mario agosti
ultraviolence
Gaspard Menier ; gotta be somebodynom complet ; mario agosti
âge ; vingt-six ans
date & lieu de naissance ; 17 mai, Vérone
nationalité ; italienne
activité professionnelle ; jardinier chez m'dame Valentin
études ; que dalle
situation financière ; on fait avec
état civil ; célibataire en ce moment
orientation sexuelle ; hétéro, carrément.
Mario, c’est ce type imprévisible, qui peut partir le soir-même dans un autre pays, là, comme ça, sur un coup de tête. C’est une bombe à retardement, on dit aussi, parce que, s’il reste sans rien faire, ça l’démange, le petit gars, il faut qu’il bouge, qu’il monte un plan, un projet, qu’il organise une soirée, tiens, pourquoi pas, c’est cool, une soirée, ou un voyage, peu importe, du moment que ce soit quelque chose de grand, de fort. A côté ça de ça, il a peut-être des airs de type déconne, bien dans sa peau, tout ça, tout ça, mais, bordel, qu’est-ce qu’il est nerveux, qu’il se sent impuissant, comme s’il ne contrôlait rien. Mario, c’est ce gars constamment en recherche de quelque chose. C’est pas sa faute, c’est un chercheur de sensation, qu’on dit. Mais, il trouve jamais vraiment. Ouais, s’il arrive à ressentir un truc, un gros truc de malade, là, un truc impossible à oublier, tellement c’est intense, beh, c’est éphémère, bien trop éphémère. Alors, il recherche à nouveau, autre part. C’est fatiguant, et c’est frustrant, vous savez, d’pas ressentir tout ça, tout ce que les gens sentent normalement. Mais, il abandonne pas, Mario, il peut pas, il continue à chercher. Peut-être qu’un jour, il trouvera.
Love at first sight
Qu’est-ce que vous voulez qu’il en sache. En théorie, non, il n’y croit pas. Le destin, tout ça, sérieusement ? On va lui faire croire que c’est son destin, de ne jamais trouver chaussure à son pied ? Ou c’est son destin, d’enchaîner les histoires, toutes les plus tordues les unes que les autres, et pourtant, et pourtant ne rien ressentir de spécial ? Ou du moins rien d’exceptionnel. Que des étincelles, putain, des fichues étincelles, pas de feu, à l’intérieur, non. Jamais de feu. Alors, cette histoire de Bashert, il y croit pas tellement. Lui, il s’dit que, y’a des gens avec qui ça peut coller, pendant un temps. Peut-être toute la vie. Mais, eh, c’est qu’une question de personnalité, de gènes, de physique, de chimie. D’alchimie, même. Rien d’autres. Ouais, il a une pensée plus scientifique là-dessus qu’autre chose. Mais, eh, faut pas croire qu’il soit amer et refuse l’amour. Putain non, il le veut, l’amour, Mario. Il veut ressentir le truc qu’on voit dans les films. Il veut avoir le cœur qui bat, flipper, même, de faire un arrêt cardiaque, tiens. Il veut perdre pieds, et devenir dingue. Faire des trucs encore plus fous, mais, pour une fille, cette fois, et qu'une seule. Putain, même les douleurs que l’amour entraîne, il les veut volontiers, ouais, ça serait beau, ça, d’souffrir comme les écrivains maudits. Mais, rien, pour l’moment, même la tête qui tourne, il parvient pas à le ressentir. A part avec des substances illicites, mais, eh, c'est pas pareil, y parait.
C’est l’grand soir, ça y est, ta mère revient. T’es revenu chez les parents pour le week-end, pour la grande occasion. Parce que, tu te dis qu’ils ont besoin de toi, ce soir. En plein repas, tu restes silencieux, t’examines un peu tout, à ton habitude. Forcément, ce n’est pas la grosse ambiance, et, d’un côté, tu donnerais tout pour être ailleurs, à ce moment précis. Mais, y parait qu’il faut se montrer un peu courageux, des fois. Tu t’dis que, du coup, t’es fort, là, courageux, brave. Ouais, ça remonte un peu l’estime que t’as de toi-même, t’en as besoin. Et puis, t’entends ton père souffler, secouer la tête. Tu remarques qu’il a rien mangé. Faut dire, toi non plus. T’as pas faim, et t’es presque sûr que personne a faim ce soir, là. Et puis, vu la gueule de ton plat, de toute façon. Quelle idée de t’proposer pour cuisiner, tu risques bien d’empoisonner tout le monde, doué comme t’es en cuisine. « Il faut que ça s’arrête. » Ah, voilà, ça y est, quelqu’un ose ouvrir la bouche. Ton père, forcément. Il en peut plus, ça s’lit sur son visage qu’il en crève, lui aussi. Ca l’épuise, ça l’inquiète. Toi aussi, mais bon. « C’est la troisième fois, Alice. » Ouais. La troisième fois. La première, y’a 5 ans. La deuxième, l’été dernier. Et maintenant. Ta gorge te resserre. Putain, tu donnerais tout pour être à l’appart, ce soir, avec tes colocataires. C’est que y’a tout qui te remonte en pleine gueule, ça y est. Les souvenirs, les émotions, les mots prononcés. Putain, t’as les larmes aux yeux. T’enfournes une bouchée de purée dégueulasse dans la bouche, en te concentrant sur le goût limite rance que tu ressens. Tu t’dis que, ça strouve, si c’est pas bon, c’est pas de ta faute, mais à cause des pommes de terre qui devaient être pourries. Ouais, tu tentes de te défiler mentalement, de penser à autre chose. Mais, eh, manque de bol, personne n’arrive à chasser une mauvaise pensée, alors, toi non plus. T’as beau faire, tu ne peux pas échapper au présent, là. Et t’as même pas un peu d’herbe avec toi pour te soutenir, la dèche. «Combien de temps, encore ? Hein ? Combien de temps ça va durer, tes conneries ? Tu penses à moi ? A Mario ? » Ah, putain, l’horreur, quand ton père prononce ton prénom, ça t’fout encore plus les boules. T’oses même pas regarder ta mère, toi, parce que tu sais. Tu sais que, là, en silence, elle doit laisser ses larmes couler, et, putain, y’a rien que tu peux faire, y’a rien qu’on peut faire, nous, on peut pas. Ni ton père, ni toi. Y’a que des médecins qui peuvent. Et elle-même. « Je suis désolée, ça arrivera plus, c’était une erreur, je voulais pas… » C’est ce que t’arrives à capter, entre les sanglots. Tu fixes ta purée. Ca s’trouve, y’aura un morceau de pourri si tu cherches bien. Oh merde, ça strouve tu vas passer ton week end à vomir pour 2 bouchées d’une purée douteuse. « T’es qu’une putain d’égoïste Alice, une putain d’égoïste. » T’as envie de gueuler que c’est pas sa faute, qu’elle est malade, ouais, c’est la faute de la maladie. « Jvais fumer. » Tu lances, rapidement, parce que, ça va de plus en plus mal aussi dans ta tête, là, t’as juste besoin de sortir prendre l’air, de t’évader cinq minutes de cette foutue maison. Dehors, ta clope au bec, t'entends les cris de ton père, ça te stresse, c'est dingue. T'as envie de t'barrer, de retourner en France ou en Allemagne, ou découvrir un autre pays, ouais, ce serait cool, t'as envie d'être loin d'là.
A peine un pied hors du lit que tu regrettes déjà de t’être levé. T’as la bouche pâteuse, sèche, le crâne en vrac, et dieu sait que c’est pire si tu tentes de refermer les yeux. Tu te traînes douloureusement sur le canapé, allume la télé. Mais, merde, entre la lumière, le son, t’as l’impression que tout te démonte la gueule, ce matin. T’aimerais bien dire que tu picoleras plus, mais, eh, tout le monde sait que tu ne serais pas crédible à raconter ça. Tu prends un médoc’, mais tu sais très bien qu’il t’reste qu’à attendre que ton corps élimine tout l’excès d’alcool. Tu bloques un instant sur le dessin animé qui passe. Putain de merde, t’éclates de rire quand tu captes que c’est inspecteur gadget. Tu t’sers un bol de miel pops, t’allumes un reste de joint d’hier. Best breakfast ever. T’entends du bruit qui vient de ta chambre, et la nana avec qui tu as terminé ta nuit en sort. « Salut. J’te sers un bol ? Je t’en allume un ? » Tu demandes. Mais, que dalle. T’hausses les épaules, t’as jamais compris ces gens. Tu boufferas tes collocs le matin, tellement t’as la dalle, toi. « Au fait, tu devrais peut-être t’habiller, j’ai des colocs» Tu lances à la demoiselle, encore à poil, en louchant sur la vue. Quoi que, faut être honnête, ça te ferait bien marrer qu’ils débarquent tous et tombent sur elle. Disons que ça ferait de l’animation, voyez, mais ça risque de déplaire à la demoiselle, alors bon. « Aah, ah ouais carrément ! » tu t’exclames, quand, une fois habillée, elle vient s’blottir à toi. Les câlins, tout ça, ça va la nuit, mais, ouais, les matins, c’est un peu plus compliqué pour toi. Mais, eh, t’es pas un salaud non plus, alors tu passes ton bras autour de sa taille. Et là, tu te dis que t’es dans la merde, parce que, faut que tu trouves comment te débarrasser d’elle. Et dieu sait qu’en général, les meufs, elles n’interprètent pas un câlin comme un « allez casse-toi à plus ». On s’demande pourquoi. « Au fait, à propos d’hier… » tu commences, sans trop savoir comment finir ta phrase. Pourquoi c’est aussi difficile de parler à des filles ? Sans les vexer, cela va s’en dire. T’as toujours l’impression que quoi que tu dises, ça sera mal interprété. Et là, tu vois son regard, avec ses putains de yeux noisettes, les mêmes qui t’ont fait craqué la veille. Ah, putain. T’es bloqué, t’oses plus rien dire. T’as pas envie d’te prendre la tête avec ces yeux-là, t’as pas envie de les voir contrariés, ou pire, tristes. «C’était cool. » tu complètes, et tu t’traites de sale con dans ta tête. T’es sans doute un peu lâche, ou trop gentil, tsais pas trop. Et pourtant, tu sais que ça ne collera jamais avec cette fille là. Tu le sens, il manque un truc, ce truc. C’que t’as jamais trouvé, jamais ressenti dans ta vie, c’que tu désires plus que tout. Un truc. Et tu finis par dire que, ce truc, tu l’sentiras jamais, en fait. T’en es peut-être pas capable, ou t’es juste malchanceux, tu sais pas. Mais, putain, que ça te fait chier.
who i am wasn't good enough
Pseudo ; dwyer shower
âge ; 21 ans.
pays ; france
fréquence de connexion/RP ; ça dépend vraiment, j'ai des horaires très irréguliers de travail donc j'peux être bien dispo pendant une semaine et beaucoup moins celle d'après
bref avis sur le forum ; il est beaaau, les gens sont gentils, j'aime !
comment l'avez-vous découvert ? bazzart
un dernier mot ; non
Type de personnage : inventé