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Anonymous

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(bbpersé) just me, her and the moon
Lun 13 Juin - 11:35



just me, her and the moon
bb persé & ezio



tu es crevé. c’est trop. trop d’informations d’un coup. tu aurais dû t’y attendre. toute une journée à suivre ton père dans les bureaux Armani. tu n’as pas eu le choix. évidemment. sinon tu n’y aurais pas été. ton paternel t’a gentiment fait comprendre que ta présence était nécessaire. obligatoire, même. il a contacté la presse. moyen, pour lui, de te dissuader de fuir tes responsabilités. il te connait. ça t’a traversé l’esprit pendant quelques heures hier soir. tu t’es dit que si tu ne te pointais pas, peut-être que ton père allait comprendre que cet héritage te pesait sur les épaules. un fardeau, un boulet. loin d’être un cadeau. mais tu ne pouvais pas le lâcher. impossible de le planter. ce n’est pas une vulgaire fille que tu as dragué dans un bar et que tu ne veux plus revoir. c’est ton paternel. celui qui te nourrit et qui s’assure de ton avenir depuis tes huit ans. et il pourrit de l’intérieur. un cancer du sang. un putain de cancer qui n’arrange rien à tes affaires. que tu le veuilles ou non, tu le dois bien ça. et comme pour immortaliser cette journée interminable, les journalistes t’attendaient devant la grande entrée. ils brûlaient de questions. tu es la nouvelle énigme. le fils adopté qui reprend l’entreprise familiale malgré sa carrière sportive. tu n’as rien de l’héritier parfait. lorenzo, lui il l’était. deux contraires. deux opposés. toi, tu préfères porter un maillot de foot et des baskets plutôt qu’un costume à trois mille dollars. tu n’as rien dit. tu ne leur as rien donné. aucune information juteuse ou scoop de dernière minute. ta bouche était scellée. tu aurais aimé leur balancer tout ce que tu avais sur le coeur. mais tu t’es bien tenu. pour une fois. pas de dérapage. juste un signe de main pour leur faire signe que tu les avais vu. le regard rivé sur la porte d’entrée de l’empire. c’en est suivi une journée interminable. rendez-vous sur rendez-vous. des mains à serrer. des associés, des employés, des investisseurs. un vocabulaire étranger. investissement, marché, concurrence. un océan d’informations dans lequel tu t’es noyé au fur et à mesure que les minutes passaient. tu as été l’ombre de ton père. tu as écouté, tu as essayé d’assimiler le plus possible mais le coeur n’y était pas. ton esprit était ailleurs aussi. probablement sur un terrain de foot. loin. très loin de cette tour d’ivoire qui t’a toujours effrayé. à peine monté dans la voiture pour te ramener chez toi que tes doigts enlevaient cette cravate de ton cou. tu étouffes. ce costume, ces mocassins, ces boutons de manchette, cette cravate. tu te sens ridicule. un clown hors de son chapiteau. un pauvre con qui essaye de se faire passer pour celui qu’il n’est pas. ton chauffeur te dépose et tu te diriges directement vers ta chambre. tu ne sais pas si tous tes colocataires sont là. ce n’est pas ta priorité. une minute suffit pour que tu te déshabilles. tu jettes tout violemment sur son lit. tu râles de frustration. cette sensation qui t’emprisonne dès que tu quittes ton paternel. depuis toujours. tu enfiles un vieux t-shirt et un short de sport. tu revis. tu attrapes ton ballon de foot et tu pousses la porte de la chambre de persé. bébé persé, trop studieuse, trop parfaite. elle est sur son lit entourée de feuilles. son ordinateur est allumé. elle étudie. ce que tu n’as jamais fait de ta vie. « Persé, j’ai besoin de toi. » ton ton est grave. comme si tu lui annonçais la mort de quelqu'un. c'est presque ça. tu te meurs à l'intérieur. à petits feux. doucement mais sûrement. tu cherches à attirer son attention. tu t’allonges sur le bord de son lit et tu lances ta balle en l’air pour la rattraper. signe de ton ennui. « Arrête de faire l’intello et viens dans le jardin avec moi. » tes yeux sont fixés sur cette balle. les allers-retours qu’elle fait entre tes mains et le plafond. « Il est temps que je m’occupe de ton éducation footballistique. » tu as besoin de te changer les idées. oublier ton père. cette journée de merde. ces responsabilités qu’on t’impose.


© ACIDBRAIN
Anonymous

Invité

Re: (bbpersé) just me, her and the moon
Mar 14 Juin - 12:03


just me, her and the moon
ezio armani ft. perséphone rain.
perséphone, elle est encore en train de réviser. partiels qui se sont terminés mais l’année prochaine qu’il faut préparer. elle joue avec un stylo entre ses lèvres, s’arme de différents stabilos pour faire ressortir les éléments vraiment primordiaux dans ses bouquins. et les langues qu’il faut pratiquer, et perséphone qui marmonne toute seule. anglais, italien (évidemment) et français. le plus dur, c’est le dernier. perséphone, elle est plutôt douée pour apprendre et elle aime ça ; mais le français, c’est tellement compliqué…
elle se laisse tomber mollement sur son lit, regarde le plafond blanc. elle a de la chance, quand même, perséphone. tomber sur ezio, devenir son amie… rien n’était prémédité. parce que perséphone, c’est pas le genre de femme manipulatrice, surtout quand elle avait quatre ans. elle use de ses charmes parfois, quand il le faut, mais elle réprouve l’idée de tout calculer, d’être le genre de femme viles qui préméditent tout pour avoir ce qu’elles veulent.
pourtant, son amitié avec ezio lui a beaucoup apporté, énormément même. la ville dans laquelle ils vivent, un ami très cher à ses yeux (si pas le meilleur), un garçon présent à ses côtés pour la faire sourire et souffler. elle aimerait le présenter à ezio, le professeur qui lui a volé son cœur. elle est certaine qu’ils s’entendraient bien, d’autant plus qu’ils viennent des mêmes milieux. perséphone, elle ne comprend même pas de quelle manière elle en est arrivé à côtoyer la haute société. ezio d’abord, puis gemma (sa cousine) et enfin jago… des gens qui pourraient l’envoyer balader à cause des différences de classes. mais elle a une bonne étoile.

elle se pose des questions, percy. elle se fait même un peu de soucis, à vrai dire. elle sait qu’ezio va passer une sale journée et elle ne cesse de regarder sa montre pour savoir dans combien de temps il rentrera. mais perséphone, elle ne sait même pas ce qu’elle lui proposera pour se changer les idées. y’a bien la console et fifa, mais à tous les coups, ezio il voudra aller dehors. et perséphone qui ne s’est jamais intéressée au foot… mais pour lui, elle pourrait faire des efforts.
en tout cas, elle sait qu’ezio sera dans un état lamentable en rentrant. il n’a jamais voulu reprendre l’entreprise familiale, y’a qu’avec son ballon qu’il se sent bien. elle l’a bien remarqué depuis toutes ces années, de toute façon. à chaque sortie (ou presque) qu’ils faisaient, ezio prenait son ballon avec. même dans la piscine, oui.
lui retirer son terrain, lui retirer sa balle, ses shorts et ses crampons, c’est lui retirer un bout de lui-même. et son père qui ne veut rien savoir… et perséphone qui s’inquiète pour la santé psychologique de son ami de toujours.
elle soupire, n’arrive pas à se concentrer sur ses bouquins. c’est rare, pourtant, ça. quand elle angoisse (même si c’est rare), perséphone a tendance à se sentir mieux en s’immergeant totalement dans ses cours, dans les cultures dépeintes. mais là, à part torturer un pauvre capuchon innocent, elle n’y parvient pas.

et puis ezio qui débarque. perséphone relève le nez de ses feuilles éparpillées (dont elle lisait une phrase en boucle depuis dix minutes) et affiche un air surpris. elle ne s’attendait pas à ce qu’il se soit déjà changé… mais ça la fait sourire. il est comme ça, ezio, pas à l’aise pour deux sous avec une cravate et un costume trois pièces. et même si blondie doit avouer qu’il est fort séduisant avec, ce n’est pas ezio. « Persé, j’ai besoin de toi. » elle se redresse, repousse les feuilles, les sourcils froncés. il a le ton grave… et perséphone sait pour la maladie de son père. il n’est quand même pas décédé aujourd’hui, aussi rapidement ? il vient s’asseoir à côté d’elle, un ballon entre les mains. et perséphone, elle comprend qu’il se moque d’elle. s’il s’était passé quelque chose de vraiment grave, il l’aurait abandonné quelques minutes, son fichu ballon.
perséphone, elle attend le moment idéal et elle frappe dans le ballon, l’envoyant un peu plus loin dans la (grande) pièce. « Arrête de faire l’intello et viens dans le jardin avec moi. » elle croise les bras sur sa poitrine, rétorque avec une moue boudeuse : « tu mérites pas ! je m’inquiète, moi, alors qu’il n’y a rien de grave ! » elle lui met un petit coup dans l’épaule, non sans se départir du froncement de sourcils. « Il est temps que je m’occupe de ton éducation footballistique. » elle soupire, se lève et passe une main dans sa crinière solaire. « j’suppose que j’ai pas le choix ? » au sourire malicieux qui trône sur les lèvres d’ezio, perséphone sait qu’il ne la lâchera pas. « laisse-moi me changer avant. y’a l’air de faire chaud dehors. » elle sait pas perséphone, parce que la villa est équipée de climatisations… et heureusement pour eux parce qu’ils seraient déjà frits.

et perséphone, elle est pas pudique, alors elle va fouiller dans son placard à la recherche d’un short (blanc, en dentelles… visiblement, elle n’a pas du tout conscience de la couleur verdâtre qu’il prendra après) qu’elle enfile directement, ezio ayant tout le loisir de voir sa petite culotte où trône une tête d’ourson. eh, ça a beau être la semaine, c’est les révisions et perséphone n’avait pas envie de s’embêter à choisir de la jolie lingerie sexy ce matin !
y’a son débardeur type marcel gris qui trône sur sa poitrine, elle enfile une paire de chaussettes légères et ses baskets usées jusqu’à la corde avant de dire, toute joyeuse : « je râle doucement mais ça m’arrange, j’y arrive pas là, je sature ! » elle rit, attrape le bras d’ezio, dépose un baiser sur sa joue avant de lancer un : « bon, on y va ? et sois patient hein, j’ai jamais essayé… je vais être ta pire élève, tu vas devenir chauve avant la fin de la journée. » elle pouffe de rire. elle est optimiste, perséphone, mais il y a des choses où même son positivisme habituel est inutile. surtout que si perséphone aime se dépenser et courir, elle est souvent fatiguée au bout de quelques minutes. et pour jouer au foot, il faut de l’endurance.
elle avance avec lui jusqu’au jardin, osant quand même demander d’une petite voix : « ça a été ta journée, ton père ? tu veux en parler ? t’es pas obligé. » elle chuchote. elle a besoin d’être là pour les autres, perséphone, et surtout pour ezio… parce qu’ezio, il lui a tellement apporté qu’elle veut être utile pour lui. et puis ça lui fait plaisir de passer un petit moment à deux, en tête à tête… ça fait longtemps.
©junne.
Anonymous

Invité

Re: (bbpersé) just me, her and the moon
Sam 18 Juin - 17:29



just me, her and the moon
bb persé & ezio



tu as besoin d’air. tu as besoin d’évacuer. taper. frapper. t’énerver. tu as l’impression d’étouffer. tu te sens pris au piège. cette journée a été un vrai supplice. un enfer dans lequel on t’a poussé. violemment. sans ménagement. tu as failli y rester. mais ta bouffée d’air frais, elle est là. derrière cette porte. persé. ta petite blonde. la douceur, l’innocence. elle réussira à te changer les idées. te faire oublier toutes ces heures passées à l’empire. alors tu pousses la porte. tu rentres sans frapper. tu n’as pas besoin. tu n’es pas le pape non plus. et de toute façon tu es sûr qu’elle t’attend, qu’elle guette ton arrivée. elle sait que tu vas débarquer dans sa chambre. c’est inévitable. hier quand tu lui as parlé de ta journée, elle a bien vu que tu n’avais aucune envie de t’y rendre. elle sait dans quel état elle va te trouver. énervé, agacé, survitaminé. ton ballon qui ne te quitte pas. tu t’y attaches. comme une bouée de sauvetage. pour te rappeler que certains choix tu les fais seul, par toi-même malgré ce que pouvait en penser tes parents. ils n’ont jamais approuvé ton choix de carrière. un armani en short qui court derrière un ballon ça n’a rien de noble. c’est même dégradant. tu l’as suffisamment entendu. tu t’installes à côté d’elle. pas de bonjour, pas d’au revoir. vous n’avez pas besoin de cette politesse futile. vous n’êtes pas des étrangers. vous vous connaissez par coeur. tu la coupes dans ses révisions. tu la vois se redresser. ses sourcils qui se froncent. elle est mignonne ta persé, surtout quand elle s’inquiète. parce-que tu sais très bien que ton ton l’inquiète. elle s’attend au pire alors qu’en fait il n’en est rien. c’est juste que tu es de mauvaise humeur, que tu ne veux pas te retrouver tout seul. tu la veux avec toi. tu as besoin d’elle. elle frappe dans ton ballon et le lance plus loin dans la grande pièce. si ça avait été n’importe qui, tu aurais haussé le ton, tu serais parti dans un monologue ridicule comme quoi ton ballon mérite un meilleur traitement que ça, qu’il est tout à fait inacceptable de le toucher sans ton accord mais c’est pas n’importe qui. c’est persé. alors tu te contentes de froncer les sourcils et de lui dire dans un murmure. « Pas touche à mon ballon. » t’as l’air d’un gamin de cinq ans qui ne veut pas partager son morceau de gâteau. tu te lèves et tu vas chercher ton ballon avant de te replacer juste à côté d’elle. tu le relances vers le plafond. « Tu mérites pas ! Je m’inquiète, moi, alors qu’il n’y a rien de grave ! » elle croise les bras, elle te fait sa moue boudeuse qui te donne envie de lui pincer les pommettes. elle est trop mignonne ta persé. elle te met un petit coup dans l’épaule. tu lèves les yeux au ciel, amusé. puis tu lui annonces que tu as déjà décidé le programme de cette fin d’après-midi. toi, elle, un ballon. depuis le temps que vous vous connaissez, tu n’as jamais pris le temps de lui apprendre ton sport préféré alors tu veux y remédier. elle soupire. tu n’en attendais pas moins d’elle. il fallait pas que tu t’attendes à ce qu’elle saute de joie non plus. tu lui proposes d’aller jouer au foot dehors, pas une séance de spa. « J’suppose que j’ai pas le choix ? » tu lâches un petit rire. tu lui souris malicieusement. « Tu m’éblouis par tant de perspicacité Bébé Persé. » un surnom affectif. il est dans ta bouche depuis plus de dix ans. tu l’aimes ta persé. tu l’aimes au point de la surprotéger et de lui donner un surnom dont elle peut avoir honte quand vous êtes en public. puis tu la vois se changer. devant toi. aucune gêne. aucune ambiguité. persé, tu la verras toujours comme ton bébé, ta petite soeur. rien de plus. ça ne te choque même pas de la voir se déshabiller. le contraire t’aurait surpris. si elle t’avait demandé de sortir. mais t’es là à jouer avec ton ballon, tes fesses sur son lit alors qu’elle se tient devant son placard à moitié nue. « Elle est sexy ta culotte ! » tu ris. tu l’embêtes. tu sais qu’elle va être ravie de t’entendre amener le sujet. mais au fond t’espères bien qu’aucun mec, autre que toi, ne l’a vu ce petit ourson. elle finit de s’habiller. short. chaussettes. chaussures. elle est prête. un petit sourire sur ton visage. elle est toute joyeuse. toute contente que tu lui proposes ça alors qu’au fond tu sais qu’elle déteste ça. qu’est-ce que tu ferais sans elle ? rien. absolument rien. elle attrape ton bras, dépose un baiser sur ta joue. « Bon, on y va ? Et sois patient hein, j’ai jamais essayé… Je vais être ta pire élève, tu vas devenir chauve avant la fin de la journée. » elle pouffe de rire. elle a probablement raison mais tu refuses de le croire. « Je suis sûr que tu seras parfaite. Et hors de question que je devienne chauve, t’imagines pour mon sex appeal ? Chauve à vingt-quatre ans, merci bien ! » tu t’indignes. tu fais une tête choquée. non, tu ne veux pas être chauve. définitivement pas. tu as encore de belles années de drague et de sexe devant toi. donc tes cheveux, tu les gardes. tu glisses ton bras sur ses épaules, ton ballon en dessous de l’autre. vous vous dirigez vers le jardin. l’énorme parc qui vous sert de jardin. « Ca a été ta journée, ton père ? Tu veux en parler ? T’es pas obligé. » tu l’entends à peine. un chuchotement. discret. elle ne parle pas fort, bébé persé. de peur de dire une bêtise. de peur de ne pas être suffisamment là pour toi. elle s’inquiète pour toi. tu le sais. tu ne peux pas faire comme si tu n’entendais pas. tu dois la rassurer. comme tu peux. « Disons que ma journée s’est améliorée dès que j’ai vu ton sourire Bébé Persé. » tu ébouriffes sa chevelure blonde avant de la regarder avec tendresse. tu n’as pas envie de parler de ton père. il ne mérite pas d’être dans la conversation. maintenant c’est persé et toi. tu sais que ça ne lui suffira pas vraiment comme réponse pour être sereine. vous arrivez au fond du jardin. tu y as fait installé des vrais buts. probablement ton endroit préféré de la villa. tu te tournes vers elle, l’air très sérieux. « Je me mets aux cages et toi, tu vas tirer et essayer de marquer ok ? » tu lui montres du doigt l’endroit où elle doit se placer et tu lui tends ton ballon. « Ne sois pas douce avec lui, il aime les filles qui ont du caractère. » oui, tu parles de ton ballon. que tu considères probablement comme ton meilleur ami. tu lui fais un clin d’oeil. puis tu te mets au milieu des cages. « Si tu marques, je répond à une de tes questions. Sur ma journée, mon père, mes amours, tout ce que tu veux. Si tu loupes, c’est moi qui demande. Prête ? » sans défi, sans enjeu, tu sais qu’elle ne cherchera pas à donner le maximum alors tu lui donnes une raison de se donner à fond. tu sais qu’elle meurt d’envie de s’occuper de toi et d’en savoir plus sur ton humeur, ta journée. tu lui en donnes l’opportunité. mais toi, tu comptes bien en profiter pour connaitre les derniers détails de sa vie.

© ACIDBRAIN

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