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Anonymous

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les liaisons dangeureuses { Teo & Stella }
Lun 13 Juin - 1:05



Les Liaisons Dangeureuses
Teobaldo & Stellina

L'enfant est lasse, l'enfant trépasse. Elle ressasse les souvenirs, renie l'avenir. Stella, elle portait bien son nom avant. La petite étoile, lumière de la nuit.  Le scintillement céleste que rien ne pouvait altérer. Stella, c'est la tendresse incarnée. Elle a toujours vécu dans cette bulle, entourée de sa famille, protégée, choyée. Elle aime cette métaphore de la bulle, Stella. Celle de savon, qui monte haut dans le ciel. Elle a compris que plus celle-ci montait haut, plus la chute, quand elle éclatait, était rude. C'est théâtral, elle aime pas ça, Stella. Ressentir la peine, l'abandon pour un truc ridicule en comparaison de ce qu'est vraiment la peine, en ce qu'est vraiment un abandon. Elle ne sait pas haïr Stella, pourtant la première personne qu'elle abhorre, c'est bien elle-même. Stella, elle a cette mélancolie au coin des yeux. A peine perceptible, mais présente.  Antonia, elle a perdu l'amour de sa vie. Et Stella, elle a été saisi. L'abandon c'est ça. C'est devenir fou, c'est se laisser engloutir. Parce que la personne aimé ne reviendra pas alors que nous la cherchons encore. C'est rester là où l'autre n'est plus. Des fois, quand elle est dans son lit Stella, elle pleure. Pas pour elle, mais pour les autres. C'est pour ça qu'elle s'aime pas Stella, c'est une coquille vide. Elle n'a rien ressenti par elle-même, elle prend tout des autres. Comme un démon, avaleur d'âme, dissimulé dans l'enveloppe d'un ange.  C'est pour ça qu'elle flippe quand Antonia s'échappe, parce que l'amour fraternel, c'est tout ce qu'elle a, tout ce qui est inné, ce qui lui est propre. Elle est pas capable d'être elle sans sa jumelle Stella, alors elle se contente d'être rien en silence.
Vêtue d'une chemise bleue, elle arrache son regard à la contemplation du sol. Ça arrive de plus en plus régulièrement, à Stella. Les arrêts sur image. De nouveau maîtresse de son corps, Stella, elle se lève. Une couverture autour d'elle, elle passe la porte. Laisse l'air ébouriffer ses cheveux, le soleil réchauffer sa peau. Il est tôt, assez pour qu'elle ne croise aucun voisins avant d'aller à la boîte aux lettres chercher son courrier. Stella, elle met ses mains en visière, croyant distinguer une silhouette. Un homme. Elle s'approche, les sourcils froncés. Le garçon ne lui dit rien, pas davantage lorsqu'elle s'approche plus encore. Mais l'enveloppe qu'il tient entre les mains lui dit quelque chose. Elle relève les yeux vers l'homme avec une mine perplexe, presque enfantine. La compréhension envahit peu à peu ses traits et elle laisse le silence s'installer, lui laissant peut-être l'occasion de répondre à ses incertitudes. Pas de réponse. « Teobaldo ? »  Elle sert le chandail autour d'elle et tend sa main libre vers l'enveloppe, avec un sourire doux, un sourire qui met en confiance. Made in Stella. « J'attendais ta lettre avec impatience. »
© ACIDBRAIN
Anonymous

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Re: les liaisons dangeureuses { Teo & Stella }
Mar 14 Juin - 12:08



You're the only little girl I know who'd bring a kite in the snow.
Said, "you just gonna hold it up?"
You said, "nah, I'm gonna let it go."


Papelards disséminés aux quatre coins de la pièce. Les vêtements en averses éparpillés dans cette chambre froide. Etroite. Trop. Il étouffe, Teobaldo. Suffoque sous les ombres qui lui bouffent le crâne. Lui ankylosent l'esprit. Il se débat comme il peut. Médiocrité et faiblesse en tout bouclier. La solitude qui hurle des orages dans son être. Et puis les images. Les images qui passent en boucle, peu importe si l’opercule de ses paupières est scellé ou pas. Les souvenirs qui entaillent. Où êtes-vous ? Quand lui, il est là. Seul. Abandonné. Sans famille. L'appel de l'enfant puni, délaissé … laissé pour mort. Terreur nocturne qui le possède, couteau sous la gorge. Terreur de cette solitude agressive, qui prend, qui gruge sans pitié, sans relâche. La punition du damné. La condition du satané. Les mains partent à la recherche de destruction. S'en prennent aux meubles, aux rideaux. Rage exorcisée tandis qu'une voix silencieuse répète inlassablement la même phrase. Revenez. Revenez. Avant que je ne sois plus. Puis destruction s'en prend aux cahiers, aux carnets noircis de phrases, de notes, de poésies désuètes. Les tiroirs dégringolent, se cassent la gueule sur le parquet et puis s'éventrent. Arrêt sur image. Pulsion qui se solidifie. Le regard se greffe aux dessins éparpillés sur le sol comme une mappemonde d'un temps écoulé. Les épisodes épistolaires d'une enfant à un prisonnier, d'une ado à un meurtrier libre, d'une jeune femme à un égaré bestial. L'attention se téléporte sur un ailleurs, boycottant Solitude qui part faire la gueule, qui part pisser sur un autre que lui. Dans l'esprit crevassé, un souffle auquel il s'accroche. L'inspiration venu de nul part, peut-être insufflé par elle, indirectement, sans le savoir. Une façon de dire encore une fois parmi tant d'autres fois ; je suis là, Teobaldo. Existence à travers sa lecture de ses histoires inventées d'égaré. Son autre façon d'exister. Stellina. Le voici, le voilà. Sa main reprend le relais de la destruction ; destruction de ces pages blanches qu'il noircit, sur lesquelles il narre le folklore pittoresque d'un géant d'ombres qui part à la conquête de lumière. Conte aux effluves parfois autobiographiques. La signature en fin de pages. En fin de chapitre. Et le voilà qui enveloppe le tout d'un épiderme en papier kraft, la casquette du facteur sur la gueule. Livraison à domicile comme il a pris l'habitude de faire. Juste comme ça, comme ça. Sans curiosité mal placée. Sans voyeurisme déguisé. Dans le froid du matin qui se réveille, Teobaldo s'extirpe de son antre, destination Citta Antica. Le pas se fait allégé, l'âme moins lourde, moins épaisse de ce mal qui le taraude. Puis rapidement, la boîte aux lettres dans son champs de vision, cette petite boîte, prisme de communication, d'échanges tangibles. La main l'ouvre, lui fait chanter son grincement habituel mais un autre grincement fait écho au sien. A cappella inaccoutumé. Le visage se redresse, rencontre son semblable ; plus féminin, aux traits plus fins, aux cheveux fous bercés par le vent du matin. Les pieds inexplicablement figés dans le sol, il laisse l'ondine s'approcher, l'approcher, lui, proche de l'animal pris au piège. Les « et si » se mitigent dans sa tête, font court circuit puis se cognent à son intuition. Son instinct. Devinette qui trouve réponse dans sa voix qui rompt le silence aussi brumeux qu'un brouillard. « Bonjour Stellina » Incertain, le regard se pose sur la main qui se tend puis sur le sourire délicat qu'elle lui offre, un sourire qu'il a ressenti bien des fois entre les lignes. Aujourd'hui, il le voit en vrai, en devient enfin spectateur. L'enveloppe se pose dans l'écrin de chair de sa correspondante. L'échange a l'habit d'une poignée de main. D'une présentation presque officielle du bout des lèvres. « Et … elle est enfin là. En chair et en os » Comme elle. Comme lui. Un nous enfin réuni, le soleil qui s'étire en tout témoin. « Enchanté, mademoiselle Sorabella » Politesse presque stérile. Pas vraiment des inconnus au fond. Pas réellement des amis. Un entre deux. « J'tenais à te dire ... Tes poneys ressemblaient vachement à des cochons » Tentative d'humour pour masquer son désordre et son incapacité à savoir quoi de faire de son corps devenu tout à coup trop grand pour lui dans l'espace réduit de leurs deux existences qui rentrent en collision.
Anonymous

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Re: les liaisons dangeureuses { Teo & Stella }
Jeu 16 Juin - 18:57



Les Liaisons Dangeureuses
Teobaldo & Stellina

Portrait gracile, encre de chine. Le stylo martèle le papier, avide de liberté. Il dessine, tente en vain de représenter la réalité. L'animal tapis se repaît de ses lignes, révélatrices des desseins, évasion du destin. Existante maigre sur le papier, mais pourtant si tangible. Encore plus tangible maintenant, en face du démon. L'alter ego l'enlace du regard, le découvre autrement que par l'imagination. L'enfant l'a imaginé grand, l'ado torturé et la jeune femme mirage. Mirage dissipé par son appel, avec ta main qui s'élève. Tes pas qui avancent doucement, pour ne pas faire fuir le garçon.  Tu avances comme s'il était un animal blessé, qu'il te fallait soigner.  « Et … elle est enfin là. En chair et en os.  Enchanté, mademoiselle Sorabella  »  les yeux s'agrandissent, légèrement surpris de la déférence à l'égard de leur maîtresse. « Monsieur Moreno.  » la voix s'étire en longueur, presque comme une révérence. Le corps se détourne ensuite, avançant vers la maison, prière silencieuse pour qu'il la suive. «  J'tenais à te dire ... Tes poneys ressemblaient vachement à des cochons » la démarche qui se stoppe, les sourcils se haussent. Stella se tourne vers l'homme, faussement colère. La bouche qui se tort, une langue rose qu'on aperçoit, les années qui disparaissent. « J'espère que la qualité médiocre de mes dessins t'ont au moins fait sourire. » elle glousse,  serre la lettre contre son cœur. Elle n'est certes pas une artiste, mais lui est poète. Les mots jetés sur le papier l'ont transporté ailleurs, loin du quotidien. Il est de ces jours où le simple fait d'ouvrir les yeux est difficile, la première seconde est tranquille, et le battement de cil réveille la conscience, cette dernière prend possession du corps. Et ça commence, où ça se termine, dépend le point de vue. Le monde est égoïste, focalisé sur sa propre souffrance, il cherche une échappatoire. Dans les mots, dans l'activité, dans l'oubli. Chacun invente sa propre méthode, sa propre thérapie. Il y a de ses personnes qui sont leur propre soleil, d'autres qui cherchent une éclaircie. Stella, c'est ce genre de personne légère, lisse. Qu'on effleure mais qui ne touche pas. Elle gravite autour des astres, sans se poser, sans qu'on ne puisse la saisir. Elle frissonne sous la brise légère, la chemise ne la protège pas du froid. « Allez, viens à l'intérieur. »  là où il fait chaud, là où le passé reste sur le pas de la porte. Là où elle lira les lignes. Là où il sera Teobaldo, et elle Stellina. Simplement.
© ACIDBRAIN

Spoiler:
Anonymous

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Re: les liaisons dangeureuses { Teo & Stella }
Jeu 30 Juin - 10:54



You're the only little girl I know who'd bring a kite in the snow.
Said, "you just gonna hold it up?"
You said, "nah, I'm gonna let it go."
@Stellina Sorabella


Le temps s'étend. Egrène ses secondes qui se changent en minutes. Se métamorphosent en heures. Eclipse dans l'instant T. Le passé se mélange, se brouille avec le présent. Amalgame étriquée. Que perçoit ses iris ? Le taulard ? L'écrivain paumé ? La zone d'ombre qui suinte parfois entre ses lignes ? Il sait pas, Teobaldo et c'est peut-être ça qui fait naître des morsures de stress dans les extrémités de son corps. Ouaip. P'être ça. L'oeil s'aiguise et décortique chaque réaction, chaque traduction de ses pensées par sa gestuelle. Un signe. Un message. Une position sur laquelle il pourrait se consigner, se confiner. La spectre du temps se glisse vers l'intérieur, laissant planer dans l'air matinale une invitation à la suivre. Enfin, croit-il percevoir dans les méandres de ses lacunes sociales. Pas doué, Teobaldo. Autant dans le silence que dans le brouhaha des mots qui s'entrechoquent sur les langues. Arrêt sur image. Pause. La sans-visage jusqu'à aujourd'hui lui refait face, efface les années qui ont vieilli son image, la ramène un peu à avant. L'époque-même des poneys-cochons faut croire, faut croire. Le bout de chair rose qu'elle lui affiche en toute répartie silencieuse parvient à arracher un rire à l'artiste ambulant. Trémolos de la corde vocale. Léger, léger mais un rire tout de même qui part se mêler gauchement aux gloussement de la rouquine. « J'n'aurais pas qualifié ça d'médiocre mais quoiqu'il en soit, ouais, ils m'ont fait bien sourire » De la couleur. De la vie dans cet enfer en béton, aux fenêtres barrées d'acier. Un peu du monde de dehors qui venait colorier ce trop plein de gris. Un peu d'innocence dans cet amas d'ombres. Stellina. C'est ce qu'elle a été durant ces années, le long de cette courbe chronologique, brouillée de ratures de tout son long. L'invitation se dénonce, s'éclate à la sortie de ses lèvres légèrement décolorées par le froid. Elle venait de le convier dans son antre ? Lui ? L'inconnu dont elle ne connaît que la poésie et les dédales littéraires par tomes. A son tour, la surprise se greffe à ses iris couleur ciel éteint. L'hésitation ourle ses attentions, ses actions à venir. Il sait pas, Teobaldo. Qui laissera-t-elle entrer s'il accepte ? Le monstre ? Le divin éteint ? Le taulard en rédemption hypocrite ? Joker. Le pas est incertain mais fait avancer l'homme vers la porte d'entrée. Sa dégaine se butte à la gueule grande ouverte de la bâtisse. Des secondes s'éventrent avant qu'il s'accepte à se faire avaler par elle. Il est là, à l'intérieur, corps étranger dans une atmosphère immaculée de son aura sombre. Les mains planquées dans les poches, le regard balaie l'espace où le corps s'est échoué. « J'espère qu'ce nouveau jet t'plaira » Un souhait lâché comme pour combler le vide du silence. « Comment tu vas, aujourd'hui ? » Inquisition légère. Des semaines qui ont espacé leur dernier échange épistolaire, leur dernier état d'âme. Une façon de rattraper le temps qui file toujours un peu trop vite. Le temps étoile filante. « Vraiment ? » Insistance mariée à un regard qui la couve. Un regard d'ami dans les iris d'un étranger. Dualité atypique de cette relation.
Anonymous

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Re: les liaisons dangeureuses { Teo & Stella }
Dim 10 Juil - 16:04



Les Liaisons Dangeureuses
Teobaldo & Stellina

Ses yeux naviguent entre la lettre serrée contre sa poitrine et les doigts agités du garçon. Comme s'ils avaient leur propre vie, ils battent la mesure, suivent le rythme du cœur. Le regard s'accroche à celui de son alter ego, il sourit à sa place sans que ses lèvres n'aient besoin d'esquisser la moindre grimace. L'homme laisse échapper un rire, ce dernier à une saveur particulière à l'oreille. Peut-être parce qu'il est devenu rare. Stella, elle n'en sait rien.  « J'n'aurais pas qualifié ça d'médiocre mais quoiqu'il en soit, ouais, ils m'ont fait bien sourire » ces sourires auxquels elle n'a pas assisté ont parfois trouvé forme dans ses songes, ou ses espérances. Qui sait commence l'un et où se finit l'autre. La frontière floue se confond, faisant des deux une unique entité. C'est un sourire qu'elle imagine incontrôlable, un de ceux qui vous étirent les lèvres, un de ceux qu'on réserve à un visage familier. Dualité inséparable. Un visage familier aux traits inconnus. Une éclaircie au milieu de la tempête. Une certitude, quelque chose qui n'est pas destiné à être modifié. C'est rassurant en quelque sorte. La lettre entre ses mains est une constante dans sa vie, avoir cette constante sous les yeux rendait le tout plus plausible. Tout du moins, dans la situation actuelle, le plus plausible possible.
Elle ferme la porte derrière l'homme, lâchant le plaid au sol avant de suivre le chemin du salon. « J'espère qu'ce nouveau jet t'plaira » elle tourne la lettre pour en voir le dos, déchirant la tranche pour apercevoir l'objet de ses convoitises. « Elles ne m'ont jamais déçu » L'attrapant entre ses doigts, elle se contenta de caresser la calligraphie tendrement avant de reposer les yeux sur Teobaldo. « Comment tu vas, aujourd'hui ? » la phrase d'une banalité certaine, amène une réponse d'une banalité affligeante. Je vais bien. La réponse est toujours la même, peu importe l'interlocuteur. Ces derniers d'ailleurs ne se soucient pas vraiment de la réponse. Ce n'est pas de leur faute. L'humanité est égoïste. « Vraiment ? » Stella, elle ne confie pas ses états d'âme généralement, elle écoute celles des autres. Les prunelles d'or liquide qui la couve l'incite à être honnête. Le projet de classe d'antan l'avait enchanté, davantage lorsque son correspondant lui avait réservé une relation épistolaire pleine de poésie et d'aventures. Ce ne pouvait être que le destin qui avait réunis deux êtres qui, de premier abord paraissaient différents, mais qui pourtant s'étaient attachés l'un à l'autre. Sur le papier uniquement pour l'instant. Stella, elle ne croyait pas aux erreurs. Enfin si, mais pas dans leur connotation péjorative. Les erreurs ça vous forge, ça fait de vous ce que vous êtes. Ça vous apprend des leçons. On ne change jamais vraiment, on se dévoile à soi-même. La seconde chance dépend de soi. De qui on est. Laissant sa carcasse s'échouer sur le canapé, son regard s'accroche à son annulaire où la promesse d'un mariage arrangé sera bientôt visible. « Je fais ce que je peux pour aller bien. Parfois c'est difficile et d'autres jours, non. » posant la lettre sur le côté, le sourire retrouvé, elle invite le garçon à s'asseoir à la place de son choix. Teobaldo, il parait encore plus irréel, ici, dans son salon. Elle craint que le mirage disparaisse à tout instant. « Aujourd'hui, je vais bien. » elle pointe un index vers la lettre avant de le laisser se poser sur lui, lui attribuant le mérite de sa bonne humeur. « Et toi ? Dis moi quelque chose que ta lettre ne dit pas.  » elle dérive rapidement sur lui, souhaitant réentendre sa voix. « Si tu ne parles pas, tout ceci aura l'air d'un rêve dans mon esprit » elle devait avoir cet air un peu bête, les yeux dévorant les traits de son visage comme un assoiffé et la bouche légèrement entrouverte, encore choquée de l'entrevue.
© ACIDBRAIN

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Re: les liaisons dangeureuses { Teo & Stella }



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