y’a une certaine douceur sur ses traits, à matteo, puis ça le reflète assez bien dans l’ensemble, parce que matteo, c’est quelqu’un de calme, il est pas du genre à se prendre la tête, non, il laisse la vie faire, que ce soit bon ou mauvais pour lui. y’a aussi un petit air de gamin sur son visage à matteo, il est un peu naïf sur les bords, la naïveté d’un enfant qui n’a jamais voulu grandir, emprisonné dans un corps sans doute un peu trop vieux, mais étrangement, y’a aussi une rationalité à toute épreuve, matteo c’est le genre de mec qui prouve par a + b ses dires, parce que c’est un scientifique dans l’âme, il croit pas au surnaturel et à toute ses conneries. matteo, on a beau dire de lui que c’est quelqu’un de sensible, voir même d’hypersensible, il peut s’énerver, sans doute un peu trop facilement, matteo, c’est un impulsif qui prend sur lui pour rester tranquille la plupart du temps, mais quand il s’énerve, vaut mieux le laisser tranquille un petit bout de temps, parce que matteo, c’est un mec vachement solitaire sur les bords, il a en besoin de sa petite part de solitude, pour se sentir mieux, quand ça va mal. matteo, il est du genre à croire en l’amour, c’est même un grand romantique, à son propre regret, puis matteo c’est aussi un altruiste, parce qu’il supporte pas de faire du mal à autrui et pourtant, il manque cruellement de délicatesse et de tact dans ses relations humaines.  

« viens à la maison, on aura cas dire que t'es juste un pote. » rire qui passe sur les lippes entrouvertes, les yeux fermés alors qu'une main passe dans ses cheveux pour les tirer un peu en arrière, matteo rouvre les yeux pour tomber sur deux prunelles pâles, il sourit légèrement alors qu'il y a luciano qui se penche au-dessus de lui, un baiser volé du bout des lèvres. « t'es fou, on va se faire choper, vu que t'arrives pas à ne pas me toucher pendant plus de dix minutes. » matteo qui se redresse, quitte les genoux sur lesquels sa tête était posée pour s'assoir près de son petit-ami, épaules qui s'effleurent et se touchent par moment, peau qui s'électrise quelques instants. « c'est pas vrai. enfin … peut être un peu, si. mais ce sera sympa, puis peut-être que comme ça mon père me lâchera un peu sur le faite que j'ai pas de petite-amie, le bla bla habituel quoi. » soupire qui passe les lippes closes, conversation qui revient trop souvent dans la bouche de son paternel, justifications qu'il doit donner, dire la vérité serait trop dangereux trop osé, il sait déjà le sort qui lui est réservé. « ok, mais si on s'fait chopper… ce sera de ta faute. » « comme si tu arrivais à me résister bien longtemps. » « pas faux. » sourire qui se peint sur le visage, lèvres qui se trouvent dans un baiser qui perd rapidement son innocence alors que les mains s'égarent à leur tour, caresses juvéniles sur la peau diaphane, dix-huit ans à peine et pourtant déjà le poids du secret sur les épaules, celui de ne pas se faire voir, celui de se cacher, toujours, les caresses le plus souvent volées chez luciano, le comportement différent à adopter devant sa propre famille, matteo qui n'en peut plus de cette mascarade, mais c'est comme ça, parce qu'il sait que l'annonce de son homosexualité sera mal prise. très mal prise par ses parents beaucoup trop croyant, beaucoup trop religieux, famille coincée, soupire qui passe souvent les lippes quand on évoque un futur mariage, idée qui le répugne, femmes qu'il ne regarde pas, qu'il ne désire pas.


nervosité qui tend les épaules alors qu'une main passe fébrilement sur son visage, c'est un peu con qu'il réagisse comme ça matteo, parce que jago, c'est son jumeau, il sait qu'il comprendra, il espère, sincèrement, mais il n'a pas de doute, ne veut pas en avoir, il se persuade qu'il comprendra. c'est vital. le besoin viscéral de savoir qu'au fond, le jumeau accepte son mode de vie, son attirance. il toque deux coups à la porte de la chambre avant d'y entrer, vieille habitude, il est le seul qui fait ça, de toute manière, en tout cas, de cette manière la, c'est un peu comme un signe distinctif, deux coups bref contre le bois de la porte. « faut que j'te dise un truc. » porte qu'il referme derrière lui, le lit sur lequel il prend place sans en demander l'autorisation, le frère qu'il observe rapidement, assit à son bureau, en train de trafiquer quelque chose dont matteo ignore le contenu. « vas-y accouches » « j'suis gay. » ouai, il le sait que c'est sans doute trop direct, ou peut-être pas, après tout y'a jamais eu de secrets entre eux et matteo, il tient pas à ce qu'il y en ai, pas des trucs comme ça, pas quelque chose d'aussi important à ses propres yeux. y'a le silence qui s'installe un moment alors que y'a son regard qui croise les orbes étonnées de jago, y'a ses lèvres qui se pincent un moment avant de laisser un faible soupire de soulagement les traverser quand le rire clair résonne dans la pièce, mains qu'il passe sur le visage. « j'men doutais matt. toutes les nana hyper sexy tu les as jamais trouvées canon. » … c'est pas faux, en même temps, matteo qui se passe une main dans les cheveux, plus par tic nerveux que pour les recoiffer. « eh, calme, j'men fou hein, tu restes le même. t'es en couple ? » léger soulagement qui passe sur le visage, sourire un peu distrait sur les lèvres et regard sans doute autre part. ouai. sans doute. simple hochement de tête. « luciano ? » hochement de tête, de nouveau, pas vraiment besoin de parler pour les jumeaux, matteo qui sait, de toute manière, que jago ne dira sans doute rien, il a approuvé, c'est le plus important à ses yeux. « six mois. » qu'il souffle juste avant que la porte de la chambre ne s'ouvre, laissant apparaître une autre tête brune. matteo redresse la tête et est le plus rapide à prendre la parole. « qu'est ce qu'il y a gia ? » « m'man m'a dit de venir vous chercher, on va passer à table. » les jumeaux qui hochent la tête alors que jago est le premier à s'éclipser, bien vite rejoins par matteo qui passe près de sa sœur en fermant la porte derrière lui. « de quoi vous parliez ? de vos truc secrets de jumeaux la ? » « je t'expliquerais quand tu seras plus grande. » cinq ans qui séparent déjà les deux enfants et pourtant, gia est loin d'être la petite dernière de la famille, sourire amusé sur les lèvres de matteo alors que la plus jeune mime de bouder. « plus tard je t'en parlerais gia, promis. » la maladresse encore parfois sur les lèvres, il ne peut pas se permettre d'en parler à sa sœur. pas encore.


« et toi luciano, tu as une petite amie ? parce que matteo, on attend toujours … » matt qui s'étouffe à moitié en buvant tandis qu'un léger rire résonne à table. repas familial durant lequel luciano a été invité a rester, week end banal dans la famille sorabella, tous les enfants encore réunit autour de la même table alors que les aînés habitent toujours la maison, pour combien de temps, personne ne le sait réellement, mais ce qui est certain, c'est matteo et jago n'y resteront pas toute leurs vie et ça, tout le monde en ai conscient, leurs dix-neuf ans fêtés depuis peu, l'heure fatidique du départ arrive. matteo, tousse quelques instants avant de passer une main sur son visage rougit et relever la tête, fusillant un de ses frères du regard, gabriele qui est assit en face de lui, puis son père, l'envie soudaine d'ouvrir la bouche et de lui dire tout ce qu'il pense réellement de cette histoire de mariage, de famille italienne à prôner, le soupire qui passe finalement les lèvres. « giovani, laisse donc ce petit tranquille. » remerciement silencieux pour sa mère qui est intervenue alors que le calme revient autour de la table, bien que calme soit un grand mot, avec une fratrie de sept enfants répartit sur dix années, agitation constante dans la maison pleine de vie. « je n'ai pas de petite amie, je suppose que … j'ai le temps. » hésitation sur la fin de la phrase quand matteo glisse sa main sur la cuisse de luciano, assit à sa droite, moyen implicit de le faire taire, rougeurs qu'on peut déjà lire sur les deux visages coupables, caresses aériennes et discrètes, le jeu est lancé alors qu'il sent la main de luciano sur la sienne, pourtant aucun geste n'est entravé, autorisation silencieuse de continuer ce qu'il a entreprit. « hm, ouai, il a raison p'pa, puis c'est chiant d'entendre toujours le même refrain quand on parle de ma vie sentimentale. » léger rire qui s'échappe encore une fois de la table, regard tourné vers une des plus jeunes sœurs qui pose ses mains sur sa bouche comme quand un secret peut s'échapper d'entre les lèvres juvéniles. « matteo il a pas d'amoureuse encore ! même moi j'ai un amoureux ! » sourire sur les lèvres du grand-frère, regard pâle tourné vers une des deux jumelles « ah oui ? et on peut savoir comment il se prénomme ? parce qu'il doit faire attention, être l'amoureux de stellina sorabella ce n'est pas rien ! » « c'est un secreeeet ! » qu'antonia rétorque tout de suite, pour protéger sa sœur, léger rire qui résonne de la part des frères et sœurs alors que le jeu invisible se poursuit, mains qui s'égarent sous la table alors que la nappe rend les mouvements discrets, luciano qui se dandine sur sa chaise et le sourire discret de matteo qui se peint sur ses lèvres fermées. « t'es sûr que ça va luciano ? t'es rouge d'un coup. » le regard de matteo qui croise celui de rafael, son cadet, un sourire presque narquois sur les lèvres, il se redresse légèrement et ramène sa main sur la table l'air de rien pour la passer dans ses cheveux, les remettre en place tandis qu'il entend un léger soupire à sa droite. « il a raison, ça a pas l'air d'aller, faut que tu prennes l'air un peu. » regard qu'il tourne vers sa mère, hochement de tête et matteo se lève déjà pour inciter luciano à faire de même, les deux garçons qui s'éclipsent à l'extérieur de la maison, à l'abris du regard, corps trop grand plaqué contre un mur alors qu'un rire sincère passe enfin ses lèvres. « j'vais te tuer matt ... » « avoue que t'as aimé. » « ça te ferait trop plaisir. » sourire taquin et regard qui pétille, baiser volé alors qu'un bruit soudain l'oblige à repousser le corps collé contre le sien, jago qui pousse un léger soupire. « faut vous retenir les mecs, imaginez ça aurait été quelqu'un d'autre. » le regard étonné de luciano alors que matteo se décolle du mur pour remettre ses habits en place. « il est au courant ? »  « évidemment qu'il est au courant ! » « c'est pas la question, y'a le paternel qui va sortir vous chercher si ça continu et j'pense pas que ça arrange qui que ce soit qui se rende compte de votre manège. »


« matt, t'avais pas un truc a annoncer aussi ? » léger sursaut alors que matteo relève la tête, ayant abandonné l'idée d'écouter rafael qui vente une de ses nouvelles affaires, fleurissante d'après ses dires, léger soupire sur le bout des lèvres alors qu'il tourne son regard vers son jumeau, là, maintenant, matteo il hésité à tuer son frangin sur-le-champ, il se redresse un peu, alors que son esprit tourne à vive allure. il peut pas. il est obligé. il l'était pas, maintenant il l'est. « hum, ouai. enfin, on est pas obligé d'en parler aujourd'hui, c'est pas très important. » quelques hésitations dans la voix, main qui passe nerveusement dans les cheveux, attentionnée portée sur lui, matteo qui n'aime pas ça, ses lèvres se pincent. « on a tous envies de savoir maintenant matt, crache le morceau » gabriele à qui matteo lance un léger coup d'œil, assit non loin de lui, nouveau soupir sur les lèvres, lippes qu'il mordille un peu, aussi, vingt-cinq ans et pourtant l'assurance lui manque cruellement. « je ... j'ai rencontré quelqu'un. un homme. » qu’il lâche finalement, sous-entendu à peine dissimuler, silence qui s’abat, regard qu’il ferme un instant avant de croiser le regard de son père, il ne sait pas quoi y lire, colère, dégoût, haine ? peut-être, ça ne l’étonnerais même pas. « je savais que c’était une mauvaise idée. » qu’il lance à son frère. « tu savais jago ? » « oui il savait. maintenant tout le monde sait, on peut passer à autre chose ? » « sors de chez moi matteo. » la bouche qui reste entrouverte, le regard fixé sur son paternel, regarde qui s’assombrit un moment, matteo qui se relève et récupère sa veste et ses affaires. « avec plaisir. » qu’il crache presque, porte qu’il claque derrière lui, fin d’après-midi froide dans laquelle il s’engouffre, mains coincées au fond des poches.

Type de personnage : inventé

A présent que tu es validé(e), n'oublie pas d'aller réserver ton avatar et recenser ton métier (ou tes études). Tu peux également t'inscrire au flood d'intégration afin d'apprendre à connaître les autres joueurs. Enfin, pense à faire une demande de logement afin de ne pas te retrouver à la rue ! Nous restons à ta disposition en cas de besoin, n'hésite pas à nous contacter. Bon jeu sur /LOVE