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Anonymous

Invité

one night, one month, one baby. (cosmo)
Jeu 2 Mar - 22:37


J'aimerais le détester. Vraiment. J'aimerais me plaindre, pleurer, crier, frapper. Des tonnes d'émotions me traversent en ce moment, alors que j'arpente les rues assombries par la tombée de la nuit. Ma valise, que je traine derrière moi fait un bruit d'enfer et ce malgré les roulettes, mais je ne m'en soucie pas du tout. Comme si mon esprit était tourné sur ma foutue valise...Non, je suis trop occupée à être en colère contre le monde entier, dont moi en tête de liste. Ensuite vient mes parents: les deux êtres qui sont censés m'aimer le plus au monde, viennent tout juste de me jeter dehors. Enfin, non: ils m'ont forcée à choisir entre mon bébé et ma vie "dorée". Comme si j'étais capable de me débarrasser de mon enfant! Alors effectivement, j'ai choisi, et ils m'ont laissée m'en aller sans même m'adresser un regard à l'instant où j'ai passé la porte. Les larmes me brûlent les yeux, mais je les chasse d'un revers de la main, ne m'arrêtant pas de marcher. L'idée d'aller voir mes grands-parents pour leur demander de l'aide m'a traversé l'esprit: ils auraient certainement compris ma situation, eux. Mais ils m'auraient tout de même sermonnée, et supplié de repartir d'où je viens. De prendre une décision différente. De ne pas m'embarrasser d'un enfant qui n'est pas issu de parents qui s'aiment et qui ne sont pas mariés. Non, je n'ai certainement pas la force de subir leur regard lourd de sens, ainsi que leurs remontrances. Ils m'auraient offerts l'hospitalité, mais m'auraient renvoyée d'où je viens tout aussi rapidement. Puis, je pense avoir vu assez de visages déçus pour la soirée...Alors j'ai décidé de prendre mon courage à deux mains, et de trouver une solution par moi-même. Une solution qui ne tient pas en compte ma famille, pour notre propre bien à tous. Après une longue marche, je tombe devant l'immeuble que je cherche et entre sans hésiter: mon coeur se met à battre à cent à l'heure. Et si ça se passait mal?! Je secoue la tête avant de me diriger vers les portes situées au rez de chaussé. Il ne faut pas que je sois si négative. Des yeux, je parcours tous les noms placardés à côté des portes et doit grimper deux étages avant de tomber sur celui que je cherche. Maggiore est là, au milieu d'autres noms pour le même appartement, signe qu'il vit apparemment avec plusieurs personnes. Doutant soudainement de mon idée, j'ai une réelle envie de prendre les jambes à mon cou et de m'en aller loi d'ici...avant de me souvenir que c'est la seule option qu'il me reste. Je n'ai pas d'argent, et nulle part où aller. Alors je prends une profonde inspiration et frappe à la porte. Bien vite, je perçois du mouvement de l'autre côté, ainsi que quelques éclats de voix. Des rire, j'ai l'impression, aussi. Et, après quelques secondes, la porte s'ouvre. "Salut", me lance un type que je n'ai jamais vu de ma vie. Sûrement l'un des fameux colocataires. Mon estomac se tord, et je me force à sourire. "Salut. Je, euh...Je cherche Cosmo", dis-je en détournant le regard un instant. "Il vit bien ici?" L'homme qui doit être à peine plus vieux que moi sourit et hoche la tête et son regard dévie vers ma valise que j'essaie de cacher derrière moi. Sans succès. "Ouais. Tu es de sa famille? Il nous avais pas prévenu que quelqu'un devait venir le voir." Je secoue la tête et me sent carrément bête, pour le coup. "Non, je...Je suis Yseult. Lui et moi on est juste...Est-ce que je peux juste lui parler une minute?" Il me dévisage un instant et ouvre la porte plus grand avant de s'effacer pour me laisser entrer. Je le suit jusqu'au salon où deux autres garçons sont devant la télé, en train de jouer à la console apparemment. Ils s'arrêtent pour me regarder et vont même jusqu'à mettre le jeu sur pause, quand celui qui m'as ouvert leur lance avec une expression à la fois ravie et moqueuse que je viens voir Cosmo. Comme si c'était quelque chose de rare et d'inespéré. "Je vais le chercher, bouge pas", me dit-il ensuite avant de se diriger vers un couloir annexe à la pièce. Mal à l'aise, je ne sais pas trop où me mettre et l'un des garçons, celui qui est le plus proche de moi, me sourit avant de tapoter l'espace vide près de lui. "Reste pas debout." Docilement et silencieusement reconnaissante, je m'assois. Mes pieds me brûlent à force d'avoir trop marché et je me sens fatiguée: sûrement la pression qui retombe. "Yseult, c'est ça?", me demande-t-il ensuite, son regard rivé à nouveau vers son jeu qui a repris. "Oui...Je suis désolée de débarquer comme ça." Il sourit et hausse les épaules, donnant un coup de coude au type à côté de lui qui riait. "Te fais pas de bile! C'est pas tous les jours qu'une fille aussi jolie vient voir notre Cosmo! D'ailleurs, c'est un petit cachotier, parce qu'il ne nous a pas dit qu'il sortait avec quelqu'un!" Le rouge me monte aux joues alors que mes joues chauffent et je m'empresse de répondre: "Oh, non, nous ne sommes pas...Enfin il n'est pas...en fait, je suis juste-" Et, alors que je m’emmêlais carrément les pinceaux toute seule, des bruits de pas se dirigeant vers nous me coupent -dieu merci-. Ses cheveux sont la première chose que je reconnais chez Cosmo. Puis son regard croise le mien et là, des détails de la soirée refont surface.
Anonymous

Invité

Re: one night, one month, one baby. (cosmo)
Jeu 2 Mar - 23:10


Cosmo était dans sa chambre entrain de revoir ses cours, crayon entre ses lèvres, et main dans ses cheveux roux qui maltraitait ses derniers. Il ignorait que sa vie était sur le point de basculer, pour lui c'était un jeudi soir comme tous les autres, étudiant pendant que ses potes jouaient, bientôt l'un d'eux allait faire à manger pour le reste de la collocation puis ils passeraient sûrement la soirée ensemble devant un film. C'était comme ça depuis le début de l'année scolaire et ça plaisait au jeune étudiant. Mais ce soir là allait être différent des autres et de ceux à venir. Il entendit vaguement la sonnette de l'entrée mais ne s'en préoccupa pas, absorbé dans son texte. Ce ne fut que lorsque quelques coups furent tapés à sa porte qu'il sortit de son bouquin et se leva pour aller ouvrir. Il était habillé simplement, short qui tombait sur ses hanches, tshirt un peu moulant et pieds nus, la température étant agréable dans l'appartement. "Y a une fille pour toi...dis dont petit cachotier, tu nous a pas tout dit..." Cosmo fronça des sourcils, ne voyant pas à quoi il faisait référence. "T'es sûr que c'est pour moi ? Elle s'appelle comment ?" demanda t'il en sortant de sa chambre, suivant son ami dans le couloir. "Des Cosmo y en a pas tout le quartier tu sais...et elle s'appelle Yseult." répondit son copain. L'étudiant se figea alors, comme si soudain ses pieds étaient enfermés dans des socles de béton. Yseult. Ce prénom, il ne l'avait pas oublié depuis cette nuit même s'il n'avait plus eu de contact avec cette dernière depuis qu'ils avaient...Des flashs de leur nuit passée ensemble le prirent mais il secoua la tête, se demandant qu'est ce qu'elle pouvait bien venir faire ici, et surtout à cette heure là. Le roux se reprit et rejoignit son ami avant de débarquer dans le salon. C'était bien elle, assise sur le canapé alors que les autres jouaient à la console. Elle était là devant lui, aussi belle que cette nuit, mais quelque chose dans son regard lui indiquait que ça n'allait pas du tout. Elle avait pleuré, ses yeux étaient gonflés et rouges. "Cosmo ça devient génant là." fit remarquer son pote, le sortant de ses pensées. "Heu...oui, heu...Yseult je te présente Tony, Val et Max..." dit il en désignant ses trois colocs avant de remarquer sa valise. Ils ne pouvaient pas avoir une discussion ici, en plein milieu du salon. "Vient avec moi." dit il après invitant la jeune femme dans sa chambre, même si il aurait préféré éviter. Etait il tombé sur une folle qui l'avait stalké jusqu'à chez lui ? Car il ne se souvenait pas lui avoir donné son adresse. Il la laissa entrer dans sa chambre et referma la porte derrière lui, tout en entendant les commentaires de ses colocs. Il secoua la tête et se tourna vers Yseult, gardant ses distances avec elle, il croisa ses bras sur son torse. "Je peux savoir ce que tu es venue faire ici ? Parce que je me souviens pas avoir donné mon adresse à la soirée où sur le site et..." Il s'arrêta, passant sa langue sur ses lèvres avant de reprendre. "Je pensais pas que tu étais encore intéressée après...après tu sais quoi." reprit Cosmo, incapable de dire les mots, bien qu'il se souvenait très bien de ce qu'ils avaient fait cette nuit là.
Anonymous

Invité

Re: one night, one month, one baby. (cosmo)
Jeu 2 Mar - 23:33


Le détails de la soirée que Cosmo et moi avons passée restent encore flous dans l'ensemble. Mais je pense que je me souviens d'assez de choses pour être gênée, alors qu'il me présente à se colocataire. En me voyant entrer dans la pièce, je me suis naturellement levée et leur adresse un léger sourire alors que je ne ressens pas le besoin de me présenter à mon tour, sachant qu'ils connaissent déjà mon prénom. Ensuite, je laisse Cosmo me guider, essayant déjà de chercher mes mots. Franchement, comment 'est-ce que je peux faire? Comment lui annoncer tout ça? Si ma vie a changé ce soir, la sienne s'écroulera avec quelques mots très simple mais possédant un réel impact. J'entre dans sa chambre en premier et le regarde fermer la porter derrière nous. J'ai laissé ma valise dans le salon, mais éprouve une certaine confiance: de toute façon, il n'y a aucun objet de réelle valeur dedans, à part des vêtements, du maquillage et une première édition d'un livre que mon grand-père m'a offert quand j'étais petite. Cosmo garde ses distances et ne semble pas particulièrement ravi de me voir: d'ailleurs, je ne lui en veut pas. Ce n'est pas comme si je m'attendais à ce qu'il me saute dans les bras en me remerciant d'être venue! Quand il mentionne le fait qu'il ne m'as communiqué son adresse plus tard, je me sens réellement perverse, parce que j'ai dû fouiner sur les réseaux sociaux pour avoir ce fameux renseignement. Je rougis encore une fois quand il parle de la soirée qu'on a passée ensembles. Super, comme si c'était le moment de passer pour la prude de service! "Je suis désolée", est tout ce que j'arrive à dire en premier. Nerveusement, je m'amuse en entremêler mes doigts et ose enfin le regarder. "Je ne suis pas vraiment...Enfin, je veux dire: ce n'est pas dans mes habitudes de faire des choses comme ça. De passer la nuit avec quelqu'un que je connais à peine et de partir comme une voleuse." Je détourne à nouveau le regard et passe une main dans mes cheveux. "C'est juste que, je ne savais pas quoi faire ni comment tu réagirais, et je suppose que j'ai paniqué. Désolée si tu as cru que je...Enfin si j'ai fais passé un mauvais message. Ce n'était pas contre toi, au contraire." Je ne sais pas si j'arrive à me faire réellement comprendre, parce que ma nervosité semble tout détruire sur son passage. "Et je suis désolée de débarquer comme ça: promis je n'aurais pas cherché à me procurer ton adresse sans ton accord si je n'avais pas quelque chose de réellement important à te dire. Et ce n'est pas quelque chose de facile, alors je vais juste...Enfin, je suis simplement...", poursuivis-je en posant instinctivement une main sur mon ventre. Je recommence à balbutier, et ce n'est pas bon. Alors, je prends une profonde inspiration et décide de laisser les choses sortir comme ça. Comme un pansement qu'on arrache d'un coup pour ne pas sentir la douleur: "Je suis enceinte." A l'instant même où je prononce ces mots, c'est comme si tout devenait réel. Et je me sent à la fois infiniment triste et vraiment désolée pour Cosmo, parce que j'aurais peut-être pu l'épargner. Le laisser vivre sa vie dans l'ignorance. Mais ça n'aurait pas été juste: ça, je le sais.
Anonymous

Invité

Re: one night, one month, one baby. (cosmo)
Jeu 2 Mar - 23:47


Cosmo l'écouta sans dire un mot. Il avait été blessé en se réveillant seul ce matin là. Seul mais avec le souvenir de cette nuit, avec encore l'odeur d'Yseult sur lui. C'était la première fois qu'il faisait l'amour avec quelqu'un et il n'imaginait pas que le matin serait comme ça. Il aurait préféré pouvoir la serrer dans ses bras, l'embrasser encore et encore, mais elle en avait décidé autrement. Et Cosmo était rentré sous les félicitations de ses colocs qu'il avait envoyé balader, allant prendre une douche, la chassant malgré lui de sa peau mais pas de ses souvenirs. Il avait essayé de la recontacter après sur l'application, mais elle ne lui répondait plus, alors après plusieurs jours, il s'était sentit blessé, humilié. Et il avait essayé de l'oublier, en allant avec une autre fille mais ça n'avait pas arranger le problème, car il pensait toujours à Yseult, à ses douces lèvres, à ses mains sur sa peau. Ce n'était que récemment qu'il avait entrouvert l'espoir de passer à autre chose, et voilà qu'elle débarquait dans sa vie, comme si de rien n'était. Néanmoins, en la voyant maintenant devant lui, il réalisait que l'image qu'il s'était faite d'elle ne collait pas avec la réalité. Vraiment elle ne semblait pas aller bien, et puis il ne l'imaginait pas coucher juste comme ça avec le premier mec qui passait pour s'enfuir au petit matin. Une petite voix dans sa tete lui dit qu'il s'accrochait à un fol espoir et qu'il devait plutôt ne pas l'écouter et la virer hors de son appart et hors de sa vie, tout simplement. "Ah bon, c'était pour mon bien alors ?" lança t'il, sans attendre de réponse quand elle lui dit qu'elle n'avait pas cessé tout contact contre lui. Cosmo sentait la colère monter en lui mais il préféra la garder pour lui, du moins pour le moment, le temps viendrait où il pourrait l'engueuler et la mettre dehors, mais pas avant d'avoir entendu ce qu'elle avait à dire. Il fronça des sourcils lorsqu'elle reprit la parole, se demandant si cette nouvelle n'était pas l'annonce du maladie sexuellement transmissible, avec ça, il aurait toucher le "jackpot" pour sa première fois. Pourtant ils s'étaient protégés, il se souvenait très bien d'avoir utilisé un préservatif. Il vit sa main se porter sur son ventre et elle lâcha ces quelques mots qui changèrent sa vie. Enceinte. Elle était enceinte. "Tu plaisantes j'espère." furent les premiers mots sortant de sa bouche. Elle n'était pas sérieuse là, elle ne pouvait pas être enceinte, pas maintenant et pas comme ça..."C'est pas possible, parce qu'on a utilisé une capote, je m'en souviens très bien." reprit il en faisant un pas vers elle. Elle lui faisait quoi là ? Le rendre responsable d'un bébé qui n'était même pas le sien ? S'était il complétement trompé sur la personne avec qui il avait discuté durant tout ce temps ? Il plongea son regard dans le sien, cherchant dans ses yeux une once de mensonge, de perversité mais il n'y vit que de la tristesse et de la peur. Cosmo regarda sa main posée sur son ventre et il sentit une boule se former dans sa gorge. "Je peux pas...tu peux pas...enfin on a dix neuf ans, on peut pas avoir un bébé..." dit il, avant même de réfléchir à ce qu'il disait, trop abasourdi par ce qu'il venait d'apprendre. Elle était enceinte bordel, enceinte...Il se sentit trembler et s'assit sur sa chaise de bureau, prenant sa tête dans ses mains.
Anonymous

Invité

Re: one night, one month, one baby. (cosmo)
Ven 3 Mar - 10:01


Il est tellement en colère. C'est latent. Presque palpable. Je le ressens jusque dans mes tripes et les larmes me montent aux yeux. Il a l'air de terriblement m'en vouloir, accentuant mon sentiment de culpabilité: je me demande alors pour la centième fois si c'était une bonne idée de venir. Je ne sais pas quoi lui répondre quand il me demande avec un brin d'ironie, si c'était pour son bien que je l'ai laissé sans même le réveiller ou tout simplement attendre qu'il se réveille pour lui parler. Avec le recul, je sens bien que je n'ai pas assuré: mais on ne peut pas refaire le passé. C'est fait et maintenant on doit composer avec, et c'est tout. Puis je lui annonce enfin ce pourquoi je suis réellement ici. Les larmes roulant à présent sur mes joues, je le regarde approcher et mes épaules se tendent, la paume de ma main se pressant contre mon ventre instinctivement. Pourtant je sais qu'il ne compte pas me faire de mal, mais mon corps réagit plus vite que mon cerveau on dirait. "Je sais qu'on s'est protégés", répondis-je tout de même d'une voix cassée. "Mais ce n'est jamais à 100% fiable, quelque chose a dû se passer. Elle était peut-être défectueuse et a craqué, je ne sais pas..." Et comme c'était ma première fois, je ne prenais pas encore de contraceptif non plus. Donc c'est en grande partie ma faute, c'est sûr. Perdue, je le regarde s'asseoir, mais ne bouge pas et reste là, plantée comme une débile au beau milieu de la pièce. "J'ai dix huit ans", répondis-je instinctivement. "Je viens tout juste de commencer la fac: crois moi, je n'avais pas délibérément prévu tout ça!" Les nerfs me montent alors que je sèche rageusement mes larmes. "Écoutes, je...Je n'avais pas prévu de débarquer comme ça. Je voulais t'appeler, et te le dire d'une manière plus subtile. Je n'avais juste pas le choix." Je passe une main tremblante dans mes cheveux et soupire. Franchement, est-ce que la situation pourrait être pire? Je me pose la question, juste au cas où. "Je tenais à te le dire parce que tu es concerné, mais...je ne sais pas encore ce que je veux faire exactement. Après tout, on devrait être deux pour prendre les décisions.", murmurais-je, déjà un peu plus calme. Je n'ai pas encore la force de lui dire que mes parents m'ont fichue dehors. Peut-être que ce serait trop à assimiler en peu de temps.
Anonymous

Invité

Re: one night, one month, one baby. (cosmo)
Ven 3 Mar - 19:18


Entendant Yseult, Cosmo releva la tête vers la frêle jeune femme. Il ne pouvait pas se comporter comme l'idiot qu'il était en train de devenir. Il était un homme et il devait se comporter en tant que tel, quelle que soit les conséquences pour lui. Cosmo se leva alors, s'approchant de la brunette, sans pour autant rentrer dans son espace personnel. Il hocha la tête à son explication, comprenant que la situation exceptionnelle l'avait emmenée à faire ce qu'elle avait fait pour le retrouver. "T'en fais pas pour ça c'est juste que...j'ai cru que tu...enfin c'est plus bien grave maintenant." dit il, son regard se posant sur le ventre de la jeune femme. Elle étaient enceinte, de lui. A la minute où ils se parlaient, un foetus s'était formé dans son ventre. C'était une idée assez folle, et pourtant bien réelle. "Tu...tu devrais peut être t'asseoir non ?" proposa t'il, poussant sa chaise de bureau vers elle. Il ignorait ce qu'il devait faire, prendre soin d'elle certes mais comment ? "Tu as faim ? Ou soif ? Je peux te préparer quelque chose si tu veux, nous on a pas encore mangé donc c'est pas un problème." reprit il avant de s'asseoir face à Yseult, au bord de son lit. Il prit une inspiration et passa sa main dans ses cheveux, observant encore la jeune femme. Elle était toujours aussi belle que dans son souvenir, sauf qu'elle était beaucoup plus triste maintenant, et Cosmo se sentait responsable. Il aurait du faire plus attention avec la capote, c'était sa faute. "Tu...tu voudrais faire quoi pour...pour..." Il montra de sa main son corps. "Le bébé ?" parvint il enfin à dire. C'était trop réel de lui demandait ça, c'était une discussion d'adulte et clairement le jeune homme ne se sentait pas vraiment comme tel sur le moment. Si elle avait leur bébé, il ignorait comment ils allaient s'en sortir. Son job couvrait tout juste ses dépenses, et un bébé, ça coutait cher non ? Et puis il ne pouvait pas lui demander d'avorter non plus, il ne se sentait pas le droit de faire ça. Et si elle ne voulait pas ? Il n'allait pas la laisser assumer cet enfant seule, c'était un bout de son ADN tout de même et ses parents seraient déçus d'un tel comportement de sa part, il pouvait déjà imaginer la gifle monumentale que son père lui donnerait.
Anonymous

Invité

Re: one night, one month, one baby. (cosmo)
Ven 3 Mar - 20:43


Voir Cosmo se calmer me rassure déjà un peu. Je le regarde, l'air totalement perdue, s'approcher de moi sans pour autant faire le moindre geste pour me toucher et je n'en fais pas non plus. Je crois que j'ai perdu ce droit quand je l'ai laissé, ce matin là. Je ne regrette pourtant pas la nuit que nous avons passée ensembles, parce que j'ai adoré Cosmo. J'ai adoré les attentions qu'il avait. J'ai adoré son rire, parce qu'il avait l'air tout aussi maladroit que moi. Je l'ai adoré tout entier, alors que je le connaissais à peine, rencontré via le site. A travers un écran d'ordinateur ou de téléphone. Et, alors que n'importe quel homme normalement constitué m'aurais déjà jetée dehors en hurlant qu'il ne veut plus me revoir de sa vie, Cosmo au contraire, pousse la chaise sur laquelle il était assis vers moi. Sûrement qu'il pense que je ne dois pas rester trop longtemps debout, vu ma condition: et j'accepte sans hésiter. En fait je suis tellement nerveuse, que je ne sais pas comment mes jambes font pour encore avoir la force de me porter. Puis je laisse échapper un rire: pas pour me moquer de lui, mais parce que je suis surprise de me rendre compte à quel point ça me fait du bien d'avoir quelqu'un qui se soucie de moi là, tout de suite. De savoir si j'ai faim, ou soif. Et même si c'est le cas, je sais que ce n'est pas vraiment le moment. Il y a des tas de choses dont nous devons discuter. "Non, merci. C'est gentil. Je suis désolée de m'imposer comme ça. Tu m'avais déjà dit que tu avais des collocs, mais je n'y ai plus pensé", avouais-je, me sentant réellement désolée de débarquer comme ça et m'en excusant une fois de plus. Mes yeux suivent la main de Cosmo, qui passe dans ses cheveux et rougis en me rappelant que cette même main m'as touchée. Longtemps. Et dans des endroits dont je ne préfère pas penser. Je me donne une claque mentale, me maudissant d'oser penser à ce que nous avons fait, surtout dans un moment pareil! Ensuite, mon sourire s'efface et je baisse instinctivement mon regard vers mon ventre, tout comme lui l'a fait il y a quelques minutes. "Je ne sais pas...", avouais-je en fronçant légèrement les sourcils. "Je suis au courant depuis une semaine, et mon médecin m'as dit que j'avais encore le temps de décider". Ma voix se casse. Je refuse de penser une seconde à tuer mon bébé. Il n'y est pour rien dans cette histoire. Il ne mérite pas que je me débarrasse de lui comme on jette un objet dont on a plus besoin. "Mais je ne veux pas...tu sais, avorter.", dis-je en levant les yeux pour croiser son regard. "Je compte mener ma grossesse à terme. Je vais le ou la mettre au monde, mais...c'est pour la suite que je m'inquiète." Je mordille ma lèvre inférieure et sent l'envie de pleurer remonter. "Tu sais malgré tout, je te t'oblige à rien: surtout sachant que rien n'est encore décidé et qu'il reste toujours l'option de l'adoption. Tout ça, c'est un énorme...changement". Et encore, le mot est faible. Si je n'étais pas polie, je dirais que c'est même carrément la merde comme situation! "Mes parents veulent que je m'en débarrasse", dis-je en reprenant les mots exacts de mon père, les larmes aux yeux. "Ils disent qu'on est beaucoup trop jeunes. Trop irresponsables. Dans le fond, peut-être que c'est vrai...Mais est-ce que c'est étrange de dire que je l'aime déjà? Assez pour vouloir le voir naître, je veux dire. Est-ce que je suis censée juste...Le tuer et faire comme si il n'avait jamais existé?" Je ne sais pas vraiment pourquoi je dis ça. Mais le fait est que c'est vrai. Ce bébé a gâché la vie de Cosmo, et la mienne: Mais je l'aime.
Anonymous

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Re: one night, one month, one baby. (cosmo)
Sam 4 Mar - 0:47


Cosmo secoua la tête à ses excuses. "Tu n'as pas besoin de t'excuser, et crois moi, les garçons sont dans leur jeu, ce n'est pas un soucis." répondit il avec un petit sourire. Malheureusement, il était temps d'aborder l'éléphant dans la pièce. Cosmo savait que le temps était important si jamais ils prenaient la décision de l'avortement. Il l'écouta alors, hochant la tête lorsqu'elle avoua ne pas avorter. Cosmo n'allait pas la contredire, c'était son corps, et c'était une procédure médicale, on sait jamais ce qu'il pouvait arriver, quelque chose pouvait mal tourner et Yseult pouvait en mourir, il ne voulait pas en être la cause. "Je comprends. répondit il. Son esprit logique savait qu'avoir un bébé maintenant allait être compliqué, qu'il allait devoir arrêter ses études, trouver un job pour subvenir aux besoin d'Yseult et du bébé. Mais de l'autre côté, il était...il ne savait pas trop en réalité, mais il trouvait exceptionnel d'avoir d'une certaine manière créé la vie avec Yseult, même si c'était involontaire, il trouvait ça incroyable. La jeune femme évoqua alors l'adoption il se mordit la lèvre, ne se sentant pas très à l'aise avec cette idée là, mais pour le moment il la garda pour lui, ne voulant pas trop perturber Yseult. "C'est mon bébé aussi tu sais...je vais pas te laisser toute seule avec." répondit Cosmo. Quoi qu'elle décide, quoi qu'ils décident, il serait là pour elle, avec elle. Quand elle évoqua ses parents, il pensa aux siens, il allait devoir leur annoncer ça aussi et...ça allait être le bordel, un bon gros bordel. Il était l'ainé de la famille et devait de montrer l'exemple, bravo. En l'écoutant parler du bébé il secoua la tête, un petit sourire se formant sur ses lèvres. "Non c'est...c'est normal j'imagine. Tu dois faire ce qui te semble le mieux, et si ça inclut de garder ce bébé et bien...on avisera. Mais je ne te laisserait pas seule face à tout, tu as ma parole." dit il avec un petit sourire. "Tu es sûre que tu ne veux rien à manger ?" proposa t'il à nouveau. En réalité, il ne savait pas trop coment être présent pour elle, car ça se verrait sur la durée et non pas là tout de suite et ça le perturbait un peu. "A moiins que tu ne veuilles rentrer chez toi ?" demanda t'il, ayant oublié la valise sous le choc de la nouvelle, et n'imaginant pas que ses parents l'avaient virée de chez eux.
Anonymous

Invité

Re: one night, one month, one baby. (cosmo)
Sam 4 Mar - 10:06


Les paroles de Cosmo me rassurent et je me sens encore plus idiote d'avoir flippé, de l'avoir laissé et de n'avoir plus donné de nouvelles après notre nuit passée ensembles. C'est quelqu'un de bien, et je ne sais pas vraiment si je mérite autant d'attention. Sans doute que non. Il a l'air de vouloir prendre ses responsabilités, et je me sens heureuse malgré moi, parce que je ne serais pas seule. Parce que, même si c'est dur, il va très certainement modifier ses plans, ses projets et sa vie pour ce bébé. Tout comme moi. Naturellement, je lui fais part de mes doutes, du fait que l'avortement n'est pas une option envisageable pour moi, mais qu'il reste tout de même l'adoption. A ça, il ne répond rien, sauf qu'il ne me lassera pas seule. Alors je me contente de sourire, heureuse qu'il me reste quelqu'un sur qui compter. Et franchement, je n'aurais jamais cru que Cosmo serait la seule personne encore capable de comprendre, de m'épauler et d'accepter. "Merci", réponds-je en chassant une larme roulant sur ma joue. Je dois avoir une tête à faire peur! "Tu réagis tellement mieux que moi, c'est hallucinant", dis-je en riant légèrement. Je ne peux m'empêcher de lui avouer ça. Personnellement, quand on m'as appris la nouvelle, j'ai fondu en larme et je n'ai pas pu m'arrêter pendant des heures. Puis j'ai englouti un pot entier de crème glacée...Je suppose que chacun a sa manière de prendre les choses, et voir Cosmo aussi calme m'impressionne vraiment. A moins qu'il ne se rende pas encore réellement compte; ces choses là prennent du temps. "Un bébé, c'est énormément de responsabilités. Tout va changer pour nous. Je pense qu'on devrait se donner le temps de la réflexion, tu ne crois pas? Après tout, si on le garde, nous serons liés à vie, à travers lui. Et puis sans ça, il y aura aussi les dépenses, et l'éducation..." Dans le fond, j'ai peur de ça. De m'attacher. J'aime déjà beaucoup Cosmo, sans pour autant vraiment le connaitre. Mais et si les choses tournaient mal? Et si ça ne marchait pas entre nous, amoureusement ou amicalement? Maintenant, il ne faut pas seulement penser à nous deux, mais au bébé. C'est lui, aujourd'hui, qui doit passer en premier quoi qu'il arrive. Puis je secoue la tête et hausse les épaules. "Nous avons tout le temps pour décider. Huit mois, ce sera certainement assez.", poursuivis-je en souriant. Mais je reprend vite une expression neutre quand Cosmo mentionne la maison. Me demande si je préfère rentrer chez moi. Mal à l'aise, je détourne un instant le regard, avant de le baisser vers mes mains posées sur mes cuisses. "Je, euh..." Je laisse échapper un rire jaune. "Je ne peux pas rentrer chez moi" Une boule se forme dans ma gorge. "Tu sais, je t'ai dit que mes parents voulaient absolument que j'avorte...Eh bien, j'ai refusé. Je leur ai appris ma grossesse après avoir pris ma décision, et il l'ont comment dire...Ils l'ont mal pris." J'essaie maladroitement de sortir les mots, mais j'ai l'impression de les vomir. D'être malade. "Ils étaient tellement en colère. On s'est disputés et je crois ne les avoir jamais vu dans un tel étant. Et au final, ils m'ont en quelque sorte...jetée dehors. Ils m'ont clairement dit que je si je voulais mener cette grossesse à terme, ce serait ailleurs que chez eux." Puis je le regarde, soulagée de ne pas déceler de la pitié dans ses yeux: je n'en ai pas besoin, de toute manière. "Oui, sinon ce serait vraiment bizarre que je me balade avec une valise, tu ne crois pas?", dis-je en voulant au moins faire de l'humour, essayant de minimiser un peu la situation.
Anonymous

Invité

Re: one night, one month, one baby. (cosmo)
Sam 4 Mar - 22:32


A sa remarque sur comment il réagissait, Cosmo haussa des épaules. Bien sûr il était inquiet, car quoi qu'ils décident, ils allaient devoir sortir de l'argent, plus que Cosmo n'en gagnait pour le moment. Il réfléchissait déjà aux heures supplémentaires qu'il pouvait prendre, tout en pouvant toujours suivre ses cours. S'il le pouvait, il continuerait, jonglant entre les deux de son mieux. Cosmo cependant ne voulait pas inquiéter la jeune femme avec une réaction excessive, elle devait déjà en avoir beaucoup dans son assiette et il préféra rester le plus calme en apparence. "Je...j'essaye d'être supportif." répondit il avec un petit sourire avant que ce dernier ne disparaisse lorsqu'elle reprit la parole, évoquant les difficultés qu'ils allaient devoir affronter dans les prochains mois. "Oui bien sûr...je ne dis pas de prendre une décision maintenant je...honnêtement, je pense pas être en état mais...quoi qu'il arrive, je veux être là." répondit il, sincèrement. L'adoption lui faisait peur, mais garder le bébé lui faisait également peur. Il ignorait s'il serait un bon père, bien qu'il ait reçu une très bonne éducation de ses parents, élever un enfant, ce n'était pas la même chose. Il hocha cependant la tête lorsque Yseult dit que huit mois, c'était assez pour réfléchir, même si Cosmo espérait que d'ici là ils auraient prit leur décision. Ignorant ce qu'il s'était passé avec ses parents, il lui proposa de la ramener chez elle mais vu sa réaction, il comprit bien vite que quelque chose n'allait pas. Il sentit une boule se former dans sa gorge, et la colère monter en lui. Les parents d'Yseult l'avait mise à la rue, alors qu'elle était enceinte. Ils avaient beau ne pas être d'accord avec sa décision, ça ne justifiait pas de faire ça. "Je suis désolé, je n'avais pas comprit." souffla t'il, se levant de son lit pour venir s'agenouiller face à elle. Sa petite plaisanterie le fit sourire un peu avant qu'il ne redevienne sérieux et se rappelle de la valise. "Je crois que sous le choc j'ai oublié ta valise..." dit il avant de venir prendre sa main dans la sienne et de la serrer doucement. Il sentit des frissons monter jusque dans son épaule à ce simple contact mais il mit cela de côté, se concentrant sur le probléme de la jolie brune. Il comprenait maintenant la raison de sa venue, et décemment, il ne pouvait lui dire non. "Tu peux rester ici, au moins quelques jours, mes colocs ne diront rien...même ils seront heureux en pensant que..." dit il, avec son autre main il l'a montra elle, puis lui même. "Enfin bref...ça devrait pas leur poser de soucis, et puis il y a une fille avec nous donc tu seras pas seule face quatre mecs." C'était à son tour de faire une petite plaisanterie, même si ça ne réglerait pas le problème il le savait bien.

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