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Anonymous

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quand je suis auprès de toi, je ne sais plus qui je suis
Jeu 23 Juin - 14:23


quand je suis auprès de toi, je ne sais plus qui je suis
lizio

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Qu’est-ce qu’on ressent, quand on est amoureuse ? Elle s’était maintes fois posé la question, car au fond, l’avait-elle seulement été, rien qu’une fois ? Attachée aux gens, bien sûr. Consternée par leur départ, oui. Parfois un brin de nostalgie, et encore, si rarement… Alors à mesure que les jours passaient, qu’une seule personne hantait ses pensées, elle se demandait si c’était vraiment ça l’amour. Elle aimait profondément ses parents, et son demi-frère. Ezio, aussi. Mais c’était un amour qui ne consumait pas. Il était doux, surprenant et apaisant, comme une bouffée d’oxygène quand on est coincés vingt mille lieues sous les mers. Ce n’était pas un amour qui vous consumait. Celui-ci vous rendait, meilleur, plus beau, et vous saviez que la personne ne vous laisserait jamais tomber. Elle serait à vos côtés, coûte que coûte, vous soutiendrais quoi qu’il arrive. Et ça, elle préférait l’appeler amitié. Il n’y avait pas de sexualité, pas de bestialité qui pouvait entrer en ligne de mire. Juste l’honnêteté sincère, la pureté sans vergogne, et une incroyable confiance partagée. Souvent le dilemme cruel se profilait face à vous : préférer l’amitié limpide, douce, belle et increvable, à l’amour despotique, au dictateur de votre cœur, à celui qui permettait à l’aiguille du temps de s’affoler bêtement tandis que les années de bonheur vous glissaient entre les doigts. Certains pariaient sur l’amour. Lisa n’était pas certaine de ce qu’elle ferait, si toutefois le cornélien venait se poster à sa porte. Elle aurait aimé être une vaillante jeune femme, privilégiant toujours ses amis sempiternels à la flamme d’une seconde, à l’étincelle d’un instant, au feu d’artifice d’un souvenir. Toutefois à mesure que le temps s’égrène et que l’envie flamboyante d’un amant amoureux lui ronge le cœur, elle hésite, vacille.

Elle sortit brutalement de sa torpeur, consciente que ses rêves l’avaient emmenée trop loin. De toute façon il n’y avait rien. Pas même l’éclaboussure d’une envie, pas même le ricochet d’un regard trop insistant. Oh, il y en avait, des regards, mais rien qui ne soit tangible, rien qui n’indique que quoi que ce soit ne se passerait jamais. Sauf que Lisa aimait rêver. Elle aimait inventer des histoires, qui roulaient dans sa tête comme on laisserait une bobine de film se dérouler devant nos yeux. Parfois, ses rêves, elle les dessinait. Elle les peignait. Elle les immortalisait au bout d’un stylo bille. D’autre fois, c’était par le biais d’un cliché, d’une photographie fugace, qui emprisonnait un moment incroyable d’une banale et furtive, une petite existence qui prendrait fin tôt ou tard. Et Lisa ne voulait pas ne rien avoir accompli lorsque le glas de sa vie sonnerait.

Le cours touchait presque à sa fin, quand elle se rendit compte de la maigreur de ses notes accumulées jusque-là. Poursuivie par ses envies de bonheur, de conquête amoureuse et d’idioties naïves, elle n’avait même pas pensé à recueillir ne serait-ce qu’une idée sur Keats, son beau Keats, qui emplissait toutes ses pensées quand elle ne savait pas à quoi penser. My imagination is a monastery and I am its monk. La blondinette ne put s’empêcher de sourire lorsque son regard traîna sur cette phrase. Oh oui, son imagination lui jouait plus de tour qu’elle n’aurait voulu. Il lui arrivait même de se piéger dans l’infernal cercle vicieux, persuadée que l’autel de son imagination serait l’issue de secours à sa vie misérable. Elle avait envie de voyager ? Elle rêvait. Elle avait envie de revivre une nuit avec son ex-petit ami ? Elle rêvait. Lisa rêvait ce qui lui manquait dans la réalité, et elle avait peur ; car à ce moment-là, qu’est-ce qui était réel ou non ? « Ce sera tout pour aujourd’hui, à la semaine prochaine. » Lisa aurait aimé aller discuter avec M. Sorabella, le professeur qui avait attrapé son cœur, plantant ses griffes d’acier dans sa peau, dans ses chairs. Mais elle avait d’autres choses à faire aujourd’hui, comme aller voir son parfait Ezio. Sa petite tempête personnelle, son ouragan terrible, empêtré dans des problèmes plus hauts que des montagnes. Hériter d’un paternel qui n’avait que peu d’affection pour son métier, Ezio avait lui aussi subi les affronts des griffes, mais cette fois-ci, pas de celles de l’amour. Enfin, peut-être que c’était le cas, mais Lisa n’était pas au courant de cet état de fait pour le moment. Elle jeta ses bouquins dans son sac, avec son cœur au passage, se faisant violence pour ne pas adresser un regard à l’homme marié qui faisait tourner sa tête. Allons bon, certains amours duraient une seconde, d’autres une semaine. Elle trouverait bien un moyen d’arrêter de penser au trentenaire, surtout lorsque leurs cours communs s’arrêteraient. Il ne serait alors plus qu’un visage parmi tant d’autres, qu’elle remplacerait certainement par un autre, voyageant d’âme en âme. Enfin, c’est ce qu’elle espérait.

Sortant de l’amphithéâtre en trombe, elle avait donné rendez-vous à Ezio à la sortie sud de la ville. Elle avait bien envie d’aller déguster un sorbet pendant qu’il faisait beau, mais peut-être avait-il d’autres idées pour elle – l’après-midi était à peine entamée et il leur restait tout le temps du monde à partager à deux. Elle repéra sa tignasse brune au milieu des universitaires, et elle lui sauta littéralement dessus. « Bouh. » Elle savait très bien qu’elle pouvait faire tout, sauf faire peur. « Alors mon footballer préféré, ça va ? Tu as une idée d’où tu veux aller ? » Elle le trouvait incroyable avec un ballon – elle ne supportait pas le foot mais elle faisait un effort pour lui. Suivre ses rêves, sa passion, elle aurait tout fait pour l’encourager dans cette voix. Mais bon dieu, la situation dans laquelle il était... Chacun devait avoir son choix cornélien, n’est-ce pas ?
Anonymous

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Re: quand je suis auprès de toi, je ne sais plus qui je suis
Sam 9 Juil - 14:05



friendship never ends
lisa & ezio


Tes yeux qui se baladent dans le vide. Ton dos qui souffre à cause de cette chaise de mauvaise qualité. Ta main qui passe dans tes cheveux. Tu en as eu marre de faire les cent pas dans cette salle d’attente. Tu as l’impression de manquer de sommeil. Tu souffles d’épuisement. Ta matinée a été dingue. Rapide, chamboulée. Loin d’un terrain de foot. Enfermé dans les bureaux de l’empire. Tu t’es tenu tranquille. Tu as suivi ton père comme son ombre. Vous avez enchainés les rendez-vous. Les investisseurs, les stylistes, les différents départements. Après près de deux mois, tu commences à trouver tes marques. Te souvenir de certains visages, sans toutefois mettre un prénom dessus. Ta place se fait petit à petit. Doucement. Tu essayes de gagner leur respect, leur montrer qu’ils peuvent te faire confiance. Mais au fond ils sont comme ton père. Ils hésitent, ils se méfient. Comment un gamin de vingt-quatre ans qui ne connait rien au commerce va diriger cet empire à plusieurs millions de dollars ? Tu ne sais pas. Tu n’as pas la réponse. Tu es aussi perdu qu’eux. Tu te retrouves là propulsé à cette place sans aucun bagage. Aucune connaissance. Aucun historique. L’empire, tu l’as toujours fui. Tu n’as jamais cherché à t’y intéresser. Mais là plus le choix. Tu dois te débrouiller pour tout apprendre. Alors ce matin tu t’es appliqué. Tu as fait le bon élève, tu étais presque à deux doigts de prendre des notes (mais il fallait pas abuser non plus, tu restes ezio). Tu as suivi aveuglement ton père dans les couloirs. Puis sans comprendre tu as vu ton père s’effondrer. Inerte, sur le sol. Tout le monde s’est précipité vers lui. Le patron de l’empire à terre. Alerte générale dans les bureaux. Toi tu t’es figé. Immobile, bloqué sur place. Tu aurais pu paniquer, courir vers lui. Mais tu n’as rien fait. Une seule pensée a traversé ton esprit. C’est la fin merde... T’es un fils indigne. Ton père était peut-être mort à un mètre de toi et tu n’avais pas envie de pleurer. Tu jurais parce-que ça signifiait pour toi que tu n’avais plus aucune porte de sortie, que tu n’avais plus le choix maintenant. Lui mort, tu deviens le nouveau patron. Alors te voilà dans la salle d’attente de l’hôpital. Tu attends désespérément des nouvelles. Tu as repris tes esprits comme tu as pu et votre chauffeur vous a emmené ici. Plus de vingt minutes. C’est insoutenable. Intenable. Tu as essayé de joindre ta cousine Sofia pour avoir du soutien moral mais rien. T’es seul. Tout seul à attendre de savoir si ton père est mort ou non. Angoissant. Puis enfin le soulagement. Un médecin qui vient te voir. Il est très faible, nous le gardons cette nuit. Pas mort. C’est tout ce que tu retient. Tu hoches la tête, tu le remercies et tu pars. Tu fuis cet endroit. Tu ne passes pas le voir. Trop déboussolé. Perdu dans tes esprits. Tu regardes l’heure et tu pars à l’université. Lisa. Tu as rendez-vous avec elle. Elle va te changer les idées. Ca va te faire du bien. Loin de l’empire, de ton père, de tes problèmes. Tu souris juste en sachant que tu vas la retrouver. Ton bébé. Ta Lisa. Tu t’avances parmi la foule. Tu te sens comme un con. Tu as le même âge qu’eux pourtant tu es loin de leur petite vie d’étudiant. Tu n’as pas fait d’études, tu ne connais pas tout ça. Les cours, les dortoirs, les soirées étudiantes. T’es si loin de cette vie-là. A des kilomètres. Peut-être que tu aurais dû prendre ce chemin-là. Ca aurait été plus simple. Plus banal. Mais tu n’as pas le temps de te perdre dans ton imaginaire. Cette vie étudiante qui ne sera jamais la tienne. Une tornade blonde te saute dessus. Un petit rire s’échappe de tes lèvres. Oui, tu as besoin d’elle là tout de suite. Sa bonne humeur, son innocence. « Alors mon footballer préféré, ça va ? Tu as une idée d’où tu veux aller ? » Tes bras trouvent taille. Tu la serres contre toi sans même la prévenir. Tu n’es pas du genre très tactile mais Lisa est une exception. C’est probablement la seule de ton entourage qui a le droit à autant de mots doux et de gestes tendres. Tu as besoin de la sentir près de toi. Après ce qu’il s’est passé avec ton père, l’hôpital, sa presque mort. Tu as besoin d’un câlin, d’affection. Te sentir vivant. Alors tu trouves ceux de Lisa. Puis quand tu te détaches d’elle tu lui souris. « Journée intense. J’ai fait un petit tour à l’hôpital c’était assez sympa. » Sourire sarcastique. Non clairement ça ne t’a pas fait rêver mais bon tu n’avais pas trop le choix. Tu poses ton bras sur ses épaules et tu l’approches vers toi. « Profitons de ce beau soleil Lisa. Je t’invite. Tu as envie de quoi ? Je suis sûr que tu ne dirais pas non à un sorbet, je me trompe ? » Un clin d’oeil avant d’avancer avec Lisa contre toi. Oui un après-midi avec elle, tu en as besoin. « Tes cours ça a été ? Qu’est-que tu as appris de beau aujourd’hui enfermée dans ta salle de cours ? »

©️ ACIDBRAIN

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Anonymous

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Re: quand je suis auprès de toi, je ne sais plus qui je suis
Lun 25 Juil - 11:46


quand je suis auprès de toi, je ne sais plus qui je suis
lizio

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Lisa est bien loin d’imaginer ce qui s’est passé pour Ezio le matin même. Dans sa tête, tout va bien dans le meilleur des mondes – quoi que c’est toujours le cas. Lisa l’Optimiste sentit les bras du garçon s’enrouler autour de sa taille, et le câlin. Ezio la serra comme si le monde en dépendant, et la jeune femme se demanda ce qui se passait. Oh, elle savait bien qu’il était préoccupé, en ce moment. Non seulement par les soucis professionnels, mais aussi d’ordre amoureux. Mais cette étreinte, là… Lisa savait qu’il lui parlerait s’il avait envie. Elle n’était pas du tout du genre à rentrer dans les gens. Elle posait certaines questions, parfois, seulement lorsqu’elle savait de quoi elle parlait. Ezio n’a jamais été très tactile. Eux, c’est un peu différent. Ils se prennent la main, parfois. Lisa, elle aime lui piqueter les joues de bisou, surtout parce que parfois ça l’énerve. Oui, son côté enfantin ressortait un peu trop souvent, parfois. Alors cet enlacement la surprenait un peu. Elle lui rendit son accolade, le serrant un peu plus fort, même si elle savait qu’il avait bien plus de force qu’elle. « Journée intense. J’ai fait un petit tour à l’hôpital, c’était assez sympa. » Les yeux de la blonde s’arrondissent, elle a peur de comprendre. « Tu vas bien ? » Elle souleva ses bras, le regardant sous toutes les coutures pour vérifier qu’il allait bien. « Comment tu as fait pour te blesser dans un bureau ? » Ezio passait le plus clair de son temps dans l’ombre de son père, amassant toutes les données qu’il pouvait, afin de devenir, par la suite… un patron d’entreprise. Lisa était presque malade à l’idée qu’il doive suivre les commandements de son père alors que son rêve était ailleurs. Romantique, poétique et un peu la tête dans les nuages, Lisa ne concevait pas une vie sans passion. Et celle d’Ezio mêlait ballon et terrain de football. Il ne supporterait pas de passer sa vie derrière un bureau. Elle pouvait déjà voir ses traits se décomposer à mesure que les jours s’égrenaient, alors qu’il évoluait dans un monde auquel il ne comprenait rien. Et surtout auquel il ne voulait rien comprendre. On ne pouvait pas être efficace dans un domaine que l’on n’aimait pas. La jeune femme en était persuadée. Il posa son bras sur ses épaules et l’approcha de lui. « Profitons de ce beau soleil, Lisa. Je t’invite. Tu as envie de quoi ? Je suis sûr que tu ne dirais pas non à un sorbet je me trompe ? – J’aime quand tu me parles comme ça Ezio, hmm, ronronna-t-elle. Je ne refuserais jamais un sorbet, tu le sais. » Ils avancèrent lentement, se frayant un chemin entre les étudiants excités, non seulement de l’été qui arrivait, mais aussi de la fête de la musique, de l’embrun de vacances qui filait entre eux. « J’espère que ton portefeuille est bien accroché, minauda-t-elle. » Un Armani, quelle blague. Surtout maintenant qu’il jouait aux petits PDG auprès de son père. Lisa ne pouvait même pas imaginer quelle fortune colossale ils avaient. Elle préférait ne pas y penser d’ailleurs, ça lui collait le vertige. Ce n’était pas vraiment son genre de dépenser sans compter, il s’agissait juste d’une blague pour essayer de le dérider un peu. Elle pouvait voir dans ses yeux les nuages du stress, alors que son sourire était sincère. Elle aurait aimé pouvoir les chasser d’un seul mot, mais elle savait que les problèmes d’Ezio lui pesaient, et qu’elle n’avait aucun pouvoir sur eux.

« Tes cours, ça a été ? Qu’est-ce que tu as appris de beau, aujourd’hui, enfermée dans ta salle de cours ? – Pour tout te dire, je n’ai pas été la plus attentive des élèves aujourd’hui, lui avoua-t-elle, embêtée. J’étais perdue dans mes pensées, tu vois le genre ? Je pensais à mes vacances. Tu vas en avoir, toi, malgré ton nouveau poste de stagiaire ? » Elle voulait profiter du soleil chaleureux avec Ezio, se balader, peut-être même aller un peu plus loin que l’Italie. Lisa n’arrêterait pas son emploi bien sûr, et elle prendrait même quelques heures de plus, mais elle n’arriverait toujours pas à un temps plein, donc elle aurait tout le temps du monde à partager avec son ami. Elle doutait malheureusement que lui ai tant de chances. Son paternel semblait bien peu enclin à le laisser respirer. Enfin, entre la version qu’on obtenait et les réalités des faits, il y avait parfois tout un monde… Ils zigzaguèrent, sortant finalement de l’enceinte de la faculté pour se diriger vers les petites ruelles bien animées malgré la chaleur. Elle avait envie de lui parler du sujet de ses pensées. Elle avait envie de lui parler de son professeur qui continuait de hanter ses pensées. Mais ce n’était pas du tout le bon moment. Déjà qu’il ne semblait pas de très bonne humeur… Elle ne pouvait pas oublier que Jago, avant d’être un professeur, était surtout un membre de la famille Sorabella. Et tout le monde savait que les Armani avaient un peu de mal avec eux. Et puis, un crush sur un professeur… Est-ce que ça valait vraiment le coup de risquer une dispute pour ça ?  Elle lui parlerait de Tilde, dont elle avait récemment reçu quelques nouvelles. « - J’adore ma formation, mais je dois bien avouer que j’ai hâte de pouvoir lire un peu autre chose que des auteurs classiques. »


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Re: quand je suis auprès de toi, je ne sais plus qui je suis



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