journée type. réveil difficile. trajet épuisant. pour finalement s'échouer sur les bancs de l'amphithéâtre d'un inconfort monstre. cours d'un ennui mortel. la gamine, elle s'est laissé distraire pendant la plus grosse partie du cours. les réseaux sociaux. ses voisins qui discutaient. la mouche qui volait juste devant elle. /love aussi. elle se marre bien sur cette application en fin de compte. plutôt méfiante de base, elle y passe finalement la plupart de son temps libre. elle ne discute même pas spécialement. elle fait son petit tour. quasiment ses courses en fait. elle regarde divers profils. doute sur la réalité de certaines photos. se marre devant d'autres. y'a pas de juste milieu, ou quasiment pas.
dalaja, elle essaie de se faire discrète dans un coin. pour ne pas qu'on l'accuse de nuire au cours. de toute manière, elle est persuadée que le professeur, âgé d'une bonne cinquantaine d'années qui n'a pas bougé de sa chaise depuis le début du cours, est suffisamment malvoyant pour ne pas l'apercevoir au fond de la pièce. emplacement stratégique. mais la gamine, elle ne reste pas bien longtemps là. oh non, ça l'ennuie bien trop ce matin. sûrement parce qu'elle a passé une mauvaise nuit, à râler après les messages d'elio. sûrement parce que ses voisins ont ensuite pris le relais pour l'empêcher de dormir en s'engueulant jusqu'à pas d'heure. elle reste une heure là. pas plus. après, elle profite de la pause pour se glisser dehors. le vent venant la réveiller d'un coup. elle fronce les sourcils et retrousse son nez, pestant après le vent. vent qui n'est pas froid, enfin, pas vraiment, mais suffisamment pour lui faire regretter de ne pas avoir pris de veste.
dalaja, elle rentre chez elle. et le reste de la journée suit son cours. lentement. jusqu'au moment où son téléphone vibre pour l'alerter d'un message. eurydice. elle sourit la gamine. parce que le simple nom de la demoiselle lui fait penser à une bonne soirée en perspective. et elle ne se trompe pas. elle lui propose une soirée entre filles. soirée que dalaja ne peut refuser. elle quitte l'appartement avant de marcher une dizaine de minutes jusqu'au domicile de son amie. elle frappe. doucement. laissant un vague bruit résonner. mais elle entend déjà les pas de son amie derrière la porte. rapidement, elle se retrouve dans les bras de la belle brune, ses quelques paroles parvenant aisément à ses oreilles. je suis entièrement d'accord, on a pas besoin de sortir pour avoir un cocktail. dalaja, elle lui plante un baiser sur la joue avant d'entrée dans la demeure d'eurydice. elle se débarrasse de sa veste dans l'entrée avant de s'aventurer vers le salon. alors, quoi de neuf ? autant commencer de suite par les premières nouvelles. les petits potins.