Ca file entre les doigts, ça s’emporte et Greta, elle n’y comprend rien. Parce qu’elle ne connait pas cette ville, le monde et les histoires. Elle est nouvelle. Elle ne connait rien. Ça dérape et cette envie de partir qui prend à la gorge, elle n’a pas envie de faire semblant de jouer la parfaite, elle n’a pas envie d’encaisser ce rôle ce soir de la compagne d’Ezio. Ça dérape. Elle s’approche de @ezio armani, mais c’est peine perdu parce qu’elle sait qu’il n’a pas envie d’être avec elle et il repart aussitôt.
Tant pis.
Si seulement ils pouvaient s’entendre, mais ils ne se connaissent que depuis quelques jours. Ça n’a rien de facile, pour le moment.
Greta, elle laisse son regard se poser sur lui, une fois de plus. C’est le seul qu’elle a envie de voir, mais elle n’ose pas s’approcher. Il ne semble pas avoir envie de la voir, de lui parler. Elle en sait rien. Greta, elle n’a pas la moindre idée de comment elle doit se comporter.
Une voix féminine attire son attention et les billes océans se posent sur celle qui vient se placer près d’elle. Greta, elle était sur le point de partir, mais la jeune femme retient son attention, @annabella alighieri. C'est ton mec ? Elle hésite un moment et hausse les épaules. Sourire qu’elle peint sur les lèvres, mais qui repart aussitôt. Elle n’a pas envie de parler de ce foutu sujet. « C’est compliqué franchement.» Le sujet qu’elle préfère éviter. J'ai jamais compris pourquoi ils pouvaient pas se voir. Surement une histoire de fric et compagnie ! Elle commande un verre de plus. Greta, elle a besoin de se détendre, parce qu’elle ne se sent pas à l’aise maintenant. « Honnêtement, je suis ici depuis quelques semaines alors je ne sais pas du tout ce qui se passe dans cette ville, mais ça m’a l’air mouvementé.» Le verre retrouve le chemin de ses doigts et elle le pose contre ses lèvres, quelque chose de plus fort cette fois. Tu connais mon frère ? Le cœur qui arrête de battre au fond de la poitrine. Elle ne sait même pas qu’il a des sœurs. Elle ne sait rien et ca lui fait de plus en plus mal, elle a du mal à le supporter. Greta, elle n’a pas la moindre idée de ce qu’elle doit faire à ce moment. Les idées se mélangent dans le crâne. Les yeux qui se posent sur lui pendant quelque seconde, sur @Solal alighieri, avant de retourner à elle. « On s’est parlé quelque fois.» Mensonge, mais elle sait bien les manier. Elle est actrice Greta, elle sait faire semblant. Elle ne sait pas comment réagir et c’est la chose la plus logique qui lui passe en tête. Sans qu’elle ne puisse retenir les mots, elle continue. « Je ne savais pas qu’il avait une sœur. Il y a surement un tas de choses que je ne sais pas, au final, on se connait à peine.» Elle le connait à peine, surtout. Greta, elle affiche un sourire, elle masque bien le malaise. « Moi c’est Greta.» Ca aurait été plus simple de partir avant.

one, two, three, drink
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Tu as honte. Honte de toi et de ton comportement. Tu as fait le con. Tu as perdu le contrôle. Toute l’éducation que t’ont donné tes parents adoptifs semble envolée. Aux oubliettes. Les leçons de bienséance. Les remarques sur ton langage. Les réflexions sur ton impulsivité. Tu es redevenu celui que tu étais. Le gamin des rues qui ne faisait pas attention aux mots qui sortaient de sa bouche. Tu as de nouveau huit ans. Avant ton adoption. Avant que tu deviennes un Armani. Tu essayes de calmer ta respiration. Respire. Doucement. Normalement. Retrouve un semblant de bon sens. Il faut que tu évacues toute cette rage. Ton poing qui trouve le miroir. Il se brise. Toujours plus de sang. Tu as mal. Partout. Au nez. A la main. A la tête. Tu souffres. Et tu ne peux t’en prendre qu’à toi. Tu veux rentrer, oublier cette soirée de merde. Tu n’aurais jamais dû venir. Jamais. Puis tu entends la porte qui s’ouvre. Tu te retournes brusquement. Trop vite. Tu t’appuies au rebord de l’évier. L’alcool et la douleur ne t’aident pas à rester très droit. Tu veux te persuader que tu es prêt à répliquer si c’est de nouveau un Sorabella qui veut t’en foutre une mais tu en serais incapable.  C’est un Sorabella. Pas n’importe lequel. @Matteo Sorabella. Tu respires presque de soulagement. Non il ne va pas te frapper. Enfin tu en sais rien en fait. Il en serait capable vu comment tu as parlé à sa sœur. Tu espères juste qu’il ne le fera pas car tu finirais probablement la tête par terre. « T'es vraiment con quand tu t'y mets. tu peux pas t'en empêcher ? » Un sourire très léger qui se dessine sur tes lèvres. T’es complètement amoché et il arrive à te faire sourire. Finalement c’est pas plus mal qu’il soit là. « Ca manquait d’ambiance alors je me suis chargé de l’animation. Ca t'a plu ? » C’est vrai que c’est le moment de faire de l’humour, Ezio. T’es toujours le premier à rire même quand tu pisses le sang comme un con.  « Garde la tête penchée en avant si tu veux pas te retrouver avec du sang plein la gorge et la bouche, puis au-dessus de l'évier aussi, pour éviter d'en foutre partout. » C’est facile. Tellement facile de débarquer là après la bataille et de jouer à l’infirmière. Il est mignon Matteo sauf que non tu n’as pas envie. Ca te soule. Ca te fait chier d’être dans cet état. Et malheureusement pour lui il est le seul présent. « J’en veux pas de tes conseils à deux balles ! Ne pas m’en foutre partout ? Mais je pisse le sang, abruti ! Tu te fous de ma gueule en plus ? » Tu hausses le ton. Tu gesticules dans tous les sens. Tu es vexé. Vexé de t’être fait frapper en public. Par les Sorabella en plus. Sans réel soutien de ta famille. Et l’autre, il débarque faire son sauveur. C’est trop tard. Tu es déjà amoché. A cause de ses frères. «  Qu’est-ce que tu fais là ? Tu viens réparer les conneries de ton frère ? » Alors tu continues à le chercher. Juste pour le faire chier. Comme si tu n’en avais pas eu assez. Tu n’es plus à ça près de toute façon. Tu t’es fait attraper par le col par Rafa, cogné par Jago, Matteo n’a qu’à laisser sa trace aussi. T’es d’humeur généreuse ce soir.  

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matteo il est pas tellement sanguin, enfin si, mais il se contrôle en général, il a apprit, avec les années, mais la y'a ezio il a juste envie de le frapper. pour ce qu'il a dit à sa sœur. pour son comportement de gamin pourri-gâté d'armani, les poches pleines de fric, gamin qui a ce qu'il veut quand il le veut, il soupire un peu quand le gosse esquisse un sourire c'est déjà ça, mais ça change rien au fait qu'il pisse toujours le sang. matteo il a pas fait des études de médecines, mais avec cinq frères et sœurs plus jeunes que lui, il sait s'y prendre, face à se genre de truc totalement con comme un nez qui saigne. « j'en veux pas de tes conseils à deux balles ! ne pas m'en foutre partout ? mais je pisse le sang, abruti ! tu te fous de ma gueule en plus ? qu'est-ce que tu fais là ? tu viens réparer les conneries de ton frère ? » il fixe le gosse quelques instants, avant de se rapprocher de lui et matteo il sait même pas pourquoi, y'a sa main qui rencontre la joue droite d'@ezio armani, claque qui résonne dans le silence pesant qui s'est installé. « j'suis en train de me demander si je vais pas continuer ce qu'on commencé mes frères. » qu'il grogne presque, matteo il fait une bonne tête de plus que le gamin, il pourrait lui faire mal si facilement. « tu sais quoi ezio ? t'es un gamin, un gosse pourri-gâté par papa-maman, tu te rends pas compte de ce que tu dis et du mal que tu fais. tu crois pas qu'antonia ça la bouffe toute cette histoire ? non, bien sur que non, t'es trop occupé de ta petite personne pour le remarquer. » matteo il l'oblige ezio à reculer, à se retrouver coller contre le mur, il l'observe un instant. « putain. » il plaque le gosse contre le mur d'une main avant de se pencher pour prendre ses lèvres avec violence, comme souvent, comme toujours quand il est avec ezio, il veut même plus penser à ce qu'il s'est passé quelques minutes auparavant.

Spoiler:

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Vous êtes deux. Dans un si petit espace. Un Armani. Un Sorabella. Deux familles, deux noms qui ne doivent pas être prononcés dans la même phrase. Mais il est là. A te balancer les premiers soins. Il s’est pris pour ton preux chevalier. Son frère t’a foutu un pain en pleine face et lui, il vient sagement t’expliquer comment ne pas mourir. Il est mignon, Matteo. Il croit que c’est si simple. Sauf que toi, tu as bu. Pas beaucoup mais suffisamment pour ne pas être raisonnable. Et puis t’es con. Alors plutôt que le laisser s’approcher et t’aider, tu le repousses. Tu t’énerves. Tu l’insultes même. Avec tout le tact qu’on te connaît. Tu t’en prends de nouveau à son frère. Tu es peut-être sado sur les bords en fait. Tu cherches peut-être à te faire battre. Tu veux une raison de te sentir aussi mal. Tu veux pouvoir expliquer pourquoi tu es en colère, pourquoi tu te sens si misérable alors finalement toute cette violence ça te soulage. Alors quand tu te prends une claque de ton ex, ça ne t’étonne même pas. Tu la cherchais. Tu t’y attendais presque. Tu vas toujours plus loin. Tu cherches à repousser les limites. Ta main ensanglantée vient trouver ta joue. Tu baisses les yeux. T’es un gamin. Un pauvre gamin qui fait un caprice. « J'suis en train de me demander si je vais pas continuer ce qu'ont commencé mes frères. » Ca te blesse. Tu ne veux pas. Pas @Matteo Sorabella. Parce-que pour toi, il a beau porté ce maudit nom de famille, il n’est pas comme les autres. Pas tout à fait. « Tu viens de me gifler. T’es bien parti pour continuer le massacre. Félicitations. » Tu siffles. Tu le reproches d’avoir levé la main sur toi. Parce-que tu le pensais au-dessus de ce foutu conflit. Tu croyais qu’il ne se mêlerait pas à ça. C’était probablement avant de savoir que tu allais taper un scandale ce soir…   « Tu sais quoi Ezio ? T'es un gamin, un gosse pourri-gâté par papa-maman, tu te rends pas compte de ce que tu dis et du mal que tu fais. Tu crois pas qu'Antonia ça la bouffe toute cette histoire ? Non, bien sûr que non, t'es trop occupé de ta petite personne pour le remarquer. » Puis il t’achève. Chaque mot comme un poignard. Une vérité qui fait mal. Tout qui t’éclate en pleine face. Sauf que tu n’es pas tout ça. Tu ne peux pas l’être. Parce-qu’au fond tu n’as rien à faire ici. Tu n’es pas un Armani. Tu n’as pas ce sang royal. Il ne coule pas dans tes veines. T’es qu’un vulgaire bâtard qui a eu de la chance de tomber sur le couple jackpot à l’orphelinat. Rien de plus. Puis tu penses à Antonia. Sauf que non, tu n’arrives pas à te dire que ça la bouffe. Tu te fiches pas mal de savoir si elle en souffre. Ta haine envers elle prend le dessus.  C’est plus fort que toi. Tu te revois à l’enterrement de ton frère. Le regard de tes parents. Si tristes. Détruits. Il avance. Vers toi. Un peu plus à chaque mot qu’il te lance. Tu recules. Tu sens la deuxième gifle arriver, ça serait une bonne conclusion à son monologue. T’aimerais pouvoir le frapper aussi mais tu tiens à peine sur tes jambes. Donc t’oublies. Tu te retrouves collé contre le mur. Comme un con. Piégé. Une seconde. A peine une seconde de silence après qu’il se soit arrêté de parler. Vos yeux rivés sur ceux de l’autre. Puis un mot. Un « putain »  qui sort comme une délivrance. Tu te retrouves contre le mur. Ses lèvres qui se plaquent contre les tiennes. Aucune douceur. C’est violent, passionnel. Probablement malsain vu la situation. Tu te laisses faire. T’hésites. Tu ne profites pas dans un premier temps. Trop perturbé. Il t’embrasse. Dans les toilettes du bar alors que toute la population de Vérone se trouve derrière la porte. Puis tu te laisses faire. Tu rends le baiser. Avec autant de violence, autant de passion. Tes doigts trouvent ses cheveux derrière son crâne. Tu le rapproches de toi. Encore plus qu’il ne l’était déjà. Tu ne veux pas d’espace entre vous. Tu ne veux pas réfléchir. Juste toi et lui pendant quelques instants. Loin de tout. Tu te dégages légèrement de lui, pour le laisser respirer. Ton front contre le sien. Tes lèvres forment un sourire malicieurx. Tes yeux ne perdent pas les siens. « Je pourrais répondre à ton monologue insultant mais plus tard. Pas maintenant. »  Tu ne lui laisses pas le temps de répondre. Tu ne veux pas qu’il réponde. Tes lèvres retrouvent les siennes. Vite. Très vite. T’es impatient. Tes jambes trouvent sa taille. Tu le serres contre toi. Toujours plus. Tu veux le sentir. Tu veux oublier tes conneries de ce soir. Et tu es persuadé que Matteo saura t’occuper l’esprit.  

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Tout va très vite, trop vite. @Jago Sorabella arrive derrière moi, il se retient pas et colle son poing dans le visage du gosse Armani, un geste qui me surprend sur le coup mais que je trouve assez admirable, ça me ferait presque sourire. Pas que je trouve cette petite guéguerre fondamentalement amusante, mais je dois avouer que Jago assure quand il le faut. @Paolo Armani et l'acolyte Borgia débarquent, Antonia disparaît, suivie par Francisco, puis Stellina. Mon regard se pose sur Paolo qui a essayé de calmer son crétin de cousin avant que celui-ci ne s'en aille aussi dans un excès de colère. Je roule des yeux et décide d'ignorer Paolo bien que c'est pas l'envie qui me manque de lui dire que sa famille peut pas s'empêcher de se faire remarquer et je décide de sortir du bar pour rejoindre @Jago Sorabella, je le retrouve un peu plus loin sur le trottoir, " Ca va ? " je lui demande en m'approchant " T'as encore un bon crochet du droit pour ton âge, " je le taquine un peu, avant de lui donner une tape sur l'épaule.

Les éléments se déchainent autour d'elle. Elle bat des cils, tentant de suivre tout ce qui se passe partout à la fois. L'écran diffuse le match, comme en sourdine, plus personne ne le regarde. Tout le monde est bien trop occupé à mettre au clair les petits problèmes d'antan et Daisy se sent complètement engloutie par la masse. L'air est chargé de haine, de violence à peine contenue, de promesses de futurs règlements de compte. Elle a l'impression d'être loin, de voir la scène depuis un autre corps que le sien. Des hommes se battent. @Ezio Armani, sanguinolent, finit par projeter son poings contre le mur. Elle est perdue, elle ne comprend plus rien. Elle soupire, adresse un sourire contrit à @Solal Alighieri et prend la suite de son cousin, @Francisco Borgia", visiblement enfui dans les toilettes à la suite des filles Sorabella. elle ne remet pas son honneur en doute mais répugne légèrement à le laisser seul avec l'ennemi. Car ce soir, les Sorabella veulent être les ennemis de tous. Elle n'a pas oublié la phrase lancée par @Jago Sorabella. Les Borgia ne sont les chiens de personne, mais les Armani et leurs ennemis sont bien trop occupés à se déchirer entre eux pour faire attention à une famille qui agit discrètement dans l'ombre. Arrivée à hauteur de son cousin, elle lâche un soupir. Encore. Devant lui se tient déjà @Stellina Sorabella, qui observe Francisco et @Antonia Sorabella. Daisy ne comprend rien, elle n'a rien vu de leur échange tactile. Elle s'en fout. Merci d'avoir essayé de rattraper les conneries d'Ezio. Je ne comprendrai jamais comment des êtres humains peuvent se montrer aussi idiots. C'est vrai, ça passe le temps de se haïr et de frapper... C'est très masculin, comme concept. Elle adresse un sourire contrit aux deux femmes Sorabella. à A cet instant là, les commentateurs sur le grand écran laissent échapper des cris de joie. La brune entend tout depuis les toilettes et esquisse un nouveau sourire plus engageant. L'Italie vient de marquer. Elle espère aussi que cette brève diversion suffira à faire comprendre aux véronais qu'ils sont tous venus ici dans le même but : soutenir leur pays. Et non s'entretuer.

Ton regard reste fixé sur son visage, tu n'arrives pas à te détacher d'elle, tout te revient en mémoire et tu te perds un instant dans ses yeux, oubliant le monde autour de vous, la raison même de ta venue ici, dans ce bar remplis de monde. Tu te dis que c'est peut être mieux que Matteo ne soit pas là finalement, mais tu reviens finalement à la réalité, attiré par des voix plus fortes que les autres, un groupe se détache du reste et attire la curiosité des supporter venu encourager leur équipe. Tu tournes alors la tête vers les voix et tu reconnais aussitôt les visages familiers, la famille Sorabella presque au complet entoure @Ezio Armani, ce dernier a le visage en sang et au vu de leurs regards noirs tu soupçonnes une énième querelle et tu pousses un soupir avant de voir @Gia Sorabella se diriger vers eux, mais tu la retiens en lui prenant la main, par simple réflexe, mais tu ne veux pas stopper votre discussion, mais surtout tu ne veux pas envenimer les choses, la situation semble se disperser, tu ne veux pas qu'elle se retrouve au milieu de tout ça et prenne le risque de se prendre un coup, même si la situation ne semble pas très importante, tu la retiens pour la protéger, instinct que tu auras toujours envers elle, quoiqu'il arrive. Alors qu'@Ezio Armani se dirige vers les toilettes, le visage en sang. "Attends, je crois que tes frères gèrent la situation et tu pourrais te prendre un coup au passage" tu gardes ta main dans la sienne, incapable de la lâcher. Mais tu finis par la lâcher tout à coup, alors que @Matteo Sorabella passe devant vous pour se rendre à son tour aux toilettes, tu ne bouge pas, incapable de te mouvoir face à ton meilleur ami, ce dernier ne semble pas vous voir et entre dans la pièce en refermant la porte. "Ecoute, par rapport à ce qu'il s'est passé l'autre jour ... Je suis désolée ... Enfin je peux pas faire ça à Matteo" tu reportes ton attention sur @Gia Sorabella tu ne t'attendais pas à ce qu'elle en parle aussi vite, aussi facilement. mais tu ne pouvais continuer ainsi, à vous éviter tout le temps, il fallait crever l'abcès, même si tu aurais préféré faire ça dans un endroit un moins public. "On a qu'à faire comme si rien ne s'était passé, hein ?" tu souris faiblement pour faire bonne figure et hoche la tête positivement "ouai t'as raison, c'est peut-être mieux comme ça" t'es pas sûr d'être très convaincant mais elle a probablement raison, c'est la petite soeur de ton meilleur ami, ton ex et accessoirement ton amant, tout ça n'est vraiment pas une bonne idée et pourtant, toi t'as pas tellement envie d'oublier...

Tu décides d'aller la voir cette fameuse fille, @greta casabelle. Tu ne la connais pas et elle t'intrigue. On va pas se mentir, t'es super curieuse comme personne et t'aimes bien être au courant de tout ce qu'il se passe à Vérone. T'as envie de savoir qui elle est, ce qu'elle fait ici et si elle sort avec Ezio aussi. Elle se contente de te répondre que c'est compliqué et tu grimaces légèrement suite à cette annonce. Généralement le mot compliqué n'annonce jamais rien de bon. C'est toujours compliqué ! Tu enchéris avec un léger sourire histoire de la rassurer. Oui, lorsqu'il s'agit d'hommes, d'amour ou de sentiments, c'est toujours compliqué. Heureusement d'ailleurs sinon, on s'ennuierait. Tu compatis et décides de la laisser tranquille avec cela puisqu'elle n'a pas l'air emballé par le sujet. Elle t'apprend assez rapidement qu'elle est nouvelle en ville. Tu souris davantage. Non seulement t'as réussi à avoir une information en plus mais, tu sais également qu'elle n'est pas italienne du moins, pas de Vérone. C'est surement pour cela que tu ne l'as jamais croisé auparavant. Oh t'es nouvelle ? C'est génial ! Je suis sûre que tu vas te plaire ici. C'est bruyant, les gens parlent un peu trop mais, c'est cool, vraiment. Le paysage est parfait, les habitants sont adorables pour la plupart bref, c'est surement parce que toi tu vis au pays des bisounours or, jamais tu ne quitteras ta ville natale. Pour rien au monde. Du coup, tu te demandes où Solal a pu la rencontrer et depuis combien de temps ils ne connaissent. Tout comme toi, elle ignore ton existence et une légère moue s'affiche sur ton visage. Sérieux, depuis quand on ne parle pas de sa petite soeur à ses nouveaux amis ? Sa seule et unique soeur. Je crois que je lui suffis. Ricanes-tu en te rendant à l'évidence : parfois, tu es un vrai boulet. Enfin, t'es pas prête de changer et même que Solal a l'air de t'apprécier ainsi alors, tant mieux. Elle finit par se présenter et tu secoues légèrement la tête en te rendant compte que toute cette agitation t'as fait perdre tes bonnes manières. Et moi c'est Annabella mais, tu peux m'appeler Anna. Je suis ravie de faire ta connaissance ! Et t'adores son prénom soit dit en passant. Et tu la trouves très jolie aussi. Elle serait parfaite pour ton frère en résumé.

il sait même pas ce qu'il se passe matteo, y'a le goût métallique et caractéristique du sang sur les lèvres d'ezio, c'est pas franchement agréable en faite. y'a les mains d'@ezio armani qui se glissent dans sa nuque et agrippe ses mèche brunes, sans doute pour l'empêcher de bouger alors qu'il n'en ai rien, mais p'être que matt a pas envie de bouger. il soupire un peu quand le gosse s'éloigne à peine de son visage, y'a leurs regards qui se croisent et c'est comme si y'avait plus rien autour d'eux. plus de gueguerre débile entre leurs deux familles -et même entre eux, au final- mais sans doute que ni l'un, ni l'autre ne peut réellement s'en empêcher, ça a toujours été comme cela. et ça le sera toujours. « je pourrais répondre à ton monologue insultant, mais plus tard. pas maintenant. » matteo il lève un peu les yeux au ciel, avant de sentir les lèvres d'ezio contre les siennes une nouvelle fois et ses jambes s'enrouler autour de ses hanches. et pourtant, matteo il se rend compte soudain du monde qui se trouve simplement de l'autre côté d'un mur et il s'éloigne brusquement d'ezio, l'obligeant à reposer ses pieds sur le sol avant de se tourner vers les restes du miroir sur le mur. « pas ici. » il passe de l'eau sur son visage pour en nettoyer le sang, espérant sincèrement que personne ne le remarquera. ezio a déjà créer assez de soucis pour ce soir, pas besoin d'en rajouter si quelqu'un les surprend, matteo il accorde pas un regard à armani avant de sortir de la pièce avant de fendre la foule et de s'engager dans les rues de vérone.

Elle aime sa présence, celle de @annabella alighieri. Ça lui explose un peu le cœur de se rendre compte qu’elle est amoureuse d’une image, de quelqu’un dont elle ne sait pratiquement rien. Ça lui fait poser des questions à Greta, elle ne sait plus vraiment sur quoi se fier. Ça aurait été plus simple de continuer de vivre dans le déni, dans le mensonge. C'est toujours compliqué ! Greta, elle lâche un rire alors qu’elle porte le verre à es lèvres. « Crois-moi, je pense que je suis abonnée aux relations compliquées.» Elle parle de lui. De @Solal alighieri. Elle parle d’eux. De ce eux qui n’existe pas vraiment. « Parfois je me dis que ce serait plus simple d’être attiré par les femmes. Ont dit que les femmes sont complexes, mais je pense que les hommes sont pires.» Surtout lui. Solal. Elle n’en comprend que la moitié, qu’une partie. Ca la rend complètement folle. Elle aimerait plus, mais elle n’a rien. Oh t'es nouvelle ? C'est génial ! Je suis sûre que tu vas te plaire ici. C'est bruyant, les gens parlent un peu trop mais, c'est cool, vraiment. Le sourire qui passe sur les lèvres alors qu’elle détache de lui. Les femmes autour de lui. Ça lui broie doucement le cœur, mais elle n’a pas le droit. Elle doit être en couple aux yeux des autres. Aux yeux des médias. « J’espère que je ne vais pas regretter mon choix, mais c’est mieux pour ma carrière ici, de toute façon, alors je n’ai pas le choix de rester.» Une autre gorgée de l’alcool qui brûle la gorge. Elle en a besoin. Simplement. Sa seule et unique soeur. Je crois que je lui suffis. Les véritées qu’elle reçoit au visage sans le vouloir et honnêtement, elle ne sait pas comment gérer la situation. Elle doit mentir. Pour elle. Pour sa carrière. Elle ne sait plus trop comment agir. Un rire qui passe entre les lèvres alors qu’elle ne quitte pas la jeune femme du regard. Elle aime sa compagnie, son sourire, sa façon simple de parler et de voir les choses. Ça lui plait à Greta. Et moi c'est Annabella mais, tu peux m'appeler Anna. Je suis ravie de faire ta connaissance ! - « Enchanté Anna. Je dois avouer que j’étais sur le point de partir avant que tu ne viennes. Les bagarres, trop peu pour moi franchement.» Surtout sa présence à lui qui la dérange, qui la trouble, mais elle sait bien le cacher, elle sait bien jouer la comédie. C’est sa vie. C’est son métier. « Je ne connais pratiquement personne ici, alors ça me fait du bien de parler à quelqu’un.» Les questions sur Solal qui brûle les lèvres. Les questions qu’elle ne peut empêcher. Il ne veut rien donner, elle aura des réponses à sa façon. « Vous êtes originaire de Vérone?» Une pause. C’est à son tour de poser les questions. « Tu veux boire quelque chose?» Qu’elle ne parte pas. Pas tout de suite en tout cas.

La main de @Luciano Caesari dans la sienne laissait à Gia un goût d'inachevé. Elle aurait voulu qu'il la garde longtemps, qu'il la rassure et la retienne mais il l'avait finalement lâché dès que @Matteo Sorabella était passé près d'eux en direction des toilettes, même s'il ne les avait surement pas vu, trop énervé par cette bagarre. Normal, classique. La jeune femme ne peut pas en vouloir à son frère. Luciano et lui ont une histoire et surement plus qu'elle ne pourra jamais avoir avec celui qui avait fait pour la première fois battre son coeur d'adolescente - et de femme ?
La jeune femme regrette déjà ses mots mais elle est persuadée quelque part que c'est la meilleure chose à faire, même si sa voix et son corps crient le contraire. Gia sait bien que de toute façon, elle n'arrivera pas à oublier. "Ouai t'as raison, c'est peut-être mieux comme ça", qu'il lui dit. Elle ne sait pas s'il le pense vraiment, ce ton n'est pas celui d'un Luciano sûr de lui mais comme elle, il doit surement essayer de s'en convaincre donc ouai, c'est peut-être vraiment mieux comme ça. Cette discussion douloureuse est interrompue par des cris de joie et des supporters qui sautent de leur chaise pour fêter le but de la squadra azzura. Son équipe a marqué et Gia n'arrive même pas à en sourire. Ce but lui est égal, ça ne lui ressemble pas. Son esprit est bien trop encombré de Luciano, leur baiser échangé, Matteo, la culpabilité. "Je crois que je vais y aller, j'ai pas vraiment le coeur à la fête". La jeune femme lève enfin la tête et son regard fuyant croise enfin celui de cet homme qu'elle a toujours adoré. Qu'elle a toujours trouvé beau. Elle l'a tellement observé en secret pendant les repas de famille ou les après-midi de jeu qu'elle a l'impression de connaître son visage par coeur. "Je suis désolée, j'aurais pas du venir". Elle arrive finalement à détacher son regard pour faire demi-tour et quitter le bar.

La situation semble s'être arrangée, du moins c'est ce qu'elle croit comprendre en voyant le sourire de Francisco. Elle n'a aucune envie de s'avancer sur un terrain miné et ne souhaite pas mettre des mots sur ce qu'elle voit. Son cousin semble contrit, perturbé. Elle ferme les yeux sur la situation et s'en retourne dans la salle principale où la foule commence à s'agiter tout en suivant le ballon rond des yeux, sur l'écran. Elle retourne auprès de @Solal Alighieri lorsque sa cousine, @Diana Borgia, s'invite à leur table. Daisy n'a rien contre elle, à vrai dire. Elle a seulement l'impression que Diana s'amuse à raviver la flamme haineuse qui n'a de cesse de brûler entre Giulietta et elle. Mais elle préfère rester stoïque, imperturbable, souriante comme à son habitude. Sa cousine reste de son sang tout comme sa soeur ; elle leur donne l'amour qu'elle peut leur donner et tant pis si, de leur côté, elles n'ont que colère et jalousie à éprouver. Ce n'est pas ainsi que l'on remporte les guerres. Salut, Diana. Je n'apprécie pas spécialement le foot mais je passais dans le coin, et cet attroupements m'a attirée... Même si je pense finalement que ce n'était pas une grande et riche idée, vu la façon dont tourne la soirée ! En tout cas, je ne vois ma sœur nulle part... C'est étonnant, pour elle qui aime tant les bains de foule. Elle esquisse un sourire poli, regarde le match, puis regarde à nouveau Diana. Non, mon fiancé n'est pas là, il travaille. Quant à Solal, il me semble que nous étions amis avant même que Giulietta ne naisse. C'est plutôt elle qui me le pique. Et encore, dois-je rappeler qu'il n'y a pas encore eu de fiançailles officielles, dans son cas à elle ? Elle appuie bien sa phrase. Elle, Desideria, est officiellement fiancée. Si sa sœur s'attaque à son couple, elle ne fera que s'attirer honte et opprobre. Mais Daisy s'en moque. Le petit manège de Giulietta ne l'affecte pas. Elle a confiance en son couple et s'amuse plus qu'autre chose des efforts risibles de sa sœur, secondée par une Diana bien docile, pour essayer de la faire plier. Elle jette un coup d’œil à Solal, assis à côté d'elle, et esquisse une moue amusée. Visiblement, Solal n'a pas l'air peiné par l'absence de sa promise. Mais je m'avance peut-être un peu trop. Elle sait que son ami est là pour la supporter et qu'il se mettra de son côté face à Giulietta. Mais face à Diana ? Elle l'espère secrètement, lasse qu'elle est de se voir sans cesse harcelée par les autres femmes Borgia. La jalousie les étouffe, mais elle ne comprend pas vraiment pourquoi.

Tu ne la connais pas et pourtant, t'adores déjà discuter avec elle, @greta casabelle. Elle n'a pas l'air de se prendre la tête, elle n'a pas l'air d'aimer les embrouilles et elle sourit tout le temps elle aussi. Peut-être que c'est juste par politesse mais, tu l'aimes bien quand même en plus de la trouver super mignonne. Parfois je me dis que ce serait plus simple d’être attiré par les femmes. Ont dit que les femmes sont complexes, mais je pense que les hommes sont pires. Instinctivement, tu te mets en rire en hochant la tête positivement. C'est vrai que c'est ce qu'il faudrait faire parce que les hommes, en plus d'être complexes, ils sont cons la plupart du temps. Je suis on ne peut plus d'accord mais bon, on les aime trop pour y renoncer... T'adoptes une mine désolée en te rendant compte que c'est totalement vrai, que vous ne pouviez pas vous paser d'eux du moins, toi tu ne pourrais pas. Tu apprends assez rapidement qu'elle est nouvelle en ville. Ca tombe bien, t'adores les étrangers ! Faire de nouvelles rencontres, c'est l'un de tes passe-temps favoris ! J’espère que je ne vais pas regretter mon choix, mais c’est mieux pour ma carrière ici, de toute façon, alors je n’ai pas le choix de rester. Evidemment que non. Personne ne peut regretter Vérone. C'est magnifique comme endroit. Qu'est-ce que tu fais dans la vie ? Pourquoi t'as pas le choix que de rester ? Tu poses beaucoup trop de questions. Et puis, tu la connais pas, elle ne te connait pas, elle ne va surement pas raconter sa vie à une pure inconnue. Parfois, t'es un peu bête Anna, vraiment. Je suis désolée, je suis assez curieuse comme personne... T'es pas obligée de répondre si c'est trop indiscret ! Tu souris comme pour t'excuser et prends place à ses côtés lorsqu'elle avoue que ça fait du bien de parler avec quelqu'un. T'es toujours là quand il faut bavarder. T'es toujours là quand il faut écouter aussi. Que ça soit de parfaits inconnus ou encore tes amis, tu ne peux faire autrement qu'être trop sociable, aider les autres, faire en sorte de les comprendre. Ca me fait vraiment plaisir d'être tombée sur toi. Je crois que je me serais ennuyée sinon ! A son tour, c'est à elle de te poser des questions et comme d'habitude, t'y répondras volontiers. Vous êtes originaire de Vérone? Tu hoches la tête positivement, large sourire puisque tu ne vas pas le cacher, t'es super fière de tes origines. Oui, depuis des générations même ! A ta connaissance, tous les Alighieri sont nés et ont vécu à Vérone. C'est comme ça. Ca changera probablement jamais. Je vais peut-être suivre le mouvement et prendre une bière tiens ! Après tout, c'est soir de match et les italiens ont déjà marqué. Autant se lâcher un peu et profiter de la soirée. Faut juste que tu fasses attention à ta consommation.

@Annabella alighieri esr comme un vent de fraicheur, mais la douleur de ne rien savoir de lui dont elle s’est éprise. Comme une gamine. Comme un enfant. Elle se donne des coups mentalement parce qu’elle se trouve stupide. Je suis on ne peut plus d'accord mais bon, on les aime trop pour y renoncer... - « Malheureusement.» Aimer trop. C’est ce qu’elle ressent avec lui. @Solal alighieri. Lui qui hante la moindre parcelle du crâne. Qu'est-ce que tu fais dans la vie ? Pourquoi t'as pas le choix que de rester ? Un sourire qui passe sur les lèvres alors qu’elle porte le verre aux jumelles, qu’elle avale une gorgée de l’alcool qui brûle la gorge. Elle se détend un peu, mais la présence de Solal la rend complètement folle. « Je suis actrice. Disons que c’est mieux ici pour moi que ma ville natale.» Greta, elle n’aime pas beaucoup parler de son passé. Je suis désolée, je suis assez curieuse comme personne... T'es pas obligée de répondre si c'est trop indiscret ! - « Oh ça va, t’inquiète.» Ça ne la gêne pas. Ça ne la dérange pas. Greta, elle aime parler, elle aime connaître les gens et encore plus la sœur de celui qu’elle aime tant. Ça me fait vraiment plaisir d'être tombée sur toi. Je crois que je me serais ennuyée sinon ! Un sourire. « J’avoue qu’avec toute cette testostérone..» Elle roule les yeux un moment avant de reposer son regard sur elle, de lâcher un léger rire et laisser les billes océans l’observer lui pendant un instant. La présence lui manque. Oui, depuis des générations même ! Il vient de Vérone. Quelque chose qu’elle apprend de plus, mais elle s’en doutait. Elle aimerait plus, mais elle n’a pas envie de paraître obsédée. Ça la rend folle, ces femmes autour de lui. Je vais peut-être suivre le mouvement et prendre une bière tiens ! La demoiselle termine son verre et fait signe à la serveuse pour qu’elle s’approche et passer commande. Greta, elle ne se sent pas particulièrement à l’aise, mais elle se voit mal renvoyer la jeune femme, surtout qu’elle apprécie sa compagnie. Les envies de poser des questions sur lui, de se rapprocher, de lui parler. Il semble avoir envie de l’éviter. Elle l’observe, elle ne sait pas distinguer les mots qu’il prononcer et n’a pas envie de passer sa soirée à le regarder de loin. Ça lui brise le cœur. Les commandes se posent devant elle et elle prend son verre pour le porter en direction de la jeune femme. « Aux nouvelles rencontres.» Elle fait tinter son verre contre le sien et avale une nouvelle gorgée. Il faudra qu’elle ralentisse la cadence à laquelle elle boit ce soir Greta.