à propos de moi
Quel est votre meilleur souvenir ? La naissance de ma fille. Outre l'angoisse, l'impuissance et les douze heures passées à tenir la main de sa mère – j'ai failli perdre la mienne –, je ne peux encore aujourd'hui décrire les sentiments que j'ai ressenti quand elle vint pousser son premier cri. Quitte à sonner guimauve ou à paraître complètement gaga – je le suis sûrement un peu au final.
Votre plus grand rêve ? Devenir un auteur publié et reconnu. Ce n'est pas demain la veille mais on peut toujours rêver.
Avez-vous des peurs ou des phobies ? Gamin, je suis resté coincé dans une armoire, quatre heures durant. Lors d'une partie de cache-cache, ma soeur m'a tout simplement oublié – elle avait trois ans à l'époque, difficile de lui en vouloir – et n'a donc rien dit à nos parents. Depuis, il serait juste de dire que je suis un peu claustrophobe.
Êtes-vous plutôt sportif(ve) ? Prochaine question ? J'ai beau essayé de faire comme, à part manger énormément de légumes depuis que ma fille m'a converti au végétarisme, je ne fais rien de plus pour ma santé. Je fume et la dernière fois que j'ai entrepris un footing – elle n'était même pas née. Après, je ne fais pas me plaindre. Dame Nature m'a fait don d'un métabolisme plutôt efficace.
Quel événement de votre vie vous a le plus marqué(e) ? La mort de mon grand-père maternel, sûrement. Nous étions très proches. C'est de lui que je tiens notamment ma passion pour le septième art. Il était projectionniste pour le cinéma de son quartier, poste qu'il a n'a jamais quitté, de sa majorité à son décès.
Pourquoi avez-vous choisi la profession que vous exercez actuellement ? Le gosse que j'étais serait sûrement mort de rire s'il apprenait qu'à l'avenir, il retournerait au lycée en tant que professeur. Moi aussi, parfois, je me demande ce que je fais là. Ce n'était pas mon ambition première, il est vrai mais il a fallu rapidement trouvé une voie sûre, une promesse de stabilité pour ma gamine. Alors quand l'idée d'enseigner m'est venue, je ne l'ai pas lâché. Et finalement, je ne suis pas mécontent d'être là. Je ne fais que partager mon amour pour la littérature et le cinéma, pour un salaire des plus convenables. Je ne vais pas cracher sur cela.
Et si vous étiez un animal ? Un paresseux. Je pense qu'il n'est pas nécessaire de développer plus longtemps, vous avez compris l'idée.
Depuis quand êtes-vous à Vérone ? Bien que natif, j'ai quitté la ville assez jeune, après le divorce de mes parents pour n'y revenir qu'à mes vingt ans passés, une fois père à mon tour. Vérone, c'est tout simplement ma maison, si ce n'est une partie intégrante de ma vie, de ma personne.
Quel est, selon vous, votre plus grande qualité ? Je dirais mon empathie et ma créativité, à tort ou à raison. La rumeur veut aussi que je sois le professeur le plus cool du lycée. Accessoirement.
Et votre pire défaut ? Mon amour un peu trop prononcé pour la compétition, allié ma fierté.
Que pensez-vous de votre famille ? Elle est intéressante. Décousue, certes mais originale sans aucun doute. Mes parents ont divorcé pour que ma mère puisse refaire sa vie avec une femme, Mon père, on ne le revoit plus beaucoup depuis qu'il a refait sa vie. Et ma soeur, c'est une femme formidable, que j'admire énormément. Je peux me permettre de faire publicité pour elle, par contre – elle vient de se faire larguer par son fiancé.
Que pensez-vous des rencontres sur internet ? Je n'y crois pas vraiment, c'est surtout aux antipodes du naturel, mais bon, faut avancer avec son temps j'imagine.
Et sinon, les réseaux sociaux, ça vous branche ? Je me suis arrêté à Facebook et Twitter même si j'avoue être à jour - je n'ai pas vraiment le choix – grâce à ma fille de seize ans. Elle m'a fait découvrir les filtres Snapchat, il y a quelques temps. Je sonne comme un vieux, ça fait peur.
Que regardez-vous en premier chez un homme/une femme ? Leurs mains. Me demandez pas pourquoi, je ne saurais vous répondre.
Quelle est votre premier rendez-vous idéal ? Un concert de rock ou de jazz, un film et puis un restaurant ?