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more than i ever love anybody (ada)
Sam 11 Juin - 15:54


more than i ever love anybody
ADA & ANGELO

L'essentiel, c'est d'avoir quelqu'un pour qui trembler. ✻✻✻ une soirée de plus. Ces excès qui lui colle à la peau. Ces clopes totalement superflues avec lesquels il contamine un peu plus ses poumons à chaque seconde. Il entame son sixième verre de la soirée, une torture qu'il s'inflige pour gagner un peu de courage. Il donne le change, il sourit, il laisse croire que tout va bien. L'héritier mâle de Fulvo n'a pas le droit à l'erreur et il se sent étouffer chez les Borgia. Parfois même, il se dit qu'il aurait aimé naitre dans une autre famille, plus simple, plus modeste. Ce n'est pas de son ressort. Il fait avec, il s’accommode de cette pseudo vie parfaite que le tout Vérone lui envie. Il a pas choisit d'où il vient mais il essayer de prendre le chemin qu'il désire, que celui ci l'emmène là où il veut aller même si pour le moment, la destination est flou. Il avance sur la piste de danse, plein d'assurance et trouve rapidement sa proie, celle qui aura le malheur de tomber dans ses filets ce soir. Bella. Un truc dans le genre. Il se fout de son prénom, il compte pas prendre son numéro et la rappeler, seulement la sauter dans les toilettes. Chien en rûte. Connard aux griffes acérés. Il sait s'y prendre. Il connait toutes les ficelles du métier. Elle le fixe avec des yeux ébahi tandis qu'un sourire satisfait dore son beau visage. C'est gagné, une victoire trop facile, qui manque de panache. Presque ennuyeuse. Dire qu'il l'effacera de sa mémoire dans quelques heures tout au plus. Un peu comme un chasse un nuisible, sans trop d'états d'âmes. Elle le suit sans broncher et comme prévu initialement, il la baise contre la porte des toilettes. Sa petite affaire faite, il vient fixer son reflet dans le miroir. Parfois, il ressent un peu de  honte à se comporter tel un goujat. Il imagine un homme faire la même chose avec Sara ou Gabriella et ça le fait réfléchir deux secondes. Ceci dit, il se console en se disant qu'elles ne seraient pas assez stupides pour se faire avoir par un beau parleur dans son genre. Il revient dans la salle principale, prêt à commander un autre verre tandis que sa pauvre victime se rhabille et il la voit. Son cauchemar. Ada. Il a bien tenté de l'effacer. Il résiste. Il se bat contre ses sentiments mais rien n'y fait. A cette vision, son cœur s’accélère, ses mains deviennent moites, ses yeux vagabondes déjà envieusement sur son corps. Elle malmène totalement sa raison. Elle a bouleversé son existence, une tornade. La dernière fois qu'il l'a vu, elle a promit de ne plus jamais lui adresser la parole. Mensonge. Elle peut pas. Il ne lui en laisserait pas la possibilité parce que lui, sans elle, c'est juste une putain de coquille vide même si ça, il l'admettra jamais. Le visage en sueur, il se fraye un chemin à travers la foule pour la rejoindre. Son corps entier la réclame. Puis d'un coup, la tendance se renverse, il s'arrête net et un regard sombre inonde ces iris. C'est quoi ce mec avec elle. Son coeur s'emballe un peu plus. Il a qu'une envie, foutre une droite bien placé à ce larbin qui la suit comme un crevard de clébard. Ses poings se serrent tandis que celle qui vient de partager son intimité avec lui se colle doucement contre son dos. Fait chier. Il bouillone à l'intérieur. Il faut qu'il se calme, même si sa famille le suivrait dans ses conneries, pas sure qu'un cadavre sur le dos soit une bonne chose.
✻✻✻
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Re: more than i ever love anybody (ada)
Sam 11 Juin - 18:08



more than i ever love anybody



Coeur marshamallow, Ada tourbillonne, virevolte et les yeux fermés elle respire à pleins poumons l’air étouffant de la piste de danse, le parfum enivrant de l’homme qui la fait chavirer d’une main ferme qu’il agrippe à son poignet fragile. Il s’attend surement à profiter de l’ingénue, qu’il croit suffisamment naïve pour ne pas voir dans son jeu, mais Ada fait parti de ces êtres aux apparences trompeuses. Elle se sait fragilisée, sensible et facile d’accès quand elle se laisse tourner la tête, les pieds dans le vide, à surfer sur le fil du danger, à attendre de choir de son promontoire, mais elle n’est pas un corps sans esprit. C’est la tête qui contrôle, même quand le coeur déraille, même quand l’ogre, au fond de ses entrailles, gronde, l’éventre. Il lui chuchote des promesses qu’il ne tiendra pas, elle connait suffisamment les hommes pour le savoir, sans avoir non plus énormément matière à comparer, mais sourit, savoure un peu, l’égoïste femelle en quête de compliments. Le monstre s’en nourrit, s’en gorge et elle s’évade, s’échappe, fumée sans feu qui se dissipe dans l’instant alors qu’elle retrouve la banquette de ses amis d’un soir, de ces étudiants qu’elle a accepté de suivre pour un soir, pour sortir, vider la tête et les poumons. Ils crient, hurlements noyés dans le brouhaha et la musique qui vrille les tempes, ode à la vie et à la joie, auquel elle ne participe pas, le regard qui passe d’un visage à l’autre, fascinée. Elle vit par procuration, partage les confessions de l’un, s’enthousiasme pour les nouvelles de l’autre, mais c’est en silence qu’elle participe, en silence qu’elle s’amuse, se divertit. Ils ont cette innocence des coeurs encore purs, de l’espoir et l’exaltation qu’elle perd, qu’elle a oublié. « Tu viens ? » Son voisin de droite se lève, tend une main, une proposition et Ada l’observe, souriante. Il est doux, il est tendre. De tout le groupe de travaux pratiques auquel elle essaie de se mélanger, difficilement, il est celui qu’elle préfère; probablement parce qu’il lui rappelle Matteo, entre autre. Ou parce qu’il tranche avec lui. Le nuage s’assombrit, le regard se perd un peu et alors qu’elle sent le fil se distendre, menacer de rompre, ses doigts se referment sur les siens, chaleurs confondues, espoir qui renaît. Il a tout pour lui et, quelques instants, Ada se dit qu’elle pourrait facilement tomber amoureuse d’un garçon comme lui, d’un être aussi simple, aussi compréhensif. Elle pourrait. Mais ce n’est pas une fille normale, peut être pas. Elle ne rêve pas de simplicité, de logique. Au fond, Ada ne sait même pas vraiment ce qu’elle attend, si ce n’est que ce n’est pas lui, pourtant elle le suit, ses pas qui prennent le rythme des siens, son regard qui sombre au fond des siens et puis un visage qui passe, dans la foule. C’est comme un ralentit de vieux film, un retournement de situation d’un scénario de romance clichée. Vieux disque rayé qui grince, ritournelle sans fin. Vertige. Que fait-t-il là ? Ada s’improvise maître des lieux, possessive au possible, gourmande d’une liberté qu’il bafoue par sa simple présence. Nausée. Son regard accroche le chien et se noircit, contrebalance les palpitations cardiaques. Elle s’affole et si ses pieds miment un pas en sa direction, elle se force à tourner la tête et retrouve l’individu qu’elle avait quitté, quelques minutes plus tôt, l’homme aux promesses rouillées, vieilles comme le monde. Il la prend par surprise, la sueur de ses bras sur les siens et le rictus qu’elle retient difficilement. Il s’impose doucement et le cavalier d’Ada s’éloigne, s’efface pour l’abandonner au bras de l’inconnu qui la fait tourner, encore. Carousel trop rapide. Fierté atteinte, Ada joue le jeu. Actrice nominée qui ne gagne jamais l’oscar. Coeur qui se brise, encore. Irrémédiablement attirée par son tortionnaire, les traits qui se tordent de douleur alors qu’une inconnue se colle à lui, au sien. Jalousie maladive, amertume qui nécrose son organe, pompe à essence qui carbure un peu plus. Elle voudrait interroger, demandez qui est cette trainée qui se permet autant de proximité, mais Ada laisse place à son indifférence mal jouée et tourbillonne, s’écarte dans la foule pour s’éloigner de lui, d’eux, de la rancoeur. Qu’il aille au diable, souffle-t-elle en s’efforçant de tourner, de bouger, de fuir, stoppée dans son élan par un corps qui traine au milieu du chemin qu’elle emprunte aléatoirement. Tournis.

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Re: more than i ever love anybody (ada)
Dim 12 Juin - 13:39


more than i ever love anybody
ADA & ANGELO

L'essentiel, c'est d'avoir quelqu'un pour qui trembler. ✻✻✻ Elle est là, avec ce gros bras sans cervelle qui la regarde comme si elle était un bout de viande, comme lui il le ferait. Il la bouffe des yeux, elle fait de même, ça le tue. Quelques jours plus tôt, elle ne réservait ce genre de regard qu'à lui. Et personne d'autre. Il grommelle quelques insultes inaudibles aux oreilles de tous. Comme pour lui même. Son ange déchu, son paradoxe, Ada, il l'aime autant qu'il peut la détester. Elle malmène sa raison, il n'arrive pas à contrôler ces excès face à elle. Faiblesse. Il n'a pas besoin d'elle. Il n'a besoin de personne. Il ne donne pas dans les épanchements de sentiments. Toutes ses phrases, tous ces mots qu'il se répète, comme pour s'en convaincre mais qui n'ont plus le moindre sens. Prisonnier de cet amour. Il n'a plus d'échappatoire, sa prison s'est renforcé et les murs qui entourent son organe vital se sont abaissés. Leurs regards se croisèrent, s’accrochèrent. Au bras de ce ringard, elle lui sourit comme s'il représentait tout pour elle. Putain d'actrice. Manipulatrice. Bordel ce qu'elle peut être belle. Trop pour qu'il arrive à la sortir de son esprit. Elle est sienne. Ils sont pas ensemble et pourtant l'idée qu'elle puisse appartenir à un autre le met dans une rage folle. Bella s'accroche à lui comme une sangsue. N'a t-elle pas comprit qu'elle ne représentait rien de plus qu'un coup dans les chiottes insalubres de l'établissement. Elle s'attendait à quoi ? Angelo n'a rien du prince charmant. Pas de vaillant destrier. A vrai dire, la seule chose qui le rapproche d'un prince, c'est son compte en banque. En dehors de ça, il s'approche plus du crapaud. Sa réputation le précède, cœur de pierre, incapable d'offrir plus que de la débauche. Ada s’éclipse. Ça explose en lui. L'autre est trop proche, trop tendre. Pas le genre de la maison. « Écoute, on s'est bien amusé mais on va pas faire notre vie ensemble. » Sa froideur atteint des sommets de méchanceté. Il croit voir une larme sortir des iris bruns de sa conquête tandis qu'elle file et disparait à son tour à travers la foule. Il est bien défoncé. Abruti par l'alcool qui coule dans ses veines, il n'agit pas sereinement. Il la cherche parmi la foule. Le feu incandescent qui brûle en lui ne s'éteindra pas tant qu'il ne l'aura pas serrer contre lui. Étreinte passionnelle, rageuse qui finira au petit matin. C'est un jeu n'est ce pas ? Elle le jette, il revient. Parfois l'inverse se produit. Ils se manquent. Leurs peaux sont trop compatibles pour passer à côté. Toutes ses saloperies la dernière fois, c'est parce qu'elle était malheureuse, jalouse, indécise et chiante. Jamais elle lui dira adieu. Jamais elle lui filera entre les doigts, c'est trop puissant. Elle est comme un putain de tatouage qu'on fait ivre : incrusté dans sa chair, qu'on regrette mais qui est bien là qu'on ne peut pas oublier.

Dehors, il la trouve, des volutes blanches qui s'éclipsent de ses lippes (si elle fume pas, je virerais). Il est fou d'elle. L'aube est glacée. Une angoisse sourde l’étreint à la gorge. Il a peur de ne pas retrouver ses bras. Qu'elle lui dise d'aller crever dans un coin. On pourrait croire qu'il s'en fout, comme de tout le reste mais il lui arrive de manquer d'air rien qu de penser à elle. Il le déteste pour ça. Il maudit son beau visage, ses courbes idéales et de sublimer son existence par sa présence. Il lève les yeux au ciel et fouille sa poche pour en sortir une barre de nicotine. Une de plus. Superflu. Il n'en a pas besoin. Son corps ne réclame pas une dose de plus de ce cancer en paquet de vingt, son être entier réclame autre chose. Elle. Juste elle. Juste quelques minutes. Sa témérité s'efface au fur et à mesure qu'il l'approche. Elle a ce pouvoir sur lui, ce putain de contrôle. Heureusement pour lui, Angelo cache bien son jeu et elle ne sait rien. Elle ne voit rien, trop aveuglé par la façade. C'est pas juste des papillons au creux du ventre et ses jambes qui flageolent, c'est un renversement complet de son âme, de ce qu'il ait. Tout ces beaux principes, toutes ses idées sont l'amour sont mises à mort avec elle. Un sourire. Il est devant elle. Il plonge dans ce regard de biche, prêt à se noyer. « Je pensais que t'ouvrais les jambes moins facilement que ça. » ça ne va sans doutes pas plaider en sa faveur ses propos. Sa jalousie le prend en plein estomac. Il a mal au bide. Il voudrait crever plutôt que de la voir avec un autre. « Ou alors t'as revu les candidats à la baisse. » Il lui en veut. Il supporte pas l'être qu'il devient quand elle le pousse à être jaloux. Il se reconnait pas. Un rictus maladroit déforme un instant son visage tandis qu'il porte la cigarette à sa bouche. Tentative désespéré pour calmer la colère qui l'anime.

✻✻✻
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Re: more than i ever love anybody (ada)
Dim 12 Juin - 23:24



more than i ever love anybody



Elle se veut l’égérie d’un soir, d’un homme, de tous peut être, mais elle n’est que mascarade, artifices qui ne trompent personne ou, plutôt, tout le monde. Manipulatrice improvisée, débutante, Ada joue de ce que la nature lui a donner; le charme à l’italienne qui ne laisse pas son étranger, compagnon d’infortune, de marbre. La fausse ingénue n’est pas suffisamment naïve pour ne pas remarquer l’effet qu’elle lui fait et si elle paraît en jouer, au fond elle en est mal à l’aise. Paradoxe éternel. Sentir qu’elle plaît lui colle un sentiment de domination qui lui donnerait, presque le tournis, si elle lui donnait de la valeur, mais se savoir désirée et désirable la terrifie. C’est quelque chose de nouveau, qu’elle gère déjà difficilement quand c’est lui qui la regarde, qui la dévore et la ronge jusqu’à la moelle, laissant toujours derrière lui sa peau en lambeaux, son coeur en pièces. Elle lui appartient. Et si c’est beau, si c’est merveilleux de se savoir la seule dans une pièce bondée, celle qu’il observe quand, pourtant, ses mains en caressent d’autres, le sentiment qu’il lui reste est amer. Dégueulasse. Sa peau suinte l’horreur, le dégout et Ada s’efface, s’évade, fend la foule, se heurte aux corps qui s’emmêlent, qui s’échauffent. Souffle court, respiration saccadée, épaule douloureuse, martelée des chocs, Cendrillon pousse les portes. Air frais, à défaut de pur. Ses poumons grincent, se gonflent et sa poitrine brûle, incandescente. Les questions se bousculent, une seule qui persiste, qui s’insinue et la rend nauséeuse; que fait-il là ? L’égocentrisme latent de la réflexion lui fait l’effet d’un électrochoc, suffisamment puissant pour la sortie de sa léthargie soudaine, cadavre figée qui s’échoue contre la porte, bloque l’accès. On tambourine un peu, s’énerve et Ada se réveille, remet la machine en route, tourne en rond. Elle peut partir et, au fond, c’est probablement ce qu’elle veut, mais l’indécise reste là, devant la boîte, un regard vers les murs gris, écho à son désarroi. Ses camarades sont encore là-dedans, dans cette étuve. Si elle ne les fréquente pas depuis très longtemps, Ada les connait suffisamment pour savoir qu’ils transpireront jusqu’à la dernière seconde; on les jettera sur le pavé avec les retardataires. Elle voudrait bien en faire parti, faire semblant d’être normal, se mêler à la foule et rentrer dans le moule, mais il est là. Excuse bidon. Elle serait partie avant tout le monde, peu importe qu’il se soit montré plus tôt que prévu. Pourtant ses pieds restent vissés au sol, coeur lourd qui se déloge et se répand au fond de ses ballerines. Son moyen de transport est garé là, mais le conducteur du véhicule est encore là-dedans, avec les autres. Sans crainte, elle jouerait surement de son charme pour qu’on la raccompagne, mais à la place, ses doigts viennent chercher ce qu’on lui tend. Une cigarette, sans doute. Le groupe qu’elle a rejoins, sans vraiment le vouloir, l’accueille à bras ouverts le temps qu’elle se remette, qu’elle reprenne son souffle et qu’elle rende le poison, ses doigts qui cherchent son téléphone quand sa voix fend le bruit d’une Verone vivante. L’effet est électrique, foudre qui s’abat sur elle et lui brûle les pommettes et les paumes. Ada se grandit, raidit par la pique. Ada se mue en gorgone, regard qui tétanise, sourire inversé. « Salaud. Le geste est fluide, si peu calculée. Sa main fend l’air, bouscule les molécules et ses doigts cognent la bouche assassine. Hypocrite. » Le souffle est presque suppliant, les mots restent coincés, quelque part entre ses idéaux foutus, bafoués et son espoir malsain, malmené. Il la tue. A petits feux. Et elle le laisse faire, lui tend le charbon et le briquet, lui offre l’allume-feu. « Avant de m’insulter de la sorte, tu ferais mieux de refermer ta braguette. » La docile créature se réveille, le monstre qui s’agite, fébrile, désireux de se repaître de sa chair fumante, de son écoeurante jalousie, de sa perversité. Il la répugne. Elle le désire. Ada se hait, s’en veut d’être aussi idiote. Elle est bien fière, la cynique indomptable qui se moque des amoureuses éperdues, quand elle se damne pour ce Borgia infidèle, menteur et démoniaque.

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Re: more than i ever love anybody (ada)
Lun 13 Juin - 10:09


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ADA & ANGELO

L'essentiel, c'est d'avoir quelqu'un pour qui trembler. ✻✻✻ Grotesque. Il l'est quand elle est dans le coin. Partagé entre l'homme qu'il devrait être et ce connard qu'il montre. Il tient à Ada. Si fort qu'il pourrait devenir l'un de ses niais qu'il moque. Il l'attend parfois. Ridicule retournement de situation. Pathétique. Elle l'abaisse à devenir trop humain. Cette euphorie quand il en vient à la croiser, lorsqu'elle est là devant lui. Pourtant, il agit mal. Il s’épargne la stupidité du début de relation qui laisse à penser que tout ira bien. On finit toujours par se détester, par se quitter et par souffrir. Quand il voit ses parents, il se demandent si les deux ont déjà ressentis un peu de passion l'un pour l'autre. Rester ensemble quand même, sans baiser, jusque parce qu'on doit le faire. Il court la rejoindre. Il la suit. La colère comme compagne indéfectible. Son cerveau l'imagine collé contre le corps de l'autre et il divague. Froid. Agressif. Médiocre. Tel un démon sorti des enfers. « Salaud. » Son geste est d'une rapidité sans égale, sa main s'abat sur la joue du Borgia. Il vient effleurer sa joue encore chaude. L'odieux spécimen s'en voudrait presque d'engranger la spirale infernale. Décevoir pour mieux contrôler ce qu'il vit. « Hypocrite. » Deux adjectifs qui s’accommodent avec sa personnalité. Elle pouvait en ajouter un bon million. Il ne la mérite pas mais ne peut se passer d'elle. Elle s'attendait à quoi en même temps, c'est ce qu'il est, un monstre d’égoïsme. Infernal. Il a laissé le reste au placard parce qu'il a vite comprit que la gentillesse engendrait les sentiments. Quand on aime, on est fragile. On risque de perdre. Triste vérité mais la vie est ainsi, elle donne et reprend. Alors à ne pas trop prendre, on ne lui en laisse pas la possibilité. Avec Ada, c'est différent, parce que même s'il se convint chaque matin du contraire, il ressent bien plus que de l'indifférence. Elle est là dans un coin de sa tête. Absurde constante. Une vérité qu'il nie pour essayer de se donner un peu de contenance. « Avant de m’insulter de la sorte, tu ferais mieux de refermer ta braguette. » Un coup d’œil à son jean. Il le fait. Il l'écoute. Oups. Crétin. Il a peur. Peur de tout. Peur de ce chavirement qu'elle crée chez lui. Peur de ne pas être assez fort pour affronter une fin. Alors à chaque fois qu'elle l'envoie chier, une part de lui espère, crie à l'aide. Son aide. Unique. Privilégiée. Elle le sait pas parce qu'il n'en dit rien. Il faut pas qu'elle sache ce qu'elle peut lui faire. Volutes grisâtres qui s'échappent à nouveau de ses lèvres. Il la regarde. « C'est qui ce mec ? » Il peut pas s'en empêcher. Il l'aime. C'est comme ça. Dire qu'elle ne devait être qu'une conquête de plus. Une âme torturée qu'il aurait foutu dans son lit pour mieux la fuir ensuite. Il n'avait pas réussit. Elle avait inventé le manque. De sa présence, de leurs corps à corps. Cette putain de fièvre qui l'anime quand elle est là. Tous ces rires accordés, parce que le temps de quelques heures, quelques minutes, ils s'emboitent à la perfection, pas seulement physiquement. L'incendie de deux âmes perdus et malheureuses qui se retrouvent et se comprennent. Et ça, il veut pas tirer un trait dessus. Il ne redoute plus l'avenir. « Tu mérites mieux. » L'hopital se foutant de la charité. L'odieux qui conseille alors qu'il n'en a pas le droit. Mieux que lui aussi au passage. Il n'est en rien ce qu'elle devrait recevoir. Elle doit attendre beaucoup mieux de la vie. La laisser partir serait la plus belle preuve d'amour mais il n'en ai pas capable, il l'aime sans doutes pas assez pour ça, ou peut être trop. Mal certes mais profondément. Et cette passion, il en crève et il s'en fout, il continuera de se brûler les ailes. De l'attendre.
✻✻✻
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Re: more than i ever love anybody (ada)



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