Le Deal du moment : -29%
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 ...
Voir le deal
499.99 €

Anonymous

Invité

playing with fire ∞ Jago&Olivia
Ven 10 Juin - 14:56



playing with fire
Jago & Olivia
Il fait plutôt chaud en cette période lorsque l’on se balade dans les champs de vignes. Un soleil lourd et peu d’ombre pour vous y réfugier. Ceci dit, cette météo n’est pas là pour déplaire à miss Valentin. Au contraire, c’est sous ce climat chaud mais pas trop sec que les vignes se développent au mieux. Le relevage des vignes a été effectué comme prévu et la jeune femme ne manque pas de passer pour vérifier que la future récolte se porte bien. Les bourgeons sont tous prêts à entrer en floraison, certains d’entre eux sont d’ailleurs déjà sortif, parfumant l’air d’un doux parfum qu’Olivia connaît depuis son enfance. Elle s’en approche de plus prêt pour le humer et sait déjà presque dire de quelle sorte de récolte il s’agira. Est-ce que deux-mille seize sera une bonne année, un bon cru ? C’est en tout cas en très bonne voie. C’est un sourire aux lèvres qu’elle se relève, replace son chapeau sur sa tête et ses lunettes sur son nez avant de revenir, sa tablette sous le bras, vers le bâtiment principal de cette propriété, celui sous lequel se trouvent leurs caves et font leurs présentations chaque année. Elle profite d’un ordinateur accessible à l’accueil pour remplir quelques données concernant sa petite visite dans les champs, y renseignant tout ce qu’elle a pu relever, certains hectares du champ promettant moins que d’autres etcétéra. Elle passa ensuite en salle de réunion pour une petite entrevue avec Luciano pour discuter de ce qu’ils ont prévu au niveau du marketing pour le lancement de leur nouvelle mise en bouteille, dans un goût du jour plus fruité au niveau des mélanges. Elle fut ensuite interceptée dans les couloirs de la société pour quelques questions d’ordre du détail avant de se mettre en route pour rentrer chez elle. Cela doit faire à peu près un an qu’Olivia a vraiment repris les rennes de la société, qu’elle s’est replongée dedans comme il se doit et qu’elle mêne d’équipe d’une main de fer dans un gant de velours. Sa place n’a pas été facile à reprendre mais heureusement pour elle, elle peut compter sur quelques amis de la famille de longue date dans la société qui l’ont aidée et même portée pour récupérer son poste. Elle leur doit beaucoup et en est consciente.

À peine a-t-elle passé le pas de sa porte d’entrée que son humeur devient morose. Elle dépose ses accessoires sur la petite table ronde qui est plantée au milieu du hall aux gigantesques plafonds et enlève ensuite ses chaussures de manière lasse. Ça lui fait le même effet à chaque fois qu’elle remet les pieds à la villa. Autrement dit tous les jours, chaque matin, et ce depuis une bonne semaine. Inutile de se voiler la face, et c’est d’ailleurs elle qui l’a cherché, sa vie et son quotidien ne sont plus les mêmes depuis qu’Ezequiel et Achille n’arpentent plus les couloirs. Ils lui manquent chaque jour et cela ne va pas en s’apaisant. L’envie de s’écrouler dans son divan avec une bonne bouteille de vin en compagnie pour la soirée est plus que tentante. Malheureusement, ce soir, elle ne peut pas. Heureusement pour elle peut-être, elle est attendue à un gala de charité, le tout pour le développement de la recherche concernant les maladies infantiles. Une cause que Liv ne défend que depuis peu mais qui lui tient tout de même à cœur. Manquer cette soirée ne fait donc pas partie des options possibles. À l’origine, elle devait s’y rendre avec Achille, mais les choses étant comme elles sont et la situation étant ce qu’elle est, elle se retrouve sans cavalier pour ce soir. Ce n’est cependant pas de minuscule détail qui lui met le moral dans les chaussettes. Elle jette un coup d’œil à l’horloge qui doit bien faire trois mètres de diamètre qui décore à elle seule l’un des murs du salon et constate qu’elle a encore un peu de temps devant elle. Assez que pour se faire couler un bon bain, et même s’y endormir quelques minutes. Là encore, chaque geste lui paraît dépourvu de sens, rien ne sera plus jamais comme avant maintenant qu’elle est seule, mais elle a bien du mal à s’y faire. Deux heures plus tard, voilà qu’elle était enfin prête. Coiffée d’une tresse romantique lui tombant sur l’épaule droite, maquillée de façon légère et naturelle, et habillée de cette superbe robe noire lui colant au corps et mettant son décolleté en avant. Rien de mieux que le noir intemporel, classique et sexy. Si Achille avait été là, il lui aurait très certainement fait opter pour la robe rouge afin que tout le monde la remarque mais ce soir, ce n’était plus le but. Olivia accroche ses bijoux comme de légers détails, un bracelet et un collier fins, des boucles d’oreille tombantes ornées de saphirs blancs, et un sac à main vert émeraude. Elle n’a plus qu’à enfiler ses escarpins dorés et le tour est joué.

Son chauffeur la dépose sur le lieu de réception, une salle somptueuse située au cœur de la ville, un bijou pour les yeux. Bien qu’habituée aux soirées mondaines, il lui semble qu’elle ne se lassera jamais de ces lieux toujours plus grands, toujours plus tape à l’œil et toujours plus impressionnants. Le luxe, c’est beau, et elle adore ça. Elle s’empare délicatement d’une coupe de champagne de bienvenue qu’on lui propose avant de se diriger au cœur de la soirée. Son ventre lui crie de se diriger coûte que coûte vers le buffet histoire de s’enfiler quelques verrines mais ses bonnes manières la guident plutôt vers l’écritoire qui explique en détails les origines et les actions de l’œuvre caritative. Quitte à passer le temps, autant le faire intelligemment. Elle n’est plus qu’à quelques pas de l’objet en question qu’un visage familier s’avance devant le même point qu’elle. Automatiquement, un sourire en coin se dessine sur ses lèvres. « Jago Sorabella, vous ici… » s’annonce-t-elle une fois à sa hauteur. Elle l’avait déjà rencontré en bien des endroits mais jamais lors de soirées de ce genre. Peut-être se loupaient-ils à chaque coup ? Mais pas cette fois-ci. Ce n’est qu’alors que son esprit la rappela quelque peu à l’ordre. Lui et sa femme, cousine d’Olivia, ont récemment perdu leur enfant, leur bébé. Pas étonnant qu’il se tourne vers ce genre d’association désormais. « Est-ce que Sophia est là ? » demanda-t-elle à titre d’information, non sans quelques idées derrière la tête.
Jago Sorabella
Arrivé(e) le : 07/06/2016
Posts : 1126
Avatar : michiel huisman
Crédits : masayume (avatar)

ADMINISTRATION
https://slashlove.forumactif.org/t949-h-apollinaire

Re: playing with fire ∞ Jago&Olivia
Sam 11 Juin - 11:42



playing with fire
olivia et jago
Il avait passé la journée dans sa salle de cours. Enchaînant les pirouettes et autres cascades sur les tables, hurlant parfois. Riant à gorge déployée. Jago avait l'image de l'aventurier, fou et ambitieux, vivant et passionné. Il ne pouvait s'empêcher de se donner encore et encore pour ces jeunes. Ses cours n'en étaient pas vraiment. Il démontrait la force de l'ailleurs avec philosophie, il attisait la curiosité de ces jeunes regards sur des photos, sur des vidéos. Il aimait voir cette envie dans leurs yeux. Il l'avait eue avant eu. Il l'avait connue. A l'université, il se sentait bien. Différent. Il était lui, en quelque sorte. Il n'était plus le mari, plus le père meurtri. Il n'était que Monsieur Sorabella, professeur de langues et de civilisations étrangères. Seul son nom restait, une manière de générer le respect, l'admiration ou la soif de vin. « N'oubliez pas de lire le document que je vous ai donné, on en parlera au prochain cours. » Le flot d'étudiant quittait la salle, certains venaient lui poser des derniers questions. Des questions pour un prochain voyage, sur un prochain devoir. Il répondait souvent dans une autre langue, pour déstabiliser. Pour fasciner. Il était heureux de voir l'intérêt de ses étudiants. La fin d'une journée venait de s'annoncer ou presque. Jago allait quitter l'université pour vivre d'autres obligations. Une soirée mondaine, une soirée caritatives au profit de la recherche, au profit des maladies infantiles. Il se sentait obliger de s'y rendre. Mario avait succombé d'une de ces maladies. Ils avaient été mis sur le fait accompli. Il allait mourir, ce n'était qu'une question de temps. Une question d'heures ou de jours. C'était un sale coup du destin, Jago l'avait vu ainsi. Comme un signe aussi. Signe de cet amour qui n'existait qu'à travers des rêves communs, des envies et désirs partagés.

La musique tournait en fond sonore, léger et quasi imperceptible. Une habitude qu'ils avaient prise. Une décision commune d'un couple marié. C'était les chansons qu'ils aimaient. Des musiques d'ailleurs, du classique, du bonheur caché. Il ignorait tout, Jago, pour se préparer à cette soirée. Il irait seul, il le savait déjà. Sa femme assise devant la télévision ne semblait pas préparée pour quitter le confort du canapé. Il s'était préparé, sans y penser. Un costume noir élégant et sobre, chemise blanche et cravate. L'occasion était bonne pour ce genre de tenue qu'il ne portait pour ainsi dire jamais. Ses cheveux domptés, sa barbe rafraîchie, il était prêt. Ne manquait qu'une paire de chaussures à l'italienne, une paire que son frère Rafa lui avait offert au noël précédent. Les chaussures favorites de ce dernier. Il se trouvait bien, en lien avec cette soirée. En regagnant le salon, elle n'avait toujours pas bougé. Comme inerte, comme éteinte. Elle restait là. « Tu ne m'accompagnes pas, je suppose ? Tu n'as besoin de rien ? » Elle avait hoché la tête, sans même le regard. Il essayait d'être gentil pourtant. Une nouvelle dispute avait éclaté la veille. Plus forte, plus dure. Plus poignante, tranchante. Ils s'étaient brisé, encore. Ils se déchiraient. Il se sentait salaud, comme à chaque fois. Mais ce ressenti n'était rien face à la profondeur de sa volonté de fuir. Fuir devant son regard assassin qui le voulait parti à ce moment précis. Elle lui en voulait de ne rien tenter. Elle lui en voulait de n'être plus cet homme qu'elle avait épousé. Elle voulait d'un enfant, lui n'en voulait plus avec elle. Et si Mario était toujours là ? Jago y songeait souvent. Il songeait à cette vie avec un enfant. Sans doute que tout serait différent. Il serait père, père et marié. Consécration d'un désir trop longtemps inassouvi. Il serait resté, sagement. Aujourd'hui, il n'était plus rien.

C'était beau, cet endroit. Le genre d'endroit que Jago n'aurait jamais fréquenté en temps normal. Trop somptueux, trop riche. Si sa fortune s'évaluait à plusieurs chiffres, il n'avait rien d'un matérialiste, préférant le plus souvent la simplicité au clinquant. C'était brillant de lumière. C'était bondé de gens fortunés. Des gens qu'ils connaissaient de noms pour la plupart. Des connaissances familiales. Lui, le Sorabella fils se faisait serrer la main, attirait quelques personnes pour des conversations polis. Il n'était là que pour le chèque, boire et la nourriture hors de prix. Une coupe de champagne dans les mains, Jago cherchait désespérément un endroit où rester seule. Son choix s'arrêta sur l'écriteau expliquant le but de cette soirée. Jago le connaissait déjà. Et c'est finalement à cet endroit qu'il se retrouva nez à nez avec un doux visage. « Olivia Valentin. » Il lui a souri, à cette femme. Belle et élégante. Resplendissante, brillante. La cousine de sa femme. « Non. Elle n'est pas là. » Il aurait pu inventé une maladie, une connerie. Il n'en avait pas envie. S'il n'évoquerait sans doute pas ses problèmes conjugaux, il pouvait lui dire la vérité sur ce qu'elle faisait. « Elle a préféré son téléfilm. Je suppose que c'est important. » C'était cynique, sarcastique. Au fond, Jago se moquait bien de ce que pouvait faire sa femme pendant son absence. Qu'elle soit ici ou ailleurs, son comportement serait le même. Indifférent, distant. Jago n'essayait pas de sauver son couple, son mariage. Jago, il ne voulait plus de cet anneau brûlant autour de son doigt. « Jolie robe. » Il a souri à cette femme. L'alliance les a liés. Mais Jago savait reconnaître la beauté quand il la voyait. Et dans le bleu pétillant des yeux d'Olivia, c'était cette beauté ancestrale qu'il voyait.  « Qu'est-ce qui t'amène ici ? » Il ne l'avait jamais croisé à une soirée de ce genre. Occasions manquées, peut-être.
Anonymous

Invité

Re: playing with fire ∞ Jago&Olivia
Dim 12 Juin - 14:59



playing with fire
Jago & Olivia
Cette soirée ne s’annonce pas des plus belles, ni même des plus remplies. Le lieu est beau à voir et heureusement, la belle blonde passera certainement la majorité de sa soirée à converser avec d’autres invités, qu’elle les connaisse ou non. Certains hommes viendront certainement l’aborder en espérant que cette charmante jeune femme soit célibataire et libre, et elle choisirait certainement le plus intéressant d’entre eux pour passer sa soirée mais il n’empêche que durant toutes ces heures et malgré le fil des conversation qui s’enchaineront, elle se sentira seule tout le long. Certains ne comprendront certainement pas comment une femme comme elle peut être triste à ce point, avec tout ce qu’elle a, et pourtant c’est un réel mal qui lui arrache le tripes depuis huit jours. Ses lèvres rejoignent le verre de champagne qu’elle tient entre les mains et le doux goût du champagne lui réchauffe la gorge. Ce qui lui réchauffe l’esprit par contre, c’est d’apercevoir Jago tout droit dans son viseur. Étais-ce écrit qu’ils se retrouveraient ce soir à cet endroit même ? Peu importe, la situation est ce qu’elle est et ce n’est pas pour déplaire à la blondinette. Cela doit faire quatre mois qu’elle ne l’a plus croisé, la dernière fois étant à l’enterrement de son enfant. Un jour pluvieux et triste à souhaits où il aurait été plus que mal venu de jouer ce jeu qu’elle a maintenant pris l’habitude de jouer en sa présence. Une chose est sûre, elle ne pouvait qu’apprécier le choix de sa cousine d’avoir choisi un aussi bel italien charismatique comme lui, avec ce regard qui vous transperce en un instant. Au début, elle était quelque peu jalouse de la façon dont il la regardait, et puis, elle s’est laissée aller à tenter de le séduire en le provoquant à chacune de leurs rencontres. Ce jeu l’excitait et rendait les réunions de famille bien plus agréables, et puis ce regard d’envie, il lui était désormais quelques fois adressé. Olivia n’a jamais rien cherché à prouver à qui que ce soit, c’était pour elle qu’elle le faisait, pour sa satisfaction personnelle, pour se brûler les ailes, pour le faire en cachette, pour échapper aux regards de la famille, pour se faufiler en douce, pour ne pas se faire prendre. Jago avait toujours été conscient de cette attitude qu’elle avait envers lui et pourtant, jamais il ne l’a prise entre quatre yeux pour lui demander d’arrêter. N’osait-il pas se retrouver seul avec elle ? Ou bien est-ce que ça ne le dérangeait tout simplement pas ? Entre intimidation et séduction, la nuance était mince. Et voilà qu’il se retrouvait là, face à elle, telle une proie si facile à attraper entre ses filets. Mais Liv n’est pas de ces femmes qui se jettent corps et âme perdues dans les bras des hommes qui leur plaisent. Elle aime prendre son temps, jouer sur tous les tableaux possibles, faire durer l’envie et le plaisir jusqu’à ce que l’un d’eux ne craque. Ou pas. Jago n’avait jamais cédé, et cela ne rendait leur retrouvailles que plus attrayantes, la tension montant coups à coups, sans jamais sembler redescendre. Les regards et gestes à son encontre fonctionnaient bien, peut-être même trop, et jamais Olivia n’avait dû recommencer à zéro, grimpant les échelons un à un. Pourtant, jamais elle ne semblait atteindre le bout, et ce n’était pas l’envie d’admirer la vue depuis le toit qui manquait.

Fidèle à lui-même, l’homme était charmant, attirant, désirable et désiré dans son costume. La première envie d’Olivia étant de lui dénouer sa cravate. Elle entame la conversation tout en refoulant ses idées à plus tard. Son regard pétille un peu plus lorsqu’il lui indique que sa femme n’est pas là. À vrai dire, c’est certainement la première fois qu’ils se retrouvent tous les deux sans qu’elle ne soit dans les parages. Une soirée qui promet, finalement. Le problème semble cependant être plus profonds aux dires du mari de sa cousine. Il semble las de la situation et des circonstances mais Liv n’est pas là ce soir pour prendre le rôle de la psychologue et lui laisser le loisir de pleurer et se morfondre sur son épaule. « Il faut être folle que pour laisser son mari aussi charmant se rendre seul à une soirée comme celle-ci. » répond-t-elle, tout en glissant un compliment. Qui a dit que les galas de charité étaient sans risque ? C’est comme les mariages, peut-être même mieux. Ça grouille de célibataires, et bien souvent, ces personnes ont de l’argent. Alors soit elle ne se rend pas compte des conséquences, soit… ça va vraiment mal pour eux. Il la complimente sur sa robe, ce à quoi elle lui répond que son costume lui va tout aussi bien, et ce n’est pas faute de l’avoir remarqué dès le début. Ceci dit, n’importe quel homme en costume fait craquer, n’est-ce pas ? « J’ai découvert cette association l’année passée, c’était l’occasion de réitérer mon geste. » poursuivit-elle en répondant à sa question. « Et toi ? J’imagine que c’est pour Mario que tu es ici ? » lui demande-t-elle naturellement, loin d’elle l’envie de poser un quelconque malaise. Mais cela pose une nouvelle incompréhension quant à la non-présence de sa femme ce soir. Il lui répond gentiment alors que le ventre de la jeune femme se met à gargouiller. Elle pose automatiquement une main dessus dans l’espoir de le faire taire. « Dis-moi que je ne suis pas la seule à mourir de faim ici… » dit-elle, faussement gênée, se mordillant légèrement la lèvre tout en souriant. Faim ? Oh ça oui, et pas que de quoi se remplir le ventre…
Jago Sorabella
Arrivé(e) le : 07/06/2016
Posts : 1126
Avatar : michiel huisman
Crédits : masayume (avatar)

ADMINISTRATION
https://slashlove.forumactif.org/t949-h-apollinaire

Re: playing with fire ∞ Jago&Olivia
Mer 15 Juin - 12:55



playing with fire
olivia et jago
Jago aimerait se sentir mieux ici. Se détendre comme il ne pouvait plus l'être dans sa propre maison. Il n'était venu que pour s'éloigner. Fuir un bonheur qui s'était essoufflé, perdu dans les limbes de la mort d'un fils. Ici, Jago espérait boire, manger. Il espérait plaisantait. Peut-être qu'au fond, il espérait plaire. Il avait besoin de respirer ailleurs, même dans les bras d'une autre pour un soir. Il n'avait jamais réellement songé à tromper sauf ce soir, sans doute. Puis lorsqu'il croisait l'intense regard de Perséphone. Ce soir, il voulait oublier son mariage. Oublier sa vie un instant. En croisant Olivia, il eut des idées. Des idées qu'il avait vite chassé. Ce jeu entre eux, c'était un exutoire. La preuve qu'il pouvait encore séduire. Il avait besoin de cette preuve pour avancer. « Je ne sais pas si elle est folle mais elle a choisi le pyjama à la robe du soir. Et je me retrouve seul, aussi charmant que je sois. » Il sourit, légèrement. Elle le charme, Olivia, profite de l'absence de sa cousine. Faire les yeux doux à Jago, Olivia en avait l'habitude. Chaque fois qu'ils se voyaient, les compteurs étaient remis à zéro pour mieux recommencer. Agréable sensation qui régnait dans le creux de son estomac. Pas d'amour, pas de contraintes. Le fait simple de se sentir regarder, apprécier. Olivia est belle, il ne le niera pas. Il pourrait succomber, sans aucun doute possible. Ce n'était pourtant jamais arrivé. Sans que cela n'arriverait jamais. Jago n'était pas venu pour séduire, pour charmer. En mémoire de son fils. « Mario et tous les autres. » Pour tous les enfants qui mourraient d'une maladie infantile méconnue, pour ceux qui restaient à l'hôpital des jours, des mois voire des années. C'était important pour lui d'être là. Pour son fils. « Non, tu n'es pas la seule. » Il lui tendit le bras afin de la conduire vers le buffet. Il avait hâte de pouvoir choisir parmi les meilleurs petits amuses-gueules.

Belles tables aux divers plats. C'est brillant devant ses yeux. Les odeurs donnent envie, font rêver. Pas de doute que visuellement, ils s'étaient surpassé. Jago avait retendu une coupe de champagne à Olivia, la débarrassant de l'autre désormais vide. La champagne était frais, bon. Jago avait l'intention d'en profiter. Il s'était saisi d'une première verrine de poissons, semble-t-il. « Je ne sais pas toi, mais ce traiteur n'est pas le meilleur de la ville. Je fais bien mieux que lui. » C'est sans doute de la vantardise. Jago est doué, particulièrement en cuisine. Il le sait, on le lui souvent dit. « Faudra que tu viennes manger à la maison, je te ferais le meilleur repas de ta vie. » Il lui lance un clin d’œil. Sans doute que sa femme sera ravie d'avoir sa cousine à manger. Sans doute pas. Demetra n'était pas aveugle. Elle avait certainement vu le jeu entre eux. « Pourquoi une belle femme comme toi n'a pas de cavalier ce soir ? Je suis bien intrigué. »

Re: playing with fire ∞ Jago&Olivia



playing with fire ∞ Jago&Olivia
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1
Sujets similaires
-
» part of me. (jago)
» hello from the other side (jago)
» and i bleed when i fall down ∞ Ezequiel&Olivia
» (jago) I need you right now
» i see fire.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
/LOVE :: Les archives du forum :: Les archives du forum :: Les RPs terminés-
Sauter vers: