v'ha più onor nel perdonare, che piacer nella vendetta
 Caterina Scorsone ; gotta be somebody

nom complet ; Giulia Arabella Vittoria Sorabella, mais tout le monde l'appelle gia. c'est court, c'est chantant, ça ne s'oublie pas facilement. Elle portes un nom de famille bien connu en ville, un nom de famille qui peut inspirer le respect ou la crainte, c'est au choix. La brune a décidé de le porter fièrement.
âge ; elle vient juste de dépasser la barre des trente ans fatidiques. Ça lui fait un peu peur mais c'est surtout ses parents qui trouvent ça effrayant : ils ont peur qu'elle ne trouve pas de mari et finisse vieille fille, à s'occuper d'une flopée de neveux et nièces. Le déshonneur en somme.
date & lieu de naissance ; elle a vu le jour un trois mai, dans une clinique privée réputée de Vérone. Le temps ce jour-là était orageux, tempétueux, lourd et d'après son père quand un enfant vient à naître dans ces conditions, ce n'est pas bon signe. Gia ne voit pas du tout de quoi il parle.
nationalité ; elle est et sera toujours italienne. Elle a voyagé, elle a vu le monde, mais jamais elle ne s'est sentie mieux qu'à la maison. Cette ville, cette culture, elle en connait les moindres recoins, les moindres détails. Ça la rassure.
activité professionnelle ; elle est chercheuse en neurobiologie à l'Université de Vérone, dans le département "neurosciences, biomédecine et sciences du mouvement". Depuis toujours, son rêve est de trouver un remède à la maladie d'Alzheimer avant qu'elle ne la touche et qu'elle oublie tout peu à peu. Personne n'en ai pourtant atteint dans la famille Sorabella mais elle a toujours eu une fascination assez étrange pour cette pathologie. Il lui arrive aussi de donner des cours à des étudiants mais elle déteste ça, ils ne comprennent rien. En réalité, c'est surtout elle qui n'a aucun pédagogie.
études ; elle a fait toutes ses études de biologie, jusqu'au doctorat, dans le cadre rassurant de  l'Université de Vérone. Elle a aussi fait un semestre d'échange dans une université canadienne durant son master mais elle n'en garde par un très bon souvenir. Il y avait trop de variables inconnues et qui ne dépendaient pas d'elle.
situation financière ; riche, la recherche est loin d'être un domaine qui rapport beaucoup mais elle complète son salaire avec les heures de cours données aux étudiants. Et pour les à-côté, il y a le copieux compte en banque que ses parents ont chaleureusement rempli depuis sa naissance.
état civil ; célibataire, la passion amoureuse l'effraye dans le sens où il n'y a absolument rien de rationnel dans tout ça. L'amour ne s'explique. Oh bien sûr, les hormones jouent un rôle important dans ce que les gens appellent un "coup de foudre" mais toute cette histoire de bashert la dépasse. Elle est admirative des couples qui s'aiment pour la vie mais une telle sorte d'abandon à l'autre, elle ne sait pas si elle en serait capable.
orientation sexuelle ; elle ne s'est jamais réellement posé la question mais les êtres humains qui l'ont attirée ont toujours été de sexe masculin. Enfin, elle a vu des corps féminins exceptionnels et absolument formidables à étudier mais leur usage était loin d'être sexuel.


Parfois, Gia se demande s'il n'y a pas un signe du destin dans le fait que le premier garçon dont elle soit tombée amoureuse se soit avéré être gay et de surcroît, le petit-ami de son grand frère. Et puis elle se dit que c'est stupide, que le destin n'existe pas et que notre vie n'est dictée que nos faits, nos choix et ceux des personnes qui nous entourent. C'est comme cette histoire de bashert, elle n'y croit pas vraiment Gia. Oh elle aimerait bien y croire et se dire que l'homme de sa vie l'attend là, quelque part, mais ça n'aurait absolument aucun sens. Un amour, ça se construit, ça s'entretient, elle le voit bien avec ses parents et les histoires de ses frères et soeurs. Si on le laisse mourir, l'amour finit indubitablement par s'en aller. La jeune femme a bien eu quelques hommes dans sa vie, des grands, des petits, des blonds, des bruns, des gentils, des moins gentils, mais jamais rien de vraiment sérieux. On lui a toujours reproché de ne jamais se laisser aller, d'être toujours dans le contrôle sauf que Gia, elle a justement besoin d'un homme a qui elle pourra faire suffisamment confiance pour laisser sa carapace au placard. Oui voilà, pour elle, l'amour ça serait d'être capable de se libérer définitivement de ses tocs, de cette nervosité, de cette insécurité et de toutes ses angoisses qui lui pourrissent le quotidien. Cette homme elle ne l'a pas encore rencontré. Enfin si, elle pensait l'avoir rencontré mais il s'est justement avéré être gay. Et le petit ami de son frère. Enfin bi plutôt, si l'on se réfère au baiser échangé il y a quelques semaines, entre deux confidences. Et puis il y a cet homme dont elle ne sait rien si ce n'est qu'il fait partie d'une famille qu'on lui a recommandé de ne jamais fréquenté et qu'elle a passé une nuit magique avec lui. Mais une nuit n'est pas la vie et Gia ne veut pas tomber dans ce piège.