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Ambrosia Renaldi
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ATTEND L'AMOUR

[FlashBack] - « Putain, mec, elle est où ma culotte ?! » — ft. Didi 8D
Ven 17 Fév - 18:55



     
Didi & Bibi.
       
Putain, mec, elle est où ma culotte ?!

     
Aïe… Le premier truc qu’elle avait ressenti en se réveillant, c’était cette douleur insoutenable, cette scandaleuse fanfare qui avait pris place dans la tête. Elle n’arrivait pas à ouvrir les yeux, et, même si elle s’en été sentie capable, elle ne l’aurait sûrement pas fait d’ailleurs. Elle sentait la chaleur du soleil caresser sa peau, nue, à travers les vitres dont les volets n’étaient sûrement pas fermés. Wait, what ? Lentement, elle commença à bouger, essayant tant bien que mal de faire taire l’orchestre qui se débattait dans sa caboche. Elle pouvait sentir un drap, posé sur elle, envelopper sa peau de ses caresses, alors qu’indubitablement, elle ne portait aucun vêtement. AUCUN. Et c’était ça, d’ailleurs, qui la faisait tiquer. Elle essayait de se remémorer sa soirée d’hier, de pêcher des éléments qui lui permettraient de comprendre sa situation actuelle. Et, la seule chose dont elle se rappellerait assez distinctement, c’était d’avoir passé du temps avec Didi. Didi… Il était où, d’ailleurs, ce con ?

Avec une lenteur presque risible, Ambrosia essaya de s’extirper de la couche où elle s’était retrouvée, les yeux toujours clos. Elle tâtonnait, d’ailleurs, comme une abrutie, et tentait de cerner son environnement. Elle venait de poser sa main sur quelque chose de chaud, de mou, de tendre, presque, et elle palpa la « chose » avec un peu plus d’insistance. Et, quand elle se rendit compte de ce qu’elle tenait entre ses mains – à savoir, un bout de quelqu’un - elle retint son souffle et se préparait mentalement à ouvrir les yeux, enfin…

« Tout, tout mais pas ça… » Elle avait peur, subitement, d’être dans l’antre miteuse d’un fou avec qui elle avait pu coucher, elle avait peur, terriblement peur de se retrouver à côté d’un vieux, moche, gras, lubrique, qui avait réussi – dans son état d’ébriété sûrement avancé – à la convaincre de coucher avec lui. Si l’alcool ne lui avait pas donné envie de vomir, cette simple pensée aurait pu la faire courir jusqu’à la cuvette des chiottes. Mais il fallait être courageuse et affronter le regard de cet inconnu, ou pire, la vision dudit étranger.

Enfin. Enfin Byby portait ses couilles et ouvrait les yeux, sa main empoignant toujours un phallus endormi, pour voir nul autre que… « DIDI ?! » Oh. Oh, ciel, elle aurait pu vomir sur l’endormi à côté d’elle tant elle sentait la panique envahir ses tripes. « Oh putain, DIDI ! » Elle se releva, lâchant le bout de viande ramolli de son ami et se saisit du drap pour se recouvrir avant de foutre un coup de coussin sur la gueule d’Andrea. ANDREA, le meilleur ami de son frère, un ami à elle, aussi. Tout, tout mais pas ça, se disait-elle. « Putain ANDREA, réveille toi sinon j’te jure, j’te fais bouffer tes couilles ! » Elle paniquait tellement qu’elle en avait presque – PRESQUE – oublié son mal de crâne.

Elle était nue, il était nu et elle n’avait que de vagues souvenirs de la nuit passée. MAIS, il était évident qu’il s’était passé quelque chose… Ah, et oui, cette capote nonchalamment posée sur le tapis. De chez son frère. Merde. Pitié, qu’il n’ait rien vu, pitié qu’il ne sache jamais rien ! D’un geste sec et se retenant de grimacer, elle laissa le temps à l’autre abruti de se réveiller pour aller jeter la capote qui fuyait… « DIDI ! » Oh, merde, la capote était percée. AH ! Si la situation ne donnait déjà pas assez de matière à paniquer, la perspective d’être en cloque la fit hurler un peu plus. ARG, mais elle n'avait pas le temps de paniquer, il fallait effacer toutes les traces de leur boulette dans l'appartement de Zizi. Phase un : Retrouver sa putain de culotte.

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Andrea Giacometti
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Re: [FlashBack] - « Putain, mec, elle est où ma culotte ?! » — ft. Didi 8D
Ven 17 Fév - 21:11


c'est.
c'est comme un marteau qui vient s'abattre sur le crâne, c'est pas un vrai sommeil. c'est un trou noir, tellement gigantesque qu'il a tout avalé y compris sa pensée. c'est que du vide qui traîne et une carcasse totalement délaissée sur un bout de matelas. et dans le fond, la seule envie qu'andrea a de faire en se réveillant c'est gerber ses tripes. ou qu'elle ferme sa gueule. ouais, ça semble pas mal. parce que l'autre là, la tête de noeud qui se saigne autant les cheveux que lui, elle beugle. beugle si fort que ça fait gong made in china. ça résonne, ça frappe. il fronce les sourcils. il ouvre à peine les yeux. la lumière. ah. la lumière. il se sent comme un vampire suicidaire qui demande au soleil de le foutre en tas de poussière. papillonnement de cils, inspiration profonde, de suite le noir revient sous ses paupières. il grogne. il se renferme. il s'enroule un peu plus dans la couette. et il capte pas. trop à côté de ses pompes. de toute façon ce dont il se souvient c'est que des restes foireux de. un goût dans la gorge aussi. de la junk food. de. ah. ouais, de l'alcool pour changer. lendemain habituel dans un monde habituel qui fait chier de manière aussi habituelle. qu'est-ce qu'elle a, ambrosia ? ils sont où d'ailleurs ? il tente un instant pendant que l'autre s'est tirée pour rejoindre la poubelle. il se pose pas plus de questions et à en juger la décoration qu'il perçoit derrière le voile flou qui fausse toute sa vision.
c'est pas la casa giacometti.
loin de là, c'est même tellement propre que c'en est flippant. et y'a le chat qui ronronne plus, qui miaule. il doit avoir la dalle. c'est candle. ses yeux explosés dévisagent le sol qui bouge sans réellement bouger. il a abusé, andrea. tellement abusé qu'il se marre très franchement en voyant la soeur renaldi débarquer à poil. agression à coup de seins. depuis quand elle est nudiste ? le rire traverse la pièce, cassé, on dirait qu'il a avalé des clous rouillés. il passe une main lassée dans sa tignasse.
- j'ai raté un épisode ? ça s'est terminé en partouze ? il continue de glousser. il. ah, c'est qu'en sortant un pied en dehors du pieu il percute enfin que ça caille. forcément. il est aussi en tenue d'adam. froncement de sourcils, il lève le surplus de tissu. non. non. non. attends. ça monte. ça prend une seconde, puis deux, puis trois, cinq pour terminer. y'a les fringues balancés partout, c'est froissé. woh. woh. WOOOOHWOWOWOWOH. PARDON ?! ah, ça remonte, la bile se coince contre sa gorge. il tousse un peu pour faire passer la pilule. putain, il a mal au crâne. c'est pas possible. les réveils comme ça c'est à le faire se jeter du haut d'un immeuble. il la dévisage. se dévisage. y'a pas plus simple, c'est comme un plus un, tellement évident que ce serait con de pas trouver la réponse.
- oui mais non. hein. NON PARCE QUE - quoi ? hahaha. non. déni, complet. la rejetonne beaucoup trop liée du sang avec isidore. de tous les vagins, de vérone, fallait que ce soit l'tien. je - ne - mais ta mèèèèèère. étoile de mer sur le lieu du crime.
journée,
de,
merde.
Ambrosia Renaldi
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Re: [FlashBack] - « Putain, mec, elle est où ma culotte ?! » — ft. Didi 8D
Dim 26 Fév - 19:05



     
Didi & Bibi.
       
Putain, mec, elle est où ma culotte ?!

     
Taz. Ouais, Amby’ se sentait un peu comme Taz, à courir partout comme une délurée, pas dérangée pour un sou d’être – de nouveau - à poils devant l’autre bridure. Et pour cause : impossible de foutre la main sur sa culotte. Sa préférée, en plus, sa culotte petit bateau à rayures, cette culotte qu’elle avait en exactement 39 exemplaires, en plein de coloris différents. Cette culotte qui ; quand elle la portait, lui donnait l’impression de pouvoir partir à la putain de conquête du monde entier, ouais. Mais là, ARG, elle s’était fait la malle, Dieu sait où. Alors elle fouillait, dans les pots de plantes, sous les meubles, sur le balcon, dans la salle de bain. Rien, RIEN, nul part ! « Putain merde… » Tant pis, il faudrait continuer à chercher, mais déjà, elle rangeait un peu le bazar, remettait les choses à leur place et AMEN, cela ressemblait déjà plus à l’appartement de son frangin et ça avait au moins le mérite de la calmer un peu.  « De tous les vagins de Vérone ouais… Ça m’donne pas du tout l’impression d’être une prostituée, merci bien. » - elle gloussait, parce que, putain, elle ne pouvait qu’en rire, non ? C’était tellement bizarre, ouais, HAUTEMENT étrange, mais… Mais au fond, elle savait que ça serait le genre d’anecdotes pourries qui la ferait marrer, d’ici quelques temps. Sauf que, pour le moment, fallait penser au pire, et le pire, là, c’était qu’un bridée pouvait grandir sans son bide, alors que non, elle n’était pas prête et que NON, elle ne pouvait pas avoir un mini Andrea dedans, c’était inconcevable, à rendre malade et surtout, la Terre avait bien assez d’un con comme lui, le combo fatal AmbyxAndy, non, NON, la terre n’était pas du tout prête.

Le pas lourd et les miches toujours à l’air – elle n’allait pas cacher qu’elle aimait bien ça, finalement, se trimbaler à poils – elle se dirigeait maintenant vers son saint-graal : le frigo. Un bon verre de lait frais, FROID, l’aiderait à gérer la situation. Et puis, ah, et puis… La porte s’ouvrit et la lumière fut, laissant aux yeux de l’italienne le temps et la joie de voir s’illuminer devant eux la plus belle des choses : la culotte, étendue sur un fil, entre deux briques de jus d’orange. Pourquoi était-elle-là ? La gamine n’en avait aucune idée. Ah… Ah, si peut-être. Elle vit un flash de la soirée d’avant. Et bon dieu, elle pouffait maintenant de rire, comme une abrutie dont le taux d’alcoolémie n’avait pas assez baissé. « Didi, HAHA ! Putain, j’ai retrouvé ma culotte. T’as vraiment des idées de merde, hein. » - elle la jeta dans la salle de bain et entreprit de s’asseoir sur Candle. Oui, dessus. « Tu m’as dit de foutre ma culotte au frigo, parce que j’avais le feu au cul… » Elle pouffait encore, normal. Mais, il fallait régler le souci : comment la kekette d’Andrea s’était retrouvé à chuchoter des choses à son col d’utérus ? « P’tain. Il ne faut rien dire à Zizi. Sinon, il va nous tuer. Me tuer, parce que j’étais bourrée, et TE TUER, parce que tu m’as bourrée. » Elle passait la main dans ses cheveux. « HEY ! En plus, la capote était percée. Une idée de comment c’est arrivé, ça ? Genre, t’as voulu te la jouer marteau-piqueur ? » Et la voilà qui se relevait, se tant un peu partout, pour voir si elle n’avait mal nul part. Hé, non. « Bon, je vais prendre une douche. Si j’avais un karcher, je le passerai dans… Enfin. Là, quoi. Histoire de tout bien nettoyer… » Elle partait dans la salle de bain, son ventre gargouillant. « Si tu sais pas quoi faire, prépare à bouffer, des fois que ton fils ait la dalle, dans le ventre de maman ! » Elle riait, encore, comme une abrutie, encore, mais putain c’qu’elle flippait d’être en cloque. Il fallait qu’elle s’assure que cela n’arrive pas. Phase 2 : Pilule du Lendemain. Non. 4 ou 5, pour être sûre : les chinois, y’en a partout, ça doit s’accrocher à l’utérus comme une sangsue au cul d’un âne, ces trucs là.

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Andrea Giacometti
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Re: [FlashBack] - « Putain, mec, elle est où ma culotte ?! » — ft. Didi 8D
Jeu 16 Mar - 18:27


elle peut pas se taire ?
non parce que, elle enchaîne. elle enchaîne tellement qu'andrea il a pas le temps de profiter de sa belle gueule de bois ainsi que de son envie de gerber sur le parquet bien propre - voire sur candle qui remue ses pattes à l'autre bout de l'appartement. il fronce les sourcils, inspire profondément alors que les mots d'ambrosia se font un piètre chemin dans son crâne. elle parle d'être en cloque, capote trouée, elle va à gauche, à droite, elle lui refile le tournis. on dirait un carrousel détraqué qui va beaucoup trop vite, et après avoir bien bouffé c'est pas conseillé. inspiration profonde, sa main droite vient tomber mollement contre son front. soupir. soupir encore et tellement fort qu'il pourrait faire voler les briques de l'appartement. ah la vache. ça tire dans son ventre et ça se réveille à peine dans le reste de son corps. qu'est-ce qu'ils ont bien pu branler ? c'était quoi le but de la soirée ? vérifier lequel tenait le mieux la bouteille, et, faute de gagnants, ils ont décidé de tout oublier ? un pari ? peut-être. ce serait tellement probable qu'il se donne plus le loisir de chercher une raison au pourquoi du comment. n'empêche, pour qu'il soit allé jusqu'à la sauter, fallait le faire. non pas qu'elle soit désagréable à regarder, seulement ; on touche pas à la soeur du pote. c'est tabou, c'est dans la lignée de ne pas faire avant de crever du sida.
- putaaaaaain...
à peu de choses près, oui. à peu de choses près, ç'aurait été la mandale, le massacre tellement magnifique qu'il aurait l'allure d'un génocide. et puis merde, il se dit un instant qu'il arrête de boire. puis il rigole parce que même dieu se fout de sa gueule tout là-haut, avec jésus parce que sinon ce serait pas très catho. roulement d'yeux, il s'assoit sur le pied, pose pieds au sol et passe quelques doigts dans sa tignasse pour la replacer un peu.
-... attends, j't'ai dit que t'avais l'feu au cul et t'as juste un reste dans ton foutu vagin cannibale ? de quoi tu t'plains ? tu peux encore marcher, m'saoule pas. il racle le fond de sa gorge, il tapote nerveusement avant de se redresser. bon. il est où son calbut. ah. trouvé, il était pas si loin au final. n'empêche que faire trois mètres alors que, aussi haut que trois pommes, il se sent gigantesque en tour eiffel style, c'est pas la joie. il l'attrape, l'enfile, pareil pour sa chemise qui ressemble plus à rien.
- bordel à queue t'as niqué ma ch'mise ! t'as foutu du rouge à lèvres partout, t'as cru qu'j'étais un steak ou comment ça s'passe ? on le regardera dehors comme s'il venait de. de. ouais. de baiser. ah chiotte. il s'en tape bien de gueuler à travers les pièces, isidore est pas là. ET PARDOOOON ? NON MAIS HEH ! y se ramène dans la salle de bain, sans attendre, sans gêne aussi. c'est pas comme s'il allait se rejeter sur sa carcasse - bien foutue soi dit en passant.
- wowowowoh cocotte j'ai pas signé pour ça moi. ni pour... te sauter... MAIS ! MAIS ! tu prends un aspirateur j'en sais rien, tu t'le fourre et t'avales tout. fais quelqu'chose, t'imagines seulement un p'tit nous ? non. c'est comme l'antéchrist. dans le fond, il flippe quand même sévère. il reboutonne son fringue lentement. galère de bien viser, il s'adosse à la porte. non, non, non. nooooon. nope. j'te trouve une aiguille à tricoter s'tu veux. ou prends tout un paquet de pilules, c'est bien ça, c'est vegan.
Ambrosia Renaldi
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Re: [FlashBack] - « Putain, mec, elle est où ma culotte ?! » — ft. Didi 8D
Mer 29 Mar - 16:11


Ambrosia Renaldi a écrit:

     
Didi & Bibi.
       
Putain, mec, elle est où ma culotte ?!

     
Encore marcher ? Ah ! Carrément, oui. D’ailleurs, la cendrée se retint de faire une remarque bien incisive du genre « SI j’marche pas comme un canard, c’est bien que tu m’a pas tellement défoncée, finalement, DECEPTION. » Mais, arg, non. Non, ça aurait été trop sale. Et ça aurait peut-être – AUSSI – sous-entendu qu’elle avait apprécié… Or, la réalité était qu’elle ne se souvenait pas vraiment de ce qui s’était passé. Son cerveau devait ne pas avoir envie de se rappeler, ou alors, il n’en était juste pas capable, tout aussi bien.

Une fois dans la salle de bain, Ambrosia s’engouffra sous un jet d’eau brûlant, savourant cette morsure qui la ramenait un peu plus à une réalité qu’elle ne voulait pas encore totalement assumer. Ah ! Elle n’avait jamais été fille à coucher à volo, ni de celles qui assument avoir une sexualité – trop – débordante. L’alcool. Oui, c’était ça, c’était de la faute à l’alcool, se disait-elle, enfouissant dans un coin de sa tête la voix de sa conscience qui hurlait des profanités. Et puis y’avait cette vois, aussi, qui lui frappait les oreilles, alors qu’elle se lavait les cheveux. Arg, elle puait la clope. Elle se lavait la tignasse avec frénésie, se demandant encore pourquoi sa conscience avait une voix si… Didi. Elle l’entendit parler de steak et elle avait faim, maintenant. Merci le bridé, merci bien. Et puis, il était temps de s’offusquer un peu, aussi, même si elle n’arrivait pas à cacher son putain de sourire ni d’étouffer ses rires presque graveleux. « Oh… Pour ta chemise, je t’en passe une si tu veux, c’pas comme si tu faisais une tête de plus que moi. Tu diras merci à tes gènes, d’ailleurs. J’dois bien avoir une chemise ou un t-shirt qui ne fera pas trop pédale sur toi. ENFIN ! C’pas comme si ça allait te déranger m’enfin. » Et elle riait, encore. « Imagine… » - et puis, le silence et le visage livide. – « Non. Non, on a rien utilisé hein ? Non, j’ai pas foutu de truc dans ton cul dis-moi ?! » Elle se retournait maintenant vers lui, les cheveux mousseux et toujours habillée de son habit d’Eve. « DIS MOI QUE T’AS PAS MAL AU CUL ?! »

Elle se rinçait rapidement, maintenant, cachant finalement un sourire taquin. Et puis, qu’est ce qu’elle en avait à foutre s’il avait mal au cul ? C’pas comme si c’était le sien, après tout. « Et pour le chiard, t’en fais pas. J’passe à la pharmacie cet aprèm. Non, non, faudrait pas un mini-nous. Vraiment… Ça serait trop moche à voir. Et t’imagines la famille dans laquelle il tomberait ? Entre le papa pédé, la mère qui n’en volait pas, l’oncle tout aussi pédé que le père…  Non. Non, AH ! » Elle sortit de la cabine de douche, et choppait maintenant une serviette au passage, pour retrouver ses fringues. Il ne faudrait pas mettre de la flotte partout, tout de même. Déjà qu’il faudrait tout faire briller avant son retour… « Oh, tiens. Tiens, tu peux le faire toi-même non ? T’as déjà vu à quoi ça ressemblait, en plus. » Elle se retenait toujours de rire, parce que, putain, c’était vile. Elle lui tendait l’aiguille à tricoter qu’elle trainait toujours avec elle, dans son sac, et s’assit sur le canapé. Pas de cuisses écartées, pas de position trop salace, non, mais le message était déjà assez claire comme ça. AH ! Et puis merde, elle riait, comme une abrutie, parce qu’elle n’avait plus mal au crâne, et parce qu’il fallait en rire, de leur boulette, non ?  « J’prendrai la pilule du lendemain, pour être sûre, t’en fais pas, p’tit con. Et on ne dit rien à Zizi, sinon… » Il ne vallait mieux pas y penser. « Vas te laver, tu pues. Pendant ce temps, je range, j’te sors une chemise, et ensuite, on dégage de là. Et on fait comme si RIEN ne s’était passé. T’façon tu te souviens, toi ? » ‘Fallait vraiment qu’elle se fasse d’autres potes, qu’elle rencontre des gens. Non pas qu’elle craigne à nouveau de faire une connerie, mais, avec Didi ? Une fois, pas deux, certainement pas deux fois, putain. Et si elle allait faire un tour sur la nouvelle appli’, là, d’ailleurs ? Il était temps de s’ouvrir un peu à de nouvelles perspectives, fuck it.

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Andrea Giacometti
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Re: [FlashBack] - « Putain, mec, elle est où ma culotte ?! » — ft. Didi 8D
Lun 10 Avr - 20:02


elle gueule fort, ambrosia. et il peut se souvenir que la première fois qu'elle a déboulé dans sa vie, elle était de ce même genre : à beugler pour un oui ou à non, à beaucoup trop exprimer les choses et déglinguer le silence à coups de matraque. lèvre inférieure pincée, elle arrête pas de bouger, et à andrea ça lui file un tournis monstre qui le ferait presque gerber en plein le parquet. il inspire, il expire. faut rester calme. faut pas paniquer. faut pas trop fixer la porte et se dire qu'un isidore sauvage va débarquer, qu'il va hurler sans préavis et mettre un coup de pied au cul à l'un tant qu'à l'autre. à lui plus qu'à elle. et il est pas prêt andrea, pas prêt à se bouffer les foudres du meilleur pote qui aurait même du mal à croire cette histoire. c'est surréaliste, c'est complètement barge à un point qu'il se pince l'avant-bras pour vérifier qu'il fait pas un tripe sous acide ou qu'il est pas encore en train de pioncer - voire mort. rien ne réagit, ça fait juste un peu mal. elle parle perspective d'avenir, elle est étrangement sereine - c'est qu'une façade, elle est un peu comme lui sur ce point, elle tape dans l'extrême pour pas qu'on creuse trop, ça fait vite peur comme genre de réaction. lui il préfère en rire et hocher mollement la tête à chaque fois qu'elle balance une vanne. ambrosia est drôle qu'une fois sur deux, quand elle le fait pas exprès c'est même mieux. il lui claque un doigt d'honneur sans précédent, enlève ses fringues rapidement - qui sentent encore l'alcool, à coup sûr elle lui a renversé la bouteille dessus genre fontaine de jouvence.
- NON J'AI PAS MAL AU CUL ! il lance une dernière oeillade vers le couloir, roule des yeux, balance avant de filer se décrasser. ouais, ouais, bah écoute ce gosse sera élevé dans les traditions lgbt extrémistes, si c'est une nana on en fera une grosse fémen à la mord moi l'noeud. j'attends l'jour où tu nous avouera qu'en fait t'es goudou chérie ! il siffle un rire de rat d'opéra. il laisse couler la flotte sur sa carcasse, ça rougit sous la chaleur, ça fait un bien fou. même si, à deux-trois reprises il menace de se bouffer le rebord et se faire le coup du lapin. ça dure une dizaine de minutes, même pas, c'est fait plus rapidement que prévu - pas le temps de se prélasser en sachant que la montagne risque de débouler d'une seconde à l'autre. serviette dans les pattes, il défait sa tignasse, renfile son calbut, repart dans le couloir à la recherche de son jean perdu. ça dure pas très longtemps, il squatte allègrement un meuble.
- j'me souviens pas trop. pas vraiment, en fait. haussement d'épaules, il se tient au mur pour l'enfiler et pas finir tête la première contre le sol. direction le salon où elle l'attend, fière, avec candle ce pauvre chat victime de ses cris. grincement de dents. on va dire que si personne a mal, alors tout va bien. et qu'ça devait pas être si nul. mais bon - huh - remettre le couvert t'm'excuseras... si t'étais pas la soeur, p'tête bien, remarque. il fait craquer ses épaules, raidit son dos, passe une main anodine dans sa nuque pour la redresser comme il faut. il a envie de se recoucher, et qu'on lui foute la paix. 'chier. tu crois vraiment que j'vais lui en parler ? arrête, il va m'empaler sur l'église du coin, j'vais crever lentement mais sûrement avec les corbeaux qui boufferont mes yeux. ce s'ra beau, très beau, d'l'art contemporain au poil. il s'affale sur le canapé, enfonce son crâne contre le dossier, pousse un soupir. le plafond est soudain fascinant au possible.
- aujourd'hui je m'suis réveillé à côté d'quelqu'un pas désagréable à r'garder, jusqu'à ce que j'vois sa gueule et que j'capte que c'est la soeur à ma queen préférée. vdm. sourire amer en coin de lippes. on est sales... mais à un point. en plus dans son appart'. ouh, ça se fait pas.

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