Khaleel Saadi
On dit que la vie est une chienne, mais ça va, j’adore les animaux.
Luke Pasqualino ; Gotta be somebody
nom complet ; Khaleel Saadi. Un patronyme qui n’a rien d’italien, mais qui lui convient parfaitement. Ce fut son père qui choisit de le nommer ainsi. Khaleel était le prénom d’un homme très proche de son grand-père pendant la guerre. Il inspirait aux yeux du patriarche Saadi un profond sentiment de respect, d’honneur, de… Bon, en vrai, Khaleel il s’en tape l’oreille avec une babouche de cette vieille anecdote formée et déformée par le temps. Il n’a jamais eu la force d’écouter son paternel palabrer pendant des heures sur l’histoire oh combien intéressante de sa famille. C’est qu’il cause beaucoup le vieux bougre.
âge ; 28 ans, bien qu’il agisse toujours un peu comme un enfant. On dit que le décompte des années calme les tempéraments les plus ardents. C’est drôle, mais ça n’a pas vraiment l’air de fonctionner avec lui.
date & lieu de naissance ; Né un douze janvier, dans la grande ville d’Alger. En Algérie, pour les deux du fond qui n’ont jamais suivi un cour de géographie. Il en a gardé un très bon souvenir, même si le travail de sa mère les a forcés très tôt à rejoindre l’Italie.
nationalité ; Italienne par sa mère et algérienne par son père. Il a vécu assez longtemps en Italie pour s’y sentir pleinement à sa place.
activité professionnelle ; Fleuriste. Paye ta virilité quand tu manipules un joli bouquet de rose. Et pourtant, il adore réaliser des compositions florales. S’il n’a jamais été très doué pour toutes les autres formes d’art, ses oeuvres éphémères peuvent être magnifiques à regarder. En tout cas, c’est toujours plus agréable que de l’entendre chanter. Croyez-moi.
études ; Il a obtenu le brevet professionnel de sa branche de justesse. Cela étant dit, il a bien plus appris de ses stages que de ses cours. Il est comme ça, Khaleel. Il n’aime pas étudier, mais il adore pratiquer.
situation financière ; Relativement bonne. Disons qu’il n’est pas à plaindre, même si une auto-promotion ne serait pas de refus pour combler les fins de mois. Les sorties au bar, ça commence à faire un sacré trou dans son portefeuille.
état civil ; Célibataire. Il le vit très bien par ailleurs. S’il admet facilement que ses soirées sont parfois mornes, il n’est pourtant pas homme à enchaîner les conquêtes à la recherche du grand amour. Pas plus d’une partie de jambe en l’air sans lendemain. Il se laisse vivre, attend, patiente. Le jour venu, il ne fermera sans doute pas sa porte à clef, mais en attendant, il ne se prend pas la tête sur ce genre de broutille.
orientation sexuelle ; Les hommes, les hommes, toujours les hommes. On les pense plus simple à vivre que les femmes, mais c’est d’une connerie sans nom. Rien n’est plus complexe et passionnant qu’un homme amoureux. Du moins, du point de vue de Khaleel. Il ne s’en ait jamais caché, l’ouverture d’esprit de sa famille l’aidant sans doute beaucoup à affirmer son homosexualité.
Khaleel, c'est synonyme de tempête. Celle que l'on regarde d'un oeil atterré dévaster tout semblant de logique et de bon sens d'un geste de la main ou d'un large sourire malicieux. C'est ce gars qu'on pense bourré au coin du bar avec trois potes et quinze bières en train de gonfler des capotes pour le simple plaisir de les coller au mur et les trouer à coup de fléchette. C'est celui dont on est étonné d'apprendre qu'il approche de la trentaine parce que, putain, mentalement ça vole quand même pas bien haut s't'histoire. Khaleel, c'est un homme toujours sûr de lui. Il ne doute jamais de rien - même lorsqu'il le devrait - et possède une assurance qui transparaît dans chacune de ses paroles. Éternel optimiste, il se complaît à voir le bon dans chaque être humain qu'il côtoie, même cette grand-mère acariâtre qui vient lui acheter des fleurs tous les dimanches sans un bonjour ni un merci. Cette même grand-mère qu'il accueille toujours avec ce large sourire franc qui le caractérise tant. Pour être honnête, il y a peu de gens dans son entourage à pouvoir se targuer de l'avoir mis en colère. Sa patience est sans doute l'un de ses plus grands atouts. Et pourtant, beaucoup n'arrive pas à l'être avec lui. Il faut bien avouer qu'il est assez épuisant comme énergumène. Toujours survolté, toujours à sauter du coq à l'âne sans raison, toujours à faire le con comme un adolescent à peine sortie du lycée.
Vous avez du mal à parler à des inconnues ? Aucun problème, Khal' est là pour s'écouter parler pendant trois heures et combler le silence gênant qui vous entoure. Parce qu'il aime ça, s'écouter parler. Son grand-frère lui a toujours dit que ça faisait “gonzesse” de piailler comme une oie, mais honnêtement, Khaleel, il s'en fout un peu. Il se fout de tout, en fait. De l'avis qu'on peut avoir de lui, du regard des autres, des crasses plus ou moins violentes qu'on lui fait. D'un haussement d'épaule il sera capable de vous pardonner vos erreurs et reprendre votre amitié là où vous l'aviez laissé. Il se laisse vivre, l'algérien. Un peu trop, peut-être. Et s'il lui arrive bien entendu d'être de mauvaise humeur, cela ne dure généralement que très peu de temps. Assez longtemps pour enchaîner sur une blague vaseuse ou deux et redémarrer sur de bonne base. La vie est trop courte pour être soucieux et rancunier.
Love at first sight
L'idée d'un ou d'une âme-soeur, là, blottit dans un coin en train d'attendre son arrivée, a quelque chose d'étrangement tentant. Une relation parfaite en un regard, une passion déchirante à l'oeuvre, une amitié insondable. Peu importe sa nature, Khaleel aimerait beaucoup y croire, mais il n'est pas idiot. Enfin, si, mais pas à ce point-là. Les relations s'étiolent, se forment et se déforment au grès du temps et des aventures. Il se sentirait bien triste de ne pas pouvoir profiter de la vie comme elle lui vient, avec ses coups durs et ses coups de coeurs. Ses passants et ses squatteurs. Le jeune homme n'est pas du genre à croire au prince charmant ni à l'amant parfait. Encore moins à l'ami dévoué avec qui la complicité se fait en un regard. Celui qui nous était “prédestiné”. Il serait plus enclin à vouloir construire une relation brique par brique, avec amour et passion, plutôt qu'en comptant uniquement sur sa chance et son “bashert”. Tout s'apprend, le sexe, l'amour, l'amitié. Rien n'est gratuit dans ce monde et si le feeling peut aider à créer des liens, rien ne vaut l'expérience, le temps et l'envie.
Je pousserais même le vice jusqu'à dire qu'il ne verrait aucun intérêt à l'existence de ses âmes-soeurs. Car si tout était prédéfinie, si ses âmes étaient réellement là, quelque part, à quoi bon essayer de créer des liens avec autrui ? À quoi bon essayer de vivre une vie qui ne serait qu'illusion sans leur présence à nos côtés ? Non. Il n'aime décidément pas cette idée. Elle est tentante par sa facilité, mais diabolique par le vice qu'elle pourrait engendrer. Quant à ses histoires passées, elles ont toutes étaient aussi variées qu'intenses. Certaines étaient douloureuses, oui. Marquée au fer rouge dans sa poitrine. Il a souffert. Comme tout le monde, il porte sur ses épaules le poids de ses erreurs passées, de ses déceptions amoureuses et amicales. Il y a eu le droit, lui aussi, à cet homme qui lui a brisé le coeur. À cet ami qui l'a lâchement trahi sans le moindre scrupule. À cet amant qui l'a quitté sans la moindre explication. Mais Khaleel n'est pas un homme qui se morfond sur ses mésaventures. Bien au contraire, il n'en retire que ce qui l'arrange, ce qui lui plaît et le motive à avancer. C'est un putain d'optimiste Khaleel, et il n'est pas encore né celui qui arrivera à lui retirer sa confiance sans borne. Il aime apprendre, il aime connaître et par-dessus tout, il aime rencontrer de nouvelles personnes, goûter de nouvelles sensations auprès des autres.
Khaleel a vécu sept ans à Alger, avant que sa mère ne soit mutée en Italie pour le travail. Il y retourne d’ailleurs régulièrement pour visiter les membres de sa famille restés au pays.
Il est le petit dernier d’une fratrie de quatre. Khaleel est donc l’heureux petit frère survolté de deux jumelles - toutes aussi casse-couille l’une que l’autre - et d’un grand-frère autoritaire et malpolie. Une belle bande de bras cassé, quoi.
Si vous le lui demandez, Khaleel vous dira être sûrement déjà tombé amoureux, peut-être, il ne se souvient plus vraiment et il s’en fout un peu en fait, t’es sympa mais tu l’emmerdes avec tes questions. Et pourtant, s’il était honnête avec lui-même, il s’avouerait sans doute n’avoir eu que des béguins de passages, sans grande influence sur sa vie sentimentale.
Khaleel est de confession musulman et, bien qu’il soit toujours pratiquant, il se rapproche plus d’un mouvement très libéral et possède sa propre interprétation des textes. C’est un homme très pudique sur sa religion et il n’en parle que peu, d’autant plus qu’il la vit comme une chose intimement personnelle qui ne doit pas être étalée aux regards d'autrui.
Il s’est ouvert l’arcade à l’âge de trois ans en voulant faire un câlin à la grosse peluche d’une de ses soeurs. Manque de chance, un joli radiateur en fonte se trouvait juste derrière. Il en a toujours une cicatrice.
C’est un homme très proche de sa famille. Il ne compte plus les heures passées à leur côté, dans d’éternelles repas de famille commençant à onze heures et quart et ne se terminant qu’à la nuit tombée. Il est particulièrement soudée avec sa mère.
Lorsqu’il était adolescent, il est sorti pendant un temps avec sa meilleure amie de l’époque. Un temps qui n’a duré qu’un modeste été, jusqu’à ce qu’il ne se rende compte de la platitude de leur relation. Ou comment se rendre compte que l’on aime pas vraiment les filles : essayer de toucher une poitrine et hausser vaguement les épaules en trouvant cela franchement moyen quand même, on dirait des ballons remplis d’eau, tiens c’est un peu marrent quand même.
En parlant d’adolescence, il a eu le béguin pour l’un de ses professeurs de mathématiques au lycée. Il n’a jamais eu le cran de le lui avouer à l’époque, mais sa meilleure amie n’a jamais arrêté de le tanner avec ça.
C’est sa mère qui lui a appris à aimer regarder les plantes, bien malgré elle. Incarnation parfaite de l’impatience et de l’hyperactivité, Khaleel peinait grandement à rester en place plus de cinq minutes. Résultat, lorsque la matriarche était au bord de la crise de nerf, elle l'asseyait devant le petit ficus de la cuisine avec pour punition de “le regarder pousser, et tu reviendras m’emmerder quand il aurait grandit, merde à la fin”.
Khaleel et son frère entretiennent une relation toute particulière d’emmerdement maximum. Ils se plaisent régulièrement à enchaîner les pires crasses possibles dans le seul but de faire sortir l’autre de ses gonds. Masochiste ? Un brin.
Il avoua son homosexualité à ses proches à la fin de ses années de lycée. S’il tâta un peu le terrain avant cela, l’ouverture d’esprit de ses parents à ce sujet fut tout de même un grand soulagement pour lui.
Il travailla pendant quatre ans dans une grande enseigne de fleuriste, à Vérone, avant d’ouvrir sa propre boutique. Boutique qu’il tient toujours aujourd’hui, d’ailleurs. Dingue à quel point ça marche bien dans cette ville, ce genre de choses.
Khaleel est tombé amoureux de Vérone à l’âge de quatorze ans, durant l’un de ses voyages scolaires. S’il a grandi à Florence après son départ d’Algérie, il s’est promis de vivre à Vérone le jour où il serait indépendant. Ce qu’il fit sans la moindre hésitation.
Il y a d’ailleurs rencontré bon nombre de gens intéressants, que cela soit des amis ou des amants de passages. Une en particulier a réussi à le marquer. Une jeune française toujours partante pour rentrer dans ses délires idiots et sa connerie contagieuse. Son départ d’Italie fut un vrai déchirement pour lui, même s’ils conversent toujours via internet.
Il améliore son français de jour en jour grâce à cette correspondante, même s’il faut bien avouer qu’il maîtrise cent fois mieux l’arabe et l’italien. Le temps a même réussi à dissiper quelque peu l’accent qu’il portait encore à son arrivée en Italie.
Il passe toutes ses vacances à voyager. S’il ne retourne pas en Algérie, alors il part dans d’autres pays. Il a déjà fait le tour de la Suisse, du sud de la France, de la Sicile et de l’Espagne. Son prochain projet serait de partir en road trip aux USA, mais le prix du voyage refrène grandement ses ardeurs.
Il s’est déjà fait prendre en train de pisser contre la porte d’un de ses professeurs de lycées. C’était vraiment un sale type. Franchement, deux semaines de colles pour si peu… Élève modèle, le Khaleel ? Tellement pas. C’était un petit con. Il l’est toujours un peu, vous me direz.
Il a déjà fréquenté un homme plein aux as. Une fois. Pas deux. Il les fuit comme la peste, les friqués imbus de leur petite personne. C’était une relation chaotique, d’autant plus que cet idiot était persuadé que Khaleel n’en voulait qu’à son argent.
Si son adolescence c’est déroulé sans encombre notable, cela ne l’a pas empêché de subir quelques brimades bien sentie, que cela soit en rapport avec ses origines, sa religion ou sa sexualité. Pour autant, il n’a jamais voulu baisser la tête devant les sombres idiots qui le jugeaient sans le connaître.
Il met le Nutella dans le frigidaire. Oui, cette anecdote est totalement inutile, mais il m’en manquait une. Vous pouvez sortir les fourches et les petites cuillères.
who i am wasn't good enough
Pseudo ; Louloute.
âge ; 22 ans.
pays ; France ~.
fréquence de connexion/RP ; Passage tout les jours ! J’essaie de répondre rapidement, mais je peux parfois mettre un peu plus de temps ^^.
bref avis sur le forum ; Il est bow *^* Et joliment original avec ça. Je crois que c’est l’un des premiers que je vois qui se passe en Italie, j’aime beaucoup. x3
comment l'avez-vous découvert ? Une pub pour un scéna sur Facebook ~.
un dernier mot ; Poney.
Type de personnage : inventé
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il est cool ton Khaleel 
j'viendrais sûrement te demander un lien 
bienvenue 
)
