Aujourd'hui est un jour comme les autres si on oublie le fait que ce sont enfin les vacances. Ce qui veut clairement dire que ces prochains jours vont être les meilleurs puis ceux d'après, on ne peut plus barbant. C'est surement cela mon plus gros problème. Alors que tout le monde est heureux d'avoir de longues et belles vacances moi, je trouve ça encore plus épuisant, non constructif et ennuyant. Les premiers jours sont sympas car j'ai le temps de me reposer, de faire les choses que je repousse depuis des jours par manque de temps et puis, profiter de mes amis mais, après ? Qu'est-ce que je fais si je peux pas m'occuper ? J'aime bien mes cours. J'adore ma filière. Enfin bref, je ne vais pas déjà me plaindre au contraire, pour le moment, je vais faire avec.
Je vais faire avec et je vais en profiter pour voir mes amis et plus particulièrement Leandro qui semble super distant ces derniers temps. Je ne sais pas, je le sens ailleurs, loin de moi, loin de tout. Sans doute qu'une fille est en train de lui faire tourner la tête. A moins que ça ne soit ses parents qui lui prennent le chou. Peut-être les cours aussi, qui sait. En tout cas, je compte bien savoir ce qu'il se passe dans la tête de monsieur Di Marco et incessamment sous peu de préférence parce que je perds vite patience. Je lui ai donc donné rendez-vous devant le cinéma du quartier en espérant qu'il réponde présent et à l'heure parce que pour une fois moi, j'y suis. C'est rare mais, ça m'arrive. Je suis de bonne humeur, prête à regarder un bon film et surtout, à emmerder les autres spectateurs comme la plupart du temps lorsque je me retrouve en compagnie du jeune homme. J'ai hâte de le voir arriver. En attendant, je vais les cents pas devant le bâtiment, incapable de rester en place. Une vrai gamine, je vous jure !
Le destin choisit qui entre dans ta vie, mais toi seul décide qui y reste
« Leandro, il faut qu’on parle » Quand j’entends la voix de mon père résonner dans toute la villa, je me dis que ça doit être sérieux. Mais moi, je suis entrain de réviser encore et toujours pour mes derniers examens. Bientôt la fin, bientôt les vacances, je commence à voir le bout du tunnel, il n’est pas encore là, mais presque, je vois ce semblant de lumière qui me dit que c’est bientôt fini tout ça, que les vacances approchent à grand pas. « Ca peut attendre ? » Criais-je à mon tour de sorte qu’il m’entende. J’entends des pas approcher. Ok, j’aurais peut être dû descendre quand il était encore temps. La porte s’ouvre pour laisser apparaître le padré. « Ta mère et moi t’attendons dans le salon dans cinq minutes » Là, je vais peut être éviter de le contredire, c’est pour cette raison que j’approuve d’un signe de la tête. Je finis juste de noter le dernier paragraphe de ma fiche de révisions, puis descend les escaliers à la course afin d’éviter de les faire attendre. Ils sont tous les deux là, assis sur ce grand canapé, me faisant signe de prendre place sur le petit, face à eux. C’est alors que je me repasse en tête les trois dernières semaines qui viennent de passer. Je n’ai pourtant rien fait. Conduire en état d’ivresse ? Je ne l’ai pas fais depuis que je me suis retrouvée au poste de police. Répondre à un professeur ? Non plus. Piquer la voiture du padré pour rejoindre la bande ? Je l’ai fais une fois, mais vu le saxon que je me suis pris, je le referais plus sans lui demander du moins. Me bagarrer ? Non ça ça fait un moment que ça ne m’est pas arrivé. Clairement, je ne vois pas ce que j’ai pu faire. Je m’assois alors, arquant un sourcil interrogateur. « Il faut que l’on te parle » Mais encore ? Son regard se porte sur ma mère, avant de se reposer sur moi. Je l’interroge du regard, le suppliant presque de cracher le morceau. J’en aurais presque la boule au ventre dû au stress régnant dans cette immense pièce qu’est le salon. « Ecoutes, tu as vingt cinq ans maintenant, et il est temps de faire ta vie. D’avoir une femme, des enfants, de te construire. On sait que tu es en pleine période d’examen, mais tu sais qu’à l’issu de cet examen, tu entameras ta dernière année avant d’obtenir le titre d’avocat. De devenir Maître Di Marco. Alors, ta mère et moi t’avons trouvé la perle rare » Ok, alors là vas falloir m’expliquer le délire. Je ne les comprends pas du tout. Ils ont toujours voulu que mes études passent avant tout, et aujourd’hui, le fait que je n’ai pas encore commencé à faire ma vie les inquiète. Peut être que ma sœur a quitté le foyer à 21 ans, et a eu son premier enfant à 24 ans, mais ce n’est pas pour autant que je dois suivre son chemin. J’attends alors patiemment qu’ils me disent ce qu’est cette perle rare. « Annabella Alighieri » Alors là, mon cœur manque un battement, et c’est alors que mes yeux s’écarquillent tandis que ma bouche forme un « o ». « Pardon ? » Répliquais-je du tac au tac. Qu’este-ce qu’ils veulent dire par là ? « Vous vous êtes toujours bien entendus tous les deux, vous êtes beaux, vous êtes charismatiques. Ses parents ont toujours voulu quelqu’un de bien pour elle, avec des moyens, et une vie professionnelle bien définie, quelqu’un comme toi. Et Annabella, c’est une belle femme, elle est sérieuse, suit des études bien précises, vit dans le même milieu que toi, on s’est dit que c’était elle qu’il te fallait, et les famille Alighieri pense que tu serais le gendre parfait » Le quoi ? Non mais là c’est le monde à l’envers. Epouser ma meilleure amie ? Alors oui elle était belle, elle l’avait toujours été, je le reconnais, mais c’était ma meilleure amie. « Vous avez conscience que c’est ma meilleure amie ? » – « Ne fais pas l’enfant trésor, je suis sûre que dans le fond, tu sais qu’on a raison » Non, en fait, c’est ce dont vous vous persuadez. Mais ni elle ni moi n’a songé un jour à aller plus loin. « Entre l'amitié et l'amour il n'y a qu'un pas Leandro » Dites moi qu'il n'est pas sérieux. Non il devait surement blaguer. Cette idée ne m’avait jamais traversé l’esprit. Et pourtant, dieu seul sait le nombre de fois où on a dormi dans le même lit, où on s’est retrouvé dans de drôle de posture, mais nous, on en a toujours rigolé. Non mais clairement, elle a beau avoir tout pour elle ce n’est pas possible. « Je dois aller réviser, j’ai exam demain, je dois construire ma vie professionnelle » Oui, j’essayais de changer de sujet, je n’avais aucunement envie de parler de ça avec eux. C’était complètement insensé. Bon je pense qu'ils avaient bien dû cerner l'ironie dans mes paroles, mais je n'avais aucunement envie de m'éterniser sur le sujet et encore moins la veille de mes examens.
Cela faisait environ deux semaines que j’évitais Anna. Etait-elle au courant ? Si elle ne l’était pas, je savais que j’allais finir par cracher le morceau. Elle avait essayé de me voir, et j’avais toujours trouvé une excuse. Seulement voilà, aujourd’hui, elle insistait pour me voir, les exams étaient finis, je n’avais plus aucune excuse, j’étais totalement libre. Elle me demandait de la rejoindre au cinéma du coin. Je rangeais le petit bordel dans ma chambre, avant d’enfiler une tenue légère vue le temps, un short noir, ainsi qu’un marcel, lunettes de soleil sur le nez, et c’est ainsi que je me rendais au point de rendez-vous. Je la voyais au loin. J’avais envie de faire demi-tour, non pas que je ne voulais pas la voir, elle me manquait, seulement je savais que je n’arriverais pas à tenir ma langue bien longtemps. Bella me connaissait par cœur, elle savait pertinemment quand quelque chose n’allait pas, elle le décelait à la vitesse de la lumière. Elle lisait en moi comme dans un livre ouvert, alors autant vous dire que j’étais foutu, littéralement foutu. Autant avec le monde entier j’étais différent, autant avec elle, je ne pouvais pas lui mentir, ce n’était pas possible. Je m’approchais alors d’elle, espérant qu’elle ne m’en veuille pas de ne pas avoir répondu présent avant. Plus je m’approchais et plus ce sourire sur mes lèvres s’agrandissait. Arrivé face à elle, je passais un bras autour de son cou pour lui déposer un baiser sur la joue. Dieu ce que ça faisait du bien de la voir. « Salut la plus belle ! » M’exclamais-je faisant comme si de rien était. C’était bizarre, quand je la regardais, je ré-entendais les propos de mes parents. « Bon alors, qu’est-ce qu’on va voir ? Pas un film de meuf je t’avertis ! » Je riais légèrement, elle savait pertinemment pourquoi je disais ça… Parce qu’elle m’avait fait le coup, et ce à bon nombre de reprises en m’assurant que non, ce n’était pas un film pour gonzesse, et au final, je me faisais littéralement avoir à trop lui faire confiance. Tandis que nous avancions en direction du cinéma afin de choisir notre film et payer nos places, je réalisais que nous étions officiellement en vacances, tant elle que moi. « Alors ces exams', ça a été ? » demandais-je à cette dernière car nous n'avions pas vraiment eu le temps d'en discuter étant donné que je l'évitais plus ou moins vis à vis de cette histoire qui m'avait littéralement retourné. Je n'avais pas envie que les conneries de nos parents puissent changer quoi que ce soit entre nous.
Re: LEANDRELLA ✱ SECRET THINGS Dim 26 Juin - 19:51
secret things. LEANDRO & ANNABELLA
Moi quand mes parents ils m'ont dit qu'ils m'avaient trouvé quelqu'un, j'ai eu envie de rigoler. D'ailleurs, je crois que Solal a rigolé. Il a rigolé parce qu'il y a échappé et que si lui a réussi, je peux y arriver. C'est ce qu'il dit mon frère pourtant, on est très différents l'un de l'autre. Depuis qu'il est gamin, il n'a qu'une idée en tête, se rebeller contre nos parents et plus particulièrement contre notre père et ce, pour mener sa propre vie comme bon lui semble. Je l'ai toujours admiré d'y arriver avec une telle facilité. Pour moi, c'était beaucoup plus compliqué. Depuis ma plus tendre enfance, on m'a appris à obéir au doigt et à l'oreille. Je fais ce qu'on me demande, j'agis toujours dans l'espoir de ne pas froisser ma famille, je réponds comme on attend que je réponde. C'est aussi simple que ça. Je suis la petite fille à ses parents, la petite princesse parfaite que tous les adultes rêvent d'avoir pour fille. Pourtant, ce n'est pas ce que j'ai demandé. Moi, j'aimerais être comme les autres. Je voudrais être une jeune femme normale comme je n'ai pas pu vivre mon adolescence comme bon me le semblait. J'ai pris du retard sur les autres. Je commence seulement à voir le bon côté des choses. Je vis ma vie comme je le désire. Je découvre le monde extérieur. J'ai réussi à suivre les études dont j'ai toujours rêvé. Pourtant ce mariage, je ne suis pas certaine de pouvoir y échapper. Evidemment quand on en parle, Solal est toujours là pour me défendre or, le jour où mon père m'annoncera clairement les choses, je ne pense pas avoir le courage de m'opposer à sa décision. Je finis toujours par revenir dans le cercle vicieux qu'est ma famille. Je me dis que c'est ce qu'il y a de mieux à faire. Je me dis que mes parents sont les êtres les plus chères que j'ai avec mon frère et que je ne désire les perdre pour rien au monde. Alors je reviens dans le droit chemin. Mais un mariage tout de même, ce n'est pas rien !
J'ai demandé à Leandro de sortir parce que j'ai besoin de décompresser. Je veux voir du monde, je veux bouger, je veux m'aérer l'esprit. Je ne sais pas si quelque chose ne va pas chez lui en ce moment mais, j'ai l'impression qu'il m'évite. Je me dis que ce sont les révisions or maintenant, les examens sont terminés et il n'a plus aucune excuse à me donner en guise de réponse. Je veux un oui et je l'obtiens. Je suis vraiment heureuse quand je le vois arriver parce qu'il m'a clairement manqué. Ça fait plusieurs jours qu'on ne s'est pas vus et je ne me rappelle pas avoir été séparé de lui aussi longtemps. Il arrive et je le serre dans mes bras avant de déposer un baiser sur sa joue. Le plus beau ! répondis-je en souriant. Bah ouais, on ne va pas se mentir, s'il fait tomber toutes les filles qu'il désire à ses pieds Leandro, c'est pas pour rien. Il n'a pas un physique qui déplait aux yeux des demoiselles, bien au contraire. Oh monsieur préfère un film d'horreur ! Dis-le si t'as juste envie que je me réfugie dans tes bras ! Je lève les yeux au ciel d'un air désespéré avant de me mettre à rire. Bon j'avoue que je suis une pro dans l'art de la tromperie. Je faisais comme si je ne connaissais rien au film ou alors, je lui annonçais qu'il y avait beaucoup d'actions et au final, on se retrouvait à regarder un film à l'eau de rose et je crois qu'il commence clairement à en avoir marre Leandro. Puisque c'est comme ça, je te laisse choisir ! Profites-en, c'est pas tous les jours que je fais un cadeau pareil. Et j'aurais peut-être du me taire parce que je sens l'arnaque arrivait. On s'avance un peu et je balaie la liste des films du regard tout en répondant à sa question : Ça c'est super bien passé ! Et pour toi ? Faut dire que là-dessus, mes parents n'avaient rien à me reprocher. J'ai toujours obtenu d'excellentes notes et cela continuait encore aujourd'hui.
Re: LEANDRELLA ✱ SECRET THINGS Mar 28 Juin - 18:54
Le destin choisit qui entre dans ta vie, mais toi seul décide qui y reste
Lorsque mes parents m'ont annoncé avec un tel enthousiasme le nom de ma future prétendante, clairement mon coeur a manqué un raté. Non mais sérieusement ? Annabella. Non pas que cette fille soit repoussante, bien au contraire, c'est une très belle fille, seulement voilà, c'est ma meilleure amie. Le genre de fille que je considère comme ma soeur. Elle n'a pas mon sang qui coule dans ses veines, mais pour moi c'est tout comme. Alors autant vous dire que se fut un réel choc. Comment pouvaient-ils me demander d'épouser ma meilleure amie. C'était insensé. Je pense que si elle était au courant de quoi que ce soit, pour elle aussi cette situation devait lui paraître insensé. On se connaît depuis tout petit. On s'est élevé ensembles. On a été à l'école ensembles, fait nos devoir ensembles, les bêtises aussi. On a tout fait ensembles, parfois on nous prenait pour des jumeaux tant nous étions indissociable. J'ai toujours qualifié Annabella devant mes parents comme ma meilleure amie, et il y a quelques jours, ces derniers ont osé me mettre sur le fait accompli. Non, clairement non. Je ne mettrais jamais en péril la relation que je peux avoir avec ma Bella. Il n'y a jamais eu de gestes déplacés, ni même d'ambiguïté, on sait l'un comme l'autre ce qu'on éprouve mutuellement. Une très forte amitié, fusionnelle. Très fusionnelle, Bella est la seule à lire en moi comme dans un livre ouvert. Elle est la seule et unique personne sur cette Terre à me connaître autant, mes secrets, tout ce que j'ai pu faire, tout ce que j'ai vécu, et tout ce que je fais encore. Elle est la seule à qui je peux pas mentir, et quand je me dis "non je peux pas lui dire" dès que je me retrouve face à elle, je ne peux m'empêcher de tout lui dévoiler. On se connaît tellement que ce n'est pas possible. D'ailleurs cette histoire me travaillait tellement que j'en évitais la jeune fille. Je savais que si je me retrouverais face à elle, d'une part je serais surement gêné, et d'autre part, je ne pourrais tenir ma langue. Cependant, maintenant que les examens étaient terminés, je n'avais plus d'excuses pour ne pas la voir, c'est pourquoi lorsqu'elle m'envoyait un sms pour la rejoindre au cinéma, je répondais présent. Je voyais au loin sa douce silhouette. Un sourire se perchait immédiatement sur mes lèvres. C'est comme si ça faisait une éternité que je ne l'avais pas vu, et pourtant cela remontait seulement à une semaine voir quinze jours, mais pour moi, c'était beaucoup. Heureusement que nous nous envoyions malgré tout des messages parce que ça n'aurait clairement pas été possible. Je crois que sans mentir, il n'y a pas un jour où on ne s'envoie pas un message, un snap ou une connerie par facebook. Ou quand ça nous arrive c'est vraiment qu'il y a eu quelque chose pour que ça n'arrive pas, car c'était rare ce genre de chose. Arrivé à sa hauteur, Bella me prit dans ses bras avant de m'embrasser la joue. Je la serrais à mon tour contre moi, lui rendant sa bise. Clairement, ça faisait du bien de voir sa bouille d'amour. Sa remarque au sujet du film me fis évidemment rire, et c'est alors que tout en marchant, je passais mon bras autour de son cou pour l'attirer contre moi. « Viens faire le câlin à ton meilleur ami » lâchais-je avec une voix d'enfant, avant de rigoler aux éclats. Il faut dire qu'elle m'avait cherché avec son histoire de venir se réfugier dans mes bras devant un film d'horreur. Ceci dit, un bon petit film d'horreur ne serait pas de tout refus. J'étais quelqu'un qui aimait beaucoup ce genre de film, c'était tellement drôle. Non parce qu'entre nous, hormis le côté gore de certains films, c'était beaucoup amusant qu'autre chose. Donc puisqu'elle me proposait de choisir... Quoi que je restais tout de même galant. « Tu es sûre ? Je peux encore te laisser choisir. Quoi qu'il y a le nouveau Conjuring 2, on pourrait peut être s'aventurer à aller le voir... Si tu n'as pas trop peur » conclus-je sur un ton amusé. Moi, la chercher ? Je ne me le permettrais pas. Quoi que si, c'était totalement mon style. Mais bon, je savais qu'elle relèverait le défi et viendrait avec moi. Elle avait beau avoir un peu peur, cela ne l'empêchait pas de me suivre, et puis entre nous, j'étais là, au pire, dans un élan de peur, elle pourrait me broyer la main, je la laisserais faire, car elle ne risquerait tout de même pas de me la broyer. D'ailleurs, tout en marchant jusqu'aux guichets, je prenais de ses nouvelles vis à vis de ses examens, qui s'étaient visiblement aussi bien passé que les miens. « Franchement ça a été, je suis tombé sur les sujets dont j'étais le plus calé, hormis une matière, mais bon, on verra bien, maintenant c'est les vacances, on va pouvoir profiter pour bouger ! » m'exclamais-je avec un tel enthousiasme. Il faut dire que c'était une délivrance d'avoir terminé ces examens. Ca m'avait prit le plus clair de mon temps, maintenant il était temps de fêter la fin de tout ça. Mais bon, ce que j'espérais surtout fêter, c'était la validation de mon année. « Bon alors, on va voir quoi ? » demandais-je tandis que nous arrivions devant les affiches de cinéma.
Re: LEANDRELLA ✱ SECRET THINGS Lun 11 Juil - 14:16
secret things. LEANDRO & ANNABELLA
Si seulement je savais qu'il s'agissait de Leandro. Je crois que j'aurais tué mes parents. Leandro, je l'ai toujours considéré comme un frère. On s'entend super bien depuis toujours. Nos parents sont amis depuis des années alors nous, c'était comme une évidence. Depuis que je suis toute petite, j'adore passer du temps avec lui. Il m'a appris beaucoup de choses. On a fait un tas de conneries tous les deux. Les gens parfois, ils nous prenaient pour des frère et soeur. D'autres pensaient qu'on finirait en couple. Moi, j'ai toujours trouvé que c'était un truc de dingue genre, impossible. On s'entend trop bien pour qu'il se passe quoique ce soit. Je l'aime trop pour qu'il se passe quoique ce soit. Non, jamais je ne pourrais me marier avec mon meilleur ami, ça va pas la tête ! Pour le moment, je n'étais au courant de rien et c'était sans doute mieux ainsi. Je crois que si j'avais su, j'aurais très vite compris le comportement de Leandro ces derniers temps. A sa place, j'aurais fait pire que l'éviter. Je serais peut-être partie d'ici même ! Enfin bref, je trouve ça vraiment bizarre de vouloir nous mettre ensemble. Pour le moment, on profite juste de cette journée. Il passe un bras autour de mes épaules et je viens me blottir dans ses bras comme il me le demande tout en rigolant à ses propos. Je lui annonce que finalement, je lui laissais choisir le film parce qu'il ne voulait pas aller voir un film de fille et aussi parce que c'était moi qui avais choisi la dernière fois. Il me charrie en ajoutant que j'aurais trop peur d'aller voir Conjuring 2. Evidemment, c'est un défi à relever. Il sait que je ne suis pas du genre à baisser les bras et que je ne dirais jamais ouvertement que oui, évidemment, j'aurais surement la trouille ! A la place, je prends une grande inspiration et lui souris de toutes mes dents. J'ai peur de rien moi ! Je vais juste me planquer tout au long du film et serrer sa main un peu trop fort si bien qu'en sortant, il aurait surement la main en compote. Tant qu'on ne finit pas à l'hôpital...! On finit par parler de nos études du moins, des examens et lui annonce que ça c'est bien passé pour moi. Ca se passe toujours bien, j'ai une de ces chances je vous jure ! Non, c'est juste que je travaille bien. Mes parents devraient être fiers de moi. Bref, c'est les vacances et je suis trop contente. Je n'ai plus envie de parler des cours, des profs etc. D'ailleurs, on bouge où pendant ces vacances ? Bah ouais, faut qu'on parte un de ces quatre nan ? Ca serait vraiment génial. J'ai besoin de voir d'autres paysages. On arrive devant le comptoir du moins, pas loin et je regarde tout de même les films qu sont à l'affiche. Il me demande ce qu'on va voir et je tourne la tête en sa direction en haussant les épaules d'un air innocent : Bah, j'ai cru que tu voulais aller voir Conjuring ? A moins que ça soit toi qui flippes en fait...?! je lui adresse un large sourire, toute contente de moi.
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