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Anonymous

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Attirance. - Romeo
Lun 4 Juil - 20:34


Son sourire ne quitte pas ses lèvres malgré le rythme effréné. Il y a toujours autant de clients mais la jeune femme ne ralentit pas son rythme. Elle veut montrer à quel point elle est contente de revenir travailler ici et à quel point Romeo a bien fait de la reprendre. Il est là ce soir. Elle l'a aperçu au moment où il est venu lui dire qu'elle pouvait venir signer son contrat tranquillement après son service. Encore une fois, il est à couper le souffle. Encore une fois elle est complètement subjuguée par sa beauté. Elle aussi a fait un effort ce soir. Évidemment, son décolleté n'est pas non plus trop plongeant. Son haut la met à nouveau en valeur tout comme son pantalon noir droit sur ses petits talons - Elle ne supporte pas les talons aiguilles. Elle s'est légèrement maquillée pour rester fidèle à elle-même puis à réalisé sa fameuse queue de cheval. Elle sait qu'elle est habillée simplement mais reste classe pour aller avec l'endroit. Elle souhaite être classe aux yeux de Romeo. Elle ne veut pas qu'il la reprenne sur ses tenues de travail - déjà le fait de l'avoir vue en simple jean chez elle était quelque-chose. En arrivant, elle a tout simplement sauté dans les bras de Giulia. Elle lui a vraiment manquer une complicité s'est instaurée entre elles deux même si la plus âgée reste sa supérieure. Et cela se voit même au niveau du comptoir. Toutes les deux roulent comme une vraie équipe et assurent les arrières de l'autre. Toit va donc pour le mieux.

« Non je suis désolée mais je ne bois pas pendant mes heures de service et je finis bien trop tard pour vous. » Elle ponctue sa réponse d'un client  d'oeil. Elle a déjà refusé plusieurs propositions d'hommes tout au long de sa reprise. Mais elle ne cherche surtout pas quelque-chose avec un client. Elle ne cherche absolument rien avec personne. Son regard accroche alors la silhouette de son patron. Non. Elle ne cherche absolument rien avec personne. Sauf peut-être ce petit jeu installé entre eux qui a tout d'excitant. Cet homme a le don pour la mettre dans tous ses états dès qu'il se trouve tout proche d'elle. Ses lèvres sur sa main... Elle s'en souvient parfaitement et aurait aimé les sentir partout ailleurs sur son corps. Un doux frisson parcourt sa colonne vertébrale et elle reprend le fil de ses pensées quand un client lui demande à boire. Il faut vraiment qu'elle arrête de divaguer quand cet homme se retrouve dans les parages. Elle se concentre donc à nouveau sur son travail même si sa soirée touche à sa fin. Elle est tellement heureuse d'être revenue qu'elle n'a pas vu le temps passer. C'est un signe qu'elle se sent bien ici. Elle ne sait pourtant pas vraiment pourquoi. La société qui vient ici, elle ne la côtoie pas. Elle en est tellement loin. Mais servir des verres à ces personnes ne la dérange pas tant qu'il y a un minimum de politesse.

Elle nettoie les verres pendant que Giulia nettoie le comptoir et vérifie la caisse pour ensuite donner leurs pourboires aux autres serveurs dont Luna. Elle est contente, la soirée a été plus que bonne. Elle glisse les billets dans la poche arrière de son pantalon puis reprend le nettoyage de ses verres. « Tu peux y aller Luna si tu veux. » Elle sourit. « Non c'est bon je dois aller voir Monsieur Visentini. Je vais signer mon contrat. » Giulia sourit et acquiesce. Elle peut donc s'en aller en compagnie d'Adriano. Luna range les derniers ustensiles puis se dirige d'un pas léger jusqu'à ce bureau qui, il y a quelques jours à présent, a été le spectacle de son renvoi. Mais ce soir c'est différent, elle va signer un contrat. Il la garde. Autant qu'elle le souhaite. Autant qu'elle a besoin de ce job pour subvenir à ses besoins. Autant qu'il peut la garder dans ce bar. Elle repousse les quelques cheveux échappés de sa queue pour paraître toujours aussi parfaite - bien qu'elle sait ne pas l'être. Elle veut juste être présentable devant Romeo. Elle a pris le temps de passer par son casier pour se rafraichir un minimum. Elle prend une légère inspiration puis frappa à la porte du bureau. Elle attend qu'il l'autorise à entrer puis se faufile dans ce bureau. « Bonsoir Monsieur Visentini. » Elle lui sourit et est à nouveau soufflée par son magnétisme. Cet homme a une aura tellement forte qu'elle est irrémédiablement attirée par lui. Et elle a énormément de mal à le cacher. Elle se rapproche et s'assoit quand il l'invite à le faire. Elle se retrouve devant son contrat et le lit attentivement. Elle n'a rien à y redire et attrape le stylo qu'il lui tend, ses doigts frôlant à nouveau les siens sans qu'elle ne s'empêche de le faire. Elle a envie d'à nouveau flirter avec le danger, ressentir cette attirance qu'elle a pour lui, lui électriser les sens. Elle signe le contrat, tout sourire et lui rend un exemplaire.« Et voilà, vous m'avez à votre service pour un long moment à présent. » Elle rit doucement.
Anonymous

Invité

Re: Attirance. - Romeo
Lun 4 Juil - 22:17


« Qu'est-ce qui t'empêche de la foutre dans ton pieu ? Elle te cherche, donne-lui ce qu'elle veut ! »

Ce sont les mots qui résonnent encore dans son esprit tandis que sa voiture est lancée sur l'autoroute en direction du bar.
Le compte-tours effleure dangereusement les gros chiffres & le moteur ronronne agréablement, satisfait d'être lancé à toute allure. Le paysage défile, & Romeo se perd dans les nébuleuses de ses pensées, conduisant de manière risquée puisqu'automatique étant donné qu'il connait ce chemin par cœur. Devant lui, sur le sol goudronné, la lueur des phares tremblote & s'étale, se mêlant progressivement à la lumière crue des lampadaires du centre-ville lorsqu'enfin, Romeo quitte la nationale.

Dans la poche de son pantalon, une vibration le dérange. Il plonge alors deux doigts dans l'ouverture en tissu noir & dégaine son téléphone portable qui annonce l'arrivée d'un nouveau texto. Son ami lui fait promettre de lui raconter la finalité de cette soirée en compagnie de sa "charmante serveuse", sans oublier les détails croustillants bien évidemment. Adam est ce genre d'hommes ; loyal mais affreusement lourd. Il a suffit que Romeo évoque l'embauche de la jeune Fortini pour que son ami l'interroge sans relâche, allant même jusqu'à le pousser dans les bras de cette gonzesse tout juste sortie de l'adolescence. C'est-à-dire qu'Adam n'a jamais vraiment apprécié Gabriella, la jugeant hautaine & désagréable, possessive & excessivement jalouse. & puis selon lui, il est urgent que Romeo se fasse astiquer le manche s'il ne veut pas que ses couilles deviennent bleues. Ma foi.

Arrivé dans son bureau, Romeo prend le temps d'ôter sa veste & de l'abandonner méticuleusement sur le dossier de son immense fauteuil. Il ouvre le tiroir duquel il sort une pochette blanche soigneusement refermée par des élastiques noirs. À l'intérieur, des papiers importants dont le contrat qu'il va devoir remettre à Luna en fin de soirée (ou en début de matinée, selon les points de vue). À nouveau, il va devoir réfréner ses envies, brider ses désirs & amoindrir ses fantasmes. Comment peut-il seulement y parvenir alors que sa seule compagne assez fidèle depuis ces derniers jours reste sa main droite ? 
Lorsque la demoiselle entre dans son bureau, il s'empresse de tendre son bras & d'étendre ses doigts vers le siège, l'invitant ainsi à s'installer face à lui. Ce soir encore, elle tranche dans le décor ; elle ne porte pas des milliers d'euros sur ses épaules, elle ne détient aucune pépite d'or autour de ses phalanges, & pourtant elle brille bien plus que toutes les femmes de la haute réunies. 

« Bonsoir Mademoiselle Fortini. Installez-vous.  »

Il fait glisser le contrat sur le bureau, dans sa direction, & lui tend un stylo - le nom du bar figurant sur la petite surface métallique dans des lettres d'or en relief. 

« Très bien, commence-t-il avant de ranger précieusement son exemplaire dans un grand classeur. Est-ce que vous êtes toujours d'accord pour prendre un verre avec moi ? Je pourrais également vous apprendre comment préparer les cocktails que nous proposons à nos clients, je ne suis pas certain que Giulia ait eu le temps de vous montrer. » 

Lentement, Romeo se redresse & contourne son bureau jusqu'à se diriger vers la porte dont il fait pivoter le panneau en bois. Luna s'échappe, passe le seuil dans sa démarche assurée & élancée, laissant derrière elle les particules de son parfum sucré que Romeo ne peut que respirer à pleins poumons. & il lui emboîte le pas, dévalant l'escalier en colimaçon pour retrouver le comptoir. 

« Qu'est-ce que je vous sers ? & faites-moi plaisir, appelez moi Romeo, ordonne-t-il avant d'attraper deux verres qu'il dépose sur le bar dans un tintement sonore. La soirée s'est bien passée ? »
Anonymous

Invité

Re: Attirance. - Romeo
Lun 4 Juil - 23:19


Ce bureau, elle l'apprécie encore plus en cet instant. Au moment où elle signe enfin ce contrat. Ces murs ont quelque-chose de rassurant et ne se resserrent pas en étau autour d'elle alors qu'elle est si petite. Et elle se retrouve face à celui qui est à nouveau son boss. Elle se sent tellement minuscule face à sa prestance. Elle aimerait vraiment se sentir un peu plus grande face à Romeo mais c'est tout bonnement impossible. Elle n'y arrivera jamais. Romeo lui apparaît tellement au-dessus des autres de par sa prestance. Il est tellement beau. Il est tellement beaucoup de choses à ses yeux. Luna se perd littéralement quand il est là. Elle ne devrait pourtant pas. Elle devrait stopper là ses divagations et se remettre à sa place. Mais sa volonté n'est pas présente. Sa volonté s'est tout simplement barrée ailleurs. Elle disparaît dès qu'elle croise ces yeux bleu acier. Elle lui rend son exemplaire de contrat et garde précieusement le sien. Elle s'apprête à se lever et aller chercher ses affaires après cette soirée épuisante. Mais la question de son patron la bloque durant quelques secondes. Il veut vraiment prendre un verre avec elle là tout de suite ? Ils ne sont que deux. Elle sait que cela peut être dangereux. Mais elle aime le danger avec lui en ce moment. Elle l'aime depuis le jour où elle est entrée ici pour son entretien. Elle est encore plus surprise quand elle l'entend lui proposer d'apprendre quelques cocktails. En effet, Giulia n'a pas vraiment pris le temps de lui apprendre la composition de tous les cocktails de la carte. C'est normal en même temps, elle est juste revenue ici pour son service. Giulia lui apprend sur le tas quand elle lui demande suivant le nom d'un cocktail. Une chance, la composition de ceux-ci est présentée sur une feuille. Mais elle reste persuadée de ne pas savoir doser comme il se doit. Elle hoche donc la tête en souriant légèrement. « Oh avec plaisir oui. Et en effet j'ai encore quelques lacunes au niveau de certains cocktails plus ardus que d'autres. » Elle ne cache pas ses points faibles au niveau de son travail. C'est ainsi qu'elle en apprendra d'avantage. C'est ainsi qu'elle s'améliorera pour se perfectionner. Et c'est tout ce qu'elle souhaite. C'est sans doute l'un de ses défauts, être trop perfectionniste. On le lui a souvent reproché mais elle est comme ça. Elle aime quand c'est bien fait.

La jeune femme se lève et s'empresse de quitter le bureau en passant devant le brun. Elle descend les escaliers et se retrouve rapidement au comptoir parfaitement rangé. Elle passe derrière et se retrouve devant les verres et les bouteilles à présent familiers. Elle sait où tout est rangé. Ce comptoir n'a plus de secrets pour elle à présent. Elle est encore plus étonné en entendant la requête de Romeo. L'appeler par son prénom ? Elle pensait que cela pourrait arriver d'ici quelques temps, pas aussi rapidement.« Très bien, Romeo. » Elle sourit en prononçant ce prénom de sa voix veloutée. Elle n'a jamais vraiment apprécié ce prénom mais étrangement, elle trouve qu'il lui sied bien. « Dans ce cas vous pouvez me tutoyer. » Il le fait avec Giulia. Ce n'est pas qu'elle souhaite qu'il se montre plus familier avec elle. C'est juste que ça lui parait normal vu son jeune âge. Mais bien évidemment, elle en restera au vouvoiement. Il y a toujours cette distance de patron à employé à garder. « Et j'aimerai un Martini s'il-vous-plait. » Elle sourit en le laissant la servir. « Et qu'est-ce que moi je vous sers ? » Cette situation l'amusait. Tous deux se servaient leurs verres respectifs, comme s'ils se l'offraient vraiment. Alors qu'en vérité, Romeo leur offrait un verre à tous deux. Elle écoute sa requête et attrape la bouteille souhaitée pour laisser couler le liquide alcoolisé dans le verre transparent. Elle attrape son verre et le lève en le fixant longuement. « A notre nouvelle collaboration. » Elle a vraiment envie de le fêter. Alors elle trinque avec son patron avant de boire une gorgée de son verre. Elle se lèche ensuite sa lèvre supérieure pour en récolter le goût.

Elle repose son verre et attrape ensuite quelques bouteilles d'alcool. Luna commence à bien les connaître aujourd'hui bien qu'elle ne les apprécie pas toujours tous. Elle n'aime pas les alcools trop forts alors quand il s'agit de les doser pour les cocktails, elle n'est certainement pas aussi douée. « J'ai du mal avec quelques cocktails. Au niveau du dosage j'ai peur de trop en mettre ou pas assez. » Elle grimace faiblement. Elle déteste l'idée de ne pas réussir à servir ce qu'un client demande exactement. « Comme le Manhattan ou le Blue Lagoon. J'ai encore un peu de mal. » Elle fait une petite moue boudeuse. Son côté enfantin ressort à nouveau. Puis un sourire. Et son côté plus femme ressort automatiquement. Elle aime jouer sur ces deux facettes. Elle sait que cela peut déstabiliser. Elle le sait parfaitement. Mais elle continue. Elle n'a que 23 ans et son côté un peu gamin parfois, elle y tient. Elle s'appuie sur le comptoir et penche légèrement la tête sur le côté. « Et la soirée s'est bien passée oui. Juste quelques clients qui tentent de nous offrir des verres et parfois un peu trop alcoolisés donc on doit les remettre un peu à leur place. Mais ça va. J'aime l'ambiance. J'aime vraiment cet endroit. Ce qu'il dégage. » A son tour de jouer sur le double sens. Car elle aime cet endroit car Romeo l'a créé. Elle prend son verre et en boit une nouvelle gorgée, laissant l'alcool lui brûler lentement la gorge. Elle ne le quitte toujours pas des yeux. Elle observe méticuleusement chacun de ses gestes. Elle les détaille. Tout comme son visage. Elle s'en imprègne. Elle l'admire.
Anonymous

Invité

Re: Attirance. - Romeo
Mar 5 Juil - 15:16


Une chance que Mademoiselle Fortini accepte cette petite soirée, sans quoi Romeo aurait sans doute senti son ventre se tordre désagréablement,  son égo (surdimensionné) prendre un sacré coup, & son sourire se fissurer pour les quelques jours à venir. Romeo n'est pas de ceux que les uns & les autres peuvent se permettre d'éconduire (gentiment ou non). Après tout, il est un homme de la haute, à présent, & il a pris la triste habitude d'obtenir tout ce qu'il désire. & autant dire qu'il n'appréhendait pas vraiment l'éventuel refus de sa jeune employée, celle-ci le dévorant des yeux & le titillant dès que l'occasion se présente. Comment, donc, aurait-elle pu passer à côté d'une soirée totalement privée ?
Les prunelles de Luna se chargent d'une lueur d'étonnement lorsque son patron l'intime de l'appeler par son prénom. En quoi est-ce si surprenant ? Tous les deux vont être amenés à travailler ensemble pour les quelques années à venir, alors autant envoyer valser les formalités & les conventions sociales plus que rébarbatives, non ?
Derrière le comptoir, Romeo s'empresse d'attraper un verre à martini dans lequel il verse précautionneusement une mesure de gin suivie d'une demie-mesure de vermouth blanc. D'un roulement de poignet habile & habitué & à l'aide d'une petite cuillère, il remue le mélange avant d'y plonger une olive verte. Coinçant ensuite le pied du verre entre son index & son majeur, il le fait glisser sur le comptoir, vers la blonde.

« Voilà pour vous, pour toi, corrige-t-il immédiatement. & je prendrai un whisky, s'il te plait. »

Ses yeux océan embrassent chacun de ses gestes lorsqu'elle verse le liquide ambré dans le verre, remontent ensuite le long de son bras jusqu'à son visage & jusqu'à ses lèvres qui murmurent l'avenir d'une nouvelle collaboration. & Romeo songe au fait qu'il aimerait l'entendre murmurer d'autres choses plus érotiques, plus sexuelles, plus osées. Il s'imagine ses soupirs, devine ses gémissements. Encore une fois, ses reins se tendent & ses cuisses se réchauffent, sans qu'il ne puisse rien y faire. Parce qu'elle est son employée & parce qu'il est encore marié.

« À notre nouvelle collaboration » confirme-t-il tandis qu'elle s'approche des bouteilles d'alcool.

Réaliser & surtout connaître chacun de ces cocktails peut prendre un temps considérable. Romeo lui-même a eu besoin de plusieurs mois pour réussir à mémoriser chacun d'entre eux, de leur dosage harmonieux jusqu'à leur couleur idéale. Toute sa vie, il a officié en tant que militaire dans les pays du monde les plus dangereux. Ce n'est qu'en décidant de changer de route qu'il a commencé à apprivoiser les bars & tout ce qui en découlait ; des clients parfois hautains & irrespectueux jusqu'à la gérance des soirées mondaines en passant par l'élaboration de nombreux cocktails. S'il est parvenu à atteindre ses objectifs, Luna y arrivera elle aussi.

« Commençons par le Manhattan, lance-t-il en avalant la distance qui les sépare l'un & l'autre. Vous avez raison de ne pas vous laisser faire, certains clients peuvent parfois être très irrespectueux. Encore une fois, n'hésitez pas à m'appeler si jamais l'un d'eux va trop loin. »

Bien qu'il ait passé des années à être le triste témoin de guerres interminables, de violence impensée & impensable, & de meurtres à tous les coins de rues, Romeo reste l'homme sensible & intransigeant face au comportement de ceux qui se prennent pour des êtres supérieurs, que rien ne peut arrêter, sous prétexte qu'ils possèdent un service trois pièces. À plusieurs reprises, Romeo a vu des hommes se servir des femmes pendant la guerre. Ils les sifflaient vulgairement, arrachaient leurs bas, claquaient leurs seins & riaient devant leurs larmes. Ils les baisaient comme ça, sans préambule, sans ménagement, avant de les refiler à leurs voisins dans la plus grande indélicatesse. Plusieurs fois, épuisées, les femmes tombaient sur le sol poussiéreux & en oubliaient même de se débattre. Romeo a abattu bon nombre de ces barbares, mais il sait que cette lutte en faveur des femmes ne cessera jamais.

L'épaule de Luna frôle ses pectoraux. Il est face à son profil, observe chacun de ses gestes.

« D'abord le whisky. Voilà, stop, vous êtes trop gourmande, corrige-t-il lorsque Luna se montre un peu trop généreuse. Le vermouth maintenant. Généralement, on en met deux fois moins que le whisky. »

Ses yeux caressent la surface porcelaine de sa joue, glissent sur la petite pente de son nez & plongent directement dans son décolleté. A peine quelques secondes, juste le temps de voir poindre ses deux petits tétons qu'il dégusterait bien en accompagnement avec son whisky. Son souffle s'accélère doucement lorsque la hanche de sa jeune employée effleure ses cuisses. & lorsqu'elle saisit entre ses doigts la cerise dans le but de la noyer dans le fond du verre, Romeo s'empresse d'attraper son poignet pour qu'elle avorte son geste.

« La cerise a quelque chose de... sensuel, tu ne trouves pas ?, commence-t-il en approchant de son visage la main de Luna, la cerise pendant devant ses yeux clairs. La façon dont on l'arrache à sa tige pour ensuite la sentir rouler sur la langue. La façon dont, toute vulnérable, elle cède sous l'unique coup de dents. Le moment où elle libère son jus sur les papilles. »

Pour illustrer ses paroles, Romeo amène le fruit jusqu'à ses lèvres, ses iris aimantés à ceux de la jeune femme. Ses dents blanches se plantent à peine dedans pour le détacher de la tige, & enfin, la cerise roule sur sa langue. Un soupir de plaisir brise le silence électrique tandis que le jus sucré pétille sur sa langue & coule dans sa gorge. Puis ses mâchoires s'immobilisent & Romeo pousse dans l'ouverture de ses lèvres le vestige de son plaisir : le noyau qu'il fait chuter dans la paume de sa main libre.

« Passons au Blue Lagoon. » tranche-t-il subitement.

Après son moment de provocation tout en sensualité, Romeo passe derrière Luna, le bout de ses doigts effleurant volontairement ses reins, tandis qu'il se place à présent de l'autre côté de son corps. À nouveau, son torse effleure son épaule.
Anonymous

Invité

Re: Attirance. - Romeo
Mar 5 Juil - 21:02


La jeune femme n'est pas quelqu'un qui boit régulièrement de l'alcool. Même en soirée. Cela lui arrive de temps en temps. Elle en connaît une bonne partie mais est à mille lieux de connaître leurs secrets et leurs savoureux mélanges pour en tirer un meilleur cocktail. A présent elle commence à en connaître quelques uns. Mais elle a tellement hâte de commencer ce cours particulier en compagnie de son prof du soir. Elle sait qu'elle va apprendre et retenir. Mais elle sait également qu'elle va également retenir à quel point Romeo est magnifique, à quel point ses yeux l'électrisent dès qu'il les pose sur elle. Elle se revoit pauvre petite collégienne amoureuse de son prof de maths - comme à peu près toutes les filles de sa classe. Les premiers émois sont souvent les plus grands échecs amoureux et ne veulent absolument rien dire. Aujourd'hui elle n'est certainement pas amoureuse. Elle est foutrement attirée par cet homme alors qu'elle ne devrait sans doute pas vu leurs statuts respectifs. Mais le danger a toujours ce petit côté excitant. Et il l'aura toujours à ses yeux. C'est sans doute pour cela que ce fameux soir avec son ex elle a accepté quelque-chose dont elle se mord les doigts aujourd'hui. Mais avec Romeo c'est différent. Il est plus âgé. Plus mûr. Et il sait ce qu'il veut. Pas comme les gamins de 20 ans. Et puis, à partir du moment où aucun sentiment n'est en jeu, c'est beaucoup plus simple non ? Elle place les bouteilles tout près d'eux et elle sourit. Il a encore du mal à la tutoyer. Tout comme elle reste certaine d'avoir du mal à l'appeler par son prénom pour les prochains jours. Elle l'observe préparer son Martini avec minutie et attrapa la bouteille de whisky dans des gestes sûrs et élégants pour lui servir son verre. Puis ils trinquent et le contrat est définitivement scellé. Le cours peur à présent commencer.

Luna est une élève ivre de connaissance. Elle adore toujours en apprendre plus sur tout. A vrai dire elle en a besoin. Entre sa curiosité naturelle et sa soif de connaissance, ses parents ont eu fort à faire depuis son enfance. Aujourd'hui, elle veut tout savoir et tout apprendre de la part de Romeo. Elle a tellement hâte de commencer que ses yeux pétillent d'excitation. Elle hoche la tête et commence à préparer la boisson décidée. Elle rit légèrement quand il la reprend en lui disant qu'elle en met trop. Justement, c'est au niveau du dosage qu'elle galère. « Très bien. Après je saurai les faire à la perfection. Monsieur Visentini. » Elle sourit en coin. Elle ne fait que le taquiner, rien de plus. Elle le fait car il a continué à la vouvoyer. Ce n'est pas méchant bien au contraire. Mais cette proximité entre leurs deux corps la perturbe. Elle sent sa peau chauffer du côté où se trouve Romeo. Il la brûle littéralement. Aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur. Elle sent ses reins s'enflammer. Elle veut sentir ce corps fort contre le sien, cette peau dorée contre la sienne diaphane. Mais elle se concentre sur le dosage. Elle attrapa la cerise mais il la stoppe. Elle haussa un sourcil et garde les yeux fixés sur les doigts du brun autour de son fin poignet. Elle boit ses paroles et ne le quitte pas du regard. Elle entrouvre les lèvres et son souffle s'accélère. En cet instant, elle ne rêve que d'une chose : être cette cerise. Elle veut se retrouver entre ses lèvres, à être lentement dévorée avec passion. « En effet... C'est très sensuel... » Elle ne quitte pas ses lèvres des yeux et remonte finalement pour croiser son regard. « Seulement j'ai juste à la glisser dans le verre car c'est mon client qui la dévore. » Elle se lèche la lèvre. Elle est complètement sous le coup de ce qu'il vient de se passer.

Mais en quelques secondes, le plus âgé change de sujet et parle de la boisson suivante. Elle frissonne quand ses doigts frôlent ses reins. Elle sourit et reprend contenance. A son tour donc de légèrement s'amuser. Elle réunit la vodka, le curaçao et le jus de citron autour d'un verre. Elle remonte ses mains jusqu'à ses cheveux pour refaire sa queue de cheval. Elle retire lentement l'élastique puis les rattache. Tout en levant les bras, elle soulève son haut et laisse apparaître son ventre plat. Luna remet bien ses cheveux d'un geste délicat et remet ensuite son haut. Elle le remet tellement bien que son décolleté se fait un peu plus plongeant. Elle attrape la bouteille de vodka et en verse une certaine dose puis la repose. Elle récupère la dernière goutte le long de la bouteille à l'aide de son index qu'elle porte à ses lèvres pour en avoir le goût. « On ne perd rien non ? » Elle sourit et penche la tête en observant Romeo.« J'en ai assez mis ou je dois en rajouter ? » Elle attrape le curaçao et le rajoute suivant les instructions de son boss. Puis enfin le jus de citron. Elle le rajoute également puis en récolte une goutte. Elle grimace sous l'acidité comme le ferait une enfant. Elle attrape le verre et le porte entre leurs deux visages. « Vous voulez goûter ? » Evidemment, cette phrase a un double sens. Elle ne fait que le chercher un peu plus. Elle est simplement portée par le peu d'alcool qu'elle a bu. Elle en boit tellement rarement que quelques gorgées suffisent à doucement lui enivrer les sens. Et elle souhaite encore plus s'enivrer les sens avec Romeo. « Vous avez peut-être autre chose à me montrer... Un autre cocktail ? » Elle se lèche doucement la lèvre qu'elle se mordille ensuite.
Anonymous

Invité

Re: Attirance. - Romeo
Mer 6 Juil - 21:55


« Ai-je seulement dit le contraire ? Bien sûr que tu dois glisser la cerise au fond du verre. » 

Luna a-t-elle simplement compris que Romeo s'est amusé à souffler sur les braises rougeoyant dans le creux de ses entrailles ? Se doute-t-elle seulement qu'il a juste voulu voir les flammes renaître & brûler impitoyablement tous les sentiments trop raisonnables qui l'empêchent encore & encore de franchir la barrière imposée naturellement par leur emploi respectif ? 
D'une grâce terrible, Luna entreprend d'attacher ses cheveux dans une nouvelle queue de cheval impeccable, dévoilant la peau de son ventre que Romeo tuerait pour embrasser. Il a longtemps entendu les femmes se plaindre de leur mari trop égoïste lorsqu'il s'agissait de se lancer (& d'assurer) dans un duo des corps passionné & déchaîné. Lui n'a jamais pensé à son propre plaisir avant celui de sa partenaire ; jamais une femme n'est repartie frustrée, jamais une femme ne l'a quitté sans jouir aussi fort que possible. Romeo n'a pas la prétention de pouvoir emmener chacune de ses conquêtes au septième ciel mais dans tous les cas, il y met du coeur (entre autres). Il se demande si Luna a déjà connu le plaisir ultime, si un homme a déjà su honorer son corps comme lui aimerait le faire. Pendant des heures, il pourrait effleurer du bout des lèvres chaque cellule de sa peau, tandis que leurs regards enfiévrés s'attireraient comme des foutus aimants. Il pourrait lui faire tant de choses, jusqu'à ce que les injures lui manquent, jusqu'à ce qu'elle en oublie son propre prénom, jusqu'à ce qu'elle perde la tête, jusqu'à ce que ses forces disparaissent sous le flot de plaisir déferlant dans ses veines. Mais encore une fois, Romeo se retient & bride ses envies. 

Ses iris la suivent, elle & ses lèvres qui se referment autour de son index dont la pulpe est humide de vodka. Instinctivement & surtout inconsciemment, Romeo se mord la lèvre. En cet instant même, Gabriella ne compte pas, la popularité du bar ne compte pas, son fils ne compte pas, ses avocats ne comptent pas : il n'y a que lui & Luna. Luna dont l'air candide lui électrise les sens. 

« Je vais goûter, absolument. » dit-il en attrapant le verre de telle sorte que ses doigts frôlent à nouveau les siens. 

Sa bouche épouse ensuite le rebord du verre tandis qu'il incline un peu la tête pour avaler une gorgée. Le liquide pétille sur ses papilles, imprègne ses muqueuses & brûle un instant sa gorge. Romeo laisse passer quelques secondes durant lesquelles il vrille son regard dominant & perçant dans le sien, sans cligner. 

« C'est délicieux comme ça. Ne change rien. » 

Que pourrait-il lui montrer à présent ? D'autres cocktails ? Pourquoi pas, effectivement. Toutefois Romeo ne se permettra pas de tous les goûter ; la route jusqu'à chez lui est assez longue & il tient à y arriver vivant & en un seul morceau. 

« Ça dépend de toi, tu as des lacunes dans un autre domaine ? » lance-t-il, sa phrase une nouvelle fois portée par l'effet du double sens. 

La douceur & la légèreté de Luna s'enroule autour de ses membres, autour de son coeur comme une bouffée d'air frais directement plongée dans l'entendu de ses poumons atrophiés par les clopes inhalées. Elle est celle qui lui apporte l'arrivée d'un vent aux parfums fleuris de printemps. Elle est celle qui fait éclore ses sourires quand Gabriella lui donne l'impression qu'une tonne de plombs alourdit ses membres, & qu'un étau compresse atrocement sa gorge. 

« Laisse-moi te montrer comment préparer le cocktail que je buvais beaucoup quand j'avais ton âge. Le... sex on the beach, tu connais ? » demande-t-il en se léchant les lèvres. 

Il boit une gorgée de son whisky & incite la jeune femme à se retourner face au comptoir. 

« Verse environ 3 cl de vodka, commence-t-il en s'approchant de sorte à effleurer son dos de son torse. Voilà, maintenant un peu moins de sirop de melon... » 

Directif, il la guide en posant sa main sur la sienne, son souffle brûlant se répercutant contre son oreille. Il est tout à fait sobre, tout à fait conscient de ce qu'il fait. & c'est peut-être ça le pire.
Anonymous

Invité

Re: Attirance. - Romeo
Jeu 7 Juil - 14:02


Luna sourit. Bien sûr que Romeo n'a pas dit le contraire. Elle fait exprès de le relever juste pour voir comment il va se débrouiller pour expliquer son geste. Elle sait parfaitement qu'il a agit ainsi dans le cadre de leur petit jeu. Ils brûlent tous les deux peu à peu. Leur désir de l'autre se consume à mesure qu'ils continuent sur cette voie. Et ce qu'elle ressent en jouant la fait vibrer. Elle sent ses reins s'enflammer en observant ses gestes. Elle sent presque ses mains et sa bouche sur son corps. Elle aimerait réellement les sentir sur sa peau nue, frissonnant à leur contact. Elle veut vibrer pour lui. Elle veut gémir pour lui. Grâce à lui. Elle veut tout ça mais il ne faut pas. Alors elle joue. Elle ne fait que s'amuser et flirter ouvertement avec lui. Ce n'est pas si grave tant que ça ne va pas plus loin de toute façon. Elle aime s'en persuader. Et elle se voile la face. La ligne jaune est tellement mince qu'ils peuvent la franchir à tout moment. Ils risquent fortement de la franchir en flirtant avec le danger. Mais c'est tellement grisant. Elle s'enivre de Romeo, de son parfum, de ses gestes. Elle veut encore plus s'enivrer de lui. Elle se lèche le doigt et le voit se mordre la lèvre. Elle n'est donc pas la seule à directement plonger dans ce petit jeu. Elle le laisse goûter ce qu'elle vient de préparer tout en frissonnant doucement du léger contact entre eux. Rien que drôlement de doigts la rend presque folle. Elle n'ose imaginer si jamais il y a plus. Elle sourit, satisfaite. Il aime et c'est tout ce qu'elle souhaite. Elle veut lui faire plaisir et lui montrer qu'elle peut apprendre très vite. Lui prouver qu'il a bien fait de l'engager. Elle s'accoude au comptoir et le regarde par en-dessous, son décolleté encore plus en vue.« Oh je suis contente alors. Ça prouve que j'y arrive bien. » Elle prend son propre verre et boit une gorgée de son Martini qu'elle a bientôt terminé. Elle attrape doucement le pic qui emprisonne son olive et le glisse lentement entre ses lèvres. Elle garde l'olive entre ses dents le temps d'enlever le pic puis la mange sans quitter Romeo des yeux. La tête commence doucement à lui tourner. N'ayant pas l'habitude de l'alcool elle ne sait pas ce qui l'attend réellement par la suite. On dit de l'alcool que ça désinhibe. Elle espère que ça n'ira pas trop loin pour elle.

La jolie blonde sourit et de redresse à sa question. Elle voit très bien de quel domaine il peut parler. Elle ne se prétend pas la meilleure fille au lit - Et puis à 23 ans on peut toujours apprendre - Mais elle est loin d'être mauvaise. Elle aurait assez de recul après ce qui lui est arrivé, elle aurait pu dire sur le ton de l'humour à son patron qu'il pouvait le vérifier sur Internet vu que la vidéo s'y trouve. Mais cela serait grandement déplacé et jamais elle ne pourrait lui dire une telle chose. Elle a honte de cette vidéo. Elle se sent toujours aussi humiliée. Alors elle risque de n'en parler à personne. Elle n'en parlera jamais à qui que ce soit. « Je suis très douée dans certains domaines mais il m'arrive toujours d'apprendre. J'adore découvrir de nouvelles choses et me perfectionner. » Il sait donc, quelque-part, à quoi s'attendre. Mais elle n'en dirait certainement pas plus. Elle se lèche longuement la lèvre tout en le fixant. Elle a fait exprès d'être très floue sur les domaines en question mais elle sait celui qui intéresse son patron en cet instant. Elle sourit un peu plus en attendant le nom du cocktail suivant.  «  Je connais de nom oui. Et vaguement quand je dois le servir. Je n'en ai jamais goûté je l'avoue. Et vous en buviez tant que ça ? » Elle rit faiblement. Elle a envie d'en savoir encore plus sur lui. Elle se retourne face aux bouteilles et retient son souffle en sentant son torse contre son dos. Elle ne s'y est pas attendu à ce rapprochement. Ce n'est à nouveau qu'un frôlement mais elle en est toute retournée. Elle ferme les yeux et prend une grande inspiration pour tenter de reprendre ses esprits. Mais tout en versant les différentes boissons dans le verre, sa main se pose sur la sienne et elle colle aussitôt son dos à son torse puissant. Elle en veut plus. Elle veut plus de contact.

Son souffle contre son oreille la grise totalement. Elle s'appuie presque totalement contre Romeo. Elle fixe leurs mains. Jusqu'ici cela n'a été qu'un frôlement. Aujourd'hui, ils se touchent, ouvertement. Heureusement que personne n'est là, que personne n'entre. Car cette personne verrait immédiatement cette alchimie, cette forte attirance entre eux. Leurs corps s'appellent. Elle ferme les yeux et l'image de leurs corps enlacés, unis, apparaît devant ses yeux. Et elle sent ses reins s'enflammer, son bas-ventre se réveiller doucement et fourmiller d'envie. Il n'aurait jamais du se rapprocher d'elle ainsi. Elle craint de ne pas réussir à se retenir à cause de l'alcool qui circule dans ses veines. Elle ne fait plus attention à ce qu'elle verse. Elle le laisse contrôler. Elle tourne le visage et admire son profil durant quelques secondes. Ses lèvres sont proches de sa mâchoire. Il suffit qu'il tourne un peu le visage et leurs lèvres se frôlent. Elle en crève d'envie.  « Et... Le jus d'ananas j'en mets combien ? » Elle parle tout bas, comme pour qu'il tourne le visage vers elle. Elle veut jouer avec le feu, être si proche du soleil qu'elle se brûle presque les ailes. Elle attend qu'il tourne légèrement le visage et la proximité fait que les lèvres de la jeune femme frôlent la mâchoire piquante de son boss. Elle s'écarte légèrement au dernier moment pour ne pas l'embrasser même si elle en meurt d'envie.  « Et c'est quoi l'alcool avec déjà ? J'ai oublié... » En vérité, elle oublie tout avec Romeo tout contre elle. Elle se cambre faiblement, inconsciemment. Elle colle ses fesses contre son bassin. Elle veut le rendre fou. Tout comme elle devient dingue contre son corps. Elle reporte son attention sur le cocktail qu'ils confectionnent et penche légèrement la tête sur le côté, laissant apparaître son cou et sa peau laiteuse. Elle attrape la bouteille de jus d'ananas et tente de rester concentrée alors qu'elle a les sens enivrés et qu'elle a juste envie de l'homme tout contre elle.
Anonymous

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Re: Attirance. - Romeo
Jeu 7 Juil - 21:45


À partir du moment où l'ouverture de ses lèvres épousent la forme ronde de l'olive verte, un désir monstrueux vrille les entrailles de Romeo, dont les prunelles se troublent d'ailleurs d'un voile sombre & inquiétant. Oh, bien sûr qu'il ne doute pas une seule seconde qu'elle soit très douée ; avec sa langue plus particulièrement. & bon sang ce qu'il aimerait suer sous la chaleur de sa bouche. Faible face à la beauté transcendante de la jeune femme, il entendre sa propre respiration qui s'alourdit, qui prend des sonorités plus rauque, qui traduit ainsi sa lutte contre lui-même, & surtout contre ses pulsions animales. À chaque minute passée en sa compagnie, il réalise & prend conscience qu'il a diablement envie d'elle, comme jamais ou rarement auparavant. La dernière fois qu'il a autant désiré une femme, il a fini par l'épouser & lui faire un enfant : eh merde. Une chaleur se propage doucereusement entre ses cuisses tandis qu'il se remémore ses paroles. 

« Tu es bien tombée, je suis un très bon professeur » 

Un raz de marée le submerge tandis qu'il presse délicatement son torse contre le dos de la jolie blonde, les effluves de son parfum se répercutant aussitôt sur le bout de son nez & l'enivrant d'une manière des plus intenses. Ses entrailles ondulent de désir, & il se demande encore quelle force surnaturelle l'aide à brider ses instincts primaux, lui qui a généralement l'habitude de ne pas se poser de questions, de foncer sans ne rien regretter. Il observe ses courbes, par-dessus son épaule, imagine la rondeur de ses petits seins, rêve de toucher la courbe de ses hanches & de découvrir les autres reliefs de son corps de jeune femme. C'est interdit pourtant. Mais l'interdit l'a toujours excité.

« Oh oui. J'en buvais pas mal. J'étais du genre très fêtard pour tout te dire. Pas toi ? Tu n'aimes pas l'alcool ? » 

Qu'elle aime ou non, Romeo s'en fout. Ça ne la rendra pas moins attirante, & ça ne la rendra pas plus attirante non plus - c'est difficilement possible, à vrai dire. À son image, il a seulement envie d'apprendre à la connaître, de tout savoir de sa personne, de sa vie, de son passé, de son futur, de tout. 
Sa main sur la sienne la guide comme si elle n'était qu'une marionnette ; sa marionnette. Il l'aide à verser l'alcool qui dégage ses fragrances fruitées, mais qui semblent pourtant bien pâles comparées au parfum de la belle, dont Romeo s'enivre jusqu'à perdre la tête. Il se rend compte de la puissance de l'instant, de l'envie & du désir qui grondent de plus en plus fort entre ses cuisses, des barrières qu'ils sont en train de dépasser, se foutant du danger & des conséquences. 

« Un peu plus que l'alcool, il ne s'agit pas d'être perché dès la première gorgée. » 

Leurs souffles se mélangent lorsque l'un & l'autre tournent la tête. Romeo ne recule pas, se contente de caresser le visage de sa jeune employée de ses prunelles glacées. Leurs corps sont si serrés, si proches l'un de l'autre que Romeo commence à ne plus savoir les différencier. Les petits morceaux de Luna deviennent les petits morceaux de lui & inversement, tant & si bien qu'il ne peut qu'accentuer la proximité déjà trop risquées. Il remonte ainsi le bout de ses doigts le long de son poignet, le long de son avant-bras jusqu'à son épaule sur laquelle sont déployées les mèches blondes de ses cheveux. & dans le même mouvement, son visage se rapproche du sien, son nez cognant contre sa tempe, ses paupières se rabattant sur ses yeux, ses lèvres entrouvertes effleurant sa pommette. & il rêve de la bouffer toute crue, de la faire sienne sur ce putain de comptoir. 

« La vodka, Luna, la vodka, murmure-t-il dans le creux de son oreille avant d'en pincer le lobe entre ses lèvres. N'oublie pas le jus de cranberry... »

Son bassin se presse davantage contre ses fesses. & ses lèvres abandonnent sa tempe pour aller se percher sur la peau laiteuse de son cou qu'elle semble lui offrir sans réfléchir. 

« Je veux que tu goûtes. »

Goûte-moi.
Anonymous

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Re: Attirance. - Romeo
Ven 8 Juil - 8:56


Son rythme cardiaque s'accélère comme jamais. Luna a l'impression qu'il va sortir de sa cage thoracique à n'importe quel moment. L'excitation et le désir coulent dans ses veines. Elle n'a pas l'habitude d'être une aguicheuse. Mais avec Romeo, à l'instant, elle meurt d'envie de l'être. Elle aimerait tellement frotter ses fesses contre son bassin pour le sentir s'exciter encore plus. Elle aimerait agripper sa nuque pour l'embrasser langoureusement alors qu'il caresserait sa poitrine et son ventre. Son souffle chaud s'est accéléré. Elle halète légèrement. Elle retient de faibles soupirs. Il la rend complètement folle. Elle perd la tête à cause de lui. Elle ne contrôle plus rien et ça lui fait peur autant sur ça l'excite. Quand il lui dit être un bon professeur elle n'en doute pas. Il a tellement confiance en lui qu'elle le voit parfaitement agir pendant un rapport. Un vrai dominant. Dans chacune de ses actions. Elle en frémit rien que d'y penser. Elle arrive tout de même à se concentrer sur ce que lui dit son patron. Elle écoute sa voix qui résonne à son esprit. « J'aime bien l'alcool mais plutôt rarement à vrai dire. Je ne suis pas une immense consommatrice. » Elle se mordille la lèvre inférieure. En soirée avec des amis on lui a souvent reproché de ne pas savoir s'amuser car elle ne buvait peut-être qu'un seul verre. Elle a toujours considéré que l'on pouvait s'amuser sans alcool. Mais ce soir, elle a juste envie de boire un peu pour se laisser aller. Il suffirait d'un peu plus pour qu'elle dépasse cette ligne et qu'elle embrasse ce danger. Elle a tellement envie de l'embrasser. De s'abandonner face au danger qu'est Romeo. Il pourrait être le diable qu'elle signerait tout de suite. Leur rapprochement attise le feu au creux de ses reins et elle se colle un peu plus à lui. Elle le provoque par son fessier contre son bassin. Elle veut le sentir réagir comme elle se sentait réagir en serrant parfois un peu plus les cuisses.

La jeune femme obéit en versant ce qu'il faut de jus d'ananas mais elle ne quitte pas des yeux les doigts de son boss qui remontent le long de son bras et brûlent sa peau autant qu'ils la font frissonner. Il ne peut que le sentir. Elle ferme un instant les yeux en sentant son visage contre le sien. Sa voix qui murmure la fait voyager à mille lieux d'ici. Elle en oublie qu'il est son boss. Elle oublie tout à vrai dire et ne fait que ressentir. Elle le ressent lui. Entièrement. Et elle en veut plus. Elle tente d'attraper la bouteille de vodka mais un faiblement gémissement passe ses lèvres quand il joue avec son oreille. Elle tente une dernière fois de se reprendre pour verser l'alcool et rajouter le jus de cranberries. Une fois le cocktail terminé elle va pouvoir se concentrer uniquement sur ce que lui fait Romeo. Elle se retient au comptoir quand il presse son bassin à ses fesses et entrouvre la bouche en retenant un nouveau gémissement qui meurt dans sa gorge. Le verre glisse presque entre ses doigts. Sentir ses lèvres dans son cou la rend folle. Complètement folle de lui. Elle boit une gorgée et immédiatement le cocktail fait réagir ses papilles. Elle adore ce mélange. « C'est... Délicieux.  » Elle ne parle pas que de la boisson. Elle parle également de ces petites attentions que lui fait subir Romeo.  Elle imagine déjà sa bouche descendre sur sa poitrine, embrasser ses seins. Elle est fébrile. Bien trop. Car elle sait qu'elle va faire une connerie. Mais l'envie prend le dessus.

Elle boit une nouvelle gorgée de son verre et ne se lèche pas les lèvres exprès juste après. Elle veut que sa bouche aie la saveur de cette boisson. Elle veut que Romeo y goûte lui aussi. A travers elle.« Vous devriez goûter vous aussi. » Elle se retourne tout en gardant cette proximité entre eux. Ce qui a pour résultat qu'elle se frotte à son bassin et se retrouve face à lui, sa poitrine contre son torse. Elle reprend une dernier gorgée tout en le fixant et pose le verre derrière elle. Elle rapproche un peu plus son visage du sien pour que leurs soufflés chauds se mêlent. Romeo peut sans doute sentir les effluves du cocktail qu'ils viennent de préparer s'échapper de sa bouche. Mais là tout de suite, Luna souhaite un autre cocktail. Celui de leurs corps. Elle ne le quitte pas des yeux et y décèle exactement la même envie qu'elle. Elle ne tient plus. Elle craque. Ils en ont tous les deux envie. Elle le sait. Elle se rapproche au point de frôler délibérément les lèvres du brun. Les siennes, humides et sucrées, veulent donner envie au plus âgé. Elle pose ses mains à plat sur son torse. Elle ne se retient plus. Il n'y a plus de réelle distance entre eux. Elle remonta sa main me long du cou de Romeo pour que ses doigts entourent sa nuque au moment où ses lèvres rencontrent enfin les siennes. Le baiser qu'elle lui offre n'a rien de timide comme le premier baiser d'un rendez-vous. Ce baiser est envieux. Ce baiser est clairement langoureux, chaud et sucré. Elle le prolonge, sa langue venant chercher la sienne. Elle brûle pour lui. Elle se consume pour lui. Elle ne veut que lui et le montre en se collant littéralement contre son corps. Le baiser devient fiévreux. Elle est animée par la passion et le désir. Il n'y a que Romeo dans ses pensées. Elle gémit faiblement dans l'échange et ses ongles griffent légèrement la nuque de son supérieur. Elle a envie de lui. Elle crève d'envie qu'il la soulève et s'occupe d'elle sur ce bar. Elle ne veut que lui. Il n'y a qu'eux en cet instant. Eux et leur désire insatiable. Eux et cette envie qui ne demande qu'à être assouvie. Elle le veut si fort. Elle n'a jamais désiré un homme de cette façon. Elle en a presque mal au creux de ses entrailles. Ils ont tellement joué qu'elle n'en peut plus. Ils ont dépassé la ligne jaune et c'est trop tard pour revenir en arrière. Elle ne souhaite pas le faire. Elle veut juste continuer et aller encore plus loin. Avec lui. En cet instant, elle n'est qu'à lui.
Anonymous

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Re: Attirance. - Romeo
Ven 8 Juil - 17:25


Il a suffi d'une seconde pour que Luna se retourne. Une de plus pour qu'elle ose appuyer ses paumes contre son torse. & une encore pour que leurs lèvres se découvrent.
Un soupir d'aise brise le silence & chuchote simplement le désir grandissant & grondant entre les cuisses de Romeo. Bien sûr, il a envie d'elle depuis qu'elle a osé franchir le seuil de la porte de son bureau. Depuis qu'il l'a vue si soumise à ses hurlements injustifiés ce fameux soir où son erreur lui a coûté son job. Depuis qu'il s'est rendu chez elle, dans sa chambre-salon. Depuis qu'elle est là, tout le temps, partout. Depuis qu'elle sème quelques éclats de son parfum sur chacun des murs. Depuis qu'il pense à elle quand il ne le devrait pas. Ainsi donc, il soulève la digue faisant barrage à ses hormones mâles en ébullition & cède sous la puissance du champ de bataille qui ravage le bas de son ventre. Ses lèvres happent les siennes avec une vigueur trop longtemps enfouie sous la tonne de raisonnable qui lui vrillait le cerveau. & il l'embrasse comme un fou, cherchant l'oxygène dans le fond de sa gorge, suçant sa langue avec ferveur & raclant le velours de sa bouche sans vergogne, sans regrets & sans état d'âme. Il laisse & abandonne ses marques de loup sur sa peau de biche, la fait sienne le temps d'un battement de cils, le temps d'un instant qu'ils oublieront peut-être aussi vite, ou peut-être pas : parce que marqués au fer rouge de leur désir incoercible & indéniable. Peut-être est-ce là le début de quelque chose qu'ils ne pourront jamais comprendre ni même jamais maitriser. & ça n'a pas d'importance.
Son bras gonflé de muscles s'enroule autour de ses reins, la paume de sa main venant s'appuyer contre l'os saillant de sa hanche, cependant que sa bouche dévore la sienne encore plus fort, toute sa frustration contenue depuis si longtemps se libérant soudain dans une violence extrême & mal contrôlée. Puis Romeo la soulève, la porte jusqu'à pouvoir l'asseoir sur le comptoir. Les verres basculent & renversent sur le plateau en bois leur liquide dont les effluves se mélangent dans l'air déjà tellement électrique, tellement entêtante.

Sa bouche quitte la sienne, un filet de salive les reliant encore tous les deux jusqu'à finalement se rompre & s'échouer sur leur menton, avant de descendre de sa mâchoire jusqu'à son cou, de sa gorge jusqu'à la naissance de son décolleté. La pointe de sa langue trace quelques sillons de salive d'une chaleur incandescente. & Romeo, dont la main libre s'était posée sur sa cuisse, remonte ses doigts jusqu'au galbe de son sein qu'il masse avec une dextérité digne de toutes ces années d'expérience, de toutes ces heures consacrées au corps des femmes, de tous ces instants passés à les honorer comme chaque homme devrait savoir le faire. & lorsqu'il parvient à extraire le sein de sa prison de tissu fluide, ses lèvres vont cueillir le petit bourgeon rose, l'érigeant grâce à la pointe de sa langue, le suçant, le recrachant, le vénérant comme il compte vénérer chaque parcelle, chaque cellule de son corps, & ce, jusqu'à lui arracher des soupirs de plaisir - devenus le prolongement de son être.
Après ça, Romeo abandonne sa poitrine & remonte jusqu'à ses lèvres. Comme s'il manquait d'oxygène & qu'il ne pouvait s'abreuver qu'ici. Ses doigts fourragent dans ses cheveux d'or, & tirent violemment dessus pour que Luna ploie sa tête en arrière & qu'il puisse butiner son cou inlassablement. Entre ses cuisses, c'est l'effusion. Sa queue à moitié bandée vient cogner de manière répétitive contre son ventre, palpitant à l'idée de posséder très vite son jardin secret.
& pourtant.
Il a suffi d'une seconde pour que tout s'arrête.
Il a suffi d'un bruit extérieur, d'une voiture qui démarre en trombe, traçant sans doute sur le sol des traînées aussi noires que l'obscurité. Il a suffi que les phares dardent sur eux leurs yeux jaunes & perçants. Il a suffi d'une putain de seconde pour que Romeo s'arrête & se recule, les lèvres rouges & le cage thoracique se soulevant au rythme de sa respiration fiévreuse.

« Je peux pas, Luna. Tu as bu, quel genre d'homme serais-je si je profitais de toi, murmure-t-il en passant une main dans ses cheveux. Rhabille-toi, va prendre tes affaires, je te ramène chez toi. »

& il tend sa main vers elle, pour l'aider à descendre du comptoir.
Tout est terminé.
Anonymous

Invité

Re: Attirance. - Romeo
Ven 8 Juil - 22:51


Sa bouche contre la sienne, elle la sent enfin. Elle soupire de plaisir dans la bouche de Romeo qui répond au baiser avec autant de ferveur qu'elle. Elle frémit sous ses doigts, sous l'échange. Elle a envie de gémir et de s'abandonner complètement à lui. Ce qu'elle fait d'ailleurs quand il la porte sur le comptoir. Elle grogne légèrement de frustration quand ses lèvres ne sont plus contre les siennes. Elle en a pourtant besoin. Ses baisers la font voler si haut. Elle n'ose imaginer le reste. Elle veut pourtant le vivre. Elle ne fait pas attention aux verres qui dégringolent derrière elle, aux bouteilles qui se renversent. Ses vêtements en seront peut-être imbibés mais elle n'en a que faire. Elle ne voit que Romeo. Le reste n'a aucune importance. Elle penche la tête en arrière en sentant sa langue dans son cou. Se frissons de désir se font plus violents. Elle glisse ses doigts dans les cheveux de Romeo alors que sa langue descend peu à peu jusqu'à ses seins qui pointent d'envie. Luna soupire de plaisir et se retient sur un bras en arrière, tentant de ne pas glisser à cause de l'alcool répandu sur le comptoir. Elle serra les cuisses contre les hanches du plus âgé pour se tir son excitation contre son bassin. Elle veut sentir à quel point il peut avoir envie d'elle. Elle sait qu'il a foutrement envie d'elle. Elle le sent à sa façon d'honorer sa poitrine. Son sein à présent nu face à ces yeux bleu acier se fait embrasser d'une façon qu'elle adore. Elle gémit en tirant un peu sur les cheveux de Romeo. Le peu de garçon avec qui elle a couché n'a jamais vraiment fait attention à chaque partie de son corps. Il y en a même un qui lui a fait mal. Alors que Romeo affole tous ses sens. Elle ressent la moindre de ses attentions. Elle sent encore la moindre trace de salive chaude sur sa peau. Elle pourrait en retracer le moindre sillon. Elle regarde sa bouche s'affairer. Elle adore ce qu'elle voit.

Elle sent son excitation. Tout contre elle. Entre ses cuisses il chauffe un peu plus. Elle couine quand il tire ses cheveux en arrière. Elle ploit sa tête en arrière et gémit à nouveau quand Romeo embrasse sa gorge. Les doigts de la jeune femme s'accrochent à la chemise de son patron pour commencer à la lui ouvrir et caresser son torse. Puis tout à coup, le froid. Plus rien. Plus aucune chaleur. Plus aucun désir brûlant entre ses cuisses. Elle rouvre les yeux et se redresse pour voir que Romeo s'est reculé. Qu'a-t-elle fait ? Elle a mal agi ? Elle n'a pourtant rien dit et n'a fait que subir avec délice ce qu'il lui a fait. Elle le fixe. Elle met quelques secondes à comprendre ses mots. Elle voit sa main tendue. Non. Le rejet. Il arrête. Il ne veut pas. Il trouve l'excuse de l'alcool car elle a avoué en boire rarement. Alors que ce soir elle n'est pas soule. L'alcool l'a juste aidée à passer le cap. L'alcool l'a juste aidée à se laisser aller à ses désirs. A leur désir. Elle sait que Romeo a envie d'elle. Alors pourquoi il s'arrête tout à coup ? Elle resta un instant à regarder sa main et la honte s'installe en elle. Elle se dépêche de se rhabiller.« J'ai... J'ai à peine bu je ne comprends pas... » Elle descend du comptoir sans s'aider de la main de Romeo. Tout à coup elle refuse qu'il la touche. Elle se sent mal. Elle veut disparaître. Pourquoi ce changement soudain ? Elle ne comprend pas du tout pourquoi il la repousse. Elle se retourne, dos à lui. Elle n'arrive pas à lui faire face. « Je vais tout ramasser. On en a mis partout. » Elle sourit nerveusement. Elle entreprend alors de ramasser les bouteilles en vitesse puis de mettre les verres dans l'évier. Elle s'en occuperait le lendemain. Elle nettoie ensuite le comptoir. Elle évite toujours de croiser son regard. Elle va rentrer chez elle et se blottir sous ses draps en tentant d'oublier les mains de Romeo sur son corps. Elle finit de tout nettoyer et se dépêche de rejoindre les vestiaires. Elle enfile sa veste et attrape son sac. Elle rejoint la grande salle et la traverse en trombe. « Je vais rentrer toute seule je ne suis pas trop loin ça ira. Encore désolée pour... Le dérangement. Bonne fin de soirée Monsieur Visentini. A demain. » Elle ne veut surtout pas qu'il la ramène. Elle ne sait plus comment agir avec lui. Et demain ? Elle n'en sait rien.  Elle est perdue et veut juste se réfugier dans son cocon. Elle a besoin de s'y réfugier au plus vite et ne plus penser à ce qu'il vient de se passer. Mais elle n'arrivera pas à oublier la saveur de ses baisers contre ses lèvres, contre sa peau. Elle n'arrivera pas à oublier ce désir ardent. Car au fond d'elle, elle veut toujours cet homme. Et même si elle ne comprend pas sa réaction soudaine, elle le désirera toujours. Mais elle restera désormais à sa place. Elle ne le regarde toujours pas tout en continuant son chemin.
Anonymous

Invité

Re: Attirance. - Romeo
Sam 9 Juil - 9:44


Piquée au vif par ce qui semble être une mauvaise plaisanterie mais qui n'en est assurément pas une, Luna refuse la main tendue & descend d'une comptoir par la seule force de ses bras & d'un léger mouvement de bassin vers l'avant. 
& elle reste magnifique. Dressée sur ses petits talons, droite telle une femme digne, une femme respectée & respectable, telle une femme qui ne méritait pas ce genre d'affront, ce genre d'humiliation. Puisque c'est ainsi qu'elle doit se sentir : humiliée, honteuse. Romeo l'observe & s'en veut terriblement. D'autant plus lorsqu'elle utilise le peu d'aplomb & le peu d'assurance qu'il lui reste pour décliner sa proposition de raccompagnement. Elle s'éloigne vers l'immense porte de sortie, l'unique bruit de ses talons sur le sol vernis claquant de manière régulière & succincte, brisant le silence douloureusement installée. L'atmosphère est plus lourde, plus pesante, plus désagréable. Romeo lui-même a l'impression d'étouffer, & encore une fois, ce qui le maintien en vie c'est le goût sucré de ses petits seins & de ses lèvres - de sa petite source d'oxygène - restés sur ses papilles. 
Malheureusement, le peu d'alcool avalé n'a pas suffit à le désinhiber alors qu'il en a cruellement besoin. Ça lui changerait la vie de ne pas avoir à obéir à sa femme, de ne pas avoir à suivre les règles imposées par son monde, & plus important encore, ça lui ferait du bien d'être vraiment lui-même & de pouvoir agir selon ses envies les plus profondes. & là, c'est les profondeurs de Luna qu'il voulait visiter, elle dont les parois semblaient dilatées juste pour l'accueillir. 

« Luna, je te raccompagne, ce n'est pas négociable. Je ne peux pas prendre le risque qu'il t'arrive quelque chose. » lance-t-il tandis que ses doigts se referment autour de son trousseau de clés. 

Tant pis pour sa veste restée dans son bureau, tant pis pour les papiers importants qu'il ne pourra sans doute pas étudiés avant la fin de la semaine prochaine - à moins de charger Giulia de les lui faire parvenir par mail, & tant pis pour sa fierté de mâle assumée, Romeo trottine jusqu'à Luna &, à défaut de lui avoir ouvert les portes vers un plaisir extatique inéluctable, il lui ouvre la porte du bar & l'invite à rejoindre le Parking. 
Une fois dans la voiture hors de prix & beaucoup trop luxueuse pour un seul homme, Romeo démarre & écrase doucement la pédale d'accélérateur. Il aime généralement la vitesse, mais Luna a sans doute eu sa dose de sensations fortes pour les heures/jours/semaines à venir. Le décor du centre-ville perd de sa superbe à mesure que les kilomètres effectuées s'ajoutent au compteur, les buildings laissent pas à des immeubles beaucoup plus modeste, les jardins à l'architecture impressionnante s'effacent devant les champs, & étrangement, l'atmosphère devient plus agréable. La voiture s'engage dans une ruelle le long de laquelle se dressent fièrement les quelques HLM dont raffolent les étudiants de par leur prix sans doute attractifs & abordables. Romeo coupe le moteur, qui s'éteint dans un souffle, & il pose immédiatement sa main sur le genou de sa jeune employée, avec l'espoir de pouvoir la garder captive encore quelques secondes. 

« Ne le prend pas pour toi, Luna. Tu es magnifique & j'ai toujours très envie de toi. & tu vas peut-être prendre ça pour du baratin de bas-étage mais j'estime que tu mérites mieux qu'une partie de baise sur un comptoir. C'est peut-être ce que tu voulais, ce que tu aimes, ce que tu fais généralement, j'en sais rien & ça ne me regarde pas. Mais tu mérites mieux. » admet-il en retirant sa main aussi refroidie après l'absence de contact physique. 

Il ne sait pas trop comment évolueront leurs rapports à présent. Est-ce que Luna réussira à le regarder en face ? Est-ce qu'elle saura mettre cet affront de côté ? Romeo n'en sait strictement rien. Il aurait pu parler de sa femme, de ses emmerdes, de son fils, mais c'est sa vie & ça ne concerne pas la jeune employée. 

« On se voit la semaine prochaine. »

Re: Attirance. - Romeo



Attirance. - Romeo
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