement. toi-même tu ne sais pas réellement pourquoi tu te retrouves au milieu de la foule. sans doute pour faire bonne impression. un rire reste coincé dans ta gorge. foutaises. toi t'es juste le gamin qui a plus rien à faire la ou il est. le genre d'histoire qui date, mais que les esprits n'oublient pas, pour la plupart du temps. tu t'en fiches bien au fond, d'être mis de côté de cette histoire d'héritage, un soucis de moins à régler quand ton très cher père sera mort. tu fermes les yeux un moment, ton regard se balade sur la foule qui t'entoure, tu repères facilement tes frères et sœurs dans la foule, tu aperçois aussi ezio, du coin de l'oeil, tes lèvres se pincent légèrement et tu détournes finalement le regard. tu termines par discuter avec un jeune homme, blond, que tu ne connais pas, tant pis, c'est l'occasion de faire de nouvelles connaissances après tout, il t'aborde, tu souris légèrement, la discussion s'engage rapidement autour d'un sujet quelconque, un truc bateau et tu captes sans mal les sous-entendus et les volontés de ce mec. une proximité qui pourrait te gêner, t'es pas si tactile que ça, en réalité, mais tu laisses l'autre faire, se rapprocher sans doute un peu trop près de toi, ça t'amuse, parce que tu sais très bien qu'ezio t'as vu. qu'il te regarde. tu le perds du regard, tu te retiens de hausser les épaules et tu te reconcentres sur ce que l'autre homme te raconte, tu hoches légèrement la tête. « dégage de là, va voir ailleurs si un autre con est prêt à se laisser toucher en public. » tu arques légèrement un sourcil, un sourire amusé sur le coin des lèvres, alors que ton regard croise celui du plus jeune. quelques secondes s'écoulent dans ce silence avant que tu ne demandes à l'autre de partir, ton regard se posant de nouveau sur ezio. ses doigts autour de ton poignet, tu le laisses t'entraîner loin de cette foule oppressante. tu peut l'obliger à s'arrêter facilement, mais tu te contentes de le suivre, curieux de voir comme cette situation va tourner.   « c'était quoi ça matt ? tu t'es trouvé un mec à présenter à tes parents ? » le ton monte, la voix d'ezio éclate dans la ruelle isolée, loin de la foule et du bruit, tu t'adosses légèrement au mur derrière toi. « tu l'as trouvé où ? dans la rue ? t'es ridicule… » tu ris doucement, un léger rire, pas réellement contrôlable, avant de passer une main dans tes cheveux et de reprendre ton sérieux, t'observes ezio, toujours se sourire amusé sur les lèvres. « qu'est -e que ça peut te faire dans le fond ? on est pas un couple, à ce que je sache. » tu lâches ça comme si vous ne l'aviez jamais été, t'arques légèrement un sourcil et tu retiens un soupir. « si je suis ridicule, comment décrire ton cas ? » sans doute que tu t'énerves un peu, tu te pinces légèrement les lèvres et tu fixes ezio. « tu nous fais quoi la ezio ? une crise de jalousie ? » alors que vous vous êtes tous les deux mis d'accord pour qu'aucuns sentiments quelconques n'entrent en jeu cette fois-ci. tu fronces légèrement les sourcils, alors que les agissements d'ezio sonnent réellement comme de la jalousie.
copyright acidbrain
Anonymous

Invité

Re: (mattezio) I think I'm losing my mind now
Lun 11 Juil - 21:21



I think I'm losing my mind now
mattezio


tu ne devrais pas te retrouver seul avec lui. mauvaise idée. très mauvaise idée, ezio. il représente tout ce que tu dois éviter. le clan des sorabella, les ragots, les bagarres, les conneries de façon générale. parce-que oui quand tu te situes à moins d’un mètre de ton ancien amant c’est de base forcément le résultat d’une mauvaise décision. mais là tu fais fort. tu ne te contentes pas de le voir en tête à tête. loin de tous. dans votre cocon. dans votre monde juste à deux. là tu viens le voir dans un lieu public. tu ne cherches même pas à cacher tes intentions. tu agis sans réfléchir, encore une fois. tu prends le risque de te retrouver face à un de ses frères et leur haine qui jaillit par ta simple présence. tu choisis en plus l’un des évènements les plus populaires de Vérone. toute la ville est là. chaque famille est présente. le risque est encore plus important. l’adrénaline, le secret, l’interdit qui prennent le dessus. non, tu ne devrais pas. pas après ce qu'il s'est passé l'autre jour. un scandale de plus dans les journaux de Vérone. ton nom affiché en grand. la gueulante qu'a poussée ton père quand il l’a su. tu devrais l’éviter. le fuir. tourner la tête et ne lui accorder aucune importance. le futur patron de l’empire Armani aurait pris cette décision. il aurait tourné les talons et aurait retrouvé sa cousine sans se soucier de lui. il serait passé au-dessus. ce gars-là n’aurait pas été affecté. il est mature et responsable. il ne va pas chercher les emmerdes par impulsivité. si tu avais agi comme ça, papa Armani aurait été fier. il aurait enfin eu l’héritier qu’il attend depuis un moment. celui que le parfait Lorenzo était. mais toi, t’es con et ta vie est rythmée par ton impulsivité. alors tu te retrouves à embarquer matteo à l’écart de la foule. tes doigts qui emprisonnent son poignet. tu ne lui laisses pas trop le choix. de toute façon vu ta colère, tu serais prêt à crier en plein milieu de la foule. c’est mieux pour vous deux qu’il se laisse faire. il est habitué maintenant à tes sautes d’humeur. alors il dit rien. il te suit. sans broncher. sans même ouvrir la bouche. à peine arrivés dans la ruelle, tu exploses. de colère, de frustration. tu t’énerves sans réelle raison. tu enchaines les questions auxquelles tu attends une réponse. même si tu n’es pas sûr d’en avoir. il n’a pas à de comptes à te rendre. il fait ce qu’il veut matteo. puis il rit. un léger rire. spectateur de ton cirque. ça l’amuse de te voir dans cet état. encore une réaction de gamin. « qu’est-ce que ça peut te faire dans le fond ? on est pas un couple, à ce que je sache. » la vérité qui sort de sa bouche. il te doit rien. il peut aller coucher avec six mecs chaque soir, tu n’as pas à t’en soucier. tu ne devrais pas t’en soucier. vous n’êtes rien l’un pour l’autre. plus maintenant. vous avez été un couple. quelques temps puis vous vous êtes séparés. t’es prêt à répliquer mais il enchaine. t’es pris au dépourvu. tu prends ces remarques comme des couteaux. il te remet à sa place. il te fait ouvrir les yeux. il te fait te rendre compte que c’est toi qui est ridicule. toi, le pauvre gamin, qui vient l’écarter d’un inconnu. toi, qui lui demande des explications alors que tu n’es pas son petit-ami. matteo, c’est juste ton ex avec qui tu couches. souvent. mais ça te fait chier de le voir avec un autre. t’es obligé de réagir. « tu nous fais quoi la ezio ? une crise de jalousie ? » jalousie. toi jaloux ? non, impossible. t’es pas jaloux. t’es pas quelqu’un qui s’attache. toi tu vis ta vie en refusant d’être dépendant à quiconque. et puis matteo c’est l’ennemi. le clan adverse. la famille qui a tué ton frère. c’est le dernier pour qui tu pourrais tomber amoureux. alors non, tu décides que tu n’es pas jaloux. c’est clairement inenvisageable. « je suis pas jaloux, arrête tes conneries. je m’assure juste que les autres mecs avec qui tu couches arrivent au moins à ma cheville. » un petit sourire au coin de tes lèvres. ton ego qui ressort. ton côté armani. ta modestie ne te tuera pas. « tu fais ce que tu veux de ton cul mais te fais pas toucher comme un malpropre quand tu sais que je suis là. » ton ton est plus sec. c’est loin d’être un conseil. plutôt un ordre. mais bon connaissant matteo, il va t’envoyer bouler en quelques secondes. il est doué pour te remettre à ta place, pour te rappeler que t’es qu’un gamin capricieux. « tu crois que je ne te connais pas ? je sais très bien que tu t’es laissé faire parce-que tu savais que j’étais là. t’es pas tactile, pas en public. » ta voix est plus douce. ton ton, plus malicieux. tu veux reprendre le dessus. sur lui, sur tes émotions. lui prouver que ce n’est pas juste de l’impulsivité. matteo c’est ton amant mais c’est aussi ton ex. une relation de passage, qui n’a pas duré. juste assez pour apprendre à se connaitre. tu sais ce qu’il aime, ce qu’il aime pas et clairement les démonstrations en public c’est pas son truc. « c’est à cause de toi si je m’énerve, tu savais que j’allais réagir. tu peux t’en prendre qu’à toi. » comment retourner la situation, leçon numéro une par ezio armani. prenez des notes.
© ACIDBRAIN
Anonymous

Invité

Re: (mattezio) I think I'm losing my mind now
Mar 12 Juil - 22:40


I THINK I'M LOSING MY MIND NOW



t'observes la foule de loin, tu laisses tes yeux se poser sur quelques silhouettes connues ou inconnues, des visages du quotidien, jago que tu repères avec une de tes sœurs, tes lèvres se pincent, un fin soupir s'en échappe, banalité ennuyante de ce genre de fête, de célébration, les cris trop aigues des gens autour de toi et la foule trop dense, tu t'écartes un peu, échange quelques paroles presque innocentes avec un jeune homme que tu ne connais pas, léger sourire aux lèvres, le regard se perd une nouvelle fois dans la foule, croise les iris bleus d'ezio. le visage reste impassible, une main se pose sur ton torse et tu aurais dû reculer, t'aimes pas ça les échanges trop tactiles en public, t'aimes pas te donner en spectacle, mais tu laisse ce mec faire, parce que tu sais très bien que l'héritier armani t'as vu. quelques minutes seulement ne s'écoulent avant qu'ezio ne vous rejoignent pour t'entraîner loin de la foule, tu te laisses faire parce que ça t'amuses, parce qu'il pense t'imposer cette décision mais qu'en réalité tu le suis parce que tu le veux bien. il pique une crise, ses paroles s'élèvent dans la ruelle beaucoup trop calme, alors que toute la population véronaise semble s'être rassemblée dans le centre-ville sans se soucier de ce qu'il peut bien se passer autre part dans la ville. tant mieux, sans doute, il ne manquerait plus que vous fassiez la première page d'un journal local ou d'une connerie dans le genre. tu soupires légèrement, attende qu'ezio finisse avant de prendre la parole à ton tour, le confrontant à ses propres réactions, à la jalousie dont il fait preuve. parce qu'il n'y a pas réellement d'autres mots pour définir l'attitude d'ezio que la jalousie, ça te fait doucement rire, quand on sait qu'il est le premier à refuser une quelconque relation amoureuse avec qui que ce soit. pas que ça te gène réellement, tu t'en fiches au fond. ou peut être pas, tes lèvres se pincent alors que la pique de jalousie du plus jeune attise ta curiosité. « je suis pas jaloux, arrête tes conneries. je m'assure juste que les autres mecs avec qui tu couches arrivent au moins à ma cheville. » tu lèves les yeux au ciel. ezio et sa modestie légendaire. « parce que tu penses être si doué que ça ? » tu le provoques, tu choisis délibérément les mots qui franchissent tes lèvres, tu t'amuses avec le plus jeune. « tu fais ce que tu veux de ton cul mais te fais pas toucher comme un malpropre quand tu sais que je suis là. » tu arques légèrement un sourcil, tu l'observes un moment, un fin sourire sur le coin des lèvres. « après ce qu'il s'est passé la dernière fois j'aurais plutôt eu tendance à penser que t'allais te faire discret. je suis certain papa armani ne voudrait pas voir son fils au beau milieu d'un nouveau scandale. » un fin soupir, tu ne sais même pas pourquoi tu commences à rentrer dans son jeu, ses piques et sa façon d'être arrogant, c'est pas tellement ton genre et pourtant. « tu crois que je ne te connais pas ? je sais très bien que tu t'es laissé faire parce-que tu savais que j'étais là. t'es pas tactile, pas en public. c'est à cause de toi si je m'énerve, tu savais que j'allais réagir. tu peux t'en prendre qu'à toi. » un léger rire filtre d'entre tes lèvres, tu poses de nouveau ton regard sur le plus jeune. c'est pas totalement faux ce qu'il dit et ça t'étonne franchement de voir qu'il peut encore se rappeler de ce genre de petits détails, alors que votre relation date d'il y a deux ans déjà et n'étais qu'éphémère. sans doute une connerie pour ton entourage et pourtant, il semble qu'elle ai laissée des traces tout de même. « les gens changent en deux ans ezio. » léger soupir. « je ne pense pas qu'il s'agisse de ma faute quand c'est toi qui pète un câble pourquoi ? un excès de jalousie qui provient d'on ne sait trop ou. » tu te mordilles la lèvre, rapidement, sans y faire réellement attention. « tu devrais apprendre à te remettre en question ezio, le monde ne tourne pas autour de toi, mes actions ne sont pas calculées parce que tu es présent ou non. »
copyright acidbrain
Anonymous

Invité

Re: (mattezio) I think I'm losing my mind now
Jeu 14 Juil - 0:21



I think I'm losing my mind now
mattezio


tu as envie de te rapprocher. le toucher. poser tes mains sur lui. trouver un moyen de l’avoir plus proche de toi. tes doigts sur son torse. tu veux les glisser sous sa chemise. sentir sa peau frissonner. quelques centimètres qui vous séparent. tes hanches qui te crient de te rapprocher des siennes. ce manque qui te tort l’estomac. tu ressens ce besoin de diminuer cette distance. lui contre le mur de la ruelle. toi en face. aucune parcelle de ta peau qui touche la sienne. ça te dérange. ça te démange. tu brûles. tu as besoin de le sentir contre toi. sa respiration. son torse qui se gonfle à chacune de ses respirations. juste un toucher. un simple contact. pas besoin d’affection ni de sentiments. c’est physique. le voir en face de toi sans pouvoir le toucher te frustre. t’es frustré de devoir te tenir si loin de lui, de t’énerver alors que tu as qu’une seule envie : l’embrasser et le toucher. tu n’arrives pas à passer au dessus. cette sensation qui couvre toutes les autres. ce désir, ce besoin qui te ferait oublier pourquoi tu hausses le ton dès que tu t’adresses à lui. mais il le fait exprès. il cherche à te pousser à bout. ça l’amuse matt de te mettre dans tous tes états. alors quand il évoque la possibilité que tu es jaloux, de suite tu répliques. tu détournes la question. tu lui fais comprendre que non, tu n’es pas jaloux. c’est impossible. alors tu souris fièrement. tu retournes ça à ta sauce. évidemment tu évoques le sexe. la seule chose qui semble vous lier. juste ça. rien de plus. juste des soirées cachées où vous vous déshabillez et profitez du corps de l’autre. des moments secrets, intimes. des moments à vous. uniquement à vous. loin de tout pendant quelques heures. « parce que tu penses être si doué que ça ? » tu lâches un petit rire. sincère. tu lèves les yeux au ciel. tu crois à peine ce qu’il dit. tu sais qu’il te provoque. il adore te taquiner, te pousser dans tes retranchements, te faire douter. mais pas là-dessus. il se voile la face s’il croit pouvoir t’atteindre. « matt sérieusement ? tu veux vraiment qu’on parle de ça ? » tu arques un sourcil. tu laisses à peine quelques secondes avant de rouvrir la bouche. c’est plus rhétorique qu’autre chose. tu ne t’attends pas réellement à une réponse. « je sais parfaitement quoi faire et où le faire pour te faire crier mon nom. » ton ton si sûr. ton regard plongé dans le sien. tu le défies presque de te dire le contraire mais au fond il sait que tu as raison. vous êtes parfaitement compatibles. une fois nus, bizarrement toutes les barrières tombent et vous avancez à l’unisson. vos corps qui agissent naturellement. tu refuses de rentrer dans son jeu. alors tu lui dis que tu te fiches pas mal de ce qu’il fait et avec qui. mais au fond l’idée de le savoir avec un autre te rend furieux. un fin sourire se dessine sur ses lèvres. celui qui annonce qu’il va te remettre à ta place. tu le connais trop bien ce sourire. tu t’y retrouves souvent confronter. c’est son côté sorabella, celui qui fait tout pour t’agacer. « après ce qu'il s'est passé la dernière fois j'aurais plutôt eu tendance à penser que t'allais te faire discret. je suis certain papa armani ne voudrait pas voir son fils au beau milieu d'un nouveau scandale. » puis tu frissonnes. matteo qui parle de ton père. lui que tu as amené à l’hôpital il y a deux jours après qu’il ait fait une rechute. la famille c’est tabou. vous en parlez pas. vous évitez à tout prix. alors l’entendre dans sa bouche te rappelle presque la querelle qui divise vos deux familles. « ne parle pas de mon père. » tu siffles. tes lèvres qui s’écartent à peine. ta voix est plus dure. elle ne laisse pas la possibilité de continuer sur ce sujet. tabou, glissant, sensible. tu ne veux pas en parler. encore moins avec lui. alors tu essayes de retourner la situation. détendre l’atmosphère. ta voix plus calme. lui rappeler que t’es pas n’importe qui. t’es pas juste un mec avec qui il couche. t’es plus. bien plus. tu n’es pas de passage. vous vous êtes fréquentés et vous avez eu le temps d’apprendre à vous connaitre. « les gens changent en deux ans ezio. je ne pense pas qu'il s'agisse de ma faute quand c'est toi qui pète un câble pourquoi ? un excès de jalousie qui provient d'on ne sait trop ou. » ça t’agace. ce ton qu’il prend avec toi. cette sagesse qu’il dégage. votre différence d’âge qui te frappe de plein fouet. « tu devrais apprendre à te remettre en question ezio, le monde ne tourne pas autour de toi, mes actions ne sont pas calculées parce que tu es présent ou non. » tu lèves les yeux au ciel. évidemment qu’il en profite pour te faire des reproches. sauf que tu n’es pas égocentrique. tu sais qu’il l’a fait exprès. tu as croisé son regard avant que l’autre se rapproche de trop près. « t’as pas changé matt. t’es toujours le même qu’il y a deux ans. toujours aussi naÏf, paumé et seul. t’as trente-cinq et t’es dans la même merde que moi. » matt il a le droit d’être heureux. il mérite un homme qui l’aime, un homme prêt à lui offrir tout ce qu’il veut. un mariage, une famille. le combler. le faire sourire dès le réveil. « t’es heureux ? ta vie se résume à coucher avec tout un tas de mecs sans but précis. c’est ça le bonheur pour toi ? » tu espères qu’il te reprendra. tu espères qu’il te dira que non, il n’y a que toi. mais au fond tu es presque sûr que c’est faux. ce sentiment de possessivité qui parcoure ton corps doit lui être inconnu. « tu mérites mieux que ça matt… » un souffle. un aveu. à peine prononcé mais tu sais qu’il t’a entendu. « et j’ai peut-être tous les défauts du monde mais je suis pas con. tu l’as laissé faire parce-que tu savais que je regardais. avoue-le matt. » tu as besoin de l’entendre le dire. te rassurer sur ce que tu ressens en ce moment. te dire que ce n’est pas juste toi qui le cherche dès que tu te retrouves dans une foule. ton regard qui a besoin de trouver le sien quand tu le sens proche de toi.
© ACIDBRAIN

Re: (mattezio) I think I'm losing my mind now



(mattezio) I think I'm losing my mind now
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1
Sujets similaires
-
» Don't mind + Maxine
» got you on my mind (matilda)
» piece of mind (starks)
» a soul without a mind (Alaska)
» (hot - mattezio) I want you close, and close ain't close enough

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
/LOVE :: Les archives du forum :: Les archives du forum :: Les RPs terminés-
Sauter vers: