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Maximilien Fauvel
Arrivé(e) le : 10/03/2017
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ATTEND L'AMOUR

Do you think we could lose control? (Adam)
Sam 8 Avr - 10:20


Quatrième nuit. Une découverte, et trois redécouvertes. Les corps qui se cherchent, qui se trouvent. Une bouche violente, un dos puissant, et des doigts qui s’enfoncent dans le creux de ses hanches. Des halètements, des gémissements. Des soupirs, des plaisirs. Et Adam, qui est si beau quand il jouit, dont le côté vulnérable ressurgit dans les affres de l’orgasme. Pour s’estomper aussitôt lorsqu’il rouvre les prunelles pour découvrir qu’en face de lui, ce n’est pas Béatrice, Katia ou encore Yasmine. C’est Maximilien Fauvel, un petit con arrogant qui le chauffe en le défiant. Un abruti pour lequel il éprouve une attirance qu’il n’explique pas. Un gamin qui commence à se demander où tout cela va aboutir. Parce que c’est bien d’avoir Adam entre ses draps, mais pour lui ce n’est pas suffisant. Et les questions fusent dans sa caboche, plein de points d’interrogation, de ponctuation pas du tout nécessaire. Il veut les remanier, les transformer en points finaux qui signeront la compréhension. Max enfouit son visage dans l’oreiller, le corps endolori, toujours pas remis des acrobaties qu’il tente pour plaire. Pour le garder auprès de lui. Pour qu’enfin il puisse mettre des mots sur ce qui les joint. Et il n’est pas du tout du genre à demander si c’était bien à l’autre après l’acte, il est plus du genre à faire comprendre que c’est bon, c’est terminé, ils ont passé un bon moment et maintenant ce serait bien de le laisser seul. Mais pas avec ce blond aux traits sculptés dans la dureté de l’asphalte. Avec lui, les syllabes s’hésitent. Et un ton maladroit surgit de nulle part, comme un blasphème à son identité, contrastant avec les propos transpirants de confiance qu’il énonce. À en juger par tes grognements de mâle des cavernes, t’as pas eu droit à ça avec d’autres. D’autres filles. D’autres entièrement différentes de lui. Il se leurre, se voile la face, croit qu’il pourra le conquérir, le retenir. En s’interrogeant sur ce qui lui manquerait éventuellement pour l’avoir rien que pour lui, cet Adam indomptable, il se rendrait très probablement que tout lui manque. De la paire de seins aux cheveux qui cascadent sur son dos. Il a beau porter le plus sensuel et le plus doux des parfums, ça n’égalera jamais celui d’une demoiselle. Est-ce que t’es obligé de partir tout de suite ? Parce qu’il n’a pas besoin de le voir s’habiller ou de l’entendre le dire pour savoir qu’il ne va pas tarder à partir. Enfin, je sais pas, tu pourrais au moins faire un effort pour pas me donner l’impression que je sers qu’à me faire enculer, tu vois. Parce que c’est bien beau d’attendre que Romy ne soit pas là pour l’amener, mais ce serait bien de passer la nuit avec lui. Dans ses bras. Ce n’est pas trop demandé, pourtant il a l’impression de réclamer la lune et toutes les étoiles qui trainent avec sur le ciel nocturne. Il faut comprendre que Max, ce n’est pas le mec qui s’entiche et qui colle. C’est lui qui se détache en premier. Alors ça le change face à ce grognon qui veut juste se barrer à chaque fois.
Adam Sorano
Arrivé(e) le : 06/03/2017
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Re: Do you think we could lose control? (Adam)
Sam 8 Avr - 14:57


il sait pas pourquoi il y revient. il veut pas se poser la question. il appelle, l'autre renfrogne pas, l'accueille à bras ouverts et bouche prête à être malmenée. il l'oblige pas. il prend seulement les opportunités. et maximilien fauvel, c'est à la fois une belle connerie comme un grand concours de circonstances. s'il l'avait bouclé à ce moment, s'il avait arrêté d'étaler sa culture en faisant se taire tout son auditoire, peut-être qu'il en serait pas là, là, à reprendre un peu son souffle, à se pencher pour choper son calbut et l'enfiler sans plus de cérémonies. il serait pas. ici. dans cet appartement, à se retourner la tête qu'une fois par soir. parce que c'est le quatrième, et il se demande combien il va en cumuler encore. c'est qu'il éveille en lui des saloperies adolescentes qui refont surface de temps en temps. c'est pas le premier, maximilien, c'est pas le dernier non plus. pourtant ça a le mérite de se finir toujours de la même façon ; une porte qui claque, une gueulante dépitée, des questions sans réponses. et ça le dépasse, adam, ça le dépasse de se dire qu'il peut trouver de quoi se contenter envers une carcasse plate. celle de l'autre, elle ressemble à un moineau. il est tout fin, tout long, et de toute sa grandeur il en impose avec incandescence. pour peu ça le ferait rire.
puis il l'ouvre.
parce que fauvel sait pas apprécier le silence comme il le faudrait. il sait pas quand lui laisser une place adéquate pour qu'un instant électrique se produise. il gâche. il abîme en faisant siffler sa langue contre son palais. les mots. les mots servent à rien. adam fouille dans son pantalon, sort son paquet de cigarettes, en tire une et galère pendant une minute ou deux à mettre la main sur son briquet. ce qu'il lui raconte, ça fait pas un aller-retour dans ses oreilles, ça se coince dans son crâne, ça se passe sous acide. ses doigts glissent dans sa tignasse avant qu'il l'allume, première bouffée - et après une partie de jambes en l'air, ça vaut ce que ça vaut. ça le fait marrer un peu, assis sur le rebord du pieu à ressentir quelques frissons désagréables à certains endroits de sa chair - les restes de taule, ça pardonne pas, ça se réveille surtout quand il est sans rien à la lumière. il aime pas ça. il aime pas les regards. il aime pas les autres. il s'en branle et pourtant pas assez pour que ça l'énerve pas.
- délicatesse à la française, c'est ça ? il le toise du coin de l'oeil, souffle la fumée vers le plafond sans se préoccuper de s'il a le droit ou non. il laisse les effluves flotter dans l'air, attend qu'elles disparaissent ou se fondent dans le flou.
- tu veux quoi ? hm ? qu'on parle chiffons ? rictus à mi-amusé et mi-sarcastique. il pince sa lèvre inférieure et regarde la décoration du lieu qu'a pas changé. il voit que des détails quand il est pas dans son élément, adam, si un truc a bougé, si un tableau a changé de place. et max, il a tout de l'ancien étudiant modèle à la cuillère d'argent accrochée à la gueule. ils pourraient se confier, ils pourraient commencer à s'ouvrir. lui en particulier. lui balance de but en blanc qu'il revend de la merde à des adolescents pour qu'ils planent, même à des vieilles peaux bourgeoises qui veulent un peu de pétillant dans leur vie. il pourrait lui dire qu'il avait une grosse carrière, que c'était presque un gars bien jusqu'à ce qu'il abatte ses phalanges sur des joues trop fragiles. il pourrait. pourtant, adam fait pas les choses comme il faudrait. il peut. il veut pas. il ose pas. il fera pas. il se braque. j'suis pas obligé non. mais j'compte pas m'éterniser.
le mensonge ? à d'autres.
Maximilien Fauvel
Arrivé(e) le : 10/03/2017
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Re: Do you think we could lose control? (Adam)
Sam 8 Avr - 21:53


Il s’est rarement laissé avoir de cette façon, Max. Il est du genre super prudent et tout, à ne pas tomber dans le piège aussi facilement. Pour lui, les attaches sont des blessures futures, des malheurs potentiels. Si on reprend le concept de liaisons entre les éléments en chimie, il est plus du genre à privilégier les liaisons hydrogène. Mais oui, vous savez, celles qui se cassent avec une quantité infime d’énergie. Qui représente bien les châteaux de cartes sur lesquels il suffit de souffler pour que tout s’écroule. Alors forcément, lorsqu’il est confronté à une liaison électromagnétique, ça le change vraiment. Avec tout ce courant qui parcourt son corps, comme une vague qui grandit sans jamais s’arrêter pour atteindre une hauteur incommensurable. Il va boire la tasse, perdre le contrôle, se rouler en boule et se laisser faire par la mer capricieuse. Qui sait sur quels rivages elle va le porter ? Il est loin d’apprécier ça. Cette impression de ne plus rien maîtriser, de ne plus être maître de son destin. Il n’a rien d’exceptionnel, ce putain d’Adam. Ce n’est pas comme s’il était amoureux de lui, qu’il voulait lui murmurer des mots au creux de l’oreille. Ce n’est pas comme s’il se damnerait pour quelques minutes avec lui, qu’il voudrait respirer le même air que lui, poser sa tête sur sa poitrine et calquer les battements de son propre myocarde détraqué avec le sien. Toutes ces conneries auxquelles il s’est abstenu de penser jusqu’ici, ce n’est pas ça qui l’intéresse. C’est l’interdit, ce qu’il ne peut pas avoir. Maximilien, tu le repousses, il jappe et se frotte contre ta jambe. C’est le petit chiot qui ne supporte pas qu’on lui dise non. Maximilien, tu lui donnes de l’attention, il se lasse. Tu l’envoies chier, il se traîne dans la boue. Il fronce des sourcils, soutient son regard, et sent le torrent d’exaspération qui menace de déborder. Ce mec a le don de le sortir de ses gonds.

Puisque c’est ce que tu proposes, il doit y avoir une raison, non ? Les chiffons, ça t’inspire quoi au juste ? Il s’installe sur son séant, entoure ses genoux avec ses bras et le fixe avec intérêt. Il ne cache plus rien, le Fauvel, il est juste là à montrer que les pensées de l’autre, ce n’est pas de la merde pour lui. C’est quelque chose de comestible, dont il voudrait se repaître. Ils ont beau se foutre sur la gueule à chaque fois qu’il y a débat, ça ne veut pas dire que ça l’énerve ou qu’il ne supporte pas ça. Au contraire, c’est le truc en plus, celui qui fait qu’il s’est métamorphosé en cette espèce de jeune adolescente en manque d’amour. Une petite conne qui écarte les cuisses si ça veut dire que le mec va rester après pour lui faire des câlins. Lui, ses câlins, ce sont les mots de ce grand italien qui s’est installé dans ses pensées et qui ne veut plus les quitter. Puis il bouge, s’approche, entoure sa taille avec ses longues jambes avant de lui voler sa cigarette qu’il coince entre ses deux lèvres. Fumeur social pendant les soirées, c’est une manie qui n’est jamais devenue addiction. Pas même le quart d’une clope de temps à autre, tout ce qu’il faut pour le dégoûter et pour lui rappeler pourquoi il n’aime pas ça. Pourquoi ? T’es pas bien ici ? T’as un meilleur lit que le mien ? Il a beau se dissimuler derrière ses propos cinglants, il vibre à l’intérieur. D’un espoir fou de pouvoir le convaincre de rester. Il ne va pas le supplier. Il ne va pas se mettre à genoux et le sucer juste pour le fatiguer et l’emberlificoter dans sa toile d’araignée. Mais il essaie le tout pour le tout, parce qu’il préfère ne pas regretter. Ou c’est moi ? Je te fais chier à insister sur tout et n’importe quoi ? Il tire une énième taffe, la dernière avant de lui rendre son bâton empoisonné puis il lui expire la fumée sur le visage. Parce que c’est bâtard. Parce que c’est sa façon d’exprimer son insatisfaction.
Adam Sorano
Arrivé(e) le : 06/03/2017
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ATTEND L'AMOUR

Re: Do you think we could lose control? (Adam)
Mar 11 Avr - 23:45


y'a pas de quoi en faire un procès. y'a pas de quoi rendre cette colline ridicule en une montagne gigantesque. faut croire que maximilien il arrive toujours à ses fins, il arrive à créer le conflit en claquant des doigts. maximilien c'est un peu une tempête, c'est semblable, ça laisse que des gravats même si ça peut fasciner les premières secondes - y'a quelque chose d'attirant à se savoir bientôt crevé, expulsé par une bourrasque trop violente. maximilian c'est indicible. et maximilien vaut mieux le raccourcir en max, sinon c'est trop long, sinon ça lui donne un air mythique infâme proche de l'insoutenable. sinon ça lui donne un droit, un droit certain sur ses choix, sur ses haines qui pourrissent dans un coin. et adam il se laisse faire, sans trop bouger - même si en un poing, il pourrait lui décocher la mâchoire, lui faire comprendre très clairement que ça mène à rien, qu'il est pas bon, que le rien c'est l'issue désirée. sans doute que ça le dépasse, ce besoin irrépressible de fonder quelque chose quand ça dépasse les deux nuits.  sans doute qu'à force de parcourir les corps, l'intérieur des cuisses, les formes du torse, la musculature du dos, ça se lasse. ça prend conscience des autres détails. des sourires qui traînent, de la respiration qui s'égrène, des morceaux disparates qui donnent en unicité. fait chier. fait chier. son père en chialerait, à voir son grand gaillard, le cul sur un pieu, entouré des jambes allumettes d'un amant digne d'une autre époque - plus glorieuse, plus pédante encore.
souci de cohérence.
souci de bienséance.
souci de tout. avec ses questions qui rabâchent sans cesse pourquoi, pourquoi, pourquoi. c'est quoi ce délire, c'est quoi ce bail de vouloir des réponses. il peut pas se contenter des gestes, de ce qu'on lui donne. max c'est un peu comme un clébard qui crève la dalle, tu lui offre la main il te bouffe le bras tout entier, te ronge jusqu'à l'os, en fait des charpies. c'était pas sur lui qu'il fallait miser. sans doute qu'il regrette adam. en attendant il préfère en rire et fermer les yeux sous la fumée qui vient flouer les pores de sa peau. il reprend sa cigarette sans plus de cérémonies, tire une latte, joint ses doigts en roulant des yeux. souffle.
- c'est quoi ton problème, sérieux. il voudrait rajouter qu'il a le don de tout faire sauter. il a pas vraiment de légitimité. adam il oublie souvent le facteur humain, émotionnel. parfois ça revient le prendre à la gorge, et taire les horreurs ça vaut toujours mieux. il reste calme. il veut pas s'énerver. ça vaudrait pas le coup de. de. d'empirer. tu veux quoi max ? que j'te la joue roméo sous balcon ? que j'gueule ton nom en signe de désespoir ? que j'tombe dans les pommes à chaque fois qu'tu souris ? haussement d'épaules, d'un coup ce contact ça lui brûle. c'est désagréable, c'est pas bien. c'est pas beau. c'est pas comme il faut. alors il attend pas longtemps avant de se défaire des gambettes autour de sa taille, il se redresse, chope son jean la clope au bec. la cendre fait son petit chemin jusqu'au sol - tant pis, au moins il pourra pas lui dire qu'il a pas essayé de faire tache dans sa vie.
- j'pensais qu'c'était clair. il l'a jamais vraiment affirmé. il a tout fait pour le sous-entendre. et de toute manière, pourquoi il continue à s'engluer comme ça, lui, lui, lui là qui déballe sa culture comme le dessin d'un enfant qui veut l'approbation de sa mère. si ça l'est pas, j'ferais mieux de m'tailler tout d'suite alors. là tu vois, tu vas bientôt atteindre le stade de m'demander si j't'aime bien. y regarde ailleurs. il l'a assez reluqué sous toutes les coutures. il ferme sa ceinture, sourcils froncés, voix étrangement posée. donc stop.

Re: Do you think we could lose control? (Adam)



Do you think we could lose control? (Adam)
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