Petite dernière de la fratie, tu as toujours été chouchoutée. Un visage d'ange cachant un caractère de démon. Tu avais ton père enroulé autour de ton petit doigt. Tu étais sa princesse, la prunelle de ses yeux et rapidement, ton caractère s'affirma. Petite peste aux allures angéliques, tous ces sourires qui cachaient la malice dans tes yeux bruns. Capricieuse. Polie devant le monde entier. Une mascarade à toi toute seule. Une vraie petite reine avec ta petite clique au lycée. Tu ne te laissais pas marcher sur les pieds. Jamais. Et ton père, il laissait beaucoup passer, ce qu'il n'acceptait pas pour tes frères, par exemple. Légèrement égoïste sur les bords, tu voulais toujours tout sur un plateau d'argent. Et puis, il est entré dans ta vie, lui. Lui qui a su te faire ouvrir les yeux sur ce monde. Lui qui a réussi à te faire voir plus loin que le bout de ton nez. Grâce à lui, tu es devenue une fille meilleure. Une femme respectable, même si tu gardais encore ce côté plutôt candide, enfantin. Souriante. Joie de vivre. Le bonheur se lisait sur ton visage quand tu étais avec lui. Puis, tu as sombré. Il était parti, par ta faute. Et la dépression. La tristesse te submergea. Tu te perdais dans l'alcool, ta seule consolation. Un besoin maladif d'oublier, de te perdre totalement. Et tu oubliais qui tu étais. La femme que tu étais devenue pour lui. Tu oubliais dans les bras de centaines d'hommes. Dans les fonds de bouteilles. Dans la vitesse. Et tu voyais ta vie passer, pour te sentir plus vivante. Accro à l'adrénaline. Alcoolique en devenir. Tu ne voyais plus ton futur. Juste ce gouffre. Des crises de pleurs. De panique. Des cauchemars, ces fantômes qui te hantent jours et nuits. Lunatique limite bipolaire. Tu oubliais tout.

8 décembre 2015
« Lorenzo, tu peux venir me chercheeeer s'il-te-plait? » Un soupire accueillit ta question à l'autre bout du combiné. Tu étais un peu - beaucoup - éméchée et ça s'entendait. Il l'avait remarqué, bien sûr. Il le remarquait toujours, même quand tu faisais ton maximum pour le caché. « Antonia, je t'avais dis que je viendrais te chercher seulement si tu rentrais avant 1h. Il est déjà 3h30. Laisse-moi dormir » Sa voix était rauque et ennuyée. Tu venais de le réveiller sans aucun doute. Sa réponse te laissa perplexe et une mine boudeuse s'afficha sur ton visage. Malheureusement, il n'était pas là pour le voir. « Mais mais... Y'a aucune soirée qui se termine avant 1h. Alleeeeeez, t'as dis que tu viendraaaais!!! » Oui, tu étais en train de te comporter comme une gamine de 8 ans, mais tu t'en fichais. T'étais bourrée. L'excuse à tout. « Rentres en taxis, t'habites juste à côté. Je te rappelle que j'ai encore un dernier examen demain. Je raccroche. » En taxis? Non non non! Tu ne prendrais pas non pour une réponse. Il avait dit qu'il viendrait te chercher, alors il allait venir. En réalité, si tu l'avais voulu, tu aurais pu rentrer toute seule à pieds, tu n'habitais vraiment pas loin mais... tu étais juste fatiguée et tes talons te faisaient mal. Et puis, il faisait terriblement froid aussi. L'hiver était arrivé, avec elle la neige et une température inférieure à zéro. Surtout la nuit. « Lorenzo, s'il-te-plait, viens. En plus, y'a ce gars-là qui arrête pas de me coller. Il m'a aussi dit que si je voulais, il pouvait me raccompagner, mais moi, j'ai pas envie. Et puis, si tu viens me chercher, et bien, on dormira enseeeeemble. Alleeeeez. » Un autre soupire, suivi d'un grognement. Tu le savais jaloux. Et tu savais aussi, à ce moment-là, que tu avais gagné. Il viendra te chercher pour te ramener à la maison, et il allait rester. Comme bien souvent. Trop souvent. « C'est bon, j'suis là dans 15 minutes. » C'est vrai, il habitait de l'autre côté de la ville. Bon et bien, il ne restait plus qu'à l'attendre. « Merci mon amour, je t'aaaaaaaime. » « Oui oui, je t'aime aussi. » Ton coeur se réchauffa à ses mots et tu raccrochais, le sourire aux lèvres. 15 minutes, ce n'était pas beaucoup à attendre.

Un verre. Puis un deuxième verre en plus. Tu jetais un coup d'oeil à ton téléphone. Les 15 minutes étaient dépassés depuis longtemps, mais toujours pas de Lorenzo. Les sourcils froncés, tu lui téléphonais une nouvelle fois. Ça sonnait. Ça sonnait. Mais il ne décrochait pas. Tu réessayais une deuxième fois, puis une troisième fois, une quatrième fois. Au bout de la cinquième fois, tu lâchais un cri de rage. Il n'allait pas venir. T'étais certaine qu'il avait foutu son téléphone en silencieux et qu'il était retourné dormir. Le connard. « J'te déteste Lorenzo. » Ces mots sortirent tandis que tu lançais un regard noir à ton téléphone, comme si c'était lui qui avait causé ton mécontentement. Finalement, tu rentrais en taxis, boudeuse, épuisée et surtout, totalement ivre.

14 décembre 2015
Tu étais là, assise, le regard fixé sur le coffin à moitié ouvert. Tu n'entendais pas l'officier parler. Ou plutôt, tu n'y faisais pas attention. Ton regard, totalement vide, était juste fixé sur lui. Son beau visage endormi. Son corps allongé. Tu n'arrivais toujours pas à y croire. Ce n'était pas possible. Il ne pouvait pas. La semaine dernière encore, vous étiez en train de parler de vos projets, dans son lit, les yeux plein de rêves, la tête remplie d'ambition. Et là, aujourd'hui, t'étais assise, lui endormi, à jamais. Les larmes ne coulaient plus. Tu n'en avais plus. Tu n'y arrivais plus. Du moins, c'est ce que tu pensais.

« Victoria, je... » Tu n'as même pas eu le temps de terminer ta phrase que tu ressentis une douleur cinglante sur la joue. Elle venait de te gifler. « Comment oses-tu encore t'afficher devant moi?! C'est de ta faute! Si tu n'avais pas été égoïste, il serait encore là! Si tu ne l'avais pas obligé à venir te chercher à ta stupide soirée, il serait encore vivant! C'est de ta faute! C'est de votre faute! Les Sorabella. » Non. Non, ce n'était pas de ta faute. Tu n'avais pas pu prévoir que... Bien sûr que si, il avait neigé, beaucoup. La route était glissante. Trop glissante. Noël approchait aussi, alors les camions faisaient des allez-retour la nuit pour livrer les marchandises. Oui, tu aurais du le prévoir. Elle avait raison, c'était de ta faute.

Et le soir même, tu pleurais. Tu pleurais encore et encore. Tu pensais ne plus avoir assez de larmes, mais tu t'étais trompée. Lourdement. Tu venais de perdre l'amour de ta vie.

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001. les sorabella, une famille connue dans Verone, une famille riche, à la tête d'un vignoble, des vins connus du monde entier. une grande famille. toi, tu proviens de la branche principale, la fille de l'aîné. un père conservateur, catholique croyant et pratiquant; une mère aimante et douce, la parfaite mama italienne 002. 23 décembre, la veille du réveillons de noël. un double cadeau, bonus. non pas une fille, mais bien deux. tu as vu le jour avec stellina, ta soeur, ta jumelle, ton double, celle qui te comprenait mieux que toi-même. 003. petite dernière d'une famille de sept enfants, tu as grandi choyée par ton père. dès ton plus jeune âge, tu l'avais autour de ton petit doigt. les bêtises passaient sans punition. sans doute la préférée. un visage d'ange qui cachait un caractère de démon. tu en as fait bavé, à ton entourage, tes frères et soeurs, surtout gabriele. une ange souriante, polie, pratiquante devant le monde; un démon narcissique, égoïste au fond de ton être. toujours partante pour jouer les rois du monde avec ton acolyte et frère rafael. les diablotins de la famille. et pourtant si aimée 004. stellina, ta (fausse) jumelle. inséparable, comme les doigts de la main. deux corps, une âme. elle qui te connait mieux que personne. ta confidente. ta meilleure amie. ton miroir. pourtant si différentes. le jour et la nuit. le soleil et la lune. incomparables 005. 7 ans. une piqûre de guêpe. plusieurs jours à l'hôpital. une simple piqûre qui avait pu te prendre la vie. une allergie mortelle. depuis, ces bestioles - tout insecte même - te font terriblement peur. une phobie. peur irrationnelle 006. malgré ton caractère quelque peu peste, tu as toujours été fidèle en amitié. loyale envers tes amis. tes vrais amis, pas cette petite clique qui te suivait au lycée, comme la reine que tu étais. ceux sur qui tu pouvais compter. ceux pour qui tu faisais confiance presque aveuglément. ceux pour qui, tu étais capable de tout. ta seconde famille. tu étais comme ça pour ceux que tu aimais. généreuse. loyale. protectrice. parfois trop 007. 15 ans. réunion familiale. tous les sorabella étaient présents. ce qui devait être une soirée de retrouvailles devint cauchemar. une bombe. mattéo annonça ses tendances gays. ton père ne l'accepta pas. lui trop conservateur. toi, tu t'en étais fière. fière de ce frère qui avait osé se dévoiler. puis, le soir même, t'allais prendre ta première cuite avec rafael 008. 16 ans, ton premier petit ami. coup de foudre amical en réalité. nouveau au lycée. vice-présidente du conseil des étudiants, tu faisais partie du comité d'accueil. un petit ami devenu par la suite ton meilleur ami. près de 10 ans plus tard, vous êtes toujours aussi inséparable. lui, tu le considères comme ton frère 009. étudiante assidue, tu savais faire la part des choses. s'amuser quand tu le voulais, mais travailler quand il le fallait. tu n'avais jamais eu de gros problèmes au niveau scolaire. au contraire, tu réussissais tes examens souvent haut la main. intelligente. mémoire photographique. tu retenais tout facilement. 010. diplôme du lycée obtenu, tu décidais de partir faire un petit tour du monde avec ton meilleur ami avant d'attaquer l'université. tu voulais visiter. découvrir. profiter. faire la fête partout dans le monde. tu as visité une grande partie de l'europe, la côté ouest et est des états-unis, le brésil, l'australie, le japon et le vietnam. pendant un an 011. 18 ans, entrée au politecnico di milano, l'université la mieux côtée du pays. tu ne savais quoi étudier en réalité, alors pour faire plaisir à ton père, tu t'inscris au cursus de business. pour aider plus tard dans la compagnie. seulement, tu n'aimais pas. alors, après un an, tu t'arrêtais, changeant de cursus pour le droit. 012. il n'avait suffi que d'un regard. et tu oubliais toutes ces années de haine entre vos deux famille. lorenzo armani. il avait capturé ton coeur. ton père t'en a voulu, énormément, mais après quelques mois, il a fini par ouvrir les yeux. une chance inespérée pour une alliance entre les deux familles ennemies. roméo et juliette des temps moderne. 013. 3 avril 2010. votre premier baiser. petit à petit, tu avais changé. pour lui. parce qu'il en valait la peine. il n'avait fallu que de très peu pour que tu tombes folle amoureuse de lui. son regard perçant. sa voix rauque. ses sourires charmeurs. jamais, tu ne pourrais l'oublier. impossible 014. 3 juin 2010. son premier "je t'aime". soufflé au creux de ton oreille. son regard brûlant. tous ces sentiments, tu l'avais ressenti dans ce baisé échangé juste après. à ce moment-là, tu t'es sentie totalement comblée. tu n'avais pas besoin de plus. juste de lui. le soir même, vous emménagiez ensemble dans un appartement à côté de l'université, à milan 015. 3 avril 2015. vous vous êtes promis à jamais. une bague. une demande. des fiançailles. là, à cet instant, tu t'étais sentie comme la fille la plus heureuse du monde. et tu n'avais pas tardé une seconde pour le dire à toute ta famille. tu étais heureuse. 016. 14 décembre 2015. tu perdais l'amour de ta vie. le destin te l'avait arraché, avant même que vous ayez eu le temps de prononcer vos voeux. avant même que tu n'ai eu le temps de devenir madame armani. 14 décembre 2015, le jour où t'as été totalement détruite. destin tragique. comme dans l'histoire de shakespeare. le lendemain, tu retournais à verone, abandonnant tes études par la même occasion. et la guerre entre vos deux familles s'intensifia. par ta faute 017. t'arrivais pas à vivre. tu survivais juste. passais des jours enfermées. avec des bouteilles de vins qui jonchaient le sol de ta chambre. personne n'arrivait pas à te faire sortir. ni stellina, ni ton meilleur ami. ni tes parents. personne. et tu broyais du noir. continuellement. 018. sensation de vitesse. les battements de ton coeur affolant, presque comme si t'allais avoir une crise cardiaque. tu allais plus vite. toujours plus vite. puis, éclat de rire. presque de folie. les larmes aux yeux. tu avais vu ta vie passer devant toi. le mur à quelques centimètres. encore un peu et collision. mais t'étais bien en vie. pourquoi? t'en savais rien, mais tu l'étais. et à nouveau, les larmes ruisselants sur tes joues. 019. elle ne te comprenait pas. personne ne te comprenait. personne ne pouvait ressentir ce que toi, tu ressentais. tu l'avais perdu. ça signifiait que tu avais tout perdu. énième dispute avec stellina. vous n'arriviez plus à vous comprendre. mais c'est elle. t'en avais pas besoin, de ses consolations. t'allais bien. t'allais mieux. mensonges. 020. les yeux fermés, tu te laissais totalement perdre sous ses lèvres, sous ses caresses. tu te sentais presque vivante. t'étais une poupée sous ses mains. une marionnette. t'avais plus que ça à donner. ton corps. ton coeur, lui, était mort avec lui. plus qu'une coquille vide. 17 mai 2016, tu rencontrais ton bashert. bashert sexuel

Type de personnage : inventé

A présent que tu es validée, n'oublie pas d'aller réserver ton avatar et recenser ton métier (ou tes études). Tu peux également t'inscrire au flood d'intégration afin d'apprendre à connaître les autres joueurs. Enfin, pense à faire une demande de logement afin de ne pas te retrouver à la rue ! Nous restons à ta disposition en cas de besoin, n'hésite pas à nous contacter. Bon jeu sur /LOVE