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⊹ old scars, future hearts. ▬ lorenzo & lara.
Sam 11 Juin - 12:29


old scars, future hearts.
lorenzo & lara
i found rebellion in self-destruction. i need to find a place to lay my head. i walk, then i crawl. i'm thankful to be moving at all, considering all the places i've been on the way. some people built towers, i just dig hole on my way down again.   ▬ young guns.

En cette période de l'année, le soleil était chaud, brûlant. Il carressait la peau, la faisant soit bronzer, soit crâmer. Il chauffait la terre et l'air en devenait presque étouffant, même dans une ville telle que Vérone. Mais la nature faisait bien les choses, ou presque. Car une telle chaleur était souvent suivie d'une pluie abondante, apportant ainsi un minimum de fraîcheur. Lara, elle avait l'impression que le temps était en accord parfait avec ses émotions. Car son esprit était embrûmé, elle était énervée, et comme si une certaine force le comprenait, le ciel avait été couvert depuis le début de la semaine. Parfois, il pleuvotait, mais rien de bien grave. Et ce soir, alors qu'une pluie s'abattait sur la ville, l'ambiance dans la demeure des Calvetti aurait pu causer un orage des plus violents, simplement car la tension montait.
Voila quelques temps que miss parfaite Calvetti, à savoir la grande brune qui lui servait de mère était de retour d'un voyage d'affaire. Son oncle et sa tante avaient presque suppliés la demoiselle de ne pas être méchante, de ne pas tenir de propos trop déplacés ou impulsif envers celle qui lui avait donné la vie. Lara, elle avait prit sur elle. Mais ce soir, elle craquait. Parce qu'elle était fatiguée. Fatiguée d'entendre des remarques désobligeantes, fatiguée d'être vue tel un boulet par sa génitrice, fatiguée de faire des efforts sans pour autant que ça soit réciproque. Et ce soir, son impulsivité avait prit le dessus. Ainsi, elle avait dit ses quatre vérités à sa mère, sous le regard ébahit de son oncle et de sa tante, qui ne pouvaient, malgré eux rien dire. Car même si ils entretenaient de bons rapports avec sa mère, ils savaient que cette fois-ci, la brunette de dix huit ans avait raison. Ils avaient tenté de calmer la pression, mais ça n'avait fait qu'énerver plus la brunette, et la mère s'était encore plus acharnée sur sa fille. Ainsi, la gamine avait quitté la salle à manger, préparer un sac en un temps records et s'était fait une joie de claquer la porte d'entrée malgré sa mère qui tentait désespérément de la retenir pour terminer cette discussion. Mais Lara, elle en avait assez. Ainsi, à peine avait-elle passé le pas de porte, elle avait vissé ses écouteurs sur les oreilles et elle s'était mit le dernier album d'un groupe de musique américain inconnu du grand public. Ses pas étaient rapide, ses sourcils froncés, et ses traits tirés, preuve qu'elle n'était pas d'humeur. Elle laissait ses pieds guider la demoiselle, après tout, elle empruntait cette route si souvent qu'elle pouvait presque faire le chemin les yeux fermés.
A mi-chemin, elle se rendit compte que peut-être, devrait-elle prévenir de son arrivée. Elle savait qu'en soit, c'était peu probable que son arrivée si soudaine dérange le jeune homme chez qui elle se rendait, mais prévenir restait tout de même la moindre des politesses, même après deux ans de relation. Tâtant les poches de son short, puis fouillant dans son sac, elle se rendit rapidement compte que dans la précipitation, elle avait probablement oubliée son téléphone. Mais qu'importe, elle ne ferait pas demi-tours. Ainsi, elle reprit cette route, laissant son énervement redescendre, laissant alors place à l'agacement.

Finalement, elle arrivait sur place. En regardant l'heure, elle ne tardait pas de voir qu'il était déjà minuit passé de quelques minutes, et elle soupirait. Voici une journée de plus gâchée par la présence de cette femme qui n'avait fait que causer du trouble dans la vie de la brune. La miss, elle se disait qu'elle devait arrêter de s'inquiéter, de s'énerver. Mais il y a une chose qui semblait être évidente: cette femme restait sa mère. Et même si elle avait été une femme atroce, si elle n'avait jamais vu cette gamine grandir, faire ses premiers pas, son premier rire, ramener sa première bonne note, effectuer ses premiers exploits, elle continuait d'espérer. C'était ridicule. Puéril. Même pathétique. Mais si des parents n'aimaient pas forcément leurs enfants, les enfants aimaient leur parent. Et une partie d'elle, même si elle cherchait à le cacher, à l'enfouir, à le renier, tenait à cette femme. Plus que Lara ne le désirait. Et dés qu'elle revenait, dés qu'elle décidait de se poser quelques semaines, la souffrance de ne pas avoir eu de mère à ses côtés refaisait surface. Et Lara, elle restait vague sur le sujet. Elle n'en parlait presque pas, parce que c'était le sujet sensible, qui s'ajoutait avec une peur de finir seule. De voir que tous ceux à qui elle tenait, aussi peu nombreux soient-ils, finissent par délaisser celle-ci, par se lasser d'elle. Elle pensait que sa mère avait vue quelque chose. Elle pensait qu'à l'instant où elle était née, elle avait comprit que se battre pour la gamine qu'était Lara ne valait pas le coup. Et ça lui faisait terriblement peur. Elle avait peur que son oncle et sa tante, qui l'avaient élevés, elle avait peur que ses amis proches, ou pire, que Lorenzo découvre qu'en réalité, elle ne valait pas plus le coup que ça. Si oui, en tant général Lara allait bien, quand sa mère était là, c'était différent. Car elle entrait dans des psychoses toutes plus loufoques les unes que les autres.

Tandis qu'elle était dans ses pensées, le fait qu'une personne sorte de l'immeuble attirait son attention. Ainsi, elle retint la porte pour finalement pénétrer dans le bâtiment et monter les marches les unes après les autres. Il y avait certe, toujours l'ascenseur, mais une fois de plus, Lara préférait utiliser ses pattes. Puis enfin, elle arrivait devant la porte qu'elle connaissait plus ou moins par coeur. Laissant son doigt appuyer sur la sonnette, la miss attendit quelques minutes, fixant ses pieds ainsi que les goûtes qui tombaient sur le seuil de la porte à cause de la pluie qu'elle s'était prise. Parce qu'elle n'avait même pas daigné se regarder dans une vitre, mais elle devait probablement donner l'impression de sortir d'une douche, en vue de l'averse qui s'écoulait sur la ville en cette soirée de Juin.
Finalement, la porte s'ouvrit. Et elle relevait la tête. Si elle voulait s'excuser de ne pas avoir prévenue immédiatement, il n'en fut rien. A la place, elle laissait tomber son sac par terre, fit deux pas pour annuler la distance et malgré le fait qu'elle soit trempé, enroulait ses bras autour de la taille du jeune homme pour finalement poser sa tête sur son épaule. Elle était perturbée, un peu désemparée. Et elle avait envie d'un câlin, mais c'était simplement pas sa mère qui était en mesure de le lui faire. Alors elle se permettait de se coller contre celui avec qui elle avançait depuis deux ans maintenant. Parce qu'elle en avait besoin, et que ça faisait du bien. Et étrangement, la colère redescendit. Elle se sentait comme apaisé. C'était comme si il avait sur elle un effet des plus positifs, et à vrai dire c'était le cas. Il était probablement la seule personne sur cette planète avec qui elle se sentait le plus à sa place. Et enfin, les paroles franchirent la barrière de ses lèvres. « Excuse moi de pas t'avoir prévenu. Dans la précipitation, j'ai oublié mon téléphone chez moi. » Se décollant légèrement, elle allait passer ses deux bras autour du cou du brun pour finalement plonger son regard dans le sien. « Je peux pas rester chez moi. Mais j'ai nul part ailleurs où aller alors ... est-ce que ça te dérange si je passe la nuit ici ? Tu sais que je prends pas beaucoup de place et que si t'es occupé, je sais me faire discrète. Mais j'ai vraiment aucune autre solution. » Ils avaient beau entretenir une relation depuis deux ans maintenant, il n'empêche qu'elle n'aimait pas débarquer comme ça, s'inviter et se permettre de venir déranger. C'était un principe même de son éducation, mais arrivait certaines fois où elle n'avait pas le choix. Comme ce soir. Mais une partie d'elle se sentait mal à l'aise, car elle détestait faire ça. Encore plus à une heure aussi tardive.      


© Gasmask
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Re: ⊹ old scars, future hearts. ▬ lorenzo & lara.
Sam 11 Juin - 23:28


old scars, future hearts.
i want you to lead me, take me somewhere, don't wanna live in a dream one more day.
Il avait passé la journée au studio, avec les gars. Des dates d'annoncées, fallait bosser encore plus que d'habitude. Lorenzo, il pouvait pas se permettre de poser un lapin au groupe. C'était son seul revenu. Longtemps, il s'était dit qu'il devait trouver un autre boulot à côté. Sécuriser une rentrée d'argent, au cas où. Mais il n'avait pas le temps. Pas l'envie. Carnivoro, c'était un peu le centre de son existence. Il ne se voyait pas faire autre chose, même à côté. Il aurait l'impression de tromper le groupe, de faire quelque chose dans le dos des gars. Il savait très bien qu'on ne lui en voudrait pas, mais il était comme ça. Trop loyal pour essayer de se convaincre du contraire. Lorenzo dans toute sa splendeur. Alors il n'avait pas vu le soleil. Pas une seule fois aujourd'hui. Parti trop tôt, revenu trop tard. La pièce n'était pas équipée de fenêtre, bien entendu. La lune l'avait accompagné dans sa journée, liée à la nuit noire. Quelques étoiles illuminent les pavés sur lesquels il déambule, l'air ailleurs. Son casque est vissé sur son crane. Le son lui emplit les oreilles. Il n'a plus que Faith No More dans la tête. Les chansons se succèdent, ses pas aussi. Rapidement, il avance jusque chez lui. Le temps n'est plus de son côté. Il se précipite presque, sentant les gouttes s'écraser sur ses vêtements. Ce n'est rien. Pour le moment. La lourdeur de l'atmosphère annonce pire pour la nuit. Un rapide coup d'œil sur son téléphone. Il est presque vingt-trois heure. Il est grand temps de rentrer. Il n'a rien mangé depuis ce matin. Son estomac le supplie. Les gouttes d'eau s'épaississent. Lorenzo court désormais. Enfin, sa main se dépose sur la porte de la bâtisse. Il lève son trousseau de clés, la fine carte passe sur le capteur, lui accordant ainsi le passage dans l'immeuble. La porte se referme dans un bruit sourd derrière lui. Il ne fait pas attention. Lorenzo a déjà appuyé sur le bouton de l'ascenseur. Il n'est qu'au premier étage, mais le courage n'est pas là. Trop rapidement remplacé par la fainéantise. La machine descend jusqu'à lui, lui ouvrant ses portes. Le brun s'engouffre dans l'habitacle, appuyant au passage sur le bouton de son étage. Il s'adosse à la paroi. S'effondre, presque. Il est exténué. Il abaisse son casque, le laissant se reposer dans sa nuque. La musique est assez forte pour arriver jusqu'à ses oreilles. Un léger murmure s'échappe de sa gorge. Il se laisse emporter par la mélodie de la chanson. Lorenzo, il chante comme une casserole. Il préfère garder ce talent manqué pour lui. Nul besoin de ruiner la soirée des voisins. Une légère secousse. Les portes s'ouvrent une nouvelle fois. Les yeux du jeune homme reconnaissent rapidement la couleur orangée des murs de son étage. Réchauffé par la nuance malgré le temps qui s'agitent à l'extérieur.

Son trousseau est toujours entre ses doigts. Il tourne la clé et pousse la porte. Il laisse son sac à dos près de l'entrée. Le matos sera rangé plus tard. Il doit obéir à la prière de son estomac. Lorenzo, le casque toujours autour du cou, analyse dans les moindres détails le contenu de son réfrigérateur. Le plan de travail est vite occupé par des emballages en tous genre. Une poêle sur le feu, il attend que la bouffe soit prête. Ses doigts font défiler les notifications sur son téléphone. La plupart sont des mails, des newsletter sans réel intérêt. La pendule au-dessus de la table indique bientôt minuit. Il pianote rapidement. Demande des nouvelles à Lara. Il n'a pas pris le temps aujourd'hui. Quelques minutes avant qu'il ne soit trop tard. L'assiette dans la main, il s'installe sur son canapé. Pas la télévision, mais il retrouve sa lecture du moment. Le Prince de Machiavel. Il est grand temps de se remettre aux classiques du pays. Le livre dans la main, la fourchette dans l'autre, le plat en équilibre sur ses cuisses. La sonnette résonne. Repos de court terme. Un des gars qui a oublié quelque chose, c'est sa première idée. Puis l'espoir un peu vain de voir le doux visage de Lara. Livre et assiette déposés sur la table de salon, il se rend à la porte. Pas le temps de réagir, la belle est déjà enroulée autour de lui. Instinctivement, les bras de Lorenzo la soutiennent, la serrent contre lui. Trop surpris pour se demander ce qu'il se passe. Elle lui apporte elle-même la réponse, aucune interrogation nécessaire, malgré un manque de détail. Un sourire se dessine sur les lèvres du brun. Le visage angélique de la belle est comme une bénédiction. Il la fixe du regard, comme s'il avait peur qu'elle disparaisse. Un mirage. « T'inquiètes pas. T'auras juste un message d'un gars qui t'aime bien. » Un rire léger s'échappe de sa bouche. Il ne remarque que maintenant qu'elle est trempée des pieds à la tête. L'inquiétude s'immisce, instoppable. Elle s'installe dans son esprit, sur son visage. « Nan au contraire. Reste. » Sa main droite vient remettre en place une mèche perdue derrière l'oreille de Lara. Elle est belle, trop belle pour être réelle. Il se demande bien pourquoi elle reste avec un gars comme lui, petit musicien de seconde zone. « Qu'es-ce qu'il se passe ? » Il resserre l'étreinte qui les lie. Son front se pose sur celui de la brune. Il se perd dans son regard sombre.
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Re: ⊹ old scars, future hearts. ▬ lorenzo & lara.
Jeu 16 Juin - 21:49


old scars, future hearts.
lorenzo & lara
i found rebellion in self-destruction. i need to find a place to lay my head. i walk, then i crawl. i'm thankful to be moving at all, considering all the places i've been on the way. some people built towers, i just dig hole on my way down again.   ▬ young guns.

Et la voila. Contre lui, ce qui eu don de faire naître sur la brunette un éternel sourire. C'était peut-être ridicule, mais il avait comme un pouvoir spécifique. Comme si, par sa simple présence, tout semblait aller mieux, le stress disparaissait et la panique avec. Parce que dire qu'elle allait parfaitement bien serait un mensonge. Après tout, elle restait perturbée, elle restait l'esprit embué par les embrouilles qu'elle avait avec sa mère. Elle ne dormirait d'ailleurs probablement pas, elle se retournerait sur elle même, rongé par les remords et la souffrance d'être née avec une telle mère. Mais que pouvait-elle y faire outre apprendre à vivre avec et se battre pour réussir à se sentir mieux ? Rien. Alors elle devait se nourrir des choses positives de son environnement, elle devait penser aux choses qui lui donnaient le sourire, simplement car ça l'aidait à avancer. C'était un peu une sorte de motivation, le genre qui poussait la brunette à se lever tous les matins, le genre qui l'aidait à se débrouiller, à gagner en indépendance. Et si on lui répétait sans cesse qu'elle devait réussir à trouver sa voie, elle était fière d'être déjà arrivée jusque là, d'avoir gagner son indépendance. Elle gagnait un peu d'argent. Pas beaucoup, du moins, pas assez pour lui permettre de vivre, et pour l'instant, son oncle et sa tante était décidé à continuer à prendre soin de la miss. Mais elle économisait, de manière à pouvoir partir de chez eux. De manière à pouvoir enfin voler de ses propres ailes et, en dépit de son manque de diplôme, être capable de dire au monde "J'ai réussi." Parce que c'est littéralement ce qu'elle voulait faire.
Lara, elle vivait un peu au jour le jour quand on y pensait. Pas qu'elle ne planifiait jamais rien, mais n'ayant aucun projet, elle attendait qu'une opportunité se présente à elle. Si elle ne cherchait pas à en trouver, c'est simplement car elle n'avait strictement aucune idée d'où chercher. C'était ridicule quand on y pense, mais quand on est perdu comme la petite brune, mieux vaux laisser le temps bien faire les choses.

Un sourire naquit au coin des lèvres à l'instant où elle entendit la voix du brun. Il n'y a pas à dire, ça faisait du bien, d'entendre un peu de douceur après l'engueulade de ce soir. « Je suis curieuse de savoir ce que dit ce message en tout cas. » murmurait-elle comme si ils venaient de se révéler un secret, le plus gros que la Terre puisse connaître. Puis son sourire devint plus légers, plus discret, mais avec ses pommettes remontantes, ses fossettes apparentes, on discernait toujours ce petit signe de jovialité. « Merci. » fini-t-elle par conclure lorsqu'il accordait à la brunette de rester. Ainsi, la voici se laissant faire, perdant cette mèche de vue qui se noyait dans son champs de vision, qui vint se nicher derrière son oreille. Et il fut évident qu'une telle proximité offrait un sentiment de joie à la brune. Le parfum de celui-ci s'immisçant jusque dans les narines de la demoiselle lui offrit une sensation de plénitude, comme si tout à coup tout allait parfaitement bien. Pourtant, la question fatale tombait. C'était évident. Elle savait pertinemment qu'il lui demanderait les raisons de sa venue si tardive, son état actuel. Elle n'avait pas envie d'en parler, mais elle devait le faire, au moins donner une explication; aussi vague soit-elle. Haussant les épaules, son sourire s'effaçait et elle finie par décrocher son regard qui devint fuyant en direction du sol, probablement car elle avait la mauvaise et fâcheuse habitude de ne pas apprécier qu'on voit qu'elle était perturbée. Elle cherchait une explication, quelque chose à donner, mais rien ne vint. Elle ignorait quoi dire exactement, car elle même ne savait pas d'où ça avait commencé. Trop de démons intérieurs remontaient dés que la génitrice pointait le bout de son nez, la haine de devoir affaire à elle et comprendre qu'en dépit de tout, l'amour en tant qu'enfant était bien présent. Un combat incessant, au plus profond de l'âme de la brune qui elle même, ne sait plus où donner de la tête. « Ma mère. » se contentait-elle de dire, dans un autre murmure, cette fois-ci mélangé à un soupire et à un sourire légèrement forcé. « Elle a le don de me gâcher l'existence. J'avais promis de faire des efforts, mais là c'était trop. J'avais besoin de prendre l'air, de me calmer, de .. de me retrouver sans oppression. » avouait-elle en haussant finalement les épaules. Il fallait pas être Einstein pour voir la détresse dans son regard, parce que Lara, elle en arrivait presque à regretté d'être née. Après tout, sa mère n'avait jamais manifesté un besoin certain d'elle, contrairement à la gamine qui avait eu besoin de sa mère. Alors oui. A certain moment, elle se disait qu'elle aurait préférée ne pas naître qu'avoir une mère comme telle. Mais d'un autre côté, ça rendait celle-ci plus forte, et puis, la vie valait le coup d'être vécue! Elle serait passé à côté de si jolie chose. Mais parfois, il arrivait que son moral retombait et que le simple besoin de changer d'air se faisait ressentir. Alors la voila. Devant la porte de chez son petit ami, trempée, désespérée, désemparée, en détresse. Parce que son esprit hait sa maternelle, mais son coeur l'aime. Et parce que cette situation devenait invivable. Plus loin la grande brune se tient, mieux la petite peut se porter. Plus elle est loin, plus la seconde s'épanouis. C'est comme ça. Que Lara le désire, ou non. Parce que cette femme, aussi douce semblait telle, aussi faussement gentille pouvait-elle être était toxique. Tel un poison qui s'immisces dans vos veines et réduits en cendre les espoirs les plus fous. C'est la métaphore parfaite pour décrire sa mère aux yeux de la petite brune; un poison.      


© Gasmask

Re: ⊹ old scars, future hearts. ▬ lorenzo & lara.



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