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Anonymous

Invité

I'm gonna love you until you hate me, i'm gonna love you like a blackwidow baby
Mer 24 Aoû - 20:00


 
Dario Martinozzi
I'm Gonna love you until you hate me, I'm gonna love you like a blackwidow baby
 Jensen Ackles ou Michael Fassbender?? ; here without you


nom complet Dario Martinozzi
âge ; 35 ans
date & lieu de naissance ; Asiago.
nationalité ; Italienne, sang chaud et coeur tendre comme les pasta.
activité professionnelle ; policier parce qu'il faut remplir le frigo
études ; écrire ici (en cours ou déjà réalisées).
situation financière ; je peux manger et me payer des coups sans dormir sous un pont, ça devrait suffir
:coeur: état civil ; célibatard
:coeur: orientation sexuelle ; Eziosexuel? hum ok soyons sérieux bisexuel si on veut me caler dans une case.

Parlez ici du caractère et des habitudes de votre personnage. Un minimum de 10 lignes est attendu.

Love at first sight
Quel est l'avis de votre personnage quant à l'existence d'un bashert (quel qu'il soit) ? Votre personnage a t-il trouvé le sien, l'attend-il encore ou n'y croit-il absolument pas ? A t-il vécu une ou des expériences qui lui ont donné le goût de l'amour, de l'amitié ou de la passion ? Au contraire, garde-t-il un mauvais souvenir ? Bref, parlez nous des sentiments de votre personnage et justifiez ainsi son appartenance au groupe que vous avez choisi. Un minimum de 15 lignes est attendu.

Débris de souvenirs - échos de la mémoire - j'ai 4 ans
*Gémissements étouffés, grognements agacés, un cri dans la nuit qui semble mourir dans un nuage de coton. Je m'extirpe de la masse informe et lourde du gros édredon m'étouffant de son étreinte, les pieds tremblants marquent le parquet d'humidité, précautions, lenteur, j'imite Milo le chat pour traverser le long corridor menant à la chambre de mes cauchemars. Le parquet grince sous mes pieds et je mords mon poing fermé pour étouffer le hoquet mêlant  surprise et terreur qui secoue ma poitrine. Un profonde inspiration à travers l'étau de ma cage thoracique en portant mes grands yeux clairs sur la dame ronde et pâle règnant sur la voute de velours noir parsemée de paillettes luisantes. Quelques pas encore, guidés par ma curiosité et ralentis par ma peur me mènent à la porte entrouverte. Deux silhouettes dans la nuit, dissimulées par une masse de tissu, elles trônent au milieu du lit et le monstre s'agite dans une symphonie de sanglots étouffés et grondements sourds. Le corps tremblant et le corps battant, je prend appui sur le bois épais de la porte de la chambre parentale, la charnière me trahi, grinçant lentement, manquant d'envoyer mon corps frêle sur le tapis en peau de bête au pied du lit. Le monstre de la nuit s'immobilise, relâchant mes parents de ses grands bras de coton, pour me faire apparaître leurs visages. L'austérité grondante du regard de mon père et la terreur glacée camouflant douleur et peine sur le visage de ma mère. -m'aaaan! ça va? Demandait la petite voix fluette et tremblante de l'enfant de 4 ans que j'étais cette nuit là. -Dario chéri retournes te coucher. Tout va bien mon ange. tout vas bien. Combien de fois ai-je entendu ces mots transpirants le mensonge? Mais cette nuit là j'y ai cru, bien trop jeune pour comprendre que ses doigts encerclant le bras de ma mère n'étaient pas ceux du héro rassurant la protégeant du monstre de la nuit. Que ce regard dur et froid n'était pas celui d'un soldat robuste mais du monstre même qui ne se contenterais de sévir la nuit et ferait de nos vies un cauchemar. Quelques secondes seulement pour que mon regard faisant des allers-retours entre le regard terrifié de ma mère adoucit par ces encouragements à retourner dans mon lit et la noirceur sévère des yeux du serpent sifflant des ordres plus secs entre deux respirations bruyantes.

Débris de souvenirs - éclats de douleur - j'ai 8 ans
Ploc, Ploc, Ploc
Le monstre de la nuit, encore une fois avait sévit. Bourdonnement sourd dans mon crâne, sifflement aigu le long de la cavité menant à mes tympans, telle une carpe hors de l'eau, j'avalais goulument l'air poussiéreux du parquet de la grange. La vision trouble, mêlant l'or de la paille à l'ébène du bois dans une sorte de purée sans détails. Allongé sur le flanc, côtés douloureuses, le sang coulant généreusement de mon nez obstruait ma respiration. Le monstre avait un nom, Giovanni et depuis quelques années avait entamé son ascension quotidienne dans notre vie. Trop curieux, trop paresseux, trop lent, en retard, insolent, lâche, toute raison, tout adjectif était valable pour recevoir une raclée telle que celle-ci. La large sangle de cuir  épais, série d'une large cloche de métal, servant à nos vaches en paturages, avait été ce matin l'instrument ayant servit à ma punition pour avoir renversé le sceau de lait. Je n'avais pourtant pas été distrait, mon manque de sommeil ne m'avais pas non plus porté défaut, mais pouvait-on me blâmer pour avoir sursauté au son sourd et glacial de l'éperon sertissant la botte de Giovanni... le monstre... mon père... cette ordure.
Ploc, Ploc, Ploc
La tache pourpre s'étire sur le plancher, je porte ma main tremblante à mon visage engourdit par le choc du coup porté. -Debout feignasse, assumes tes actes au lieu de gémir comme une petite fiote!

Ce n'était pas un roman à l'eau de rose sur les hauteurs d'Asagio, la maison de bois dans la prairie, la fille de la ville qui à tout quitté par amour pour rejoindre son doux berger. Ce n'était pas un conte pour enfant au milieu des troupeaux et nuées de papillons dont les terrifiantes nuits étaient agités par un monstre aux griffes acérées. Non, cela n'avait rien de beau ni rien de cauchemardesque, mais plutôt le sombre passé de l'homme que je suis devenu. Selena avait connu Giovanni au village, ces parents descendus dans la vallée pour vendre leurs fromages sur le marché, la petite était tombée sous le charme de l'enfant du berger. Il n'était pas dans sa classe, bien qu'ayant sensiblement le même âge, alors elle s'efforce de venir chaque jeudi, chaque dimanche, pour croiser le chemin du garçon qui lui a offert une fleur de la montagne. En grandissant leurs chemins se séparèrent, citadine, en études, elle ne croisera le chemin de Giovanni que bien des années plus tard, lorsqu'il avait repris le flambeau de la petite exploitation familiale. Elle à tout quitté pour lui, son métier de  styliste, sa ville pour embrasser la vie tranquille dans les montagnes au côté de son amour d'enfance. Transumances, traite des vaches, fabrication de fromages, vente sur les marchés, rien ne délayait le courage de la jeune femme. Des années de bonheur, il y en eu quelques unes avant et un peu après ma naissance, avant que Giovanni ne possède une nouvelle amante dansant de sa robe rouge au creux du verre cristallin , lui tournant la tête et le faisant devenir peu à peu le monstre que j'ai connu. La concurrence était rude, les multinationales avaient fait perdre beaucoup d'argent à la petite exploitation familiale et Giovanni sombrait peu à peu dans les méandres de l'acool, ivresse était sa compagne du soir, puis emplissait ses journées pendant que Selena se tuait à la tache. Femme soumise, terrifiée, mais surtout amoureuse de celui qui disparait peu à peu sous des couches d'ivresse et de violence. Le mal qui le détruisait nuisait à la famille entière et son sentiment d'impuissance était soulagé l'espace de quelques instants par les coups portés à son fils et sa femme.

Ils se sont moqués de moi sur les banc de l'école,  tu sens la chèvre - t'es habillé comme au siècle dernier -y'a pas d'lit dans ta grange? -c'est vrai que tu te laves dans la rivière? Curieux ou méchants, les enfants ne mâchent pas leurs mots et rient gracieusement lorsque le sommeil m'enlace en salle de classe. Mais à l'heure où ils prenaient le goûter et allaient jouer, moi je m'occupais des taches de la ferme. Les devoirs? C'était à la nuit tombée que je les effectuaient, prenant soin de me cacher du regard de Giovanni qui n'avait appris à lire et compter que pour les besoins de l'exploitation et qui jugeait l'école comme inutile distraction pour personnes riches, pour lui il n'y avait pas de place pour l'école seul le travail comptait et rapportait de quoi manger. Papa, un mot qui ne franchissait jamais mes lèvres lorsque je me trouvais face à l'homme dont seule ma mère croyait qu'il avait un coeur, témoins des coups, acteur et victime moi même, j'ai du retenir mes larmes lorsqu'il à abattu de sang froid Enzo, notre chien, mon seul ami, parce qu'il avait égaré une vache pour jouer avec moi au lieu de garder le troupeau.
Difficile pour Giovanni d'accepter que le gouvernement allait le priver d'une main d'oeuvre à plein temps jusqu'à ce que j'ai 16 ans, il lui faudra admettre les contraintes et la perte de temps  de la scolarité à domicile et accepter de voir son -esclave- fils partir en internat dès le secondaire, il n'aura qu'à rattraper ses taches le week-end pensait-il rageusement en voyant son fils partir chaque lundi matin. Quelques jours de liberté parsemés d'angoisses, la laisser seule là-bas, là-haut, résister et affronter le monstre alors que je connaissais mes premiers amours, mes premiers émois. Les cours de musique et d'art furent mes favoris, j'excellais sous le regard scintillant de mes profs engrainant la jalousie de certains de mes camarades, la sociabilisation bien que difficile finissait par se faire dans les vestiaires du gymnase. Là ou le démon se cachait, je me retrouvais irrémédiablement attiré par leurs muscles se dessinant sous leur large couche d'hormones. Il n'aurait pas toléré ça, Giovanni était bien trop traditionnel pour cela, trop encré dans une culture ancestrale de machisme pour voir son fils fantasmer sur ses camarades transpirants venu se relaxer sous la douche. Secret bien gardé, j'évitais qu'il me batte à mort en connaissant ma première relation secrète avec l'un d'entre eux, Tiago et moi, c'est un peu comme l'eau et le feu, ça fait trembler la terre mais c'est incompatible. Des papillons dans le ventre, les premiers vêtements qui volent et je goute à la chaire à l'abris des regards, ça ne durera pas mais ni lui ni moi n'en faisons un drame. Le sport me permis également de gouter aux plaisirs théâtrales de la danse, Julia m'y initia et c'est avec cette jeune femme aux boucles d'or que je passais le plus de temps. Peut être aurait il aimé que je me lie à elle, qu'une union à l'église nous pousse à reprendre le flambeau, la tradition familiale, son entreprise .Mais dans un monde moderne, deux enfants de 16 ans ne sont pas prêst pour ces choses là et c'est une page qui devra se tourner tôt ou tard. 


-Ne faites pas ça madame Martinozzi! Cela faisait des années que je n'avais vu un tel talent s'exprimer avec autant d'aisance que de naturel! Lançait la professeur d'art dramatique bien trop concernée par l'entretient avec Selena qui comptait retirer son fils de l'école. Son regard vissé dans celui de la femme aux traits tirés et aux joues creuse, au regard terne et cerné d'un dégradé de gris et de violet. -Nous connaissons votre situation madame, sachez que de nombreuses bourses d'études peuvent être mises à votre disposition. Enchérissait le professeur de musique tandis que la directrice lui remettait un bulletin de demande entre les doigts: -Songez y sérieusement, le côté financier ne sera plus un problème et votre fils pourra développer son talent. Mais Selena, dont la structure osseuse semblait percer la peau depuis quelques années,était elle prête à s'opposer à Giovanni qui n'attendait que mes 16 ans pour me retirer de l'école? Son corps transpirait la fébrilité et son visage terne semblait indiquer une maladie incurable. La femme se mourrait à petit feu sous l'acharnement de travail, la peur, le soucis et les coups. Elle rentra au chalet sans piper mot, ni a l'assemblée éducative, ni à son fils qui voyait déjà sa rentrée prochaine annulée. Le coeur battant et une enclume au fond de l'estomac, Selena allait mettre au feu le formulaire de demande de bourse, par crainte de subir un assaut qui lui serait fatal, mais Giovanni rentrait bien trop tôt  ce jour là. Endimanché et le visage fermé, il revenait de la ville, de son rendez vous avec la comptable qui avait tiré le signal d'alarme, ils étaient plus que dans le rouge, au bord de la faillite et quoi de mieux pour ponctuer cette mauvaise journée que de le mettre en colère?   Selena le savait, la terreur hurlait dans son regard alors qu'elle reculait en tremblant -je t'ai déja dis que j'avais horreur des cachoteries Selena! sifflait le monstre en s'approchant de sa femme et lui arrachant le dossier des mains. -qu'est ce que c'est que ça? -Rien, j'allais le jeter au f.. un bruissement de papier, une fine coupure à la lèvre, une gifle de papier et il s'asseyait ignorant sa femme qui se tenait le visage une fois de plus malmené par ses soins.   Selena sentait le poids de l'enclume tripler, la terreur givrait le sang coulant dans ses veines appréhendant la colère qui ne viendrait pas. J'entrais dans la pièce devinant le danger, la menace à travers le regard chargé de rage de Giovanni. Mais un sourire étira ses lèvres, aussi malsain qu'effrayant. -ainsi tu veux étudier? -... -es tu devenu muet? Réponds moi! Hurlait mon père agacé face à mon silence. J'avais bien grandit et peut être aurais-je du défendre ma mère à cet instant, la protéger pour qu'il ne lui, ne nous fasse plus jamais de mal, être ce héro que je dessinais dans les coins de pages de mes cahiers d'écoles, mais le petit enfant en moi avait peur, pour elle, pour nous, si je venais à lui désobéir, le contrarier..  -Giovanni s'il te plait laisses le en dehors de ça. Suppliait ma mère pour ne pas qu'il s'en prenne à moi, mais il n(avait que faire de ces mots et me jeta le dossier dans les mains. -très bien rempli ça, sans rature et si tu veux continuer il te faudra obtenir la meilleur bourse. Contre toute attente il avait accepté, pas par générosité, mais grâce à l'appât du gain, l'argent mentionné, celui qui ne servirait pas à mes études mais à remplir les caisses vides de l'entreprise familiale.  

Poursuivre mes rêves, mes passions, un gout de vie, des éclats de liberté. Mais à quel prix? Peut être avais je cédé à la tentatrice malédiction qui me tendait les bras, peut-être que j'aurais du rester, pour elle, pour nous. Je rentrais pendant les vacances, deux années et un diplôme en poche, ce sont étrangement les écoles qui me contactent, un talent que je ne sais encore reconnaitre à sa juste valeur. Un talent dont je lui cache ses multiples facettes, si la musique est pour lui dérisoire, le dessin et la peinture sont inutiles pour cet homme qui n'a de gout que pour ses fromages et son argent, ne parlons pas de la danse qui le ferait frémir de dégout et m'entrainerait six pieds sous terre, un sport de gonzesse, un sport de tapette qu'il disait. Mes profs me poussaient à passer les test d'admission à l'école des arts de la scène de Vérone, prestigieuse et ouvrant ses portes aux métiers artistiques.  

L'été de mes dix huit ans je bosse d'arrache pied alors que Giovanni à bien du mal à se remettre de son excès de la veille, depuis l'aube je m'occupe de la traite des vaches jusqu'au moment ou il franchit les portes de la grange avec une pile de papier. Regard injecté de sang braqué sur moi, je me crispe anticipant sa réaction. Si je n'avais rien fait qui puisse le mettre en colère ce matin là, c'était le dossier d'inscription à l'école qui venait d'arriver dans la boite aux lettres qui le mettait dans cet état. -Tu n'as pas l'intention de devenir un de ces guignoles aux allures de tarlouse qui passent à la télé ou à la radio et finissent par sombrer le nez dans la poudre blanche? A mes frais en plus? Tu as vu le prix d'une seule année dans cette école pour jouer au connard qui se la joue starlette? mais ce coup ci s'en était trop, bien trop pour que je ne sois capable de le supporter une fois de plus alors que ma mère passait la porte le souffle court. Je n'allais pas le laisser lui faire du mal, nous faire du mal une fois de plus. je m'oppose à Giovanni pour al première fois de ma vie alors qu'il venait de faire tomber Selena sur le sol.    
Lâche, cet homme est lâche et si j'ai eu le dessus dans l'avalanche de coups, si il m'a hurlé de dégager d'ici, je ne pouvais me résoudre à laisser ma mère seule avec lui. Mais elle ne partirait pas...Et je restais jusqu'au lendemain matin, pliant bagages c'est lui qui tenta de me retenir. Avait il besoin de main d'oeuvre ou.... de ces 6 000 euros offert par mon statu de boursier pour l'inscription? La seconde option nous permis un accord, bien que je ne désirais rester dans cette maison une journée de plus, je devais freiner la colère d'un Giovanni frustré et acceptais de lui offrir cet argent, m'endettant d'un crédit pour payer l'inscription et l'internat.

Je laissais la montagne, le village et ma fragile mère pour rejoindre la ville, si loin, si agité, si différente. Cumulant les petits jobs pour rembourser mon crédit, me payer du matériel et mes journées épuisantes à l'école, ignorant les pantes de ces enfants de milieu aisés qui ignoraient la chance qu'ils avaient d'être soutenus physiquement et financièrement dans leurs études. A l'école je partageais ma chambre avec un type, venant de province lui aussi, mais beaucoup plus sociable, sur de lui et citadin que moi. Mon premier véritable ami,   mon premier rival, mon acolyte, mon bonheur ,Leandro. Deux années de rêve à expérimenter les options obligatoires te facultatives de cette école, si j'excelle en musique et suis doué pour le théatre, si les options cinéma et photographie sont un plaisir, j'ai quelques lacunes en danse par rapport à mes camarades, mais j'ai un avantage sur eux, mon coach personnel, Leandro bien que compétitif n'hésite pas à me porter secours pour me faire réviser les chorégraphies et corriger mes fautes techniques. Les vacances ne sont pas une pause contrairement à mes camarades, je retourne à mon chalet, dans la montagne déplorant l'état physique de ma mère qui semble prendre cinq ans à chaque fois que je la retrouve. Lui, il ne veut pas entendre parler de mon école, de ma vie, rien ne l'importe et ma présence semble le déranger, mais contrairement à mes souvenirs, il semble se tenir à carreaux, bien qu'abusant toujours de l'alcool, il n'haussera le ton ni ne lévera ma main sur maman pendant toute la durée de mes séjours. Si il à changé? Biensur que non, je ne suis pas dupe, le visage terne de maman et les quelques traces de ses passages colériques sur sa peau trahissent une triste réalité. Troisième année, le diplôme de fin est attendu, il ouvrira la porte des compagnies, nous permettra un accès aux média, mais les sélections seront bien plus rudes que les autres années. Cette année là, je ne l'ai pas terminée, quelques heures avant l'examen de fin de premier semestre c'est la police qui débarquera dans l'école à ma recherche, les regards curieux ou les mauvaises langues diront que je fais une mauvaise image à cette école prestigieuse, mais le visage troublé de la directrice les accompagnant à la salle de répétition ne m'annonce rien de bon. On me conduira à son bureau, intimé probablement nécessaire à la tornade qui me frappera quelques minutes plus tard. Le monstre à dévoré Selena avant de se donner la mort lâchement. Secoué je ne souhaite pas avoir les détails de ce que je sais être une colère de plus ayant eu raison de l'état fragile de ma mère. La malédiction est tombée, jamais je n'aurais du la laisser, jamais je n'aurais du quitter cette maison.

Vautré dans le canapé une bière à la main, le regard vaguement attiré par le match de foot une secousse me sort de ma torpeur. Presque trois ans depuis les obsèques de ma mère et Giovanni, depuis la vente de l'exploitation familiale ou je ne souhaitais plus mettre les pieds, après l'obtention du diplôme que je n'ai pu passé à cause de mes absences. Je fréquente toujours Léandro et c'est peu dire, je vis avec ce con égocentrique qui se la joue sans coeur alors qu'il m'a  accueillit chez lui brisé après plusieurs mois de silence radio. Je bas des paupières et arque un sourcil en détaillant ce bras qui c'est enroulé autour de mon cou. -Sérieusement 'rio, t'en à pas marre de t'amuser avec ton gamin? Tu veux pas entrer dans l''monde des grands? Dit il avec un sourire large jusqu'aux oreilles dévoilant sa dentition blanche en se désignant. Si je le connaissais pas, j'dirais presque qu'il me fait une crise de jalousie, mais ce tombeur est aussi attiré par moi que par la moindre paire de fesses masculines qui entre dans son champs de vision. OK on est ami, ok on a couché ensemble, une fois on était bourré , jeunes et cons... bon je vous accorde que nous sommes toujours cons mais ça, c'est une autre histoire. Je soupire -Occupes toi de ton cul 'dro! Il sourit de plus belle -ça tombe bien j'te proposais de t'en occuper justement! Nan sérieux man, on dirait une vieille bique frustrée, pète un coup et change de cible tu deviens lourd là. Il marque une pause -et puis t'sais si tu veux jouer celui qui s'fait entretenir le porte monnaie et le corps, prends une meilleure cuvée. Dans l'genre beau gosse plein de talent et tellement sexy que tout'l'monde en rêve. Il se désigne. Agacé je le repousse sans ménagement -Fous moi la paix! Tu m'fatigues!! Sa voix taquine retentit à nouveau, monsieur est têtu et chiant tu devrais le savoir! -Ah, non, je rectifie, tu deviens un vrai connard rigide et dénué humour. C'est l'amour qui te rend con?  - ta gueule! C'est tout ce que je trouvais à répondre, pas persuadé que ces avances ne soient que de la déconnade, mais pas convaincu par le fait que mon rejet pourrait vexer mister super égo. Mais ce qui me perturbe c'est pas ça, c'est autre chose, c'est peut être bien la pointe de vérité dans ces propos. Moi qui change de conquête comme de chemise, qui me lasse aussi vite que je suis séduis, je n'arrive pas à me départir de l'obsession Ezio. Pourtant au départ c'était juste un jeu...

Quelques semaines plus tôt.
Quelques verres dans le cornet et nous voilà à ricaner comme des bécasses, faire des commentaires lourds et gras sur les culs qui passent, tradition oblige, et le regard de Leandro semble avoir flairé une piste. -Oh! Quel adorable petit oisillon tombé du nid, j'en ferais bien un encas! Leandro et sa délicatesse habituelle, je vais pas le blâmer je suis son meilleur publique, riant généreusement à son commentaire avant que mon sourire ne s'efface le regard braqué sr le jeune garçon qui était sujet à moquerie -ou pas- on ne sait jamais avec Leandro.  - T'es pas sérieux!? Je suis sur qu'il est même pas majeur! Il explose de rire et me donne une tape vigoureuse dans le dos -Putain c'que tu peux être naîf j't'adore mais tu sais bien que c'est pas mon genre! Et même si j'voulais il ne semble avoir d'yeux que pour ta jolie gueule d'ange mon chat! Je plisse les yeux, surpris et décontenancé par sa remarque avant de lui répondre d'un ton sarcastique  - Parce que tu as un genre maintenant? C'est nouveau tiens! il brandit son majeur avant de se pencher à mon oreille pour glisser: -Joues pas le timide, ça te vas pas au teint! Fais le rêver baby! ça me déculpabilisera de t'abandonner pour ce beau métis aux yeux verts qui me lorgne depuis dix minutes. Je roule des yeux et lui cède la victoire, il est content et me fout la paix, avec ses idées à la con. Enfin pas tant que ça, maintenant qu'il m'a mit ça dans le crâne mon regard dérive vers le jeune garçon, putain ça me ferait mal de le dire à voix haute mais il à raison. je croise son regard et tente de l'ignorer, parce que ce gamin n'a rien à faire ici et que j'ai pas prévu de faire du baby sitting. Mais dans la foule de corps en mouvement aucune perle ne semble briller aussi fort que ces deux yeux en amande d'un bleu pur. Leandro, je vais te buter! Maudissais-je intérieurement mon ami alors que mon regard semblait aimanté sur le petit oisillon. J'hésite pendant un moment, oui dix minutes dans une soirée c'est très long, mais ces oeillades timides et sourires en coin m'indique que le garçon n'est ni farouche ni aveugle, il à remarqué que je le matais. Putain! Un brin agacé mais surtout intrigué, je finis par commander deux verres du cocktail ayant donné son nom à la soirée et me rendait vers le garçon avec ma démarche assurée. -si le coup du verre est super cliché, sois indulgent et fais moi le plaisir de l'apprécier avant que je te demande si tu as perdu ton chemin. Oui c'est pas un lieu pour toi mon garçon, je comprend que c'est attirant pour les jeunes garçons voulant expérimenter le côté gay (merci Leandro de me trainer en permanence dans ce genre de lieux) tu pourrais tomber sur vachement malsain. J'évites le coup du rentres chez maman et mon sourire charmeur se met en route, peut être parce que je voulais l'effrayer un peu, ou peut être pas... Je n'ai d'yeux que pour lui, amusé par ce comportement différent de ces chaudières que l'on croise en ces lieux, comme si c'était moins facile, plus enfantin, plus amusant. Je parle, beaucoup plus que mon quota habituel pour ferrer et ramener le poisson dans mon lit. Et même dans mon lit... on parle... Etrange.
Le lendemain matin je me faxe hors des draps alors qu'il dort encore, putain j'ai déconné et si je recevais une plainte pour détournement de mineur? Bon après, avec un peu de chance il est majeur, ah non, il me l'a dit, en même temps les gars je suis désolé mais quand on drague la première question c'est pas "je peux avoir ta carte d'identité s'il te plait" Je déambule à pas de chats jusqu'à la cuisine mais une espèce d'ours ébouriffé me saute dessus -ouh là, là c'était chaud cette nuit, j'aurais du invoquer la loi de l'échange du partenaire. Commentaire habituel du matin, sauf que cette fois ci je voulais pas trop en parler, l'estomac noué. -laisses moi prendre mon café avant les commentaires, j'crois que j'ai trop bu hier! Il me regarde sceptique -j'crois pas nan, ou alors tu me diras le nom du cocktail performances olympiques et anti ronflements! Je me sers un mug avant de me laisser tomber sur une des chaises de la cuisine. -Il est parti? Putain j'étais trop occupé avec merde.. machin quoi.. j'ai pas vu le fameu... il est pas discret mais à un minimum de retenue, juste assez pour se taire alors que la silhouette d'Ezio apparait dans son champs de vision. Leandro croise les bras, une lueur amusée dans le regard, pas seulement parce que c'est le gamin d'hier, mais parce que sa scène préférée semble être mes façons originales et surprenantes d'éconduire quelqu'un le matin venu. Mais ce matin, il ne s'attendait pas du tout -moi non plus d'ailleurs- à avoir le souffle coupé. Mon regard se visse sur ses grands yeux clairs -tu veux un café? Merde, c'était quoi ça? Leandro il attend la suite, la chute, mais y'en à pas, je tend une tasse au garçon et ajoute. -Leandro, Ezio, Ezio Leandro. en les désignant vaguement d'un signe de main et laissant ma place à Ezio pour qu'il s'assoit. Je prend appuie sur le bar -t'as faim? Et la Leandro il manque de s'étrangler, je comprend c'est pas commun, déjà que je me souvienne du prénom c'était pas normal, mais là c'est l'apothéose. Il se retient de tout commentaire style pincez moi je rêve, ou je veux le nom de la drogue que t'as prise, préférant se contenter d'un -veuillez m'excuser les gars, mais mon estomac ne semble plus digérér le liquide depuis hier soir. Et il se barre, on le revoit plus, et je suis comme un con, à le regarder dans les yeux.
ça à dérapé... UC

who i am wasn't good enough
Pseudo ; Century Child. âge ; 28 ans. pays ; france. fréquence de connexion/RP ; plusieurs fois par semaine sauf en cas de déplacement. bref avis sur le forum ; frais cool coloré le thème et le pays me rappelle un de mes premiers forums que j'ai tant aimé. comment l'avez-vous découvert ? sur une pub prd je crois. un dernier mot ; jean pierre

Type de personnage : pré-lien (Ezio d'amour)
Anonymous

Invité

Re: I'm gonna love you until you hate me, i'm gonna love you like a blackwidow baby
Mer 24 Aoû - 20:59


Bienvenue parmi nous toi. I'm gonna love you until you hate me, i'm gonna love you like a blackwidow baby 4046853416
Anonymous

Invité

Re: I'm gonna love you until you hate me, i'm gonna love you like a blackwidow baby
Mer 24 Aoû - 21:23


merci mam'zelle :D
Anonymous

Invité

Re: I'm gonna love you until you hate me, i'm gonna love you like a blackwidow baby
Jeu 25 Aoû - 9:49


bienvenue sur le forum et bon courage pour ta fiche I love you
tu fais un excellent choix de pré-lien :67:
n'hésite pas si tu as besoin de quoi que ce soit, les membres du staff sont là pour toi I love you
Anonymous

Invité

Re: I'm gonna love you until you hate me, i'm gonna love you like a blackwidow baby
Jeu 25 Aoû - 10:04


oh c'est gentil tout ça jolie brune :hanoui: pour le moment ma seule hésitation c'est sur l'avatar
merci :37:
Anonymous

Invité

Re: I'm gonna love you until you hate me, i'm gonna love you like a blackwidow baby
Jeu 25 Aoû - 10:10


j'ai cru voir ça :han: :han:
je ne serai pas vraiment objective pour ma part parce que j'ai depuis toujours un problème avec Jensen et que Fassy est l'un des hommes de ma vie :30: mais dans les deux cas, ils seront parfaits pour le personnage donc le choix est cornélien :21:
Anteia Aggelos
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Re: I'm gonna love you until you hate me, i'm gonna love you like a blackwidow baby
Jeu 25 Aoû - 11:40


Bienvenue ici ! :hanoui:
Je vote Jensen moi :82:
Bon courage pour ta fiche :37:
Anonymous

Invité

Re: I'm gonna love you until you hate me, i'm gonna love you like a blackwidow baby
Jeu 25 Aoû - 11:52


rooh les vilaines! :48: vous m'aidez pas hein! ça va finir au tirage au sort :48:
merci :43:
Jago Sorabella
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Re: I'm gonna love you until you hate me, i'm gonna love you like a blackwidow baby
Jeu 25 Aoû - 13:41


je vote aussi jensen. :siffle: m'enfin, le premier concerné c'est @ezio armani. :siffle:
excellent choix de scénario, c'est une tuerie. :39:
bienvenue ici. :coeur: et n'hésite pas si besoin.
Anonymous

Invité

Re: I'm gonna love you until you hate me, i'm gonna love you like a blackwidow baby
Jeu 25 Aoû - 13:44


Jago :50: t'es beau :50: pardoooon :37:
allez y votez on va voir qui a le plus de voies :yeah: :33:
merci beaucoup, j'espère être à la haiteur de ce scéna tordu de fifou
Anonymous

Invité

Re: I'm gonna love you until you hate me, i'm gonna love you like a blackwidow baby
Jeu 25 Aoû - 21:40


Je vais pas t'aider beaucoup, mais moi, je vote Fassbender :33:
Anonymous

Invité

Re: I'm gonna love you until you hate me, i'm gonna love you like a blackwidow baby
Lun 29 Aoû - 0:59


Fassbender pour ma part aussi =D

Bienvenue sur le fo' en tous les cas !
Anonymous

Invité

Re: I'm gonna love you until you hate me, i'm gonna love you like a blackwidow baby
Mer 31 Aoû - 10:15


Bienvenue sur le fofo :hanoui:
Anonymous

Invité

Re: I'm gonna love you until you hate me, i'm gonna love you like a blackwidow baby
Dim 4 Sep - 13:31


merci a tous pour cet accueil et vos avis.
J"attend encore celui d'ezio qui ne c'est pas connecté depuis mon inscription ça m'inquiète un peu :(
Anonymous

Invité

Re: I'm gonna love you until you hate me, i'm gonna love you like a blackwidow baby
Dim 4 Sep - 15:09


bienvenue sur le forum I love you pour ma part j'aime les deux acteurs, même si j'avoue que ma préférence va quand même à Fassy I love you

Re: I'm gonna love you until you hate me, i'm gonna love you like a blackwidow baby



I'm gonna love you until you hate me, i'm gonna love you like a blackwidow baby
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