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Anonymous

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Just like a bird. (jagger)
Lun 13 Juin - 19:16


Jagger x Gaïa
Tu attends un train. Un train qui va t’emmener loin d’ici. Tu sais où tu espères qu'il te conduira, mais tu ne peux pas en être sûr. Mais tu t’en moques car nous serons toujours ensemble.

   
Elle tapota nerveusement sur la table de salon et soupira. Gaïa, elle était un peu perdue. Devait-elle réellement aller voir sa soeur, maintenant, alors qu'elle était encore en plein milieu de son travail ? Elle se rongea nerveusement les ongles. Depuis combien de temps n'avaient-elles pas réellement discuter sans se crier dessus ? Elle avait tenté, réellement, de chercher à mieux comprendre pourquoi sa soeur, elle n'allait pas bien. Pendant de nombreuses semaines, elle avait installé de la distance avec Lili. Pensant bien faire, pensant que lui laisser de l'air serait la meilleure solution. Peut-être qu'elle s'était lamentablement trompée. Sûrement. Prise de doutes, elle avait enfilé un jean convenable et le premier haut qu'elle avait trouvé. Et puis, la belle rousse s'était arrêtée. Prise de remords et de peur, elle s'était assise. Elle avait attendue, espérant peut-être que quelqu'un allait la réveiller. Ses colocataires avaient fui l'appartement et elle se retrouvait seule. Soupirant, elle pris son courage entre ses mains et partie.

Le soleil s'inclinait légèrement au loin. Elle réussie à prendre le premier bus qu'elle croisait et fonça vers la citta antica. Elle aimait la Vérone d'été. Elle aimait les soleils rouges sanglants qui se posaient sur les toits des maisons endiablées. Elle appréciait le vent doux et rafraichissant dans ses cheveux. Pour rien au monde, elle n'aurait fui sa ville. Elle descendit en face du populus romanus et s'aventura à l'intérieur.

Elle détestait ce bar. Elle n'aimait ni l'ambiance, et les verres étaient beaucoup trop chers pour son maigre budget. Mais pour sa soeur, elle aurait payé. Pour sa soeur, elle se serait démenée. D'ailleurs, elle remarquait déjà sa chevelure rousse, si similaire à la sienne, se trouvant derrière le bar. Elle rigolait avec un client tout en nettoyant des verres. Elle ne croisait pas le regard de sa soeur, mais Gaïa, elle savait. Elle savait très bien que Leïla était au courant qu'elle se trouvait dans la pièce. Dès qu'elle était entrée. C'était comme ça entre elle. Ca avait toujours été comme ça.

D'un pas décidé, elle se frayait un chemin et diminua la distance entre elle et le bar. Elle se fit cependant bousculer par un homme aux cheveux grisonnants, qui prenait la même destination qu'elle. Gaïa fronça les sourcils et accéléra le pas. C'était l'occasion où jamais de parler à sa soeur. Elle ne pouvait plus la laisser filer. Lorsqu'elle fut assez proche et qu'elle remarqua sa soeur, partir à l'opposé, elle tenta le tout pour le tout. Comme pour se sauver, comme pour renouer le lien oublié que Leila avait douloureusement enterré. Gaïa se savait aussi fautive que sa soeur. Elle n'avait rien fait pour l'arrêter, au contraire, elle avait creuser un peu plus le fossé qui les séparait. "Leïla, je peux te parl...' Et ainsi, elle lui passa sous le nez. Sans un regard. Un sourire. Sans vie.

Gaïa était tellement perdue. Elle voulu partir. Fuir. S'enfuir parce qu'après tout, il ne lui restait plus rien. Pas un brin d'amour et de compassion dans le regard de sa chère jumelle. Mais de nouveau, son regard fut attiré par l'homme, qui lui avait volé la place. Elle le reconnu immédiatement. Apparemment, lui aussi, Lili l'avait renvoyé. Elle aurait voulu partir. Elle ne l'avait jamais aimé même si il était un parfait professeur. Mobray avait réussi à entremêler ses filets de séducteurs autour de sa soeur. Chose que Gaïa n'avait jamais accepté. Elle soupira et il la remarqua. Elle arqua un sourcil. S'approchant, mais gardant une distance raisonnable, elle commanda un coca. Après tout c'était la seule chose qu'elle pouvait se le permettre. "Alors, vous aussi, vous avez été rembarré ? ' Elle remercia le serveur, tournant son regard vers la salle. Leïla ne se préoccupait absolument pas d'elle. Comme des étrangères.

   
copyright acidbrain
Anonymous

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Re: Just like a bird. (jagger)
Mer 15 Juin - 16:28


Jagger x Gaïa
Tu attends un train. Un train qui va t’emmener loin d’ici. Tu sais où tu espères qu'il te conduira, mais tu ne peux pas en être sûr. Mais tu t’en moques car nous serons toujours ensemble.

   
Tu n’as jamais fait partie de ces personnes qui supportent de ne rien faire du tout. Tu ne parles pas forcément d’être en mouvements constants – il n’y a rien de plus horripilant que de brasser de l’air pour rien, comme une poule –, toutefois il te faut que ton cerveau soit constamment occupé. À la limite de la phobie, tu n’as rien de plus en horreur que l’ennui, pur et dur. À l’image du détective favori des britanniques, tu es à peu près sûr que si ton cerveau n’est pas toujours un peu en tension, tu prendrais de la drogue, et plus précisément de la cocaïne, pour qu’il continue de fonctionner sans cesse. Mais tu n’es absolument pas Sherlock Holmes, même si cela fait partie de tes pieux désirs inavoués, et bien que lui-même ait fini junkie reconnu. Alors tu es assis confortablement dans ton fauteuil attitré, tellement que bientôt il y aura la marque de tes fesses sur le coussin, un bon roman dans la main droite, te servant de l’autre pour attraper ton verre de whisky et l’amener à ta bouche. Seulement tu commences à te languir, ou plutôt à te faire royalement chier, dit d’une manière plus grossière. Le livre prometteur, romançant des études psychiatriques, s’avère finalement être une grosse déception, dérivant vers une histoire amoureusement sexuelle à deux balles, celle que l’on peut voir dans les films à l’eau de rose et que les jeunes femmes romantiques que tu baises rêvent d’avoir avec toi. Tu refermes alors le bouquin, d’une manière sèche et décidée, terminant prestement ton verre, en soupirant. La soirée s’annonce morose. Et, sincèrement, tu n’as aucune envie de corriger les torchons qui servent de copies à tes élèves. Déjà désillusionné, tu ne veux pas encore trouver d’autres arguments quant à la misère de l’espèce humaine. Ton regard se promène alors, passivement, dans la pièce, plus spécialement sur l’imposante bibliothèque que tu possèdes, avant que tes yeux s’arrêtent plus précisément sur l’œuvre de Nabokov, Lolita. Soudainement, un fin sourire étire tes lèvres, et l’image de cheveux de feu traverse ton esprit.

Tu te retrouves donc dehors, à marcher de manière nonchalante vers un but bien prévis – tu n’as pas pris ta voiture, habitant bien trop près de ta destination, et sachant très bien que tu aurais galéré à trouver une place où te garer. Le Populus Romanus n’est pas un bar que tu fréquenterais habituellement, bien trop cher et touristique à ton propre goût. Seulement, une tête bien connue y travaille. Avec le temps Leïla Acciari n’est pas devenue simplement une superbe étudiante qui résiste à ses charmes, mais elle s’est métamorphosée en belle énigme que tu te dois absolument de résoudre. Une jolie obsession au beau regard océan. Alors, grimaçant déjà au monde que tu peux apercevoir, tu pousses la porte du café pour y pénétrer à ton tour. Essayant de te frayer un chemin jusqu’au bar, tu bouscules malencontreusement peut-être une ou deux personnes sur ton passage. Arrivé enfin à sa hauteur, seulement quand elle te voit, elle te lance un regard assassin. Tu as l’habitude de ce regard, bien qu’aujourd’hui il soit encore plus froid que normalement. Tu comprends. Le café bondé, elle n’a absolument pas le temps pour toi et tes petits jeux. Sans un mot, elle te sert ta boisson habituelle, un whisky avec glace, qu’elle te pose sèchement devant toi sur le comptoir. Tu lui lèves ton verre et lui sourit pour la remercier, cependant elle est déjà partie et ne te calcule déjà plus. Tu vas pour boire une gorgée de ton verre, lorsqu’une voix à ta droite t’interpelle. « Alors, vous aussi, vous avez été rembarré ? » Tu tournes donc la tête vers la voix similaire à celle que tu aurais voulu entendre, pour tomber nez-à-nez avec sa jumelle. Bien qu’elles soient semblables, tu ne saurais dire pour quelle raison, mais tu es bien plus attaché à sa sœur. Tu lui adresses un petit sourire sarcastique, ne répondant pas à sa provocation. Mais tu l’observes, et tu captes le regard désespéré alors qu’elle suit sa sœur des yeux. « Ne faîtes pas cette tête d’enterrement. Ce n’est pas seulement contre vous, elle n’a juste pas le temps. », prononces-tu avec ton accent anglais que tu n’as jamais réussi à perdre. C’est bien logique, il suffit de voir le monde qui bonde le café. C’est bien une mauvaise idée que de vouloir parler maintenant. Oui, parce qu’en bon observateur de ses jouets, pardon de ses élèves, tu as pu t’apercevoir que le soleil n’est pas au beau fixe entre les deux sœurs, néanmoins bien loin de toi l’idée de ne serait-ce faire qu’un commentaire. « Votre verre est pour moi. » Tu lèves ton verre en direction de Gaïa, comme pour trinquer avec elle, avant de siroter toi-même ton propre whisky.

   
copyright acidbrain
Anonymous

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Re: Just like a bird. (jagger)
Mer 15 Juin - 21:07


Jagger x Gaïa
Tu attends un train. Un train qui va t’emmener loin d’ici. Tu sais où tu espères qu'il te conduira, mais tu ne peux pas en être sûr. Mais tu t’en moques car nous serons toujours ensemble.

 
Un regard. Elle aurait aimé ne rien demander de plus mais il semblerait que sa sœur n'en avait absolument rien à faire d'elle. Une discussion. Trois mots, qu'importe. Juste un peu d'importance. Gaïa passa une main dans ses cheveux et lança un regard assassin à l'homme qui se tenait sur le coté du bar. Elle n'avait aucune envie de passer la soirée avec lui, mais il y avait Leïla, sa Lili à quelques mètres d'elle. Elle pouvait attendre la fin de la soirée. Elle devait attendre la fin de la soirée parce que la situation était rendue au point où, les jumelles ne se parlaient plus. Pas un mot depuis un long moment. Trop longtemps aux yeux de la raison. Elle ne pouvait plus laisser la situation lui filer entre les doigts. Elle sursauta lorsqu'elle entendit la voix de son professeur derrière elle. Bien sûr qu'elle le savait. Pas besoin qu'il ne lui précise. Et puis d'ailleurs, pourquoi était là ? Qu'est ce qu'il venait encore chercher à sa sœur ? Ne pouvait-il pas la laisser simplement tranquille, juste une fois ?   "Vous êtes aussi concerné par sa mauvaise humeur habituelle ? Ne prenez pas sa défense. Je la connais depuis plus longtemps pour savoir, que c'est tout sauf du temps qui lui manque. ' Elle lui lança un regard noir avant de soupirer. Leïla avait toujours eu le don de se débrouiller pour lui trouver du temps. Fuguer des cours, prendre le vélo pour la retrouver à l'autre bout de la ville. Lorsque, réellement, Gaïa avait eu besoin de sa sœur, elle était là pour elle. Et aujourd'hui, c'était sûrement le contraire. C'était au tour de Gaïa de lui venir en aide. Malheureusement, elle ne savait pas comment faire. C'était Leïla qui avait toujours pris la défense de la petite. Comment allait-elle faire pour inverser les rôles maintenant ?

Elle sursauta de nouveau, délaissant sa sœur du regard. Elle haussa un sourcil lorsqu'il lui proposa un verre. Au début, elle voulait refuser. Pas besoin de lui, attendre en sa compagnie, sous les yeux de sœur. C'était la pire idée qu'elle avait. Peut-être aussi la meilleure, si les deux attendaient ensembles, Leïla réagirait d’exaspération ? Gaïa haussa les épaules et s'installa, commanda la même chose que son professeur. Elle avait besoin de quelque chose de fort, qui l'attaquerait de l'intérieur et qui lui donnerait du courage pour un affrontement de tigresse. Allait-elle réussir à tenir face aux yeux d'attaque de Leïla Acciari ? Évidemment qu'elle pourrait le faire. Car elle était elle-même une Acciari et que cette fois-ci, elle ne se retrancherai pas derrière les autres. Elle n'était pas en sucre, l'attaque n'allait pas la casser, au contraire, elle devait s'endurcir.   " Vous ne lâchez rien hein ? Elle m'a parlé de vous. Enfin un peu. Vous êtes un sacré professeur. Enfin pour beaucoup vous êtes le meilleur professeur de l'université. Elles sont marrantes, ses filles, elles pensent toutes que vous allez vous arrêtez un jour, pour l'une d'elle. C'est drôle de savoir le contraire." Elle remercia le serveur et bu une gorgée de l'alcool. Elle se sentie immédiatement brûler de l'intérieur. Elle reprit une gorgée pour faire passer le coup puissant de l'alcool. Une gorgée, deux gorgée. Ne pas s'arrêter. " Ce qui m'embête, c'est que la prochaine, c'est la serveuse rousse. Vous allez la faire souffrir. Mais vous le savez déjà." Elle eu un sourire sarcastique et soupira. Les hommes, des machine de guerre à la recherche de victimes. Jagger Mobray, la machine à la recherche de Leïla Acciari.

 
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