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Adrien Mariano
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My friend is Heathen take it slow - Adzaros
Dim 12 Fév - 1:27


My friend is heathen, take it slow

Lazaros & Adrien

Devoir qui me donne du fil à retordre, écran d’ordinateur qui me file la migraine. J’ai arrêté depuis un long moment de compter le nombre d’heure que j’ai passé devant tapant activement sur les touches de mon clavier à la hâte pour finalement tout supprimer. Des milliers de mots qui se sont envolés depuis que je m’y suis mis. Des paragraphes, des idées entières qui partent à la trappe. Rien y fait, rien ne me convient. Perfectionnisme qui m’aura foutu la journée en l’air à travailler et retravailler sans jamais en toucher le bout, sans jamais atteindre l’autosatisfaction d’aimer ce que je fais. Après mainte lecture et relecture, l’avoir montré à Chiara et eu son approbation sur la contenance de ce fictif article je n’y arrive toujours pas. Je trouve mon style d’écriture bien trop terne, pas un brin accrocheur. Ce n’est vraiment pas ce que j’attends de moi. Je sais que je peux faire mieux et beaucoup mieux de très loin. Je commence à perdre espoir et je me dis que peut-être il est temps de s’avouer vaincue et de juste envoyer la dernière merde effectuée, le dernier essaie et tant pis si ça ne plait pas au professeur qui lira ce faux article. J’ai quand même bien essayée, on ne peut pas toujours être le meilleur. Du moins, pas à chaque foi.

Ordinateur que je ferme et que je balance doucement sur mon lit une foi que le devoir est enregistré et envoyé sur la boite mail du professeur en question. Long soupire qui s’échappe d’entre mes lèvres alors que ma main va se faufiler à la racine de mes cheveux frénétiquement. Geste qui marque mon désarroi face à la situation. Je me sens complètement désemparé, comme un raté. Satané inspiration qui ne sera pas venue jusqu’au bout, se devoir me vaudra un zéro pointé je suppose mais je n’avais d’autre solution que de l’envoyer la limite de temps s’étant écouler. Et maintenant, il est temps de se décontracter de passer à autre chose. Maintenant que les dés sont jetés et ne sont plus entre mes doigts je peux reprendre la vie sociale que j’ai abandonné depuis deux jours. C’est tel un damné que je récupère sur le bureau mon téléphone portable qui s’était éteins en début d’après-midi et que je n’avais pas touché tout le reste de la journée pour ne pas être déconcentré. J’ai dû en rater des choses en une journée mais n’ayant d’autre alternative que de me faire patient je le met en charge et le temps que ça se fasse j’en profite pour me décider à prendre une bonne douche que j’ai quand même mérité, malgré que le devoir envoyé soit pourri je mérite de me requinquer.

Ouverture du conduit d’eau chaude avant même que je ne pénètre dans la cabine de douche, température qui sera à point lorsque je me déciderai à y entrer. Je jette un rapide coup d’œil à mon reflet dans le miroir tout en passant une main dans ma barbe mal rasée. Grimace que je ne peux éviter en voyant ma vieille face. J’ai l’air d’un déchet, un zombie il était vraiment temps que je quitte le pc des yeux. Les couches de vêtements rejoignent rapidement le sol et mes lunettes de repos vont prendre place à côté de la vasque de l’évier. Nu comme un vers, un frisson parcours mon échine et j’entre rapidement sous les jets d’eau brulant pour me réchauffer. Minute de bonheur, visage que je frotte pour en effacer du mieux que je peux les traces de l’insomnie de la nuit dernière et des ridules de mon front à trop le froncer pour un oui pour un non. Une foi chose faite, pjropre comme un sous neuf, une serviette autour de la taille et les cheveux laissant des gouttes translucides sur mon chemin je regagne ma chambre et jette un coup d’œil à mon téléphone qui affiche quelques appels manqués ainsi que des sms non lus. Les appels ne sont pas importants alors je me dis que je rappellerai demain les personnes concernées par contre, un sms attire mon attention et ce n’est pas pour rien car c’est un message de mon meilleur pote Laz’ je ricane en voyant le sms complètement con, m’insultant de nerd et d’enfoiré de couper mon téléphone pour un foutu devoir à la con et que j’ai intérêt à ramener ma vieille gueule de riche au bar le populus romanus à vingt et une heure, y’a Happy Hour et bonne ambiance. C’est en rigolant à moitié que je lui envoie que je serais là mais avec du retard vu qu’il est vingt heures passées et que je ne suis pas habillé. Je pose mon tel sur ma table de nuit et je vais me préparer en vitesse pour rejoindre mon acolyte dans le vieux quartier de Vérone.

Scooter garée, c’est casque à la main que j’entre dans le bar qui est pas mal rempli en cherchant du coin de l’œil mon ami qui doit déjà être là. Je reconnais quelques gars que je connais et je les saluts rapidement avant de voir de dos mon meilleur pote, une tape amicale sur son épaule je m’assois à côté de lui et pose mon casque sur le bar en riant. « T’as déjà attaqué ? » Dis-je en montrant de la tête le verre entamé qu’il a entre les mains. « Ça va mec ? T’as un truc à oublier ? Tu fais une tête d’enterrement un peu. » Regard suspicieux que je lui lance avant de détourner la tête et faire un signe à la barmaid de me servir une bière.

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Re: My friend is Heathen take it slow - Adzaros
Dim 12 Fév - 16:16


« My friend is Heathen take it slow »
Adrien Mariano
feat.
Lázaros Aggelos


 

 



 

 

Usé par un monde qu’on ne comprend plus, qu’on n’a jamais compris, mais qui continue, à tourner encore, à tourner toujours plus, à faire tourner la tête, à nos âmes perdues. - SAEZ , "usé"




Parfois, le temps nous file si rapidement entre les doigts qu'on en vient à perdre pieds. Et sous l'urgence d'un besoin d'évasion , t'as laissé le temps se perdre entre les coups. Des secondes envolées, des minutes brisées, et des heures entières consacrées à l'enchaînement de coups plus brusques les uns après les autres. T'es arrivé là  et sans crier gare t'as laissé chacune de tes récentes émotions guider chacun de tes pas. Des coups non-prémédités qui s'enfoncent plus intensément à chaque fois. Heureusement, aucun homme ne reçoit ces coups factices. Seul le punching-ball , victime de tes états d'âmes, se consume sous la violence de tes poings. Des coups qui percutent, tes poings qui s'enflamment et toi, plus virulent que jamais tu poursuis ta lutte. Peu importe les écorchures qui s'entassent sur ta peau, les rougeurs qui s'emmêlent ou bien même le sang qui s'y échappe ; t'es dans l'incapacité soudaine de t'interrompre. Ni la douleur, ni la raison ne peuvent cesser tes gestes. T'es juste obnubilé, guidé par tes propres pensées, par celles relatées par une vulgaire inconnue sur /LOVE ( @Chiara Mariano ) . Il a suffit d'un vulgaire échange, de répliques enchâssées pour que l'agacement atteigne son apogée. Les pimbêches, aussi nombreuses soient-elles sur ce site - ne seraient en aucun cas capable de discerner le peu qu'elle , elle a sut déceler en toi. Alors, forcément, ça t'as agacé. ça t'as énervé de constater qu'une petite rêveuse d'une vingtaine d'années, soit dans la capacité de comprendre qui tu es. Et même si ce vulgaire grain de sable n'aurait jamais dû te conduire dans cet état-là, l'enchaînement des choses l'a fait. Elle n'est qu'une goutte d'eau supplémentaire. Du moins, c'est ce que tu rabâches à chacun de tes coups.  Tu te moques d'elle, d'elle et de son idéologie romanesque. De cette pensée positive qui t'as écorché un sourire. Le sourire d'un homme mi-amusé par ces broutilles, mi-adoucit par ce brin de bonheur.  Adoucit le temps d'une réponse, et dont l'attente de la suivant t'as amené à défoncer tes poings sur ce boudin maintenu en hauteur par des élastiques. Il tangue , menaçant à chaque instant de venir s’abattre sur ton propre visage. La décadence, jolie représentation allégorique de ce qu'est ta propre vie. Celle qui peut à tout-instant te revenir brusquement. Et ce n'est qu'une fois le boudin à terre, probablement décroché par la violence d'un de tes coups - que t'abandonne l'acharnement physique. T'as suffisamment évacuer les choses pour aujourd'hui. Et maintenant, t'as plus qu'à poursuivre l'oubli.

Un message envoyé, un texto inachevé et des mots bien plus poignants que tu ne l'aurais souhaité. t'as besoin d'un verre, peut-être même de plusieurs. Et même si tu pourrais t'aventurer seul dans les "tavernes" de la ville , tu convies Adrien à la décadence. A croire que l'idée d'être accompagné allégera les remords d'une nuit trop arrosée. Un détail puéril, digne d'un gamin d'une dizaine d'année, d'un petit con comme tu l'es toi même. Et sans même attendre la moindre petite réponse, à la suite d'une douche, tu délaisses la salle de boxe pour t'aventurer jusqu'au POPULUS ROMANUS - le coeur de la Citta Antica. Le repère des âmes en peine et des âmes dérivantes. Autour de toi, les fous. Les cris qui s'emmêlent, les corps qui se heurtent, et des verres qui se brisent. Il n'est pas si tard et le monde déchante déjà autour de toi. Alors, forcément, tu commandes une bière. un verre qui attendra le suivant, le début d'une lignée et le commencement d'un lavage de cerveau. Boire pour s'vider la tête, voilà ce que t'as appris à faire depuis ta foutue rupture.


« T’as déjà attaqué ? » , t'esquisse un léger sourire , presque amusé de cette question rhétorique que t'adresse ton ami. Et à la suite d'un bref clin d’œil, t'acquiesce ses dires. « Je n'allais pas t'attendre en tête à tête avec un verre d'eau. ». Et alors que tes prunelles dérivent un instant pour signaler à la barmaid une énième bière , Ad' t'observes. Il te connait bien, suffisamment bien pour savoir interprêter les cernes de ton visage et les blessures sur tes doigts. Un détail que t'avais subitement oublié en le conviant à ta propre débauche. « Le boulot, les dossiers qui s'enchaînent et tout un tas de paperasses. » une première réponse, première partie sans l'annonce d'un mensonge. Et avant même qu'il n'aille chercher plus loin tu lui révèles la suite des choses, celles qui te consument intérieurement. C'est toujours ainsi entre vous. Peu importe les sujets, les mensonges ne peuvent subsister trés longtemps. Et même toi, roi des entourloupes, tu te plies aux révélations face à lui. « une gamine m'a prit la tête sur /LOVE. » , la moitié d'un mensonge. Une moitié de vérité qui passera crème aux yeux d' @Adrien Mariano   « Le genre de fille qui croit au prince charmant - tu vois l'genre. Alors forcément, c'est parti en vrille. » parce que toi, t'es un briseur de rêves. un gars qui envoie valser les contes de fée.



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Re: My friend is Heathen take it slow - Adzaros
Dim 19 Fév - 13:36


My friend is heathen, take it slow

Lazaros & Adrien

Bar sombre de la Citta Antica, lieu connu de tous les Véronais à des kilomètres à la ronde. Comptoir bien trop fréquenté, usée par les verres commandés et servies, usée par les gens qui viennent s’apitoyer dessus ou rire. Lieu culte des retrouvailles, des fêtards invétérés et ceux qui sont seulement en quête d’un endroit où se poser avec de la musique variée, une immense télévision pour les matchs de foot et des verres gratuits si vous connaissez le patron. D’autres sont là pour faire de nouvelle rencontre et d’autres pour retrouver leur meilleur pote. C’est là qu’a choisi Lazaros de se rendre pour commencer la longue nuit de débauche. Peut-être que dans deux heures nous serons ailleurs. Bras dessus, bras dessous à chanter comme des cons en cherchant un bar encore ouvert pour continuer jusqu’au petit matin à boire encore et encore. Mais je ne crois pas que la soirée finira comme ça. Pas en l’ayant vue fixer le fond de son verre comme si il y trouverait des réponses à l’intérieur. Ce soir tout le monde chante, tout le monde crie à l’unisson mais pas lui. Alors je ne jouerai pas les commères, je ne vais pas lui poser cinquante mille questions pour savoir ce qu’il a dans le crâne. Je vais juste le laisser faire, rire avec lui et si il veut on parlera mais je ne le forcerai certainement pas. C’est comme ça que lui et moi nous sommes faits, on cache notre désespoir derrière un masque. On boit jusqu’en perdre la tête depuis que celles que nous aimions nous l’avaient faites à l’envers. Rien que d’y penser, de penser à elle j’ai mal à la tête et j’ai l’estomac qui se retourne. J’ai besoin d’un verre. O oui, un énorme verre et d’un deuxième en prévision. Belle erreur que d’avoir laissé mon esprit tordu se diriger vers elle, la brune qui me laisse un gout amer sur les relations amoureuse même un après la rupture de nos fiançailles. « Je suis même pas sûr qu’ici ils servent des verres d’eau de toute façon… T’avais pas d’autre choix je suppose. » J’ironise car la réponse à ma question était évidente. Bien évidemment qu’il n’allait pas m’attendre sans rien, bien évidemment qu’il n’allait pas commander un verre de grenadine. Question stupide, réponse stupide.

Opalescences qui dérivent sur la jolie serveuse qui se dirige vers nous. Blonde, yeux marrons. Un visage mignon qui me rappelle cette fille que j’ai croisé en cellule de dégrisement. Je la fixe droit dans les yeux en me demandant un instant si ça ne serait pas elle. Mais non, bien qu’elle me rappelle cette demoiselle dont je ne connais que le prénom elle n’est que sa version fade. Beaucoup moins pétillante, les lèvres bien moins pulpeuses que celle que j’imagine pour Léonie. « Trois bières s’il-vous-plait. » Lui dis-je simplement en sortant deux billets qu’elle attrape avec un large sourire et acquiesce ma commande. Alors qu’elle s’éloigne je détourne mon attention de sa personne et je me tourne de nouveau vers mon meilleur pote qui m’explique qu’il est fatigué à cause du travail, de la paperasse et tout le reste. Je grimace en pensant au bordel monstre de ma journée et de mon article bâclé. Les verres de bières arrivent devant nous et je remercie d’un signe poli de la tête la serveuse avant d’attraper mon verre et le pointer vers Laz’. « À nos journées de merde ! » Nous trinquons avant de boire chacun une gorgée de la boisson brune, ce gout amère et acide que les hommes aiment. J’humecte mes lèvres en fixant mon verre en souriant en coin. Décidant de lui partager ma journée foirée pour le réconforter qu’il n’est pas seul dans sa merde. « Moi aussi j’ai passé une journée de merde, voire deux jours même. » J’insiste bien sur les deux jours riant nerveusement. « Deux jours sur un putain d’article que j’ai finalement raté. » J’arrête de rire et un long soupire s’échappe d’entre mes lippes, encore et toujours blasé d’avoir bâclé cet article après y avoir passé tant d’heures. Désespoir que je noie en buvant une nouvelle gorgée de cet alcool bon prix.

Bien plus rapidement que je l’aurai cru, le brun à mes côtés se met à parler et me déballer ce qui l’énerve réellement et pas juste me parler de la partie émergente de l’iceberg. Cette partie trop facile, celle qu’on peut raconter même à un inconnu. Dire que nous sommes fatigués à cause du travail c’est trop classique, trop prévisible. Là il me parle d’un truc qui l’agace vraiment et je fronce les sourcils en entendant la vraie raison de cette gueule d’enterrement. Ce site à la con où tout le monde est obligé de s’inscrire c’est ça qui le met dans cet état. Je ne saisis pas tout, j’essaie de remettre les pièces du puzzle en place mais je ne comprends toujours pas en quoi une si brève discussion a pu le mettre dans cet état. « Et alors y’a eu quoi avec cette fille pour qu’elle t’énerve autant ? » Je passe une main dans mes cheveux en faisant tourner doucement le liquide ambré dans le verre, m’amusant de si peu. « Tu t’es pris à cœur joie de vouloir lui briser ses rêves de conte de fée ? » Je ricane, le sourire en coin j’imagine bien la scène. Lui dans son bureau entouré de ses milliers de dossier se mettre à vaquer sur le site de rencontre et le voilà à se retrouver à écrire à une vitesse dingue des réponses pour réveiller une jeune fille qui croit en l’amour comme jamais. « Ce site est tellement con … Comme si Meetic était pas suffisant, depuis que je m’y suis inscrit je me suis même plus reconnecté. » Je lève les yeux au ciel en haussant les épaules. Ce n’est pas une grande perte de ne pas y aller, j’ai juste fait ce que la ville nous oblige à faire. Créer un compte pour qu’on me fiche la paix, ça fait un an que j’ai abandonné les histoires d’amour.

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