L’organisation d’un mariage au musée ? Mais quelle idée ! N’y avait-il pas assez de jolies endroits à Vérone pour finalement choisir le musée comme lieu de réception ? Hawa avait appris la nouvelle de la part de son patron mais elle était bien décidée à ne pas laisser se dérouler ce mariage. En effet, elle venait de terminer la restauration de plusieurs oeuvres fragiles, il était hors de question que celles-ci soient mise en danger à cause de petits mondains capricieux. Le directeur du musée  lui expliqua que tout sera mis en oeuvre pour ne pas abimer les oeuvres mais la demoiselle n’en était pas moins rassurée. Elle savait comment se passait ses soirées, à la fin, la moitié des invités seraient ivres et ne feraient plus attention à ce qui se trouvait autour d’eux. Le déplacement des objets étaient une option dangereuse vu qu’elles étaient fragiles.

On proposa à Hawa de rencontrer l’organisatrice de mariage pour qu’elles s’expliquent entre elles. @Desideria borgia était l'organisatrice en question. Les Sorabella et les Borgia n’étaient pas connu pour leur attachement mutuel, la faute à la mésentente entre les Armani et la famille de Hawa. La brune savait passer outre cette petite querelle qui ne la concernait pas directement. Au fond, elle trouve ses disputes stupides, elle tente donc de faire bonne figure devant certains membres de sa famille mais Hawa ne se gêne pas pour dire ce qu’elle en pense et côtoyer un Borgia ou un Armani ne l’a jamais dérangé.

En fin d’après-midi alors qu’elle se trouvait dans son bureau à s’occuper d’un tableau, on lui annonça qu’une personne l’attendait. Bien qu’elle avait du travail, elle accepta d’avoir cette discussion pour en terminer au plus vite. C’est habillé d’une salopette grise, taché de quelques tâche de peintures,  qu’elle accueille son “invité” du jour. « Desideria Borgia, je suppose ?» lança t-elle calmement alors qu’elle venait de lui ouvrir la porte de son bureau, qui était plus un atelier vu le nombre d'œuvre posée un peu partout dans la pièce. elle l’invita à s’installer sur une chaise posé devant son bureau intacte, signe qu’elle n’y allait pas très souvent.