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I can't be me without you (guliandro)
Dim 19 Juin - 17:12


i can't be me without you
guliandro  :44:
Entre « sex friends », il faut respecter quelques règles de base : Ne jamais s’offrir de cadeaux. Ne pas dîner en tête à tête. Accepter la concurrence. Oublier le mot « chéri(e) ». Toujours partir avant le petit-déjeuner. Et surtout, ne jamais tomber amoureux.

Un shot. Deux Shot. Trois. Et puis j'en perds le compte. Quelques lignes de coke à côté sniffer dans le carré vip de la plus grande boîte de nuit de Vérone, l'éclate total. La défonce à son maximum. La meilleure cam de la ville se trouvait dans mes narines à cet instant et les dizaines de shot de vodka que je m'étais enfilées brûlaient encore ma gorge. Perchée sur un bon vingt-centimètres de chaussures hors de prix, je me déhanche sur le rythme de la musique que je  n'écoute même pas, ou très peu. Comme un bruit sourd, comme un "boum-boum" fréquent qui me donne de quoi danser. Enfin, danser est un bien grand mot. J'arrive à peine encore à tenir debout, alors comment pourrais-je danser. Je le peux pourtant, en temps normal je veux dire. Vingt-ans de cours de ballet les gars ! Je peux tenir sur la pointe des pieds plus longtemps qu'aucun d'entre vous présents ici ce soir ! Je pourrais le faire là, mais je me la jouerais un peu trop Rose Dewitt-Bukater si vous voulez mon avis. Et puis un inconnu vient se coller à moi, il transpire l'alcool et la clope. Le tabac froid, en temps normal encore une fois ça me donne la nausée. Pourtant, ce soir, je m'en suis tellement mise dans le nez que ça ne me fait plus aucun effet. Gosse de riche. Des gosses de riches, voilà ce qu'on est. On est nées dans de grandes familles Italiennes, on a fait nos études dans les écoles les plus cher et les plus sélect du monde, on a la vie devant nous, l'humanité à nos pieds et voilà à quoi on passe le plus clair de notre temps. À se défoncer la gueule dans des clubs bondés, à faire la fête jusqu'à en finir à quatre pattes sur le trottoire incapable d'aligner un pas de plus. À, boire, fumer, sniffer, baiser. Un inconnu différent chaque soir, parce qu'avoir toujours le même voudrait dire commencer à faire les choses bien et on a horreur de faire les choses bien. On ou moi ? Moi, je crois. Y en a d'autres shtarbés comme moi, mais je crois que les plus dérangés sont rares. Ca, c'est moi, accroché au cou d'un gars dans le lit duquel je finirais probablement la nuit à m'enfuir au petit matin sans même prendre le temps de regarder la tête qu'il a. Vous vous demandez comment je concilie ce genre de vie nocturne à cette de femme d'affaire en journée ? Simple, la cocaïne. Encore et toujours plus de ce petit boost qui m'aide à tenir le coup. Oh vous en faites pas, depuis le temps que j'en prends je sais doser la chose. Je risque rien ! Rien je vous dis. Et il plaque ses lèvres sur les miennes, je ne réponds même pas à ce baiser, les yeux mi-clos et me contente de me laisser faire. Et puis finalement, je le repousse violemment. Marre. j'en ai marre. Ca sonne dans ma tête, les gens autour de moi ne se résume plus qu'à des formes floues, j'ai la tête qui tourne et le sentiment que je vais m'étaler à terre d'une seconde à l'autre. C'est d'ailleurs ce que je manque de faire, mais on me rattrape de justesse. Derrière moi se trouve quelqu'un assez sobre pour soutenir mon corps frêle de ses bras musclés. J'utilise le peu d'énergie me restant pour relever légèrement le visage et tenter de voir qui m'a évité la gamelle du siècle. Il se tient là, complètement sobre à me regarder d'une façon étrange. Un regard que je ne comprends pas et que je ne comprendrais jamais. Il avait toujours eu cette façon de me regarder que je n'avais jamais su expliquer. Il était déçu ? Non, il avait l'habitude de me voir dans cet état. En colère ? Peut-être bien. Après le connard qui avait essayé de m'embrasser, après moi jamais. Il m'aimait trop. Il m'aimait trop et je le savais. Je ne le comprenais pas, mais je le savais. Sans que je n'ai à ouvrir la bouche il me portait tel une poupée de chiffon, mes bras se glissaient autour de son cou et il marchait dans la foule. Il me fallut une force surhumaine pour garder les yeux ouverts, mais je ne pouvais pas les fermés. J'admirais son visage calme tandis qu'il continuait son chemin, ses traits si parfaitement dessiner qu'ils me donnaient envie de l'embrasser. Léandro. Mon Léandro. Mon ange gardien. Quand finalement il sortait de la boîte et que l'air frais de Véronce en ce mois de juin heurtais mes bras nus, je frissonnais, mais ne cessait de l'admirer. «  Tu as des étoiles dans les yeux, Léandro.. » Lâchais-je d'une voix à peine audible. Fruit de mon imagination ou non, ses grands yeux bleus étaient illuminés par une multitude de petites étoiles scintillantes. C'était magnifique. Et je restais béa devant ce spectacle, ne portant même plus attention à cette brise fraîche ou aux frissons qu'elle me procurait.


©️ Gasmask
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Re: I can't be me without you (guliandro)
Dim 19 Juin - 20:49


ta simple présence déclenche en moi de la tachycardie
Les soirées entre potes ? Y’a que ça de vrai. Je préférais de loin une soirée comme celle-ci plutôt qu’une soirée en boîte de nuit où on ne s’entendait pas. Ce soir, c’était soirée mec. Aucune fille n’y était conviée. Cela faisait un petit moment que nous n’avions pas fait une soirée avec uniquement des paires de couilles. Autant vous dire que ça faisait du bien. Non pas que je n’aimais pas la présence de la genre féminine, au contraire, mais une bonne soirée entre mec, ce n’est pas si mal non plus. Pour se faire, nous squattions chez un pote qui avait une putain de belle villa. Avec salle de cinéma, salle de jeux vidéos, au sous-sol salle de muscu, ainsi qu’une salle avec des plateaux de jeux, tel que le billard, le babyfoot, un flipper. Enfin autant vous dire qu’on ne risquait pas s’ennuyer avec comme cerise sur le gâteau, la piscine chauffée, et le jacuzzi. What else ? Je m’étais alors rendu chez lui avec deux packs de bières, ainsi que de quoi faire un bon petit barbecue. Comme il faisait beau, c’était soirée barbec’. Je rentrais chez mon pote comme je rentrais chez moi. Autant dire qu’il avait laissé la porte légèrement entre-ouverte alors je faisais comme chez moi. En même temps, on était tous comme ça les uns chez les autres, on se faisait pas chier. Depuis le temps qu’on se connaissait maintenant. Je passais par la case cuisine où je déposais le pack de bière dans le frigo, en y découvrant au passage plein de bonnes choses, puis je me rendais ensuite sur la terrasse, où les mecs étaient déjà au taquet, la musique battait son plein tandis que mes potes étaient déjà dans la piscine. Ni une ni deux, je les saluais tout en me déshabillant pour les rejoindre. Je plongeais et dieu ce que ça faisait du bien avec une chaleur pareille. Le soleil tapait vraiment, mais au moins, une chose est sûre, la soirée s’annonçait vraiment parfaite. Après avoir longuement profité de la piscine nous sortions pour s’enquiller une bonne petite bière bien fraîche et c’est alors qu’on mit en route le barbecue. La soirée se déroulait plutôt bien. En enchaînait les bières, comme je dormais sur place, je ne me privais pas, et nous jouions au foot dans le jardin. Une bonne partie de foot que je devais écourter lorsque mon téléphone se mit à sonner. Lorsque je répondis, je tombais sur une amie de Gulianna. Je devais avouer être surpris d’avoir l’une de ses amies au téléphone. Cette dernière m’expliquait en deux mots qu’elles étaient à la discothèque et qu’une fois de plus Gu’ avait un peu abusé sur les substances illicites, ainsi que l’alcool, et au final, cette dernière se trouvait dans un piteux état. A la limite du coma éthylique. Putain, mais elle était vraiment incorrigible. Qu’est-ce qu’elle pouvait aimer à se retourner la tête de la sorte. Quand on la voyait comme ça, on était loin d’imaginer qu’elle était comme ça, et pourtant, elle vouait une véritable addiction à la drogue, ainsi qu’à l’alcool. Autant je profitais de la vie, et il m’arrivais de boire. Autant les substances illicites, ce n’était pas mon délire. J’y avais déjà goûté je ne vais pas mentir. Mais ça ne m’avais jamais plus attiré que ça. Je m’excusais alors auprès de mes potes. Au début ces derniers ne voulaient pas que je prenne la route tant j’avais bu de bières. Je me sentais bien, je ne me sentais pas saoule, mais bon si je me faisais contrôler je risquais perdre des points sur mon permis mais surtout me prendre une belle prune, mais bon, Gu’ avait besoin de moi et je ne comptais pas la laisser dans un sale état sait-on jamais, surtout que son amie semblait plutôt inquiète quant à son état. Quittant ma soirée, je me mis en route direction la discothèque. Sentant la fatigue, j’allumais la musique histoire de ne pas sombrer.
Arrivant à destination, je ne tardais pas à me garer pour rentrer dans la discothèque. La musique battait son plein. Tout le monde se trouvait là à danser sur la piste. La seule lumière était la boule lumineuse qui passait du rose au bleu au vert au rouge et j’en passe. Je cherchais les filles, mais impossible de les trouver. Tout en me faufilant dans cette populace, une fille m’accrochait le poignet pour danser avec moi. En temps normal, je me serais laissé faire, mais là j’avais surement autre chose à faire. Retrouver Gu. Elle était bien plus importante que cette fille qui tentait de me tourner autour. Je la repoussais, chose qu’elle n’avait surement pas apprécié mais franchement là ? J’en avais fichtrement rien à foutre. Une nouvelle fois on s’emparait de mon poignet, et là c’était une amie de Gu. Et alors que je la cherchais, cette dernière me tombait direct dans les bras. Putain, elle était complètement défoncée. Elle ne tenait même pas sur ses jambes. Je ne pus me retenir de soupirer. Ce n’était pas la première fois que je la voyais dans un tel état. On aurait dit une dépravée. Je ne voulais même pas savoir tout ce qu’elle s’était enquillée, car pour être dans un tel état, elle n’avait sûrement pas bu que de l’alcool. Au vue du côté sombre de la salle j’avais du mal à voir l’état de ses yeux, mais à mon avis, et la connaissant, elle devait les avoir complètement éclaté. J’étais littéralement en colère. Mais ce n’était surement pas le moment de la disputer. Elle ne devait même pas comprendre ce qui était entrain de lui arriver. Je la portais comme une princesse vu qu’elle ne tenait pas sur ses jambes, puis je nous extirpais de là pour la ramener à l’extérieur. Peut être que prendre l’air lui remettrais les idées en place. Je la reposais par terre, derrière elle se trouvait un mur sur lequel elle pourrait prendre appui. De mon côté voyant les frissons que provoquait la température extérieure, j’ôtais ma veste pour lui déposer sur les épaules. « Et moi j’aurai tendance à dire qu’au vu de l’état de tes yeux, tu as dû t’enfiler bien plus qu’un rail de coke » lâchais-je froidement, en maintenant son regard dont les pupilles étaient complètement éclatée. « Quand est-ce que tu vas arrêter de faire le con comme ça ? » Lui demandais-je même si j’étais persuadée qu’elle ne parviendrait surement pas à me répondre. Au même moment, un mec sortait de la boîte de nuit, et ne se gênait pas pour venir se mettre clairement entre Gu’ et moi. Sans rien dire, je reculais d’un pas, croisant mes bras sur mon torse, observant ce dernier qui se mit dans un premier temps à lui parler avant de se montrer quelque peu entreprenant avec cette dernière. Seulement, elle était complètement défoncée, donc elle se laissait faire. Sans même contrôler mon geste, ma main s’emparait du col arrière de son polo pour l’entraînais quelques mètres en arrière. « Si tu veux pas que je te casse ta petite gueule enfarinée je serai que toi, je m’écarterais d’elle » Il commençait à faire son kéké en voulant me décrocher une droite seulement il était mal tombé. J’avais pratiqué plusieurs sport de combat. J’évitais son coup, par contre lui, il n’évitait pas mon bras qui venait se caler sous sa gorge en le plaquant contre le mur non loin de Gu’. Ok, sur le coup, l’alcool faisait son effet. J’avais plus tendance à être bagarreur lorsque j’avais un verre en trop, bien que je me sente tout sauf alcoolisé. « Je t’explique, t’as peut être eu la chance de la toucher une fois, mais tant que je serais là, je te laisserais pas toucher un seul cheveux d’elle c’est bien compris ? Alors maintenant, tu vas gentiment te casser si tu veux pas finir la soirée aux urgences » Je le tenais fermement au niveau de la gorge, serrant la mâchoire, c’était machinal lorsque j’étais énervé. Je ne supportais pas que l’on puisse toucher Gulianna, et encore moins lorsqu’il s’agissait d’abuser d’elle lorsqu’elle était dans un état second. Elle était libre de faire ce qu’elle voulait lorsqu’elle était sobre, mais là, elle n’avait aucune notion de quoi que ce soit. La preuve, elle n’avait même pas réagi face au contact de ce dernier. « Viens je te ramène » lâchais-je en me rapprochant d’elle. « T’es bien trop défoncée pour que je te laisse seule » On ne savait pas ce qu’il pouvait lui arriver, et s’il lui arrivait quoi que ce soit, je m’en voudrais surement pendant un bon moment. Je connaissais Gulianna depuis mon plus jeune âge. Cette fille, je sais pas ce qu’elle m’avait fait, mais j’avais ce besoin de prendre soin d’elle. C’était comme ça, c’était quelque chose qui ne s’expliquait pas. Je la portais une nouvelle fois pour la ramener à ma voiture. « Evites de t’endormir s’il te plaît, tant qu’on est pas rentré chez toi » Ce n’est pas que mais son état m’inquiétais pas mal, elle avait vraiment exagéré ce soir. Elle était complètement ailleurs. Et je ne voulais pas prendre le risque qu’elle s’endort. Même si elle allait surement dire tout un tas de connerie, je préférais ça plutôt qu’elle s’endorme au risque de finir dans un coma éthylique ou autre.
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Re: I can't be me without you (guliandro)
Lun 20 Juin - 11:06


i can't be me without you
guliandro  :44:
Entre « sex friends », il faut respecter quelques règles de base : Ne jamais s’offrir de cadeaux. Ne pas dîner en tête à tête. Accepter la concurrence. Oublier le mot « chéri(e) ». Toujours partir avant le petit-déjeuner. Et surtout, ne jamais tomber amoureux.

Défoncée. J'étais défoncée, cokée, morte, raide, foutue, éclatée ou peut importe le mot utilisé. Dans un état pitoyable, lamentable, mais naturel. Mon état naturel ouais, j'étais plus souvent dans cet état là que sobre. Vous ne voudriez pas me croiser sobre, je suis une véritable pétasse de base. Au moins comme ça, je l'étais moins. L'alcool et la drogue floutaient mon jugement même si au fond je restais la petite garce pourrie gâtée que j'avais toujours été. C'est en partie pour ça que j'avais du mal à comprendre Léandro. Certes, c'était un petit con de son côté, un petit gosse de riche comme moi, mais il était gentil. Attentionné. Il prenait soin de moi dans des moments comme celui-ci sans que je n'ait à demander. Il aurait pu trouver une nana capable de lui rendre tout cet amour qu'il me portait, une ? Que dis-je, il en aurait pu en trouver des centaines ! Les filles se bousculaient et seraient prêtes à tuer pour devenir celle dont il serait amoureux et pourtant il restait coincé avec moi. C'était incompréhensible, je ne le méritais pas. Je ne méritais pas son amour. D'ailleurs c'est quoi l'amour à part une foutue illusion ? Une illusion, voilà ce qu'il le motivait. L'illusion et l'espoir qu'en dessous de toute cette coke, de toute cet alcool, de ce maquillage et ses fringues de créateur je pouvais être un être humain décent, capable d'aimer en retour.. C'était faux. Je ne l'étais pas. Je ne le suis pas. Je ne sais pas faire. C'est juste pas quelque chose qui a été jugé assez important pour que le créateur ne le mette dans le kit. Je suis une poupée sans sentiments. Jolie certes, mais incapable de ressentir quoique ce soit si ce n'est pour sa propre personne et encore. J'avais fermé mes yeux, le visage enfouis dans le cou de Leandro et m'étais laissé emmener dans la plus grande des confiances, je savais que j'étais en sécurité dès la minute où je me retrouvais dans ses bras. Il me sortait dehors, puis il me questionnait, me demandant pourquoi je continuais à me détruire de la sorte. La réponse ? Je n'en avais pas. Alors, je me contentais d'admirer le magnifique spectacle des petites étoiles dans ses grands yeux bleus jusqu'à ce qu'un abruti ne se place entre nous. Ses mains se glissaient sur mes cuisses, son visage s'approchait dangereusement du mien alors que mes yeux se fermaient presque. Je ne sentais presque pas ses mains sur moi, je ne sentais pratiquement plus rien. Alors qu'il remontait ses doigts le long de mes cuisses, Leandro intervenait. Je faillis perdre l'équilibre de la violence avec laquelle il l'avait relevé et ôter de moi. Mais je croisais mes jambes ainsi que mes bras sous ma poitrine, tirant un peu plus la veste de Leandro sur mes épaules nues. S'en suit un combat de coq mémorable, mon chevalier servant pris ma défense une fois de plus et évidemment, il gagnait sans grand effort. Une fois terminée, il s'approchait de moi et m'annonçait qu'il me ramenait à la maison, je tentais alors de me lever, mais mes jambes étaient bien trop faibles et je ne tenais plus sur ses dernières. Il me portait de nouveau afin de m'emmener jusque sa voiture, son corps chaud entourant le mien était tout ce dont j'avais besoin à cet instant pour me sentir bien. Malheureusement il me déposait sur le cuir froid de sa voiture et vient s'installer à mes côtés. Il démarrait le moteur tandis que moi je plaquais mon front brûlant contre la vitre froide de la voiture, je fermais un instant les yeux, mais fut rappelé à l'ordre par mon ami qui me demandait de ne pas dormir. Mh, plus facile à dire qu'à faire. Je tentais de me redresser, sans grand effort. Puis un souvenir traversait mon esprit et je souris en coin, bêtement tandis qu'il prenait la route. « Mon pauvre petit bébé Léandro... Pourquoi tu perds ton temps.. » Lançais-je d'une voix fatiguée, regardant la route défilée les yeux mi-clos. « T'arrivera pas à me sauver tu sais.. » La défonce fait sortir la vérité de notre bouche. C'est comme être sous un sérum de vérité, on déballe tout ce qu'on pense, sans le vouloir vraiment. Combien de soirée avait il foirer à cause de moi, à combien de club était il entrer pour me secourir alors que j'étais sur le point de m'évanouir sur le plancher ? Combien de nuit blanches avait il passer à rester éveillé à mes côtés, effrayer que je ne tombe dans un coma. Je ne pense pas qu'il s'arrêterait un jour. Il était comme ça Léandro, il avait toujours eu un faible pour les causes perdues. Avec le peu de force qu'il me restait je viens me coller à lui, entourant son bras droit de mes bras, je ne le gênais pas pour conduire, mais je voulais simplement être contre lui. Ma tête s'appuyait contre son épaule musclée et je me battais pour garder mes paupières levées. « Parle moi.. J'ai tellement sommeil.. » Soufflais-je à mi-voix.


©️ Gasmask
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Re: I can't be me without you (guliandro)
Lun 20 Juin - 22:22


ta simple présence déclenche en moi de la tachycardie
Ce n'était pas la première fois que je devais écourter ma soirée suite à un appel de l'une des amies de Gu. Encore une fois, cette dernière était littéralement défoncée. Comme c'est étonnant. Si je devais compter le nombre de fois où j'avais quitté une soirée avec mes amis pour cette blondinette, mes deux mains ne suffiraient pas. Autant vous dire que je passais mon temps à la secourir. Ét aller savoir pourquoi, elle avait pourtant un large choix, mais c'est toujours moi que ses amies appelaient. Je ne comprenais pas pourquoi Apres tout, je n'étais rien pour elle. A part un ami ni plus ni moins. Enfin, un ami avec qui elle couchait. Bien que je doute qu'elles n'en vente auprès de ses proches. Me voila donc à quitter ma soirée pour la rejoindre en discothèque. J'avais au moins fais toutes les boîtes de nuits et tous les bars/pubs de Vérone. Ah je peux vous dire que de part ses conneries, j'en avais découvert des lieux insolites, dans des rues vraiment paumées. Le genre d'endroit où même bourre je n'irais pas. D'ailleurs en parlant de ça, mes potes n'avaient pas voulu que je prenne le volant étant légèrement alcoolisé de part le nombre de bières que j'avais pu boire, mais je me sentais en état de conduire. J'étais totalement réactif, et ne me considérais pas être un danger pour les autres.  J'y voyais nettement, pas un brin de flou sur la route. Bon par contre, le seul inconvénient, c'est que désormais cale dans mon fauteuil, je me sentais partir. La fatigue me montait à une vitesse folle. Mais j'allumais immédiatement la musique et la mis à un volume assez élevé afin de me tenir en éveil. Je me demandais bien dans quel état j'allais encore retrouver Gulianna. Sûrement comme les fois précédentes. Les yeux injectés de sang. Les pupilles complètement dilatées. La nausée. Du mal à tenir sur ses deux jambes. Elle allait encore avoir du mal à parler, ou elle allait me dégoiser tout un tas de conneries. Comme la vue d'éléphant rose, ou les arbres qui bougent alors qu'il n'y a pas un brin de vent. Enfin bon. Ca en devenait presque une habitude. Tiens, voila que j'arrivais enfin à la discothèque. Je ne pus me retenir de lâcher un soupire de désespoir. Je me garais à la première place qui s'offrait à moi, puis je rentrais dans la boîte de nuit. Y'avait tellement de monde, voilà pourquoi je n'étais pas plus fan de ce genre d'endroit. Ou alors, il fallait que j'y aille après une bonne cuite, et là j'étais sûr de m'amuser. Mais totalement sobre, ou presque, je préférais de loin une bonne soirée chez soit avec ses potes, de la bonne musique parce que là c'était de la merde qui passait, et des boissons à gogo. Comme toute à l'heure. En plus, chercher Gu' & ses copines, c'était comme chercher une aiguille dans une botte de foin. Le truc impossible. Essayer de les appeler était peine perdue puisque de toutes les façons elles n'entendraient surement pas leur téléphone avec le volume sonore dans la salle. Alors que je me hissais sur la pointe des pieds en avançant dans la foule, quelqu'un agrippait mon poignet, et c'est alors que je me retrouvais aux côtés de la copine de Gu' qui m'avait appelé une demi heure auparavant. Tiens en parlant de la blondinette, cette dernière me tombait littéralement dans les bras. Ok. Autant vous dire à quel point elle tenait sur ses jambes. Je secouais la tête négativement en croisant le regard de l'une de ses copines, j'étais vraiment désespéré par son cas. Elle avait tout pour elle. Une vie de princesse, des parents présents, qui lui ont tout apporté. Elle avait le monde et les hommes à ses pieds. Et pourtant, elle passait sa vie à se détruire. Je ne comprenais pas pourquoi. Quoi qu'il en soit vu l'état dans lequel elle était, prendre un bol d'air ne lui ferait pas de mal. Mais vu qu'elle ne tenait pas sur ses deux jambes, je la portais pour la sortir de là. Par chance les gens se montraient quelque peu intelligent, et nous laissait pensant sans doute quelle avait fait un malaise ou qu'elle ne se sentait pas bien. Elle n'était surement pas loin du malaise au vue de son état. Nous arrivions rapidement à l'extérieur.
Face à elle, je l'observais, elle était vraiment dans un sale état. Je ne savais vraiment plus quoi faire pour l'aider. Elle ne cessait de s'enfoncer là dedans. Comme si au plus profond d'elle, elle se sentait mal, mais elle refusait de me parler de quoi que ce soit, m'assurant que tout allait bien en elle, mais pour se détruire de la sorte, je doutais fortement qu'il n''y ait rien. Généralement, les personnes qui se réfugient autant dans la drogue essaie d'oublier la souffrance interne. Même complètement défoncée, elle était belle ma Gu'. Enfin Gu tout court. Mais alors que je m'apprêtais à lui proposer de la raccompagner chez elle. Un gros bof' vint se mettre entre nous. Disons qu'il avait bien vu que j'étais là, mais il faisait comme si je n'étais pas là, et s'approchait de la blondinette adossée contre le mur. Au début, il baragouinait je ne sais quoi dans sa barbe avant de commencer à la toucher. Et là, mon sang ne fit qu'un tour. Je ne pus retenir ce geste impulsif qui agrippait l'arrière de son col le reculant de quelques mètres avant de me retrouver face à lui. S'il y avait bien quelque chose à faire, c'était manquer de respect à Gu, et la toucher de la sorte face à moi. Je ne supportais pas que l'on puisse avoir un quelconque contact physique avec elle lorsque j'étais là. Imaginez lorsqu'elle était avec son ex. Et que je devais garer le secret. C'était affreux. Atroce. Mais je n'avais pas le choix, alors que là, je pouvais faire ce que je voulais, et même si je savais que je n'aurais peut être pas dû intervenir, je l'avais fais quand même. Le grand dadet face à moi commencer à monter en pression, et lorsqu'il était à deux doigts de m'en mettre une, je l'évitais et le plaquais contre le mur, mon avant bras se plaçant juste au niveau de sa gorge. Maintenant, ce dernier faisait moins le malin et c'est la queue entre les jambes qu'il regagnait le club sans broncher. Il avait plutôt intérêt s'il ne voulait pas que je lui refasse le portrait. Sans plus attendre, je la portais pour la ramener jusqu'à la voiture, et la plaçais côté passager. Une fois attachée, je montais de mon côté allumant le contact pour prendre la route. J'essayais de la garder en éveil, en mettant la musique plutôt forte. Je ne prêtais même pas attention à ce qu'elle me disait. Sauf lorsqu'elle me disait que je n'arriverais jamais à la sauver. Je tournais légèrement le visage en sa direction. « Qu'est-ce qui te fais dire ça ? » demandais-je subitement, avant de replonger mon regard sur la route où la nuit dominait le jour. « Jusqu'à maintenant, j'ai toujours réussi » lâchais-je sûr de moi. En même temps, c'était vrai. A chaque fois que ses amies m'avaient appelé, j'avais toujours répondu présent. J'avais passé plus de nuits blanches qu'autre chose à ses côtés. A veiller sur elle pour lui éviter tout type de coma. Je devais avouer que parfois elle me faisait vraiment peur, mais j'arrivais à garder mon sang froid pour essayer de ne rien laisser paraître. Tandis que je passais une vitesse, cette dernière agrippait mon bras, posant par la suite sa tête contre ce dernier, me suppliant de lui parler pour la garder éveiller. « C'est quoi ton plus beau souvenir ? » Je savais au moins que cette question la ferait réfléchir, et donc en y répondant, elle resterait éveillée. Quant à moi, je me concentrais à garder le regard fixé sur la route, bien que par moment je lui lançais des regards furtifs afin de vérifier qu'elle était toujours réveillée. Ses paupières avaient tendance à vouloir se fermer alors je bougeais légèrement mon bras sur lequel elle était posée pour la faire réagir. J'en profitais pour humer son parfum qui se diffusait dans toute la voiture.
Anonymous

Invité

Re: I can't be me without you (guliandro)
Mar 21 Juin - 21:18


i can't be me without you
guliandro  :44:
Entre « sex friends », il faut respecter quelques règles de base : Ne jamais s’offrir de cadeaux. Ne pas dîner en tête à tête. Accepter la concurrence. Oublier le mot « chéri(e) ». Toujours partir avant le petit-déjeuner. Et surtout, ne jamais tomber amoureux.

J'eus un petit éclat de rire étouffé à sa réponse. « Parce que tu trouves que c'est une réussite ? » Peut importe le nombre de fois où il était venu me chercher dans un quelconque club paumé, le nombre de fois où il avait tenté de me forcer à décroché, le nombre de nuits qu'il avait passé à mes côtés je finissais toujours par replonger. En même temps, ce n'était pas simplement des paroles et de l'attention qui ferait décroché de la drogue et de l'alcool une nana qui en consomme depuis l'âge de quatorze ans. Dix ans. Onze même que je bousillais la santé avec cette merde. Oui, je l'admets c'est de la merde. Mais de la merde qui m'aide, qui me fait tout oublier même si ce n'est qu'une fraction de secondes, de minutes, ou une nuit. Je ne pouvais plus m'en passer, j'étais addicte, je le serais éternellement. Même si je mettais un jour les pieds dans un foutu centre de désintox, ce que je ne ferais jamais. Je n'y arriverais pas. Je ne tiendrais pas. Et au meilleur des cas, même si je tenais le coup, ce serait jusqu'à quand ? Ma vie était bien trop stressante pour que je réussisse à tenir debout sans vodka&cocaïne. J'avais envie de lui dire que ce soir était la dernière soirée où il allait me retrouver dans cet état. J'avais envie de lui dire qu'il n'avait plus à s'inquiéter, que dès demain je deviendrais clean. Plus de drogue, plus d'alcool, plus de mecs, de sorties ou de conneries du genre. Envie de lui dire que je l'aimais, que je voulais qu'on essaie d'être un couple normal, presque banal. Lui dire qu'on pouvait y arriver, si on y croyait assez. Mais ce n'était pas possible. Ca n'arriverait pas, jamais. Ou alors pour ça, il faudrait que je me remette véritablement en question, chose qu'au moment présent je n'étais pas prête de faire. Je tirais un peu plus sur la veste de Léandro poser sur mes épaules, je n'arrivais pas à me réchauffer malgré son corps contre le mien, effet secondaire d'un mauvais trip. Comment je les reconnaissais ? Bitch please, j'étais une habituée. Je sentais le truc venir, les frissons, la difficulté à se réchauffer, les jambes molles, la bouche pâteuse, les paupières qui ne tiennent plus ouvertes.. Un bad trip. Et pas dans le genre du film. Le truc qui te retourne les boyaux à en être malade toute la nuit. Je pris une inspiration et tentais de me contrôler. C'est alors qu'il ouvrait de nouveau la bouche, me demandant quel était mon meilleur souvenir.. Ca pour une question. Il me mettait une colle, je n'en avais aucune idée. Je pris alors le temps de réfléchir, comme si lui sortir la première connerie me passant par la tête aurait été une insulte, je prenais mon temps pour déchiffrer mon esprit embrumé par les différentes substances que j'avais avaler. Je fouillais, je fouillais loin et puis finalement un sourire béa se dessinais sur le coin de mes lèvres. Mh, totalement. Je restais collée à Léandro, puis après quelques secondes je répondais. « C'est toi. » Lâchais-je dans un premier temps. « Tu es mon meilleur souvenir. Tu te souviens quand on c'est rencontré ? Des gosses. T'étais déjà le petit con de l'école et je t'ai détesté pendant des semaines ! » J'eus un léger rire nostalgique à cette époque, puis je repris mon sérieux, souriant tout de même. « Puis un jour, Linda Safrati et sa bande de petites jalouses ont voulu me foutre une raclée après l'école parce que je m'étais moquée de leurs fringues à la rentrée. J'étais seule, elles étaient une dizaine.. Et mon chevalier sur son cheval blanc a débarqué. » Je redressais légèrement la tête pour le regarder et soufflait doucement : « Sauf que le cheval, c'était un skate. » Je me redressais d'avantages pour déposer un baiser au coin de ses lèvres, puis je me reposais dans mon siège. Je soupirais, je commençais véritablement à ne pas me sentir bien. J'avais très chaud désormais, puis froid, puis chaud de nouveau. J'ôtais rapidement la veste de Léandro de mes épaules et décrochais ma ceinture pour me pencher en avant, la tête entre les mains. « Oh putain. Arrête la voiture je.. » Je posais une main devant ma bouche. « Je crois que je vais être malade, Léandro ! » Rapidement, il se garait sur le côté et à peine avait il arrêter de rouler que je poussais la porte et tombais à genoux par terre. Pour le bien de tout le monde, je ne vomis pas, ce qui était plutôt bon signe. Ou mauvais. J'en sais trop rien. Mais j'étais vraiment mal, je me sentais tellement mal, là, à quatre pattes dans la boue que j'aurais pu jurer ne plus jamais toucher à une goûte d'alcool ou autres drogues. Mais la vérité est telle que le lendemain je referais la même.


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Re: I can't be me without you (guliandro)
Jeu 23 Juin - 1:03


ta simple présence déclenche en moi de la tachycardie
Elle est complètement défoncée. Je ne sais plus quoi faire pour elle. Je l’observe un instant, même défoncée, elle est toujours aussi belle. C’est fou ça. Je secoue la tête. Non non, remets toi. Pas maintenant, pas quand elle est dans cet état là. Désormais dans la voiture, j’essais de la tenir éveiller. On ne sait jamais, vu dans l’état dans lequel elle s’est mise. Je n’ai pas envie qu’il lui arrive quoi que ce soit. Elle se pose alors contre mon bras, l’entourant des siens, tandis que je conduis tranquillement. J’évite d’appuyer sur le champignon pour ne pas la rendre malade, mais je roule assez vite pour rentrer rapidement chez elle. Elle m’appelle bébé. C’était toujours la même rengaine. C’est toujours comme ça qu’elle m’appelle lorsqu’elle est dans cet état. Puis lorsqu’elle est sobre, elle ne se rappelle pas de tout ça. Et moi, je subis. Comme toujours. Je suis le pauvre con qui répond toujours présent quand elle a besoin. Mais en même temps, je ne me vois pas la laisser seule, à chaque fois qu’elle est dans cet état, ses copines ne sont jamais capables de la gérer, c’est pourquoi elles font toujours appel à … Bibi. D’ailleurs, je ne comprenais toujours pas pourquoi elles m’appelaient moi. Vu le panel de mecs qu’elle avait à ses pieds, elles devaient bien pouvoir appeler quelqu’un d’autre que moi. A moins que je sois le bon samaritain qu’on appelle juste pour ça. Heureusement que mes potes ne savaient pas tout ce que je faisais pour cette dernière. J’en perdrais toute crédibilité. J’avais l’impression de ne pas être le mec que j’étais en temps normal à ses côtés. C’est comme si avec elle, je mettais ma putain de fierté de côté. Parce qu’en temps normal, je suis loin d’être ce mec si gentil, si doux avec les filles. Bien au contraire, dès lors où je me retrouve dans un endroit où les belles gosses pululent, je ne peux me retenir de jouer le coq, j’adore séduire et être séduit, tout mettre en œuvre pour obtenir ce que je veux, mais avec elle, je range ma fierté, et je suis moi. Je suis peut être moi tout simplement. Le mec le plus simple qui soit. Le mec amoureux de cette fille. C’est insensé, je suis amoureux d’une fille qui se fiche littéralement de moi, et qui est surement toujours amoureuse de cet homme marié. Rien que de penser à lui, j’en sers machinalement la mâchoire. Si j’avais pu lui coller mon poing dans la figure, je l’aurais fais à bon nombre de reprise. Mais je savais aussi que si je le faisais je prenais le risque de perdre l’amitié de Gulianna, et ça, ce n’était même pas envisageable. Je ne pouvais pas prendre le risque de perdre cette fille que j’aimais depuis tout jeune. Je l’avais toujours idéalisé cette fille. A mes yeux, il n’y avait qu’elle. On pouvait être dans une pièce, je pouvais être entouré de belles filles, quand elle était là, plus aucune autre comptait. Je savais que c’était de la torture tout ça, mais je savais passer outre mes sentiments à son égard. Je profitais seulement de ce qu’elle m’offrait. Pour le moment, elle m’offrait son corps lorsqu’elle en avait envie, j’avais au moins quelque chose, même si avec elle, j’avais envie d’avoir plus. C’était complètement hallucinant, moi, Leandro Di Marco, j’ai envie de me poser. C’est une blague ? J’aurai aimé. Mais malheureusement pas. La blondinette me sort de mes rêveries lorsqu’elle me supplie de la tenir éveillée. La première chose qui me traverse l’esprit est de lui demander son plus beau souvenir, au moins, ça, ça la tiendrait éveiller. Seulement j’avais eu tord. Du moins, c’était encore plus de la torture lorsqu’elle prétendait que j’étais son plus beau souvenir. Je pense surtout qu’elle divaguait totalement avec toutes les substances qu’elle s’était enquillée. Selon moi, elle devait être dans la phase où l’alcool la rendait amoureuse de tout le monde, je ne voyais que ça. Sa remarque à ton sujet me fit légèrement rire. Je me revoyais encore ce jour là, j’étais d’ailleurs étonné qu’elle s’en souvienne, ça remontait à tellement loin. Et pourtant, elle n’avait pas oublié. Ce jour là, heureusement que tu avais un minimum de respect pour ses filles, parce que tu lui aurais bien mis une claque à chacune. Alors certes Gu’ aurait peut être dû s’abstenir quant à donner son avis sur les vêtements de chacune, mais s’en prendre à la blondinette de la sorte, à une dizaine, ce n’était clairement pas possible. Alors évidemment, j’en avais pris pour mon grade du genre "attention le prince vient défendre sa princesse", "oh regardez le comme il est mignon, il est amoureux" et j’en passe. Les remarques de gamines écervelées m’étaient passées au-dessus désormais. « En attendant mon skate comme tu dis m’avais permis d’arriver suffisamment vite pour anticiper la gifle que la Safrati allait te donner » Je riais légèrement tout en continuant de travailler. « Puis toi aussi, qu’est-ce que tu avais été critiquer leur tenue, tu ne pouvais pas tenir ta langue » Une nouvelle fois, je me mets à rire, sauf que très vite, elle me stoppe dans mon élan quand elle me demande d’arrêter la voiture parce qu’elle ne se sent pas bien. Merde, avais-je appuyé un peu trop sur la pédale ? Je stoppe doucement la voiture, pour éviter d’être trop brusque et à peine la voiture est arrêtée, cette dernière ouvre la portière et tombe à quatre pattes à terre. Je sors aussitôt, contourne la voiture pour me retrouver à ses côtés. Je me baisse légèrement pour attraper ses cheveux et les mettre en arrière. « Gu est-ce que ça va ? Dis quelque chose » Putain mais jusque-là ça allait. Dieu seul sait combien de fois je m’étais retrouvé dans cette posture, à lui tenir les cheveux pour éviter qu’elle ne se vomisse dessus. « Tu ne veux pas essayer de te relever ? » Lui demandais-je tout en m’apprêtant à l’aider si elle le souhaitait.
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Re: I can't be me without you (guliandro)
Mar 28 Juin - 22:40


i can't be me without you
guliandro  :44:
Entre « sex friends », il faut respecter quelques règles de base : Ne jamais s’offrir de cadeaux. Ne pas dîner en tête à tête. Accepter la concurrence. Oublier le mot « chéri(e) ». Toujours partir avant le petit-déjeuner. Et surtout, ne jamais tomber amoureux.

C'était assez étrange de ce dire que depuis ce jour là, dans la cour d'une école primaire privé de Véronne, j'avais eu une autre image de Léandro. Il m'avait toujours habituer à être ce petit con provocateur, qui se foutait de tout et de tout le monde, qui cherchais toujours à se couvrir de ridicule. Ce jour là pour la première fois il avait pris soin de moi et il ne c'était jamais vraiment arrêter depuis. Des années plus tard, il était encore et toujours là à veiller que je soit à l'abris du moindre danger. Même les soirs où je restais à la maison, dans mon lit, malade, il fallait qu'il passe vérifier que j'allais m'en remettre rapidement. Mon prince charmant. Oh, bien évidemment bien souvent on nous prenait pour un couple, on aurait été un de ses couple parfaits par excellence. Ken & Barbie, c'est d'ailleurs comme ça que la plupart de nos amis aimaient nous surnommer. Toujours entrain de se disputer pour rien, mais toujours coller l'un à l'autre. Il n'y avait pas à dire, Léandro était l'homme de ma vie. Jamais je ne trouverais un homme étant capable de m'aimer autant.. J'en étais fort consciente et justement, c'est ce qui me faisait peur. Il avait beau m'avoir vu dans mes états les plus lamentables il restait toujours, il m'aimait toujours. Il aurait pu avoir la plus belle, la plus amoureuse fille du pays, il serait rester je le savait. Alors longtemps je m'étais demander pourquoi, puis j'avais finie par arrêter d'essayer de le comprendre. Peut être qu'il ne le contrôlait pas non plus. Ce n'était probablement pas voulu de tomber amoureux de la pire nana de Véronne. « Excuse moi d'avoir eu du style même à la petite école ! » M'offusquais-je avant de rire doucement. Uh-oh, je ne riait pas longtemps. Bientôt, mes genoux nus heurtaient bien trop brutalement le sol, mes mains étaient posées à terre et je tentais de reprendre une respiration normale, rien n'était sorti fort heureusement. Je n'avais jamais vraiment été le genre à être horriblement malade, mais ce soir j'avais un peu abusé.. de tout. Les mains de Léandro soutenaient mes cheveux en arrière, je passais la paume de ma main sur mon visage et relevait difficilement les yeux sur lui. Il était tellement beau. Pas dans le sens, physique. Enfin si, il l'était aussi, mais dans le sens.. Où il était la personne la plus belle que je n'ai jamais rencontrée, que je ne rencontrerait jamais. Si je devais confier ma vie à une personne au monde, ce serait à lui, mon Léandro. Il me posait des tonnes de questions auxquelles je ne pu répondre puisque je ne les entendaient pas vraiment, mes oreilles c'étaient mises à bourdonner. Ma tête se faisait toujours plaisir à jouer au tourniquet, je glissait mes bras autour de son cou d'une dernière once d'énergie, puis je vient nicher mon visage dans son cou. Je respirais l'odeur de sa peau, la chaleur de son corps, ce parfum de luxe que j'adorais particulièrement. Mes lèvres chaudes se déposaient sur sa peau doucement et je restais là. D'une voix à peine audible, je murmurais alors : « Ramène moi à la maison. » Ce que je n'aurais pu demander à personne d'autre qu'à lui. Aussi tôt dit, aussi tôt fait, Léandro me plaçait de nouveau dans l'auto avant de se mettre à conduire, je fermais doucement les yeux malgré ses tentatives de me garder éveiller. Et puis quelques minutes plus tard, je sentis de nouveau l'adorable sensation de ses mains sur ma peau alors qu'il tentais de me réveiller. J'ouvris difficilement les yeux et son visage fut la première image qui m'apparut. Un sourire béa s'étalait alors sur mon visage endolorie.

Sans que je ne comprenne vraiment comment, je me retrouvais dans mon lit douillet. Je ne portais plus qu'un tshirt et une culotte, mon visage semblait frais, nettoyer de tout ce maquillage. J'avais l'impression d'être sur un véritable petit nuage, au paradis. On caressait ma main, mais on finit par se lever du lit, c'est à ce moment que je soulevait de nouveau mes paupières. Avant qu'il ne fasse un pas de plus j'attrapais la main de Léandro, il se tournait pour me regarder et je soufflait : « Reste. S'il te plaît.. Je veut dormir dans tes bras.. » Chose que je faisait rarement, voir jamais. Les seuls moments ou lui et moi nous retrouvions dans le même lit était pour coucher ensemble et après ça on partait chacun de notre côté, pas de câlins ni de sommeil en commum. Mais ce soir, j'avais juste envie de m'endormir dans les bras de la personne qui m'aimait le plus dans ce monde, personne d'autre que lui.


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Re: I can't be me without you (guliandro)
Mer 29 Juin - 14:46


ta simple présence déclenche en moi de la tachycardie
Il fait nuit, il est tard, et me voilà à la raccompagner chez elle, pour la énième fois. Elle est vraiment pas bien. Posée sur mon épaule, j'essais de la garder éveillée mais ce n'est pas évident, essayer de tenir éveiller une personne qui n'a qu'une seule envie, celle de dormir. Surtout dans l'état dans lequel elle était. Subitement, elle me crie d'arrêter la voiture. Les nausées. Rien d'étonnant. A peine suis-je arrêté qu'elle sort brusquement de la voiture, tombant genoux à terre au sol, la tête baissée, prête à vomir. Je secoue négativement la tête, sortant de la voiture pour l'assister. A ses côtés, j'attrape ses cheveux et les lui relève pour éviter la catastrophe. Ce n'était pas la première fois que je me retrouvais à lui tenir les cheveux, et à mon avis, ça ne serait surement pas la dernière. Je me demandais encore ce que je faisais là à la sortir de ce pétrin. A chaque fois je répondais présent, pourtant, rien ne me poussais à le faire mais au moins j'étais sûr qu'elle était entre de bonnes mains. Visiblement, elle n'avait pas forcément envie de vomir, mais je pouvais bien voir qu'elle était mal. Elle me demandait de la ramener chez elle. Aller viens, lâchais-je simplement avant de l'aider à la relever pour l'aider à se rasseoir côté passager. On aurait dit un poids mort tant elle se laissait porter n'ayant sans doute plus de force. A mon tour, je reprenais place à ses côtés pour reprendre la route. La sentant fatiguée, je n'insistais pas, et baissais le son de la musique, de toutes les façons, je voyais bien qu'elle était dans l'incapacité de lutter, alors à quoi bon essayer de la faire tenir. Après une bonne vingtaine de minutes à rouler dans le plus grand des silences, bien que je jetais de temps à autre quelques regards en sa direction pour m'assurer qu'elle allait bien, nous arrivions à destination. Je me garais dans son allée, puis coupais le moteur. En la regardant, clairement ça m'embêtais de la réveiller, mais nous n'avions pas le choix. Avant de la réveiller, je sortais de la voiture pour aller ouvrir la porte côté passager. Je me penchais légèrement caressant doucement sa joue pour la réveiller en douceur. Eh, on est arrivé, soufflais-je à demi-mot afin qu'elle entende sans que pour autant elle sursaute. Doucement, elle ouvrit les yeux et un sourire se dessinait sur son visage. J'ignorais pourquoi mais je me relevais lui tendant la main pour l'aider à venir vers moi. Une fois debout, je la tenais d'une main autour de sa hanche, tandis que l'autre se chargeait de fermer la voiture. Je parvins à lui prendre ses clés pour ouvrir et rentrer chez elle. Elle était vraiment dans un état où elle ne réalisait même pas où elle était, ce qu'elle faisait et sans doute avec qui elle était, mais qu'importe, une chose est sûre, elle était enfin chez elle, et ça s'était le plus important. Connaissant les lieux, je ne tardais pas à l'accompagner dans la salle de bain pour qu'elle se démaquille. Enfin, se fut plu moi qui la démaquillait que l'inverse puisqu'elle était incapable de faire quoi que ce soit. On aurait dit que j'avais fait ça toute ma vie. Bon dieu, heureusement que personne ne me voyait. Maintenant qu'elle était démaquillée je la raccompagnais jusque dans sa chambre où je la couchais et lui retirais sa robe, l'aidant à enfiler un petit tee-shirt. A peine eu-je le temps de déposer sa robe sur un portant que lorsque je me retournais la belle Gu' s'était endormie. Je m'approchais d'elle lui déposant un baiser sur le front. Je m'assis quelques minutes sur le bord de son lit puis caressais doucement sa main. Maintenant qu'elle semblait bien dormir, je me levais prêt à rentrer chez moi, elle était en lieu sûr, elle dormait, bon à mon avis elle se réveillerait surement avec un sacré mal de tête. A peine avais-je fais un pas qu'elle attrapait ma main. Je me retournais vers elle. Je pensais que tu dormais, dis-je doucement tandis qu'elle me demandait de rester. J'étais vraiment surpris qu'elle me demande ça. Ca ne faisait tellement pas parti de notre relation. Oui, entre notre jeunesse et maintenant, notre relation avait changé, on était plus des sexfriends qu'autre chose. Le genre de relation où on couche ensembles, mais rien de plus. Après les choses faites, chacun rentre chez soi, rien de plus. C'est ce qu'elle voulait et j'avais toujours accepté. Tu es sûre ? lui demandais-je par confirmation, avant de venir me poser à ses côtés. Si c'est ce qu'elle voulait vraiment, alors je ne pourrais pas lui refuser. Mais je devais avouer qu'elle m'avait bien surprit pour le coup.
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Re: I can't be me without you (guliandro)
Ven 1 Juil - 23:12


i can't be me without you
guliandro  :44:
Entre « sex friends », il faut respecter quelques règles de base : Ne jamais s’offrir de cadeaux. Ne pas dîner en tête à tête. Accepter la concurrence. Oublier le mot « chéri(e) ». Toujours partir avant le petit-déjeuner. Et surtout, ne jamais tomber amoureux.

La seule chose dont j'avais véritablement envie là, tout de suite, était de sommeil. Envie de dormir des heures, des jours, des semaines ou des mois même et me réveiller un beau jour à l'autre bout du monde, en étant une toute autre personne. Je sais. Stupide, j'ai tout ce dont tout le monde peut rêver. De l'argent à ne plus pouvoir le compter, une famille à problèmes certes mais présente, des amis pour la vie. Et pourtant, il y avait ce vide en moi depuis tellement longtemps que j'avais hélas perdu tout espoir de pouvoir le combler un jour. Un manque de.. Bonheur. De vrai bonheur, pas la connerie qu'on crois ressentir après quelques joints de trop ou lorqu'on se paie un nouveau sac Chanel. Non, le bonheur à l'état pur, vous voyez ? Celui qui ne se résume pas à une chose, mais à une personne. J'avais cru avoir une chance de partager ce bonheur dont tant de gens parle une fois, mais alors que je ne faisait que le frôler du bout des doigts il avait disparu. Et tout ce qui l'avait remplacer avait été de la haine. De la haine contre lui, de la haine contre moi, contre ce foutu sentiment amoureux que j'avais cru ressentir dans ses bras. De la haine contre l'amour en lui-même. Contre cette idiotie qui poussait les gens à s'attacher à d'autres gens qui se foutent complètement de leurs gueules. Je crachais là-dessus. Sur ce que j'avais pu ressentir, sur cette personne douce et attentionnée que j'avais pu être à ses côtés. Je voulais plus être comme ça, plus jamais. Plus jamais. Et pourtant.. Je devais me forcer pour me lever de son lit ou le foutre en dehors du mien à chaque fin de coucherie, Léandro. Léandro et sa manie de me donner envie de câlins, de baisers tendres, de gestes doux.. Le sexe avec lui de toutes façons n'étais jamais brutal. Enfin si, il était explosif, passionné, mais pourtant je ne m'étais jamais sentie comme une fille de plus dans ses bras. J'avais l'impression d'être spéciale, l'amour qu'il me portait pouvait facilement se ressentir dans la façon dont il me faisait l'amour. L'amour... Je faisait pas l'amour.. Je le faisait plus.. Sauf avec lui.

Avant qu'il ne tourne les talons j'avais saisie sa main et lui avait demander de rester. Il semblait surpris de cette demande et une Gulianna un peu plus sobre se serait surprise de le lui demander à haute voix. C'était un peu comme laisser tomber mes murs quelques instants dans ses bras. Comme redevenir la petite fille douce et innocente que j'étais encore à une époque lointaine. Laisser tomber le masque de la garce de service, être vulnérable. Une chance que Léandro soit probablement la seule personne au monde incapable de me faire du mal. Il s'allongeait à mes côtés et instinctivement je vennais poser ma tête contre son torse, je me blotissait dans ses bras afin de réchauffer mon petit corps fatigué. Je lâchais un soupire de bonheur, je me sentais tellement bien, là. Et puis je fermait doucement mes paupières et me mise alors à somnoler de nouveau. « Dis moi que toi et moi c'est pour toujours Léandro.. Dis moi que tu me laissera jamais, toi..» Soufflais-je doucement, à bout de force.


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Re: I can't be me without you (guliandro)
Mar 5 Juil - 23:51


ta simple présence déclenche en moi de la tachycardie
La tenir éveillée n’avait pas été une mince affaire, d’autant plus que je n’y étais pas parvenu. Elle avait du s’enquiller un bon nombre de verre pour être dans l’état dans lequel elle se trouvait actuellement. Le tout mélanger à la drogue. Ca faisait un cocktail explosif. Quoi qu’à mon avis, demain, elle se souviendrait encore de sa cuite. Parce qu’elle n’échapperait surement pas à un joli mal de crâne, vu comme elle était défoncée. Je ne supportais pas de la voir ainsi, et pourtant, c’était toujours moi qui la ramassais à la petite cuillère. Pourquoi ? Parce que ses potes étaient aussi défoncées qu’elles et qu’elles ne savaient pas comment agir. Bon, fort heureusement, elles étaient encore en état de passer un coup de téléphone, c’était déjà ça. J’avais fais en sorte de rouler vite, de sorte à arriver rapidement chez elle, bien qu’en chemin, nous avions dû nous arrêter parce qu’elle manquait de se sentir mal, vraiment mal, au point de vomir ses tripes et boyaux. C’était comme une impression de déjà vu, sauf que là, elle n’y était pas parvenue, mais il y a d’autre fois, où je n’y avais pas échappé. Et le pire dans tout ça, c’est que c’était quelque chose que je détestais, j’étais phobique de ce genre de chose. Une des raisons pour lesquelles je n’étais pas du genre à boire comme un trou juste pour oublier comme elle pouvait le faire. Car très souvent, les personnes qui se réfugient dans l’alcool et/ou dans la drogue sont des personnes qui sont mal et qui ont le besoin voir même la nécessité d’oublier le temps d’un instant. Le problème, c’est que Gulianna n’était pas du genre à parler d’elle, et encore moins de ses problèmes. Et lorsqu’on la voyait dans la rue, on était loin d’imaginer que c’était une fille qui ne se sentait pas bien dans sa peau. Quand on la croise, on remarque tout de suite que c’est une fille de riche, elle est toujours bien apprêtée, bien pomponner. Sûr d’elle, dans sa façon de regarder, dans sa façon de se déhancher dans la rue. Toujours allant d’un pas décidé. Et pourtant, elle semble si fragile. Malheureusement, je ne sais pas comment l’aider. J’ai beau être là pour elle, encore et toujours, cela ne change rien, car au final, elle recommence le lendemain. J’aimerais pouvoir réussir à la sortir de tout ça. De tout ce merdier. Qu’elle arrête une bonne fois pour toute. Mais elle est capable de me dire oui ce soir, et de recommencer dans la minute qui suit. Jusqu’au jour où… Non, je n’ai même pas envie d’y penser. Pourtant, parfois j’y pensais. Je m’inquiète surement trop pour elle, mais c’est comme ça, depuis notre plus tendre enfance. Et oui, Gu et moi, ça ne date pas d’hier. Il ne s’est pourtant jamais rien passé plus jeune entre nous, on était juste de super copain. Bien que de mon côté, il y ait toujours eu plus, je n’avais jamais eu la chance de pouvoir avoir plus. Enfin, depuis un certain temps, ça avait changé. On avait passé un cap, pas forcément celui que j’aurai voulu, mais on était devenu plus proche, sexuellement parlant. Il nous arrivait de coucher ensembles. Vous connaissez le terme sexfriends, bah je crois que c’est le terme qui pourrait le mieux nous qualifier. Mais ce soir, elle me surprenait, habituellement, une fois la partie de jambe en l’air réalisait, je m’en allais. Et ce soir, bon le contexte était différent. Elle était totalement ivre. Nous n’avions pas couché ensembles, et clairement je ne coucherais jamais avec elle lorsqu’elle est dans cet état, car à mes yeux c’était profiter d’elle, et je n’en n’avais aucunement envie. J’avais quand même pris soin de la déshabiller, et la laisser en sous-vêtements pour dormir, étant donné qu’il faisait chaud. Je lui mettais légèrement le drap sur elle, malgré tout, puis tentais de m’en aller, mais elle m’en empêcha en me rattrapant la main, à temps. Je me retournais alors vers elle, pour croiser son regard, les yeux à moitié clos, elle me demandait de rester. Clairement, j’étais surpris qu’elle puisse me demander ça. Ce n’était tellement pas son genre d’avoir besoin d’affection, elle était plutôt indépendante, et faisait comme si elle n’avait pas besoin de douceur. Mais dans le fond, c’est peut être ce qui lui manquait, la douceur d’un homme. Qu’une fois dans sa vie un homme l’aime vraiment. Et ne se fiche pas d’elle, car pour moi, quoi qu’il arrive, l’homme avec qui elle avait vécu une relation passionnelle n’était autre qu’éphémère, et pour moi, cet homme se fichait clairement d’elle, quoi qu’il puisse dire. Des promesses il lui en avait fait, et aucunes d’elles n’avaient été réalisées. En revanche, moi, je ne lui avais peut être fait aucune promesses, mais j’avais toujours été là. Combien de fois j’ai répondu présent lorsque ses copines m’ont appelé affolé à l’état dans lequel se retrouvait la blondinette. Combien de fois je suis venu la retrouver chez elle à 4h du matin avec un pot de glace, tout ça parce qu’elle en avait besoin ? Combien de fois j’ai été la chercher aux quatre coins de Vérone parce qu’elle avait besoin ? Moi je n’avais pas besoin de lui faire une quelconque promesses pour être là. J’étais toujours là quoi qu’il arrive. Et je le serais toujours. Même si elle venait à rencontrer quelqu’un. Même si je venais à rencontrer quelqu’un. C’était comme ça. La personne devrait me prendre avec Gu dans ma vie. Elle n’aurait pas le choix. Comme elle ressentait le besoin d’être dans mes bras, je finis par craquer et venir m’allonger à ses côtés. Aussitôt, elle se retrouvait contre moi. Je la serrais doucement, caressant son avant-bras du bout des doigts. C’est alors qu’elle me demandait de lui dire qu’elle et moi c’était pour toujours, et de la rassurer quant au fait que je serai toujours là pour elle. C’était bel et bien la première fois qu’elle me disait une chose pareil. Est-ce que je t’ai déjà laissé une fois ? lui demandais-je alors. Je ne pense pas. Tu ne crois pas que je t’ai déjà assez prouvé que je ne te laisserais jamais tomber ? dis-je doucement. Afin qu'elle réalise que j'avais toujours été là pour elle, et ce depuis bien des années de ça.
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Re: I can't be me without you (guliandro)
Jeu 14 Juil - 12:39


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guliandro  :44:
Entre « sex friends », il faut respecter quelques règles de base : Ne jamais s’offrir de cadeaux. Ne pas dîner en tête à tête. Accepter la concurrence. Oublier le mot « chéri(e) ». Toujours partir avant le petit-déjeuner. Et surtout, ne jamais tomber amoureux.

Je crois que personne au monde ne pourrait jamais m'aimer autant que Léandro pouvait m'aimer, et ce depuis des années. Je n'avais jamais compris comment cette amourette d'enfants c'était transformer en véritable amour.. Regardez moi. Regardez l'épave déçevante que je suis et regardez le.. Un gars bien. Le rêve de toute fille normalement constituée. Beau comme un dieu, intelligent, doux, attentionné.. Il avait tout pour plaire. Pourquoi dont je m'empêchais de tomber sous le charme ? Simple question, simple réponse, j'avais peur de le gâcher. J'avais peur de lui briser le coeur. De le perdre à cause de mon égoïsme, j'avais peur de le briser. Léandro était la plus belle chose dans ma vie et en lui donnant ce qu'il désirait tant j'avais peur de le décevoir. La personne qu'il s'imaginait était un fantasme, je n'étais pas aussi belle, aussi attachante qu'il le pensais. Non, j'étais détruite et je le resterais toute ma vie. Ma question avait été stupide, bien sur que non il ne m'abandonnerais jamais. Déjà, ce n'était pas son genre et en plus, il savait parfaitement que je ne survivrait pas sans lui. Sans tout les autres oui, mais pas sans lui. Un léger croquis de sourire s'affichait au coin de mes lèvres alors que je fermais doucement mes yeux et me plongeais dans un profond sommeil..

Je dormis comme un bébé dans les bras forts et musclés de ce garçon pour qui j'étais semblable à la huitième merveille du monde. Et puis au petit matin, une odeur de pancakes et de bacon vennais chatouiller mes narines. J'ouvrais doucement les yeux pour réaliser que je me trouvais seule dans ce lit dix fois trop grand. Un mal de crâne horrible me fit réaliser qu'une fois de plus mes mélanges favoris en soirée n'étaient plus mes favoris au matin. La porte de ma chambre était ouverte, mon ventre se mit à gargouiller.. Il n'y avait pourtant aucune chance au monde que Fran soit debout à cuisiner, aucune. Cette nana était une putain de flemmarde.. Comme moi. Pourtant, quelqu'un était bel et bien entrain de préparer le petit déjeuner. Intriguée, je me levais du lit et traînais ma carcasse fatiguée jusque la cuisine après avoir enfilée un long tshirt. Putain. Quelle idée de vivre dans une barraque aussi grande ! J'avais probablement une tête à faire peur, mais je m'en fichais un peu, puis finalement j'arrivais dans le salon séparé de la cuisine par un simple bar et de l'autre côté de ce bar se trouvais Léandro.. Torse nu, entrain de jouer le cuistau. Je fronçais de nouveau les sourcils, avant de sourire légèrement. « Mais qu'est-ce que tu fait ? » Le questionnais-je, faisant le tour du bar pour le rejoindre tout en admirant ce qu'il avait déjà préparer et qui semblait tout à fait délicieux. J'attrapais d'ailleurs une tranche de bacon et en arrachais un morceau pour le manger tout en l'admirant terminer ses pancakes. « Tu es décidement un homme à marier. » Blagguais-je en remontant mon regard pour l'admirer. Ses beaux yeux bleus, ses cheveux en pagaille.. J'adorais ses cheveux quand ils étaient comme ça et le petit air endormis de son visage. J'avais jamais vu quelque chose d'aussi beau de ma vie entière. Je souris en coin, déposait mon bacon dans l'assiette et plaquais mes mains sur les joues de Léandro pour tourner son visage en ma direction, puis par simple envie je venais déposer un baiser tendre sur ses lèvres douces.. Chose que je faisait rarement. Voir jamais. Je sais pas pourquoi, ça me semblait juste naturel.. Et puis comme je ne pouvais pas me contanter d'un contact, je me glissait entre la poele et lui, bien entre ses bras et l'aidait à terminer de cuisiner. « Merci. » Murmurais-je doucement.


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Re: I can't be me without you (guliandro)
Lun 25 Juil - 18:37


ta simple présence déclenche en moi de la tachycardie
Je savais que je ne pouvais pas rester. Il ne le fallait pas. Maintenant que j'étais sûr qu'elle était saine et sauve chez elle, je pouvais désormais rentrer chez moi. Mais voilà que pour l'une des première fois, elle me retenait. Non pas pour coucher avec elle, elle n'en n'avait pas la force. Mais tout simplement parce qu'elle voulait dormir à mes côtés. C'était la première fois qu'elle agissait ainsi avec moi. Elle passait son temps à mettre des barrières entre nous. Me rappeler que ce n'était rien de plus que du sexe entre nous. Et j'avais accepté depuis un moment cette relation. Si c'était la seule chose qui me permettais de la garder près de moi, alors j'acceptais. A mon avis, elle agissait ainsi parce qu'elle était encore plus défoncée que les fois précédente. C'était la seule explication logique qui me venais à la tête. Je ne voyais pas d'autre chose. Et puisque c'est ce qu'elle voulait. Alors, je repris ma place à ses côtés. Autant mes chaussures pour pouvoir m'allonger confortablement à ses côtés. Très vite, elle se retrouvait blottie dans mes bras. Nous parlions une bonne dizaine de minutes, mais Morphée fut plus fort que moi. Et c'est alors qu'elle s'endormit. Je le sentais à sa façon de respirer. Je lui déposais un baiser sur le front, puis fermé doucement les yeux. Pour être honnête, je n'avais pas réussi à dormir, je somnolais. A chaque fois qu'elle bougeait, je le sentais. Et ouvrais légèrement les yeux pour m'assurer que tout allait bien. La nuit m'avait paru courte. Et n'ayant pas prit soin de fermer les volets, se furent les rayons du soleil qui vinrent me sortir de mon demi-sommeil. Elle était toujours là, allongée à mes côtés, blottie contre moi. J'essayais de bouger sans trop faire de bruit, et sans trop la brusquer pour ne pas la réveiller. Elle dormait paisiblement. Je ne pus me retenir de l'observer quelques minutes. Même comme ça elle était belle. Ma main vint effleurer sa peau lorsque je remontais le drap sur elle, et mes lèvres vinrent embrasser le dessus de sa tête. Quant à moi, je quittais la chambre pour regagner la cuisine.
Même si je n'étais pas chez moi, je me permis de fouiller un peu partout, tant dans le frigo que dans les placards pour y dénicher de quoi lui faire un bon petit déjeuner, tout ce dont elle aurait besoin après la cuite qu'elle avait pu se prendre la veille au soir. Je me mis alors à cuisiner le petit déjeuner. J'allumais le gaz pour y faire frire dans une poele des bacons. Comme il faisait déjà relativement chaud, j'enlevais mon tee-shirt que je déposais sur le dossier de la chaise. Sur la table de la terrasse, pendant que les bacons et les pancakes cuisaient, j'allais installer tout ce qu'il fallait, tasses, verres, jus de fruits, ainsi qu'une bouilloire d'eau chaude au cas où elle préférerait un thé au chocolat chaud ou au café. Puis je revenais dans la cuisine où je me retrouvais derrière les fourneaux. Les bacons désormais prêt, je les mettais dans une assiette qui restait sur le plan de travail tandis que je poursuivais la cuisson des pancakes. C'est alors que sa douce voix résonnait dans la pièce. Tout en retournant le pancake, je me retournais vers la blondinette. Même au réveil, elle avait ce petit charme, et sa façon de me regarder qui me faisait totalement craquer. Je pense que je n'avais jamais autant craquer pour une fille, que je ne craquais pour elle. Elle savait pertinemment que j'étais dingue d'elle. Mais je respectais son choix, et n'avais jamais parlé de quoi que ce soit avec elle. Je n'avais non plus jamais fais aucun sous entendu à propos de tout ça. Je n'en n'avais pas envie. Je n'avais pas envie de créer un malaise entre nous. Puisque cette situation nous convenait à tous les deux. Bien que j'avais du mal à tolérer qu'elle puisse aller fricoter avec d'autres hommes. Je ne laissais absolument rien laisser paraître. A marier ? Surement pas, lâchais-je en riant ironiquement. Je versais les restants de pâtes à pancakes pour finir et enfin pouvoir aller déjeuner avec la belle. Elle s'approchait de moi, et c'est alors que je sentis ses mains se poser sur mon visage, je me retournais instinctivement vers elle, quand cette dernière vint poser avec une telle tendresse ses lèvres contre les miennes, pour m'embrasser de la même manière. Je fus agréablement surpris de son attitude si douce. Ca ne lui ressemblait pas. Ca ne nous ressemblait pas ce genre d'attention. Sentant les pancakes chauffer un peu, je me vis forcer de rompre ce doux baiser pour m'occuper des pancakes. Cette dernière vint se glisser entre la poele et moi, pour m'aider à terminer. Mon torse collait contre son dos, je la regardais faire, m’enivrant de son doux parfum. Je vins alors lui déposer quelques baisers dans son cou, jusque son épaule. Tu as bien dormi ? lui murmurais-je tout en ne détachant pas tes lèvres de sa peau. Je la laissais gérer la cuisson des pancakes et entourais mes bras autour de sa taille pour la serrer fort contre moi. C'est fou comme ce matin, j'avais l'impression que nous avions passé un cap. C'était assez étrange. On aurait dit un petit couple. Tout était naturel. Notre façon d'être l'un envers l'autre. Je me demandais bien ce qui pouvait lui avoir traversé l'esprit pour qu'elle se comporte de la sorte avec moi. Elle était douce, attentionnée. Comme si elle avait ce besoin constant de sentir sa peau contre la mienne. Ce n'était pas pour me déplaire, bien au contraire. Mais j'essayais toutefois de faire attention à ce que je pouvais faire, pour ne pas la faire fuir. Je n'avais aucunement envie de ça. Mais là, comme nous nous retrouvions, c'était digne d'un petit couple comme dans les films que l'on peut voir à la télé. Les pancakes m'ont l'air cuit, on peut aller déjeuner, lâchais-je avant de me détacher d'elle pour la laisser y mettre dans l'assiette les derniers pancakes, et nous rendre sur la terrasse pour déjeuner. Comment tu te sens ? lui demandais-je vis à vis de sa cuite d'hier soir. Elle devait sans doute avoir le crâne en vrac.
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Re: I can't be me without you (guliandro)
Sam 30 Juil - 21:58


i can't be me without you
guliandro  :44:
Entre « sex friends », il faut respecter quelques règles de base : Ne jamais s’offrir de cadeaux. Ne pas dîner en tête à tête. Accepter la concurrence. Oublier le mot « chéri(e) ». Toujours partir avant le petit-déjeuner. Et surtout, ne jamais tomber amoureux.

Il était tellement beau comme ça, à prendre soin de moi. Il le faisait mieux que personne, je n'avais jamais eu ça, quelqu'un capable de tout mettre en avant pour me faire plaisir. Pour me combler de bonheur, je ne comprenais pas toujours pourquoi mais je savais au fond de mon cœur que quoi qu'il se passe dans sa vie comme dans la mienne il sera toujours là. C'est ce qui me plaisait chez lui et c'est ce qui faisait que ce matin j'avais envie d'être tendre et douce avec lui, j'avais envie de lui rendre tout cet amour, envie tout simplement d'être avec lui. Je sais pertinemment que parfois je pouvais être froide et distante envers lui je ne l'expliquait pas, je ne comprenais pas toujours mes propres réactions mais je savais que si il y avait bien une personne qui méritait mon attention et mon amour c'était lui. Et puis à mon réveil il se trouvait dans la cuisine en préparer un petit déjeuner de champion et j'étais touchée. Personne n'avait jamais pris le temps de faire ça pour moi, personne mis à part les bonnes employées par papa, bien évidemment je sais pas pourquoi il se donnait tant de mal pour me faire plaisir pour prendre soin de moi alors que je ne méritais probablement pas pourtant il l'avait toujours fait du plus loin que je me souvienne et je pense qu'il le ferait toujours. Il avait un repère pour moi durant tellement d'années que je n'imaginais pas un monde sans lui, je n'imaginais pas un univers où mon Léandro n'existerait pas. Je ne sais pas comment décrire ce qui nous reliaient, j'aime à dire que notre relation ne s'expliquait qu'en sexe & en amitié mais sans une once d'amour. Pour moi l'amour était mort le jour où je m'étais rendu compte que cela ne servait aux gens que de raison valable de me prendre pour une conne. Je n'avais plus envie de le vivre, je n'avais plus envie de donner mon amour et ma confiance à une personne qui finirai probablement presque obligatoirement par me détruire. Pourtant si j'avais eu le courage et l'envie de me donner à quelqu'un une nouvelle fois ça aurait été Léandro sans aucun doute. Je m'étais glissée entre lui et la poêle à fin de terminer les pancakes, je prenais soin de ne pas les faire brûler malgré les déconcentrations de Léandron & ses baisers sur ma peau. Je frissonnais légèrement sur son passage, ces bras étaient venu entouré mon corps, mon pauvre petit corps frêle et je me collais volontairement à lui, je me sentais bien. Tout était naturel, non forcé j'avais envie que cette matinée, que cette journée dure toujours. Et puis finalement la cuisson des pancakes c'est fini je me tournais alors poële en main et je m'approchais de la table pour y déposer les pancakes dans son assiette puis quelques uns dans la mienne tout le reste était prêt la table est servi comme dans un véritable hôtel cinq étoiles. J'était vraiment reconnaissante pour tout ce qu'il faisait alors que je n'aurais jamais pu me lever assez tôt pour tout préparer moi-même. Il m'avait préalablement demandé si j'avais bien dormi alors avec un sourire léger et encore je lui répondis « Oui comme un bébé, tes bras sont confortables je devrais en profiter plus souvent. » Et puis je m'installais à table, la première chose que je fis fut de me servir un grand verre de jus d'orange. J'avais toujours besoin de ça après une cuite. Je croquais de nouveau dans une tranche de bacon et la savourait en fermant les yeux et en penchant légèrement ma tête en arrière. Puis je posais mon regard sur lui et haussais les épaules. « Nauséeuse un peu, malade mais je pense que la nourriture va faire du bien et puis j'ai mon propre petit infirmier à domicile. » Je lui souris doucement puis je me remise à manger. C'était délicieux évidemment, tout en mangeant je l'admirais. Les lignes parfaitement dessinées de son visage et je me demandais à quel point avais pu être aussi aveugle toutes ces années. Comment avais-je pu ne pas remarquer la beauté de ce garçon intérieurement autant extérieurement. Je me demandais comment j'avais fait pour passer à côté de ça comment j'avais fait pour avoir aussi peur que je n'avais pas pris le temps d'être avec lui mais aujourd'hui j'allais profiter de lui, de sa présence de son amour et sa confiance. Je comptais bien passé la journée en sa compagnie s'il était d'accord évidemment. Peut-être que demain je serai retomber à la case "je ne veux pas, je suis pas prête à souffrir", mais aujourd'hui en tout cas j'avais envie de tester le petit couple parfait que Léandro et moi aurions pu être. J'avais envie de pousser mes limites envie de savoir si j'étais prête, si j'en étais capable. Je bue une nouvelle gorgée de jus d'orange puis je lui demandais tout à fait naturellement « Est-ce que tu veux passer la journée avec moi ? Je suis tellement bien ce matin que j'ai envie que ça dure le plus possible. Si tu ne veux pas, que tu as autre chose de prévu je comprendrai évidemment mais j'aimerais vraiment que tu reste. Je veux juste être avec toi. On pourrait se poser devant un film et décompresser un peu, je sais que c'est pas ce qu'on fait habituellement mais je pense que ça me ferait du bien et puis aussi je te remercie pour hier et pour toutes les autres nuits. Je sais que je peux être une petite garce arrogante et que je ne dis jamais merci, mais je crois que là tu le mérites bien. Je sais pas pourquoi tu fais ça pourquoi tu continues de me sauver, mais sache que si je le montre pas tout le temps je suis quand même très reconnaissant et je voulais que tu saches que je te prends pas pour acquis. Merci pour tout. » Pour tout avouer j'avais qu'un léger sourire un peu gêné, mais j'étais vraiment sincère.


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Re: I can't be me without you (guliandro)
Dim 31 Juil - 14:06


ta simple présence déclenche en moi de la tachycardie
Elle était belle. Même quand elle était défoncée. Elle restait belle.  Je me retrouvais à ses côtés. Elle dormait comme un bébé. J'étais presque sûr que rien ne pourrait la réveiller à cet instant même tant elle dormait paisiblement. Et puis, vu la soirée qu'elle avait passé elle devait avoir besoin de dormir. Etant réveillé, je me levais discrètement, en prenant soin de ne faire aucun bruit pour ne pas la réveiller, puis quitter sa chambre, fermant doucement la porte derrière moi. J'avais deux choix. Celui de rentrer chez moi, ou celui de rester là jusqu'à ce qu'elle se réveille. Si je partais, je n'avais pas envie qu'elle pense que je m'étais barré comme un voleur. Je décidais alors de préparer le petit déjeuner. Cuisiner était quelque chose que j'aimais beaucoup faire, et puis entre nous, un petit déjeuner pancakes, bacon, et compagnie, ce n'était pas non plus de la grande cuisine. Je me permettais d'ouvrir les placards pour dénicher tout ce dont j'aurai besoin pour préparer le petit déjeuner. Pendant que les pancakes cuisaient, je me chargeais d'installer la table à l'extérieur. Je savais qu'elle avait une coloc, mais ayant veillé une bonne partie de la nuit, je n'avais entendu personne arrivé, donc selon moi, nous étions seuls, c'est pour cette raison que je prenais mes aises. Alors que je me retrouvais une nouvelle fois derrière le plan de travail, j'entendis sa douce voix raisonnait dans la pièce. Un sourire ne put se retenir de s'afficher sur mes lèvres à l'entente de cette dernière. Je me retournais alors pour croiser son regard. Même là, au réveil, elle était toujours aussi jolie. Enfin, ce n'était pas une surprise, mais je ne pouvais me retenir de me faire cette remarque à chaque fois que je la voyais. Il faut dire qu'à mes yeux, Gulianna a toujours été la plus belle. Elle avait beau avoir son petit caractère, se détruire la santé avec toutes ces substances, il n'en demeure pas moi que pour moi, elle restait cette fille dont j'étais amoureux depuis tout petit. Elle m'avait clairement tapé dans l'oeil depuis notre plus jeune âge. Et dieu seul sait combien on se connaissait depuis des années. Alors, il est vrai que j'avais eu quelques copines, mais je n'avais jamais rien ressenti de comparable à ce que je pouvais ressentir lorsque la blondinette se retrouvait à mes côtes. Je pense que c'est sans doute pour cette raison que je ne m'étais jamais réellement investi avec ces dernières. Cela n'avait jamais duré bien longtemps car quelque part, mon esprit était occupé ailleurs, et donc par conséquent, je ne pouvais pas faire comme si. J'ai pourtant souvent essayé, mais non, il y avait Gu qui revenait sans cesse. Il me suffisait de la croiser dans la rue pour réaliser que je faisais le con à tenter avec d'autres filles car dans le fond, c'était voué à l'échec, et tout ce que je ferais c'était faire espérer ces filles qui au final n'obtiendraient jamais ce qu'elles souhaitaient. Peut être qu'inconsciemment, j'espérais qu'un jour Gulianna réalise que j'étais celui qu'il lui fallait. Quoi qu'il en soit, je ne lui en parlais pas, je ne parlais de rien. Nous avions une relation vraiment particulière, et j'acceptais cette relation malgré moi, car je savais qu'au moins, quelque chose nous liait. Cette dernière vient nous naturellement se positionner entre la gazinière et moi-même, résultat, c'était elle qui gérait la poele. Quant à moi, j'en profitais pour lui déposer quelques baisers, par-ci, par-là, m'amusant par moment à juste effleurer sa peau du bout de mes lèvres le temps que le tout soit prêt. J'en profitais pour lui demander si elle avait bien dormi, il faut dire qu'elle s'était relativement vite endormie, et j'avais l'impression qu'elle avait bien dormi, mais je préférais être sûr. Je souris face à sa remarque, sans rien ajouter de plus, puis nous quittâmes la cuisine pour aller se poser sur la terrasse où le soleil et les oiseaux étaient au rendez-vous pour égayer notre réveil. Je nous servais la boisson que nous désirions tout deux, puis je me faisais une tartine avec de la confiture que je commençais à manger. Il était temps car à force de préparer toutes ces bonnes choses, j'en avais l'eau à la bouche. Et la tête, comment ça va ? Pas trop mal ? demandais-je alors lorsqu'elle me parlait du fait qu'elle se sentait nauséeuse. Vu ce qu'elle s'était enquillée, elle devait avoir un sacré mal de crâne, car je n'étais pas souvent saoule, ce n'était pas forcément mon délire, mais quand je l'étais, une chose est sûre, je l'étais vraiment, et du coup, je peux dire que le lendemain matin, je faisais tout sauf le malin, j'étais dans le mal, avec la tête comme une pastèque, comme si à l'intérieur il se passait un concerto quoi, donc cela ne m'étonnerais pas qu'il en soit de même pour la jeune fille assise en face de moi. Alors que je terminais mon premier pancakes et que je m'en faisais un second, avec une tranche de bacon quand Gulianna me proposait de rester avec elle. J'étais plutôt surpris. En moins de vingt-quatre heures, c'était la deuxième fois qu'elle me surprenait de la sorte. Elle n'était absolument pas du genre à passer du temps comme ça avec moi. Mais je faisais comme si je n'étais pas surpris, je paraissais le plus naturel possible. Peut-être avait-elle tout simplement besoin de réconfort, et j'étais juste là au bon moment. Je ne sais pas, en tout cas, j'étais plutôt surpris. C'est alors qu'elle poursuivit en me proposant une après-midi à regarder des films, puis elle finit par me remercier pour tout ce que j'avais pu faire pour elle. J'haussais les épaules face à ses remerciements, un petit sourire en coin. Elle n'avait pas à me remercier. Je ne faisais pas ça dans le but qu'elle me remercie. En fait, je n'attendais rien d'elle. Je n'étais pas là pour elle, pour qu'en retour elle fasse quelque chose pour moi. Je le faisais, tout simplement parce que j'en avais envie. Je n'avais rien de prévu, donc je peux rester, répondis-je dans un premier temps. Ecoutes Gu', je n'ai jamais fais ça pour que tu me remercies, ou que tu te sentes redevable de quoi que ce soit. Si j'ai fais ça, c'est parce que j'en avais envie, et au moins, j'étais sûr que tu rentrais bien chez toi, et que tout allait bien pour toi. L'important, c'était qu'il ne t'arrive rien, et jusqu'à présent, j'ai toujours su remplir cette mission. Je lui offrais un petit sourire, avant de croquer dans mon pancakes pour ensuite boire quelques gorgées de mon café. Bon, est-ce que ce petit déjeuner est bon ? lui demandais-je par la suite en changeant de sujet, sentant le malaise qu'elle avait pu ressentir lorsqu'elle m'avait remercié. Je pense que connaissant Gu', elle n'était pas du genre à remercier tout le monde de la façon dont elle l'avait fait aujourd'hui avec moi, à savoir avec autant de sincérité. Autant elle pouvait être odieuse, autant je la connaissais suffisamment bien pour savoir quand elle était sincère, et là, en l’occurrence, elle l'était. Ta coloc est partie pour le week-end? lui demandais-je curieusement, comme elle ne semblait pas être là.
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Re: I can't be me without you (guliandro)
Mar 2 Aoû - 14:05


i can't be me without you
guliandro  :44:
Entre « sex friends », il faut respecter quelques règles de base : Ne jamais s’offrir de cadeaux. Ne pas dîner en tête à tête. Accepter la concurrence. Oublier le mot « chéri(e) ». Toujours partir avant le petit-déjeuner. Et surtout, ne jamais tomber amoureux.

Sa question semblait un peu futile, évidemment, ma tête était un véritable massacre. J'avais l'impression qu'un groupe de rock y jouait un concert, tellement j'en souffrait. Pourtant, je tentais de ne pas laisser ces horribles conséquences de la veille me ruiner ma journée avec lui. Alors j'hochais les épaules et grimaçais légèrement. Je lui avait ensuite proposer de passer la journée ici, avec moi. Je n'avais pas envie de sortir, ni même de m'habiller, je voulais traîner toute la journée dans cette immense villa et me détendre. Avec lui si possible. Il me répondis assez rapidement qu'il était d'accord et je me pinçais les lèvres en souriant, vraiment heureuse. « Génial ! » Avais-je simplement lâcher, toute excitée à cette idée. Je m'étais remise à manger, étonnement d'ailleurs ce matin je petit déjeuner sans prévoir automatiquement d'alle recracher tout ça immédiatement après. En fait, j'avais envie d'être normale pour une journée et essayer de faire les choses bien. Juste profiter du moment. J'avais bouger ma tête positivement quand il m'avait confier qu'il ne faisait pas tout ça pour que je le remercie mais qu'il en avait vraiment envie et que pour lui le plus important était que j'ailles bien. Durant tout le repas, je ne pu m'empêcher de sourire à m'en faire mal aux joues. J'étais heureuse ce matin, vraiment heureuse. Une de ses très rares journées où je l'étais vraiment, sans artifices, pas à cause de la drogue ou parce que je faisait semblant, je l'étais vraiment. Il me questionnais sur la nourriture alors que je venais de terminer mon plat d'une rapidité folle et que j'essayais de faire passer le tout avec un grand verre de jus d'orange. Je rit alors doucement et m'essuyait la bouche. « Mh, tu demande ça parce que j'ai un gros appétit ? Ca m'arrive souvent le matin. » Majoritairement parce que je me faisait vomir avant de dormir, donc au matin j'étais affamée. Pourtant, je devais bien admettre qu'il était un bon cuisinier. Bon, c'était pas super difficile de faire cuire des pancakes et du bacon, mais j'étais certaine qu'il devait bien se débrouiller pour des plats plus difficiles. « C'était super bon, je vais peut-être t'embaucher comme cuistau en chef ! » Lui avais-je lancer. Puis une fois mon estomac plein et alors qu'il me questionnais sur la présence de Fran je m'étais levée pour faire le tour de la table. Léandro se reculais légèrement et je pu venir m'installer à califourchon sur lui. Je déposait mes mains sur sa nuque que je caressais doucement en plongeant mon regard dans le sien. Je me pinçais de nouveau les lèvres devant la beauté de son visage. « Elle passe quelques jours chez sa famille. » A peine avais-je répondue à sa question que je commençais à conssomer mon second petit-déjeuner, mes lèvres se déposaient sur la peau douce de son cou que je recouvrais de baisers sensuels. J'avais juste envie de sentir ses bras musclés entourer mon petit corps, c'était le seul endroit où je me sentais en sécurité. Finalement, j'enroulais mes bras autour de son cou et me mise à lui faire un gros câlin. Je le serrais fort, probablement trop fort mais je m'en fichais un peu. « Mhhh que j'aime être dans tes bras ! » M'exclamais-je les yeux fermés, un sourire scotché au visage. « J'aimerais juste que tout les jours soient comme ça. Je me sent tellement heureuse avec toi, je peux enfin être moi. » Ajoutais-je, sans le lâcher pour autant. Puis finalement je me redressais un peu et déposait mes mains sur son torse nu, je l'admirait en me mordillant la lèvre inférieur. « Pourquoi tu es aussi... Magnifique..? » Soupirais-je doucement, alors que sans que je m'en rende vraiment compte, je m'étais mise à caresser sa peau avec tendresse.


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Re: I can't be me without you (guliandro)
Mar 2 Aoû - 19:22


ta simple présence déclenche en moi de la tachycardie
Ce sourire sur ses lèvres la rendait si radieuse. J'avais l'impression que pour une fois, elle semblait vraiment heureuse, et j'espérais ne pas avoir à me tromper. Je savais qu'elle faisait souvent semblant d'aller bien, même si je ne lui en avais jamais vraiment parlé, ça se voyait. Pour la simple et bonne raison qu'en soit, elle n'avait aucune raison de passer sa vie à se rendre malade avec toutes ces substances. Elle avait une belle vie, des parents présents, et bosseurs, de l'argent à gogo, elle ne manquait de rien, mais pourtant, elle passait son temps à se détruire, et si elle faisait ça, ce n'était pas innocent. C'est qu'au fond, elle n'était pas bien dans sa peau. C'est sans doute pour cette raison que je me tuais à être là pour elle. Pour qu'elle comprenne que sur cette Terre, elle avait au moins une personne présente pour elle, qui se souciait d'elle, et qui donnerait tout pour qu'elle soit heureuse. C'est alors qu'elle me surprit à me remercier pour tout ce que j'avais pu faire pour elle auparavant. Ce n'était tellement pas son genre d'agir de la sorte. Elle qui avait cette carapace qui lui servait de protection, aujourd'hui, elle décidait enfin de la retirer pour s'ouvrir à moi, et dans le fond, ça prouvait une chose, qu'elle tenait un minimum à moi pour agir ainsi. Les remerciements et les excuses, jamais elle n'en faisait à quiconque. Alors pourquoi moi ? Peut être qu'elle réalisait enfin que je n'étais pas comme toutes ces autres personnes. Que malgré tout, je restais là. Prêt d'elle. A prendre soin d'elle. Certains de mes proches ne manquaient pas de me dire que je devais arrêter de me comporter ainsi avec elle. Peut être parce que je prenais trop soin d'elle. Mais clairement, je me fichais pas mal de ce que l'on puisse penser de moi. Cela ne faisait pas de moi un mec faible, un mec soumit. Cela faisait tout simplement de moi, un homme amoureux d'une merveilleuse jeune fille. Même si elle se tuait à penser le contraire de sa personne. Oui, j'étais amoureux d'elle, et c'était sans doute pour cette raison que je n'arrivais pas à avancer sentimentalement parlant. Et même s'il n'y aurait sans doute jamais rien entre nous, je m'étais déjà fais une idée, il n'empêche que je ne pouvais me retenir d'être présent pour elle. Et aujourd'hui, je lui avais prouvé, comme toutes ces autres fois que même si nous ne couchions pas ensembles, je ne la laisserais pas tomber malgré tout. Non, pas spécialement, mais pour m'assurer que cela te plaisais. C'est alors qu'elle disait qu'elle comptait m'embaucher comme cuisinier, donc effectivement, ce petit déjeuner improvisé avait eu un franc succès, c'était en quelques sorte le but recherché, puis souvent, après s'être prit une grosse cuite, tout ce dont on rêve, c'est d'un bon déjeuner. Ca serait une raison de plus pour te voir plus souvent, rétorquais-je d'une tac au tac, accompagnant cette remarque d'un sourire malicieux.
C'est alors que nous terminions tranquillement de déjeuner, quand tout à coup, la jeune fille se levait pour contourner la table. Je ne pus me retenir de la suivre du regard avant de constater que c'est sur moi qu'elle souhaitait prendre place. Je reculais alors légèrement la chaise pour la laisser prendre place sur mes genoux de sorte qu'elle se retrouve face à moi. Je posais dans un premier temps mes mains sur ses hanches pour la soutenir tandis que tout en me disant que sa coloc n'était pas là pendant quelques jours, elle se chargeait de m'embrasser dans le cou, ce qui avait pour don de me faire avoir des frissons et ce dans mon corps tout entier. De ce fait, j'avais un peu de mal à me contrôler. Elle savait comment s'y prendre avec moi, et ce mieux que personne. Donc tu es seule... pendant quelques jours, lâchais-je en me pinçant la lèvre inférieur, avant qu'elle ne vienne se blottir contre moi. J'en profitais pour entourer mes bras autour d'elle et la serrer contre moi. Cette dernière en faisait de même. C'était l'une des rares fois où je la voyais si attentionnée, si douce, comme elle pouvait l'être à cet instant présent. Je lui déposais alors un doux baiser sur la tempe. Cette dernière reprit la parole pour me dire qu'elle se sentait bien dans mes bras, qu'elle aimerait que tous les jours se ressemblent, qu'elle puisse être auprès de moi de cette manière, car elle se sentait tellement heureuse avec moi, et surtout elle pouvait être elle-même. Dans le fond, ça me faisait du bien d'entendre ça. D'entendre qu'elle était heureuse. Pas forcément parce que j'en étais à l'origine, bien que je me sentais flatté d'en être à l'origine, mais surtout parce que c'est tout ce que je voulais, et tout ce qu'elle méritait d'être heureuse, tout simplement. Tu mérites d'être heureuse Gu', et surement plus que n'importe qui. Et te savoir heureuse, c'est tout ce que je veux entendre.  Et si j'arrive à te faire te sentir libre, heureuse, alors saches que je ferais tout pour que ça continue, lui confiais-je avec une telle sincérité, en plongeant mon regard dans le sien lorsqu'elle se redressait. Viens là, dis-je doucement avant de glisser ma main derrière sa nuque, pour lui déposer un tendre baiser sur ses lèvres. Rien de fougueux, ni de brutal comme on avait l'habitude de le faire, mais quelque chose de plus doux. Après ce baiser, j'attrapais ses deux mains entremêlant mes doigts aux siens. Ça faisait longtemps que je ne t'avais pas vu sourire ainsi, ça te vas tellement mieux, lui soufflais-je laissant un petit sourire se percher sur le coin de mes lèvres. Que dirais-tu de passer l'après-midi ici, et de sortir ce soir ? On pourrait aller manger au restaurant, aller au cinéma, se balader sur la grande place, histoire de profiter de ce beau temps, qu'en penses-tu ? Puis ce n'est pas comme si tu étais attendue, ta coloc n'est pas là, conclus-je en caressant les paumes de ses mains avec l'aide de mes pouces. Enfin, si tu as envie de faire quelque chose en particulier, on peut aussi faire ce que tu veux, ajoutais-je, je voulais juste qu'elle passe une journée en oubliant tout le reste. Qu'elle fasse ce qu'elle veuille, qu'elle soit elle-même, sans se soucier de ce que pourrait penser les autres d'elle. Et surtout, qu'elle passe une soirée où elle ne toucherait à aucune merde, et qu'elle réalise combien elle peut passer une belle soirée en oubliant tout, sans forcément se droguer ou se saouler.
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Re: I can't be me without you (guliandro)
Mar 2 Aoû - 20:57


i can't be me without you
guliandro  :44:
Entre « sex friends », il faut respecter quelques règles de base : Ne jamais s’offrir de cadeaux. Ne pas dîner en tête à tête. Accepter la concurrence. Oublier le mot « chéri(e) ». Toujours partir avant le petit-déjeuner. Et surtout, ne jamais tomber amoureux.

Quand il répétait ma phrase, "donc tu es seule pendant quelques jours" j'eu un sourire malicieux et mes yeux ne se détachaient plus de ses lèvres, que j'avais tant envie d'embrasser. Je fit oui de la tête, caressant son torse du bout des doigts. Il répondait ensuite à mon gros câlin en me serrant fort lui aussi, rien que la force de ses bras, la chaleur de son corps contre le mien, j'eu des frissons.. C'était peut être à cause de la descente. Peut être que ce que je ressentais ce matin en sa compagnie, à son toucher n'était que le résultat de la dose de substances illicites que j'avais enchaîner hier, ou peut être pas. Sûrement pas.. Non. C'était comme.. Comme s'il me touchais pour la toute première fois. Léandro avait déjà caresser chaque parcelle de mon corps, embrasser chaque centimètre de ma peau de ses lèvres si douces, et pourtant ce matin je découvrais le plaisir et le bonheur de sa chair contre la mienne, comme s'il ne l'avait jamais fait. J'avais juste envie qu'il continue à me toucher, je ne voulais pas perdre le contact, je ne voulais pas qu'il arrête et s'éloigne de moi. Tout mais pas ça. Et puis quand je me redressait légèrement, il me dit toutes ses jolies choses.. Comme quoi je méritais le bonheur, d'être heureuse et j'eu un sourire tendre aux lèvres. Et puis il glissait l'une de ses mains sur ma nuque et ramenais mon visage au sien et vient déposer sa bouche sur la mienne pour un baiser tout en tendresse et en douceur, je sourit contre ses lèvres, lâchant un petit gémissement. Ses lèvres étaient chaudes, douces, trop agréables pour que j'ai la moindre envie de les quitter. Pourtant, il se détachais de moi et je pris un air boudeur. Il attrapais mes mains et liaient nos doigts, je les fixaient alors toujours aussi souriante parce que ses gestes étaient toujours si doux et tendres.. Toujours si attentionné, mais tellement naturels. Il me proposait ensuite de passer la journée ici mais de sortir ce soir, rien que tout les deux. Dîner, ciné, je relevait mon regard vers lui et lâchais quelques éclats de rires. « C'est un véritable premier rendez-vous que tu me propose là, monsieur Di Marco ? » Souriais-je grandement, venant frotter mon nez au sien pour le taquiner. Je n'avais jamais fait ça. Ok, j'étais déjà aller dîner avec des hommes, mais les trucs basiques, romantiques, ça n'avait jamais vraiment été mon style. La plupart du temps avant le dessert j'avais déjà filer dans les toilettes avec mon roméo pour m'envoyer en l'air. Je veut dire, faire les choses "dans les règles" n'avait jamais réellement été.. Mon truc. Je n'en avais d'ailleurs jamais eu très envie. Pourtant, l'idée même de faire ce genre de petits rendez-vous niais avec Léandro me rendait folle de joie. Allez savoir pourquoi ! Ca ne me ressemblait tellement pas de vouloir faire ce genre de choses alors que je pourrait aller au club et m'en mettre plein la gueule ainsi que le nez. Mais à vrai dire, je n'avais étonnement pas envie de cela aujourd'hui. Je n'avais pas envie de me préparer durant des heures tout ça pour aller montrer mes fesses à une bande de fils à papa sans le moindre charme tout ça pour me prouver à moi même que je le pouvais. Je n'avais pas envie de me retrouver dans le lit d'un inconnu ce soir, ou ivre morte sur le trottoire. Je voulais être avec lui, Léandro. Je voulais rien d'autre qu'être avec lui. Je resserais un peu ses mains dans les miennes et plaquais mes lèvres sur les siennes de façon beaucoup plus intense. Littéralement, je l'embrassais comme je l'avais rarement fait. Un baiser passionné, mais pas simplement sexuel, il y avait un truc en plus. Un truc beaucoup plus.. Vrai. Mes lèvres s'entre-ouvraient légèrement et avec le bout de ma langue, je venait demander l'accès à sa bouche qu'il m'accordait sans la moindre difficulter. Je venait alors jouer avec la sienne avec beaucoup d'envie, me redressant légèrement sur lui pour me coller d'avantage à lui. Je gémissais légèrement, avant de me détacher de sa bouche un instant, mon front plaquer contre le sien et souriait largement. « Il va me falloir des fleurs, et des chocolats.. Je veut la totale. Digne d'un film romantique. » Je l'entendais presque me rappeler que je n'aimais pas les films romantiques. Mais avec lui, ce serais différent. Je lui volait un autre baiser rapide puis me mordillais la lèvre inférieur. « J'ai aucune idée de ce que tu es entrain de me faire aujourd'hui, Léo.. Mais continue. » Soupirais-je. Ca ne me ressemblais pas. Vouloir être avec un seul garçon, vouloir avoir un rendez-vous en amoureux avec un garçon, agir de la sorte être douce et attentionnée mais.. Ca venait tellement naturellement que je me laissait porter par le moment, par le mouvement, je ne voulais pas foirer ça. Même si je foirais tout, je voulais au moins ne pas foirer cette journée là.


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Re: I can't be me without you (guliandro)
Mar 2 Aoû - 22:21


ta simple présence déclenche en moi de la tachycardie
Aujourd'hui, j'avais l'impression de me retrouver face à une nouvelle Gulianna. Si quelqu'un nous surprenait, là, maintenant, tout de suite, personne ne se douterait du côté sombre de Gulianna. Oui, ma Gu, ce n'était pas une fille facile. Elle avait un sale caractère. Elle était dure, très dure. Elle pouvait être aussi méchante, qu'elle ne pouvait être mauvaise. Quand elle n'aimait pas quelqu'un, elle savait le faire savoir. Quand elle voulait véritablement quelque chose, elle l'obtenait toujours. Mais aujourd'hui, j'avais l'impression d'avoir à faire à une fille douce, fragile, qui a besoin d'attention, de tendresse. Alors qu'entre nous, s'était toujours plus bestial qu'autre chose. On passait plus de temps à coucher ensembles qu'à discuter. Seulement là, j'avais l'impression que ce n'est pas cela qu'elle recherchait, mais quelque chose de plus, surtout quand elle me demandait de passer la journée avec elle. Comment lui refuser ? Je crois que je serais clairement incapable de lui refuser quoi que ce soit. Elle pourrait me demander de lui décrocher la lune, que je ferais tout pour y parvenir. Elle me demanderait de sauter d'un pont. Je crois que même ça je le ferais. Parce que pour cette fille, je serais prêt à tout. Vraiment tout. D'ailleurs, tant qu'à passer la journée ensembles, comme sa coloc' n'était pas là pendant quelques jours, je lui proposais donc d'éventuellement passer la soirée ensembles. Je lui avais fais diverses propositions, ce auquel elle me répondit que je lui proposais un véritable rendez-vous. Je roulais les yeux au ciel. Je savais que ce mot ne faisait pas parti de son vocabulaire. Et connaissant son passé et même son présent avec les hommes. Je savais combien ce mot pouvait la stopper net. Et je n'avais aucunement envie que cela nous gâche notre moment actuellement. Je me raclais alors nerveusement la gorge, et essayais de me montrer sûr de moi, comme si ce qu'elle venait de me dire ne me faisait rien. Disons que... Comme on passe la journée ensembles, je trouvais ça sympa qu'on bouge un peu ce soir, histoire de te changer les idées, je sais que le terme de "rendez-vous" c'est le genre de truc qui peut te faire fuir, alors, prenons le plutôt dans le sens où c'est juste... la continuité de notre après-midi ? Je lui offrais un sourire, avant de serrer ses mains dans les miennes. Nos mains liées, que je regardais d'un coup d'oeil. J'avais l'impression que tout semblait si simple, si naturel entre nous, à cet instant même. J'aurai juste voulu que le temps s'arrête. Parce que dans le fond, j'avais l'impression de rêver. Et que lorsque je me réveillerais, je me retrouverais sur mon lit, à réaliser que tout ceci me jouait des tours. Mais en même temps, tout semblait si réel. Je me demandais si c'était les retombés de la drogue qui lui donnait cette attitude envers moi, ou si tout simplement, tout ce qu'elle faisait, elle le contrôlait. J'osais espérer que tout soit contrôlé, que tout ce qu'elle faisait, c'était parce qu'elle en avait envie. Ses lèvres sur les miennes. A chaque fois qu'elle en prenait possession, j'avais du mal à m'en séparer. Je fermais alors les yeux. Lâchant ses mains pour venir les loger derrière sa nuque, et intensifier notre baiser. Je sentis le bout de sa langue chatouiller mes lèvres, c'est alors que je laissais sa langue se faufiler entre mes lèvres pour venir jouer avec la mienne. Je me sentais revivre à chaque fois qu'elle m'embrassait. Ma respiration se coupait par moment. Mais je n'avais pas envie de rompre ce baiser. Qui était différent des autres. Tandis qu'une de mes mains glissaient jusqu'au milieu de son dos pour la serrer contre moi, sentant sa poitrine contre mon torse. J'avais juste envie de la sentir un peu plus contre moi. Que son coeur tape ma poitrine à chaque battement. Son souffle chaud se répandait sur mon visage. C'est cette dernière qui finit par rompre ce baiser pour poser son front contre le mien. C'est alors que je plongeais mon regard dans le sien, déposant le bout de mes lèvres sur le bout de son nez, pour y laisser un petit bisou. C'est alors que les masques tombaient et qu'elle sortait son côté romantique. J'étais surpris qu'elle me dise ça, ça ne lui ressemblait tellement pas. Mais peut être que dans le fond, ce n'était qu'une facette, et que c'est tout ce dont elle rêvait, mais qu'à chaque fois, elle ne voulait pas obtenir, parce qu'elle savait pertinemment que ses conquêtes ne désiraient que son corps, et rien de plus. Sauf qu'à mes yeux, et à l'heure actuelle, ce n'était pas que son corps que je voulais, mais elle toute entière. Même si elle était tellement belle. Que j'avais envie d'elle à chaque fois que nos corps se retrouvaient proches l'un de l'autre. Aujourd'hui, et comme bien souvent, j'avais envie de lui prouver que je n'étais pas ce mec là. Que contrairement aux autres, je creusais en elle. Je ne me basais pas sur l'extérieur, mais plutôt sur ce qu'elle était intérieurement. Fais attention, je pourrais te surprendre, souriais-je tout contre ses lèvres quand cette dernière me volait un baiser. Si c'est ce qu'elle voulait, chocolats, fleurs et autre en tout genre. Je pouvais la surprendre. Ce qu'elle finit par me dire, me fis discrètement sourire. Je caressais le bout de ses lèvres avec mon pouce, tout en ne lâchant pas son regard. Peut être la même chose que tu me fais depuis des années maintenant. Je venais arranger l'une de ses mèches rebelles derrière son oreille, avant de lui déposer un baiser du bout des lèvres, puis de remonter mes baisers sur le bout de son nez. C'est alors que je décidais à me lever, tout en la gardant dans mes bras. Ca devenait un peu trop... romantique ? enfin je ne sais pas trop, mais un peu trop... ouais romantique, et je ne voulais pas qu'elle prenne peur. Qu'elle fasse trois pas en arrière alors qu'elle venait d'en faire un en avant. C'est pourquoi, je décidais de changer de sujet. Je vous emmène où mademoiselle ? demandais-je à ma belle Gu, le sourire aux lèvres, me baladant sur la terrasse, avec cette dernière dans les bras. Peut-être ici, lâchais-je en la collant contre la paroi de la maison, pour lui déposer un baiser. Rien de sexuel. Juste une envie spontanée. Ou alors... dis-je en entrant dans la maison pour l'asseoir sur le bar. Là, ajoutais-je en l'embrassant encore une fois. J'avais juste envie de m'amuser avec elle. Sans qu'on se prenne la tête. Puis je la reportais dans mes bras. Pour traverser le couloir. Monter les escaliers. Et la poser sur son lit en me mettant au dessus d'elle. Posant mes mains de part et d'autre de sa tête, sur le matelas, et me baissais légèrement pour lui voler un baiser, avant de me laisser tomber à ses côtés. Tout ça pour arriver là, tu veux regarder quoi comme film ? lui demandais-je ce même sourire perché aux lèvres. Je me redressais légèrement pour pouvoir la regarder. L'admirer. Admirer la beauté qu'elle était. Scrutant chaque trait de son visage qui la rendait aussi craquante.
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Re: I can't be me without you (guliandro)
Mer 3 Aoû - 15:35


i can't be me without you
guliandro  :44:
Entre « sex friends », il faut respecter quelques règles de base : Ne jamais s’offrir de cadeaux. Ne pas dîner en tête à tête. Accepter la concurrence. Oublier le mot « chéri(e) ». Toujours partir avant le petit-déjeuner. Et surtout, ne jamais tomber amoureux.

Un véritable rendez-vous en tête à tête, je crois qu'on ne m'en avait pas proposer depuis très longtemps. J'avais finie par me mettre à fréquenter le même cercle de monde et ceux là savaient parfaitement que les sorties de couples n'était pas mon fort. Je trouvais ça niais et puis sortir en public à deux revenait à admettre être officiellement en couple, chose que je haïssait de tout mon être. Les seules soirées en amoureux que j'avais pu passer ses dernières années avaient été avec.. Celui pour qui je n'étais qu'une maîtresse parmi tant d'autres. Je chassais rapidement cette vilaine pensée de mon esprit et reportais mon attention sur Léandro. Il semblait vouloir appuyer sur le fait que ce ne serait pas un rancard, comme s'il avait peur de me faire fuir en employant ce mot, je sourit avec un air amusé à cette attention. Je m'étais alors mise à l'embrasser d'une façon si douce et pourtant si passionnée que j'en avais des frissons moi-même. Je passais mes doigts dans ses cheveux, puis sur sa peau, je n'avais aucune envie de me passer du bonheur de ses lèvres sur les miennes une minute de plus. Pourtant, je résistais à l'envie de continuer le baiser pour lui faire remarquer je désirait la totale. Fleurs, chocolat, les trucs complètement basiques de la plus lamentable comédie romantique de tout les temps. Je détestais ce genre de choses en temps normal, mais ce soir ça me faisait bien envie. Rien que lui et moi, des petites attentions, des caresses sans se retenir. Sans avoir à se forcer de garder le masque de la fille simplement intéressée par le sexe. Ne vous méprenez pas, j'avais constament envie de Léandro. Littéralement, tout le temps. J'avais envie de son corps nu contre le mien, de ses mains sur ma peau, de ses lèvres, de la chaleur de son corps, envie de le sentir en moi, de ne faire qu'un avec lui.. Mais j'avais également envie d'être totalement niaise en sa compagnie. De me balader dans la rue en lui tenant la main, de l'embrasser en publique, de me comporter comme deux jeunes gens normaux qui s'apprécient fortement et aiment passer du temps ensemble. Sa réponse me fit sourire, je n'en doutais pas une seconde. Léandro avait toujours eu le don de me surprendre de la bonne manière. Quand je lui confiait que je n'avais aucune idée de l'effet qu'il était entrain de me faire aujourd'hui, il me répondit tout sourire que c'était probablement ce que moi je faisait sur lui depuis des années. Je réfléchis un instant, puis sourit en coin. J'avais toujours su qu'il m'aimais, mais s'il ressentais réellement ça pour moi depuis des années, ça me flattais. Je pouvais parfois être horriblement froide avec lui, comment pouvait-il ressentir ça depuis si longtemps ? Il ne me laissait pas y réfléchir plus longtemps puisqu'il se levait sans me lâcher, j'enroulais mes jambes autour de sa taille et lâchais quelques éclats de rires. « Mh, n'importe où mais avec toi... » Soufflais-je en déposant un baiser dans son cou. Il sorti de la maison et je rit de nouveau quand il déposait mon dos contre un mur pour venir m'embrasser. A peine avais-je re-ouvert les yeux qu'il me ramenait à l'intérieur pour me déposer telle une poupée de chiffon sur le comptoir et m'embrasser encore, je sourit contre ses lèvres et prolongeait, resserant mes jambes sur sa taille. J'accrochais mes bras autour de son cou quand il bougeais de nouveau pour me conduire à l'étage, je rit, parce qu'il était tellement mignon. Il me déposait sur le lit et s'allongeait à côté de moi, me demandant finalement quel film je souhaitait regarder. Je tournais mon visage en sa direction, puis roulais sur le côté pour venir placer une de mes jambes par dessus les siennes. « Mh, plus tard le film, je veux que tu continues à m'embrasser. » Je sourit grandement, approchant mon visage du sien. Finallement je me redressait rapidement pour me placer sur lui, une jambes de chaque côté de son corps et mes mains à plat sur son torse, je l'admirait sans cesser de sourire. Je me penchais en avant, plaquant ma bouche contre la sienne et l'embrassait encore et encore durant de longues minutes que je faisait durer. Je ne pouvais me retenir de gémir quand ses mains c'étaient mises à caresser mon corps dénudé, je lui mordillais la lèvre inférieur et me décollais un peu de lui pour le fixer de nouveau. « T'es amoureux de moi, hein ? » Je sais pas trop pourquoi c'était sorti là, maintenant, mais j'avais toujours fait comme si je n'étais pas au courant alors que je le savais. Je voulais maintenant l'entendre de sa bouche. Je plongeais mon regard dans le sien, caressant son visage. « On m'a déjà dit qu'on était amoureux de moi, sans vraiment l'être. Toi tu l'es vraiment.. Mais tu ne me l'a jamais dit. » Lançais-je dans un murmure, restant assise sur lui.


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Re: I can't be me without you (guliandro)
Mer 3 Aoû - 16:18


ta simple présence déclenche en moi de la tachycardie
Rendez-vous. Je savais combien ce terme ne faisait pas parti de son vocabulaire. Elle n'avait jamais été pour ce genre de chose, et je n'avais jamais essayé d'avoir ce genre de moment avec elle, puisqu'elle détestait ça. Je la connaissais suffisamment pour savoir ce qu'elle aimait, et ce qu'elle n'aimait pas. Et je savais combien cet homme dont elle était tombée amoureuse l'avait détruite. Si j'avais pu lui détruire sa gueule de con en revanche, je l'aurais fais. A de nombreuses reprises j'étais tombé nez à nez avec eux, mais je pouvais lire dans le regard de Gu qu'elle me suppliait de ne rien faire, de ne rien dire. Je m'étais toujours retenu, pour elle. Je ne voulais pas faire quelque chose qui puisse la toucher d'une manière ou d'une autre. Si elle était heureuse, alors je l'acceptais. Bien que j'aurai aimé être celui qui puisse la rendre heureuse. Quoi qu'il en soit, je m'expliquais sur le fait que je ne qualifiais pas cela comme un rendez-vous mais plutôt la continuité d'une journée que nous passions ensembles, elle semblait plutôt satisfaite puis vint m'embrasser. Je fermais les yeux prolongeant son baiser en glissant mes mains le long de son dos pour la serrer tout contre moi. C'est fou ce qu'elle m'attirait tel un aimant. Je n'arrivais pas à laisser cette proximité entre nous, je ressentais le besoin de la briser pour la sentir près de moi. Les battements de son coeur raisonnaient dans ma poitrine. C'est alors qu'elle me disait que si on avait vraiment un rendez-vous, elle voulait toutes les choses les plus niaises qui soit. Ca me fit sourire venant d'elle qui n'était en aucun cas pour toutes ces choses là. Mais je pense que décidément, aujourd'hui, la blondinette avait décidé de me surprendre. Je souris puis je décidais de me lever. Toute cette situation était beaucoup trop romantique pour elle, pour nous. C'est pourquoi, je décidais de lui occuper l'esprit autrement, en la baladant dans toutes la maison, dans mes bras, à l'embrasser par-ci, par-là. A ses côtés je me sentais revivre. Comme si à chaque baiser, elle ravivait cette flamme à l'intérieur de moi Elle était la seule à y arriver de cette manière. C'est alors que je me rendais réellement compte que j'étais raide dingue de cette fille et que si aucune de mes relations n'avaient tenu, j'en étais uniquement le fautif, car au plus profond de moi, j'espérais qu'un jour, Gulianna réalise que c'est de moi dont elle avait besoin, et personne d'autre. Comme elle voulait que l'on passe la journée ensembles, à regarder des films, je la ramenais dans sa chambre, l'allongeant sur son lit avant de me retrouver au dessus d'elle pour l'embrasser, encore et toujours. Si je pouvais passer mon temps à la couvrir de baiser, je le ferais, mais je ne voulais pas être trop étouffant alors je me laissais tomber à ses côtés, l'attirant contre. Je lui demandais alors qu'elle voulait regarder, mais sa réponse était nettement plus satisfaisante que la réponse à laquelle je m'attendais. Fais attention, je pourrais te prendre aux mots et passer ma journée à t'embrasser jusqu'à ce que mort s'en suive. Un sourire se glissait sur mes lèvres tandis qu'elle prenait possession de mes lèvres. L'une de mes mains se glissaient dans sa longue chevelure, tandis que l'autre venait se balader le long de son corps dénudé. C'est alors que je la sentis me mordiller la lèvre inférieur ce qui me fis sourire d'avantage. Elle rompait notre baiser se décollant légèrement de moi. Je me redressais alors pour la regarder, et c'est alors qu'elle me posait la question que je n'aurai jamais voulu qu'elle me pose. Il est vrai que oui, j'étais amoureux d'elle, mais je pense que ça, tout le monde le savait. Tout en caressant mon visage, elle m'expliquait que beaucoup d'hommes lui avaient dit qu'ils étaient amoureux d'elle, mais aucun d'entre eux n'étaient sincère, qu'en revanche moi, elle savait que j'étais amoureux d'elle, mais je ne lui avais jamais explicitement dit. Je n'ai pas besoin de te le dire pour te le prouver Gu'. Je sais comment tu es. Que toutes ces conneries sur l'amour, tu n'en crois pas un mot, je le respecte, je le pensais avant toi aussi. Mais je ne te l'ai jamais dis, parce que je ne voulais pas briser cette relation que nous avions. Je n'avais pas envie de te perdre, c'est pour cette raison que je ne t'ai rien dis, lui avouais-je droit dans les yeux. Je voulais qu'elle comprenne que je n'avais pas besoin de lui dire. Mais si tu veux que je sois honnête avec toi, alors oui, je le suis, mais ne t'inquiètes pas, je n'attends rien de toi, cette relation que nous avons actuellement me suffit, du moment que j'ai cette chance de t'avoir dans ma vie, c'est l'essentiel, conclus-je avec une telle sincérité. Je crois que c'était bel et bien la première fois que nous abordions ce sujet, et j'espérais tout simplement que ma sincérité ne me trahisse pas.
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Re: I can't be me without you (guliandro)
Jeu 4 Aoû - 9:43


i can't be me without you
guliandro  :44:
Entre « sex friends », il faut respecter quelques règles de base : Ne jamais s’offrir de cadeaux. Ne pas dîner en tête à tête. Accepter la concurrence. Oublier le mot « chéri(e) ». Toujours partir avant le petit-déjeuner. Et surtout, ne jamais tomber amoureux.

« On entrerais dans le livre des records. » Soufflais-je avec un sourire amusé quand il me dit qu'il serait prêt à me prendre au mot et m'embrasser toute la journée. Cette idée ne me déplaisait pas, de toutes façons c'est tout ce que j'avais envie de faire à l'instant. Passer la journée en câlins, bisous, juste rester collée à lui toute la journée durant ! Je m'étais d'ailleurs empressée de réaliser mes envies en me jetant sur ses lèvres, je l'embrassait encore et encore fougeusement, sans arrêt. J'en manquais même un peu de souffle quand finalement je me détachais de lui, ou du moins de sa bouche quelques instants. Je lui posait une question fatidique, une question dont je connaissais déjà la réponse depuis bien longtemps alors que je ne lui avait jamais vraiment demander. Ce n'était pas difficile à deviner, petits déjà nos amis charriaient Léandro pour ses sentiments envers moi, j'avais toujours sur ce qu'il ressentais mais avait préféré le nier. C'était plus facile de cette façon. Je ne pensait pas mériter tout cet amour, je ne pensais tout simplement pas être assez bien pour lui. Je ne voulais pas le faire souffrir, alors je faisait comme si je n'étais pas au courant. Mais aujourd'hui, j'avais un peu envie d'oublier tout ses petits jeux tordus. J'avais envie d'oublier le fait que je ne pensais pas le mériter, oublier tous mes masques, toutes mes façades et juste faire et dire ce que je voulais. Alors je lui avait demander, franchement. Je lui faisait d'ailleurs part du fait qu'on m'avait dit ses petits mots là des dizaines de fois. Mon ex-petit ami ou plutôt mon ex-erreur de ma vie, me l'avait dit parfois durant des heures. Durant l'acte, avant, quand il voulait effacer mes doutes, mes peurs. Quand il me mentais, quand je le surprenait entrain de me la faire à l'envers, il utiliser les mots "je t'aime" comme une phrase de secours. Le genre de truc qu'on dit quand on sait plus quoi dire pour se défendre, le genre de truc censer faire tout oublier à l'autre et le faire tomber dans nos bras. Ca marchais, habituellement jusqu'à ce que ça ne marche plus. Une fois que je m'étais rendue compte qu'il le disait pour me retenir et non parce qu'il le pensait tout avait été différent. Tout avait été tellement.. Différent. Ces mots là n'avaient plus jamais eu le même effet. Pourtant, Léandro lui s'en était toujours passer. Il m'avait prouver son amour et sa loyauté tellement de fois sans même avoir à le dire, chose que l'autre homme de ma vie n'avait jamais sur faire. Il approuvais d'ailleurs mes pensées en m'expliquant tout simplement qu'il ne le disait pas parce que je n'aimais tout simplement pas qu'on me le dise. Parce que je n'aimais pas l'amour et ses conneries, parce qu'il me respectais assez pour respecter mes choix. Finalement, il m'avouait m'aimer, mais s'empressait alors de me lancer qu'il n'attendais rien en retour. Je le fixait avec fascination, comment pouvait-on aimer quelqu'un si fort, à tel point qu'on en souffrais doucement de l'avoir à porter de mains sans vraiment pouvoir l'avoir pour soit. Comment pouvait-il être si peu égoïste, pourquoi me faisait il tout simplement passer en premier, même dans ce genre de situation.. Je me laissait tomber à ses côtés, une de mes mains toujours posée sur son torse le caressait doucement. Mes jambes étaient placées sur les siennes et je me mise à réfléchir, le regard perdu dans le vide. Est-ce que j'avais déjà aimer autant ? Une fois peut être, presque aveuglément. L'autre personne en avait jouer, je ne voulais pas jouer avec lui. Je ne voulais pas jouer avec Léandro et lui faire souffrir. Après tout, si je devrais un jour retomber amoureuse, je crois que la meilleure personne pour le poste se trouvait devant mes yeux. Qui de mieux qu'un garçon déjà follement amoureux de moi pourrait il me rendre heureuse ? Pour ça, il faudrait que je laisse tomber mes masques une bonne fois pour toute. Que j'apprenne de nouveau à être moi, la Gulianna sans artifices, sans drogues, sans alcool. Juste moi, je sais que c'est ce qu'il aime. « Imaginons que.. » Lançais-je dans un premier temps, un peu hésitante. Je relevais doucement mon regard vers lui et le plongeais dans le sien. « Imaginons qu'à moi, cette relation ne me suffise plus ..? Que j'ai envie de.. Peut-être.. Essayer ? » Je n'étais peut être pas explicite, pourtant j'étais certaine qu'il comprendrais. Essayer, avec lui. Je serais probablement la pire petite amie au monde, puisque je n'avais jamais réellement été en couple sérieusement. Mais il y avait un début à tout, n'est-ce pas ?


©️ Gasmask
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Invité

Re: I can't be me without you (guliandro)
Ven 5 Aoû - 17:29


ta simple présence déclenche en moi de la tachycardie
Je ne m'étais jamais aventuré à parler de ça avec elle. De ce que je pouvais éprouver pour elle. Parce que, je la connaissais tellement bien. J'étais amoureux d'elle depuis que nous nous connaissions. Mais elle, elle avait préféré cet homme un peu plus âgé qu'elle, plus mûre qu'elle. Je les avais surpris une fois tous les deux, et plus tard, elle m'avait supplié de n'en parler à personne. Je lui aurais bien cassé la gueule à cet homme moi, mais je ne le pouvais pas, si Gu' était heureuse, je n'avais pas le droit de briser son bonheur. Même si finalement, cet homme aurait mérité mon poing dans sa gueule, parce qu'en réalité, il était marié, et si elle est comme ça vis à vis de l'amour, c'est tout simplement à cause de lui. Elle a beaucoup souffert, et j'ai été là pour elle quand elle était mal. Donc je sais combien cette rupture a été dure, de réaliser que cet homme s'est littéralement foutu d'elle. Gu' n'était en réalité que sa maîtresse, et lui était un piètre manipulateur.  Ah il savait comment s'y prendre. C'était tellement facile de lui promettre monts et merveilles, de lui dire qu'il l'aimait alors qu'en fait, ce n'était qu'un connard. Et j'avais bien compris qu'il faisait parti de ces mecs dont elle me parlait lorsqu'elle me dit que beaucoup d'hommes lui avaient dit qu'ils l'aimaient mais peu d'entre eux avaient été capable de lui prouver. Alors c'est vrai. Moi. Je ne lui ai jamais ouvertement dit que j'étais amoureux d'elle. Mais à quoi ça aurait servi ? A rien. Si ce n'est la faire fuir. Et je n'en n'avais pas envie. Je n'avais pas envie de perdre ma Gulianna. Et puis selon moi, je n'avais pas besoin de lui dire pour qu'elle le comprenne, je pense qu'elle était assez intelligente pour l'avoir compris, après tout ce que j'avais fais pour elle. Mais visiblement, elle tenait absolument à ce que je lui dise. Honnêtement. J'avais une certaine appréhension quant au fait de lui dire mot pour mot que je l'étais. Parce que, elle réagissait comme ça maintenant, mais dans la minute qui suit elle pouvait très bien me foutre dehors, et faire trois pas en arrière tout ce que je ne voulais pas. Mais bon, en même temps, je me devais d'être honnête avec elle. Alors, je lui expliquais dans un premier temps, que contrairement aux autres, je n'avais pas besoin de lui dire pour lui prouver. A mon sens. Mes actes, ma façon d'agir avec elle parlaient d'eux mêmes. Puis je n'avais aucunement envie qu'elle me mette dans le même sac que tous ces abrutis. J'étais patient. Je me disais que si un jour elle venait à réaliser que j'étais celui qui pourrait la rendre heureuse, alors elle s'en rendrait compte par elle-même. Mais que je n'avais pas besoin de lui faire de grand discours pour la manipuler. Je voulais qu'elle le réalise d'elle-même. C'est alors qu'elle me surprit en me demander d'imaginer qu'en réalité, la relation que nous avions actuellement ne lui suffisait plus, et qu'elle ait envie d'essayer. Je la regardais, quelque peu surpris par ce qu'elle venait de me dire. Je n'aurai jamais pensé que ce jour arrive et encore moins aussi rapidement. Je n'avais pas envie de m'emballer, me dire que tout est acquis. Mais à cet instant même, elle faisait de moi l'homme le plus heureux du monde. Je caressais sa joue avec ma main, tendrement. Je donnerais tout pour être celui qui puisse te rendre heureuse Gulianna, répondis-je dans un premier temps, en la regardant droit dans les yeux. Mais saches que je ne te brusquerais jamais, que l'on ira à ton rythme, comme on l'a toujours été, ajoutais-je pour la rassurer, avant d'approcher son visage du mien, et de lui déposer un baiser sur les lèvres. Je vais t'avouer quelque chose. Des relations j'en ai eu quelques unes, et tu sais pourquoi elles n'ont jamais tenu ? Parce que j'ai toujours tout fichu en l'air, parce que toutes ces filles, elles ont réalisé que quand j'étais avec elles, et bien en fait, j'étais ailleurs. Parce que tu as toujours occupé toutes mes pensées Gulianna, et je n'ai jamais vraiment réussi à avancer de ce côté là, parce qu'au plus profond de moi, j'ai toujours espéré qu'un jour, tu réaliserais que ce n'est pas de tous ces hommes que tu as besoin mais de moi. Et j'ai envie d'être cet homme qui sera là à tes côtés. Qui t'aideras à te sortir de tout ça. Qui te rassureras quand tu en auras le plus besoin, qui te fera sourire à la moindre attentions, aux moindres mots, aux moindres gestes, celui qui te rendra heureuse tout simplement. Je gardais mon regard plongé dans le sien. Je voulais qu'elle réalisait combien j'étais honnête avec elle. Sincère surtout. Que je ne me fichais pas d'elle, et surtout que j'étais prêt à aller aussi doucement qu'il le faudrait, et que l'on prendrait tout le temps dont elle aurait besoin. Je n'avais pas nécessairement besoin de changer, je comptais rester moi-même, comme je l'ai toujours été avec elle. A continuer de prendre soin d'elle, de répondre présent quand elle en aurait le plus besoin.

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I can't be me without you (guliandro)
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