Anonymous

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yeah, she loves you Leon
Mer 8 Juin - 23:14


 
Matilda « Mattie » Leone
trace des pixels, des désespoirs sur mes bras; et je t'en prie me retrouve pas.
  teresa oman ; gotta be somebody


nom complet ; Leone-Powell, ils ont perdu leur nom comme ils ont cherché leurs mains qui ne se touchaient plus ; lui et elle sont nés très différents, ils baignent dans la même rage incandescente, Matilda n'y peut plus rien,
âge ; dix-neuf ans, mais les anniversaires c'est une fête commerciale, pas vrai ?
date & lieu de naissance ; Le 17/07/96 à proximité de Vérone, parce que c'était mouvementé, un peu comme elle, ça a provoqué une tempête.
nationalité ; Italienne, elle a déjà couru sous les ribambelles de fleurs, a déjà abandonné ses genoux au sol pavé des vieilles rues, les murs colorés au soleil du pays de son enfance se couvrent d'ombre, aujourd'hui.
activité professionnelle ; Etudiante, enfin c'est ce qu'elle dit, elle se fait secrètement de l'argent ( salement de l'argent ) et elle dort dans les amphithéâtres, vend des fleurs clandestinement, promène les chiens de la belle Nonna, sert le café aux cadres dirigeants, elle n'a pas l'ambition de ses parents. Par contre elle aime hacker au loisir, ça, c'est drôle, c'est excitant.
études ; Inconnu ( probablement les arts plastiques, mais elle a jamais abordé le sujet avec qui que ce soit, officiellement c'est le droit, officieusement c'est sans doute bien plus obscur. )
situation financière ; Y a de l'or sous l'oreiller de Papa et de la thune plein les pompes de Maman, en fait ça déborde de leurs placards, mais étrangement Matilda est la première à faire la manche.
:coeur: état civil ; Voyou, seule, apparemment.
:coeur: orientation sexuelle ; S'est toujours surprise à contempler les silhouettes énigmatiques des filles se trimballant talons à la main; Mattie trouve n'importe qui inéxorablement beau, couvre ceux qui l'effraient d'un lustre iconique, devenant vite l'objet de ses désirs, elle aime les hommes, c'est inévitable, s'entête toujours à dire que le charme est foncièrement biologique, qu'elle ne trouvera pas chaussure à son pied, quoiqu'il advienne. ( Elle a tort. )

Bashert, définition
“One of my favorite romantic scenes from a movie is from Last of the Mohicans when he says, ‘You stay alive! I will find you! Stay alive!’ And those are the kinds of things that we strive for, which are not necessarily scenes of soap opera where one person says I love you, you’re the greatest thing in my life, I couldn’t live without you, but more along the lines of ‘Stay alive becuase I can’t live without you’, which is underneath that. That’s what we strive for.”


Elle a les paupières tonnerre, les yeux miel, le regard cendre ; dix-neuf ans elle s'en donne cinq de plus, ses joues se fendent de couleurs inoubliables, Matilda c'est les heures tardives qui se partagent en fatigues et en impatiences. Parfois elle tourne si vite qu'elle oublie une partie de son univers, elle oublie avoir été trop brusque, trop délicate. Pourtant de sa bouche ne coule que d'la joie, des beaux jours, et si elle allait mal, elle s'est sûrement dit que c'était rien, que ça allait passer. Elle a tout laissé en rose sur les murs, les photos de ses potes de lycée aussi, au fur et à mesure il n'y a plus eu personne, et encore une fois, Matilda s'est dit que c'était rien.

Matilda se trouve ni très belle, ni très intéressante, ni très responsable. Quand ça se passe bien, elle aime mieux courir, au moins elle aura le vent dans ses cheveux citrouille-automne-bordel et elle entendra personne pleurer, mais elle finit toujours par revenir Matilda, par se pendre à vos bras en demandant ce qu'il y a. Elle voudra foutre des paillettes ici et là, pourvu que ça soigne les poitrines endolories, que l'abcès se perce lentement, elle a souvent parcouru de ses doigts un visage en y laissant un pansement, espéré que la plaie s'obstrue et n'y lâche pas jalousement un trou de verre impardonnable. -
Matilda garde pas longtemps ses secrets, Matilda est honnête, directe, franche, étrangement tout en murmures, de sorte qu'elle ne rendra pas les cous timides plus rouges qu'il ne sont, de sorte qu'elle ne vous gagnera pas à coups d'éraflures, parce que Matilda s'inquiète beaucoup de tout, et de personne à la fois. Elle est ailleurs, dans l'écart entre les gens heureux et les gens tristes. Matilda n'se fait pas confiance, elle sait que le noir la dévore souvent, qu'elle est infidèle à elle-même, et que ses sourires ne rattraperont pas ses caprices.


“And I understand. I understand why people hold hands: I’d always thought it was about possessiveness, saying ‘This is mine’. But it’s about maintaining contact. It is about speaking without words. It is about I want you with me and don’t go."
— She was always holding my hand


Love at first sight

Il y a les logiques, les décérébrés, les espérants, les désespérants et parfois ils attrapent la première phrase qui ne fait pas sens pour la mâcher dans un coin de leurs bouches. 'Je veux pas te perdre, j'ai pas envie, j'y arriverai pas.' Elle aurait pu croire que les humains naissent à deux et se condamnent à une existence baignée de solitude et de langueur reliés par un fil tendu, détendu et retendu, être de ceux qui tentent de résoudre l'équation irrésolvable, ceux qui se mettent à pleurer dans un coin de leur chambre à trois heures du matin, parce que c'est trop dur de ne pas savoir ce qu'il y a de si bien ici, ceux qui disent que ça dure trois ans, que c'est chimique, intoléré, intolérable. Mais c'est rien de tout ça, pour elle. ( Pourquoi on se bouscule, pourquoi on se pardonne, pourquoi on se dépardonne ? ) « Mattie. » quand elle a levé les yeux sur sa bouche, elle s'est étendue d'un bonheur qu'elle ne sait pas encore expliquer, maintenant. Mais c'est quoi être heureux. Une bière à la main, elle se fend de cette dure réalité, où la proximité est dévastatrice, où elle comprend que toute attente n'est qu'une faible tentative de rester humain, parce que si on ne tombait pas amoureux, à quinze ou seize ans, alors ça commençait à s'effondrer, petit à petit. Avoir de l'affection pour qui que ce soit finissait par laisser des marques indélébiles sous la peau ; on arrivait plus à se défaire de l'autre, il fallait réussir à se dire que ce n'était pas si important que ça, au fond, ça n'était pas si beau que ça être amoureux. Matilda a baissé les yeux et se noyant d'alcools, elle s'est répété encore et encore 'au bout d'un moment tu vas être fatiguée de la danse interminable, entre les je t'aime et je t'aime pas.' Matilda est désamoureuse ; Matilda aime les films où ça finit bien, où leurs mains se glissent l'une dans l'autre, où l'un retient l'autre d'un éclaté, essoufflé 'Ne pars pas, je peux pas, sans toi.' Mais Matilda n'y arrive pas.

who i am wasn't good enough
Pseudo ; Agathe, appelez-moi juste Agathe âge ; dix-huit ans pays ; France fréquence de connexion/RP ; mdr je suis une sale nerd. bref avis sur le forum ; ohlalala tu estas guapa ( oui je sais que c'est de l'espagnol bitch je sais pas parler italien:( ) comment l'avez-vous découvert ? car je suis incroyable.un dernier mot ; STYDIA THE OTP.

Type de personnage : inventé/scénario inventé mais lié à Rose
Anonymous

Invité

Re: yeah, she loves you Leon
Mer 8 Juin - 23:15


( Si on avait assez de cran, on oserait se le dire, se le dire qu'on a l'espoir un jour de dépendre de quelqu'un. S'éprendre assez des petits détails fantomatiques; les caresses du matin, de son regard sur le sien - ou la façon dont sa voix change de timbre pour se mettre à se plaindre de tout et des émotions qui commençent à vous effondrer.  - Vivre de simplicité, et s'émerveiller de rien, être stable, pas bancal, même pas une fois, s'autoriser à être incalculable, et parfois de faire traîner des colères en longueur, parce que c'est ça être humain. Et qui n'a pas déjà voulu se planquer pour éviter les rencontres impromptues, les sourires qui s'élançent sans aucun contrôle, tout le mystère de l'homme qui bouscule et harcèle, parfois on aimerait se dire que si les gens nous oubliaient, alors ce serait plus simple. Mais on a pas envie de disparaître, ni de la trouille qui remonte nos bras faibles et usés par les années, les mains tremblantes on se rappelle, que si l'amour ne sait pas s'tenir, il a une fois été là, et maintenant on a peur, de plus jamais le retrouver. )

Mais Matilda n'avait pas envie d'être retrouvée.


A dix-neuf ans elle représentait tout ce qui cloche dans la société; elle n'aimait pas les autres, n'aimait pas qu'on l'aime non plus. Enfin, ça, c'était le lundi.
Le mardi, ça commençait à devenir compliqué, parce que le silence, ça dessinait des regrets sur tous ses membres, de sorte qu'elle se décidait à dresser des soleils sur son visage, elle s'entraînait à aller bien, même quand ça n'allait pas. Matilda était comme ça, elle essayait. Elle n'avait pas été populaire au lycée, mais elle était appréciée, c'était une fille marrante et un peu tordue, qui se ramenait avec soixante humeurs différentes dans la semaine. Oui, c'était difficile, à partir du mercredi, il fallait continuer de se croire heureuse, même si c'était pas le cas. Matilda les regardait tous, qui se tentaient à briller quand elle, ne savait pas encore faire comme eux, elle savait pas ce que c'était que de faire semblant, oui, elle leur en voulait d'y arriver, dans ses dix années maximum de pure conscience, Matilda n'avait décidé qu'une seule chose: On l'appelerait Mattie.

Et Mattie pensait beaucoup, beaucoup trop.

C'est arrivé que les jours soient beaux, elle ne regardait pas droit devant, Matilda, attiré par le passé, l'ineffable sentiment de manque qui s'exprime finalement quand la poitrine s'emballe, quand ça se bloque dans la gorge par un 'Tu me manques' cruel et déboussolé, ceux qui sont partis ne reviendront pas. Premier petit copain et seul petit copain; sorte de miracle adolescent, une espèce d'inespéré qui l'a bouffée plusieurs mois, pas d'amitié, que l'incroyable sensation de ses doigts coulant le long de ses cheveux, Matilda joues empourprées, Matilda bouche bée, Matilda portée par l'insupportable curiosité, ses mains qui commencent à le retenir, un peu trop, jusqu'à ce qu'il se lasse, parce qu'ils ont seize ans, et ils se lassent. Le jeudi, le jour le plus compliqué, un pied dans le vide et un pied sur terre, la tentative de rester _en vie_ et de ne pas recommencer, pas au début.

_Quand la vie s'est arrêtée, elle avait seize ans pourtant_  Contrairement à ce qu'elle croyait tout n'est pas passé en noir et blanc, elle a continué à écouter ses groupes préférés en écrivant des scripts médiocres, a continué à se blesser en ajoutant pensée à pensée, Mattie existait, ça il n'y avait pas de doute, on lui avait dit de ne pas se laisser manger, que c'était trop dur, que l'absence allait finir en apensenteur comme tous les manques. Les médecins, gros connards, pas des médecins à la Derek Sheperd, non, des médecins en carton, ils ont retourné le cœur de Keith, puis l'sien, ça s'est balançé dans le vide. La seule préoccupation de Papa, Maman, c'était la taille de la chambre, comme si elle en avait quelque chose à battre, comme si Rose allait se réveiller pour une couverture de plus, non, mais c'était quel genre de monde.
Mattie s'est mise à ralentir, un peu comme la chanson se tait, quand on s'endort, avec le temps, quand la pièce de redevient sombre, s'affaisse sous des yeux lourds et rouges d'excès. Elle s'est fatiguée des heures passées dans la chambre de sa sœur oubliée dans les alcools foireux de son mari foireux. Matilda aimerait bien dire que l'affection qu'elle avait pour Rose avait suffi à la tenir à son chevet, mais c'était pas le cas.

C'est rien, on a essayé, ça va passer, ça ira.


Matilda a décidé d'ignorer ce qui la rongeait petit à petit, elle ne s'est pas sevrée, mais ça ne comptait plus. Après l'inertie de Rose, elle passait devant l'école de ses gosses tous les matins, les premiers jours, ensuite elle s'est enfuie. - Matilda ne faisait pas mieux. Elle aurait voulu progresser, si tout n'avait pas l'air de tomber en ruines tout autour. Encore, et encore, et encore plus bas jusqu'à ce qu'elle ne se souvienne plus de ce que ça faisait d'être heureux. Elle était une étrangère à l'intérieur d'elle-même. Matilda a continué à fixer les autres avec cette implacable facilité, elle semblait hurler que tout se passait bien, alors que tout allait atrocement mal.
Tout a fini par se réveiller, et Rose, avec. Mais Matilda avait déjà disparu. Peut-être qu'elle était la fille qu'on aimait bien, maintenant, que vendredi n'était pas si mal venu, vendredi l'a attrapée, l'a calmée, c'était la fin de la semaine, elle s'est dit que ça y était, qu'elle pouvait respirer.

Ce n'est qu'une semaine de passée et,
Matilda n'a pas envie d'être retrouvée.
Mais c'est pas grave.
On lui demande pas son avis.
De toute façon, Matilda, elle est un peu bête.

Anonymous

Invité

Re: yeah, she loves you Leon
Mer 8 Juin - 23:16


T'es bella matilda sans H :siffle:
je connaissais pas ton avatar mais elle est sublime :girl:
bienvenuuuuuue parmi nous :45:
Anonymous

Invité

Re: yeah, she loves you Leon
Jeu 9 Juin - 0:08


putain ce que c'est beau déjà, la partie caractère m'a achevée, je viendrai te harceler pour un lien. :49:
puis le pseudo (leone... :54: ) et teresa, mamamia, trop de rêve. :61:
bienvenue. :37:
Jago Sorabella
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Re: yeah, she loves you Leon
Jeu 9 Juin - 1:02


OMAN. :73: :73:
bienvenue. :coeur:
puis ta plume, c'est magique. :63:
Anonymous

Invité

Re: yeah, she loves you Leon
Jeu 9 Juin - 10:55


Vous êtes la douceur, je suis toute contente.
( Et Persé' tu viens quand tu veux ohlala. )
Merci merci les chats. :44:
Anonymous

Invité

Re: yeah, she loves you Leon
Jeu 9 Juin - 14:16


Bienvenue ! :31:
Anonymous

Invité

Re: yeah, she loves you Leon
Ven 10 Juin - 17:05


que t'es belle. :45:
bienvenue ici. :43:
Anteia Aggelos
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Re: yeah, she loves you Leon
Ven 10 Juin - 18:30


Bienvenue parmi nous :hanoui:
Bon courage pour ta fiche :31:
Anonymous

Invité

Re: yeah, she loves you Leon
Ven 10 Juin - 22:35


Merci les chats, j'y travaille. :37:
Anonymous

Invité

Re: yeah, she loves you Leon
Ven 10 Juin - 22:48


Bienvenue mademoiselle :bril: Tu as vraiment une jolie plume agréable à lire, je sus là si tu as besoin de lien :30:
Anonymous

Invité

Re: yeah, she loves you Leon
Sam 11 Juin - 20:28


bienvenue sur le forum I love you
Anonymous

Invité

Re: yeah, she loves you Leon
Sam 11 Juin - 23:15


Gretaaa, n'hésites pas, je t'attends.
Merci les chats. :44:
Anonymous

Invité

Re: yeah, she loves you Leon
Dim 12 Juin - 14:42


Bienvenue à Vérone

La beauté du personnage et ta jolie-plume m'ont achevé.
Chaque partie est délicieusement rédigée, un vrai régal.
Matilda , ses envies, ce qu'elle fait, ce qu'elle voudrait faire, il y a pleins de jolies-contradictions.
Puis, Oman est parfaite dans ce rôle. :coeur: :hanoui:

A présent que tu es validé(e), n'oublie pas d'aller réserver ton avatar et recenser ton métier (ou tes études). Tu peux également t'inscrire au flood d'intégration afin d'apprendre à connaître les autres joueurs. Enfin, pense à faire une demande de logement afin de ne pas te retrouver à la rue ! Nous restons à ta disposition en cas de besoin, n'hésite pas à nous contacter. Bon jeu sur /LOVE
Anonymous

Invité

Re: yeah, she loves you Leon
Dim 12 Juin - 15:54


Je fonds à tes mots, merci :31: :45:.

Re: yeah, she loves you Leon



yeah, she loves you Leon
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