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Anonymous

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(soleta) gravity
Ven 10 Juin - 19:30


gravity

ft. greta & solal


« set me free, leave me be. i don't wanna fall another moment into you're gravity. here i am, i and stand. so tall. juste the way i'm suppose to be. but you're into me and all over me. »
Vérone. La ville qu’elle fréquente depuis peu. La vie qu’elle a décidée de laisser. La famille qui empêche qu’elle puisse monter. Les remords pour la ronger, les remords pour la briser, mais elle ne peut pas faire autrement. L’ancienne vie pour la nuire. L’ancienne vie qu’elle laisse en plan.
Le corps qui sursaute alors que les yeux papillonnent, que le son du portable se fait entendre. Le souffle qui se perd un peu et son chat qui vient trouver le confort de son ventre. Ça lui coupe le souffle un moment. Le portable entre les phalanges, elle le porte à son oreille. « Oui?» La voix encore prise de sommeil, les rêves qui s’accumulent et lui qui ne cesse de s’y retrouver. Cette relation complexe. Cette relation qui hante. « Mademoiselle Casabelle? C’est simplement pour conformer votre rendez-vous cette après-midi pour les radiographies.» Elle ferme les yeux, tente de remettre son esprit en place, la paume qui frotte le visage un moment. « Oui oui. Je serai là. Merci beaucoup.» La lumière s’éteint, mais elle porte son regard sur l’écran. Elle aimerait voir un message de lui. Elle ne compte plus le temps, les années. Les rencontres qui s’espacent. Les rencontres qui se font plus prenantes, plus difficiles et rien qu’elle ne sait soutirer, qu’elle ne sait lui voler. Que des rencontres volages pour briser un peu plus son cœur fragile, mais rien qu’elle ne repousse. Elle crève de lui dans la moindre parcelle de son corps.
Le chat s’approche, lui coupe le souffle une fois de plus. Les mains qui se posent dans le poil pendant un moment. Les ronronnements rassurants. Ceux pour combler le vide laissé par lui. Les yeux qui se ferment, le portable qu’elle laisse tomber dans les draps. La dernière rencontre date et l’espoir commence doucement à s’effriter, à se briser. Elle ne peut pas abandonner. Elle ne peut pas le laisser filer entre ses doigts. Elle ne peut pas. Lui. Lui.

Quelques heures qui filent. Greta, elle finit par se défaire des de draps et la chair de poule vient ronger doucement la peau quand elle se percute au froid, les pieds se posent contre le sol. Les vêtements qu’elle cherche rapidement, un peu de contenance qu’elle tente de se donner. Elle ne sait pas Greta. Elle ne sait pas qu’elle risque de le croiser à Vérone. Rien qu’il n’a voulu lui donner. Lui qui tente de la tenir éloignée, mais elle s’acharne, elle s’attarde et son petit cœur ne veut pas l’oublier. C’est ce même cœur qui la pousse à se rendre à l’hôpital. Le cœur déviant. Le cœur qui ne fonctionne pas correctement.
Le chemin qu’elle fait vers cet endroit qu’elle méprise, cet endroit qu’elle n’aime pas. Les murs trop blancs. Les murs qui crèvent le cœur. L’emplacement qu’elle demande parce qu’elle ne connait pas bien l’endroit. Vérone qu’elle connait à peine. Quelques semaines. Quelques mois. La vie en arrière, mais les remords toujours présents. La carrière brimée dans la ville d’avant, dans la vie d’antan.
Les pieds qui résonnent contre le plancher. Les bras fêles qui referment le haut contre le corps fragile, le cœur qui bat trop. Ca la rend nerveuse et les étourdissements qui lui prenne doucement la caboche. Elle tourne un coin, pose la main contre le mur, tente de reprendre le souffle qui vacille, qui s’emporte. La tête qui tourne, les paumes qui se posent contre le mur. Cet endroit qui a cet effet néfaste sur elle, mais elle tente de reprendre contenance.

« Vous allez bien mademoiselle?» Une voix qui se fait entendre dans son dos. Une voix qui lui ressemble trop, mais ce doit être le fruit de son imagination, les envies qu’elle transpose dans la réalité. Cette envie de lui. De le revoir. De le toucher. De l’embrasser. De l’avoir à ses côtés. Elle ne sait que les bribes qu’il a voulu lui lancer, rien de plus. Rien de la vie. Rien de ce qui peut les séparer. Lui. Il en sait un peu plus, mais ne sait pas la famille, la maladie qui ronge le petit cœur fragile.
Le souffle qu’elle reprend. Les étourdissements qui se font moins oppressants et elle se retourne, le sourire sur les lèvres. Le sourire qui se fane. Le sourire qui s’évapore et les billes qui ne se détachent pas du visage, des yeux qui se confrontent. « Solal?» Vérone. Lui à Vérone. Les idées se bousculent dans la caboche et elle croise les bras contre la poitrine un moment. Elle vacille entre cette envie de l’embrasser, cette envie de se rapprocher et celle de s’enfuir parce qu’elle se sent prise au dépourvu. « Oui. Je vais bien.» Doux mensonge, le visage d’ange qui vient reprendre place. Elle ne veut pas parler de ça. Pas avec lui. Pas avec personne. Elle remarque l’uniforme. Elle remarque des détails qu’elle ne savait pas. Elle ne sait pas quoi dire. « J’ai un rendez-vous.» La voix froide. Ça ne lui ressemble pas. Pour se défaire peut-être, parce qu’elle se sent perdue. Un peu. Parce que son cœur s’emporte trop. Parce que son cœur lui fait mal. Elle s’approche. Elle le contourne. L’Italienne s’arrête à ses côtés. La joie qui n’est pas la même. Parce qu’ici, c’est sa faiblesse. Elle n’aime pas être prise de la sorte, elle n’a pas envie d’avouer. Un pas en arrière. La pulpe des doigts qui vient se poser contre l’avant-bras. Ce besoin de le toucher. Ce besoin de s’approcher. Le souffle saccadé. « Tu vis à Vérone? Ne me mens pas, je t’en prie. Ou c’est simplement pour le travail?» Une question de plus. La peur d’avoir un silence encore. D’une certaine façon, elle évite le sujet de sa présence. Ce sujet qu’elle ne veut pas aborder.


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Re: (soleta) gravity
Ven 10 Juin - 21:05


Spoiler:


« des bleus au coeur »
Solal Alighieri
feat.
Greta Casabelle


 

 



 

 

Quand le ciel s'est éteint à brûler trop, quand les alcools mènent la danse de nos amours. Quand la sève a quitté la terre, les sanglots noyés les quais des métros de nos amours. Quand les tambours fatigués ne battent plus que l'arrivée d'une autre guerre,  d'un autre amour. A nos fragiles aux horizons pleurantes, il parait que l'océan chante pour nos amours.

Les urgences sont bondées, un joli raz-de-marée qui emporte tout sur son passage. Et toi t'es là, à piocher dans la masse les plus récalcitrants pour tenter d'alléger la charge. Tu prends les râleurs, ceux qui se distinguent du lot, et qui ne s'attarderont pas à une ennuyeuse discussion. T'es trop fatigué, trop crevé pour t'attarder sur les commérages incessants des vieux de Vérone qui prennent les urgences de l’hôpital comme une banale petite balade. Un moyen comme un autre de s'occuper. Et puis, ils sont rusés ces personnes âgés, prêtes à tout pour ne pas perdre leur temps si précieux dans la salle d'attente d'un quelconque médecin. Ils préfèrent se faire prendre en charge aux urgences, combler les salles d'attentes, et profiter des petits soins gratuits qu'offre l’hôpital de la ville.  T'es exaspéré, probablement à bout de nerfs. Et les heures qui défilent n'arrangent rien. T'es là depuis des lustres, d'interminables heures qui se transforment peu à peu en une véritable torture. Le boulot se transforme en une routine. Les cas s'amenuisent au fil des heures, et seul les personnes âgées demeurent dans le service. De banales  formalités qui ont le don de t'agacer. Toi, t'as l'habitude d'enchaîner les situations délicates, de virer d'une pathologie rare à un accident ménager. Alors, te retrouver confronter à cela te mets hors de toi. Et ça se ressent, tes collègues subissent les conséquences mêmes d'un flux migratoire de Véronais dans l'incohérence la plus complète avec le but même des "urgences". Aucun cas ne vaut grâce à tes yeux.  Quelques injures dans la langue de Molière s'égare ainsi entre tes lèvres, une habitude qui ne peut empêcher d'amuser tes collègues. Ils te connaissent, suffisamment du moins pour savoir que la fatigue de ta garde de nuit commence à surgir face à eux. Tu râles, envoie valser quelques ignares avant de lâcher des collègues pour t'aventurer ailleurs. Loin d'eux, et surtout, de cette routine que tu détestes tant. Un moyen comme un autre d'empêcher le fauve de s'élever en toi. T'enchaînes les pas, et la fatigue de cette nuit se ressent alors dans chacun des membres de ton corps. Quelques fourmillements, des muscles endoloris, et des cernes qui se creusent peu à peu sous tes prunelles. Ton invincibilité est entrain de filer entre tes doigts, de s'échapper peu à peu de ton être pour dévoiler une nouvelle facette de ta personnalité. Une facette reniée, dont l'éloignement soudain te trahit. T'es incapable de t'ouvrir réellement aux autres, de dévoiler tes failles, même la plus infime qui soit. La fatigue est humaine, une vulgaire et anodine réaction du corps humain. Et pourtant, même ce ressentis se doit d'être invisible.  

Tu erres dans les couloirs, marche sans but précis pour canaliser cette fatigue qui s'est accumulée à l'intérieur de ton être. Et dans cette poursuite inanimée, tes prunelles s'accrochent à une silhouette. Tes iris naviguent alors sur ces jolies courbes féminines que tes prunelles semblent déjà reconnaître. Elles s'y accrochent sans que tu ne puisses réellement en comprendre la cause. De là, seule la crinière et la silhouette se distinguent face à toi. Tu ne comprends pas, ou du moins, ton esprit se refuse à un faux-espoir. Parce que de là, cette silhouette ressemble à elle. A celle que tu ne peux oublier. Alors , l'espoir se noie dans la fatigue, et tu renies encore l'évidence même. Ce n'est pas elle, ça ne peut être elle. Ton esprit déraille, s'enflamme, et l'agacement se dissipe soudain pour laisser l'envie et la fatigue s'emmêler pour ne faire qu'un. Illusion, ou réalité ? Tu n'en sais rien. Tout ce que tu sais à cet instant précis, c'est que ton corps se rapproche d'elle.

Elle vacille,
son corps menace de s'évader pendant qu'un parfum éveille tes sens.

Tu pourrais t'éloigner sans un mot, faire demi-tour. Elle ne t'a pas vu, ne saura probablement jamais qui se trouvait derrière elle à cet instant précis. Et pourtant, tes pas refusent de coopérer avec ta raison. Tu t'avances , t'approches dangereusement de ce fruit défendu en sachant pertinemment ce qu'il adviendra de la suite. « Vous allez bien mademoiselle?» aucune trace de tes doutes ne vient à s'égarer entre tes lèvres.  C'est léger, et ça sonne comme une vulgaire banalité. La maîtrise du mensonge, de ces non-dits qui font partis intégrante de ta vie. Er puis, la réalité se heurte de pleins fouet contre ton être. La douceur devient brutalité. « Solal?» , la voix à elle-seule suffit à réanimer ton corps. Tu réagis au simple son de sa voix sans que tes expressions faciales ne se dévoilent à elle. Des regards qui se retrouvent, une jolie confrontation qui s'emmêle de ressentis. « Oui. Je vais bien.», son corps entier te crie l'inverse. Un mensonge, une attitude digne de toi, et indigne d'elle. Et subitement, ce ne sont plus les doux-traits de son visage qui te déstabilisent intérieurement, mais ce mensonge largué sous tes yeux qui claque dans l'air. « J’ai un rendez-vous.» Un pas en arrière, et un fossé qui réveille cette hargne qui sommeillée en toi. L'irritation des dernières minutes refait surface, et la banalité même de ces mots t'irritent bien plus qu'à l'ordinaire. T'aurais aimé qu'elle se rapproche, que la chaleur de son souffle s'égare prés de ta peau, et au lieu de ça, tu te heurtes à elle. Tu te retrouves face à face avec une autre femme. Elle est là, sans réellement être celle que tu aimerais qu'elle soit. C'est ta faute, et sans même t'en rendre compte ses mots suffisent à réveiller le fauve qui sommeille en toi. Les muscles de ta mâchoire se contractent, et chaque parcelles de ton corps menace d'exploser en toi. Tu l'as cherché. Aucun message, aucune nouvelle. Elle t'as oublié, et ses prunelles vident de lueur alimentent tes prédictions. T'as causé ta propre perte. « Tu vis à Vérone? Ne me mens pas, je t’en prie. Ou c’est simplement pour le travail?» La question t'effleure à peine, et les mots s'échappent de ses lèvres sans interpeler ton être. Elle t'a blessé, alors tu recules. Un pas en arrière, et un visage qui reprends forme. Tu caches tes mœurs à travers ton indifférence. Et si tu aurais parfaitement pu répondre à son interrogation, tu n'en fais rien. La vengeance. Des yeux qui se toisent, des sentiments qui se mêlent, et un duel qui débute à peine. « Avec qui as-tu rendez-vous ? »  le match commence, et les mots s'échappent d'une bouche à l'autre dans l'espoir d'empêcher le prochain d'y répliquer. Ta cadette dirait que tu "joues au con", que t'agis comme un crétin, et au fond de toi, tu le sais. Pourtant tes muscles ne se desserrent guère de la violence de ses mots. ça résonne encore en toi, si fort, que t'as juste envie qu'elle parte. Fatigue, colère, énervement, l'aliénation de tout cela peut causer la perte d'un homme. Et tu sais déjà, les conséquences même de cette situation. La provocation t'amène à dire des choses. De fausses révélations qui peuvent briser une femme aussi fragile qu'elle.  « Un rendez-vous n'attends pas, dépêches-toi. »

©️ Gasmask


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Re: (soleta) gravity
Ven 10 Juin - 22:46


gravity

ft. greta & solal


« set me free, leave me be. i don't wanna fall another moment into you're gravity. here i am, i and stand. so tall. juste the way i'm suppose to be. but you're into me and all over me. »
Cette impression que le cœur implose au fond de la poitrine, le déviant qui s’emporte, le palpitant trop fragile qui bat pour lui. Cette envie de partir, parce qu’elle se sent prise au piège. La maladie qu’elle cache aux autres, dont elle ne parle pas. Son fardeau qu’elle traîne. Sa faiblesse qu’elle n’aime pas afficher et dire les mots sur ce qu’elle vie concrétise la situation. Elle n’en a pas envie. Elle remarque le froid dans les iris, le malaise entre eux. Cette envie de se jeter dans ses bras, de lui crier le manque, mais la blessure au ventre, la blessure au cœur de ce vide qu’il lui fait ressentir. Elle ne sait rien de lui. Presque rien. Que les quelques mots qu’elle a pu lui soutirer alors qu’il en sait trop sur elle. Les questions qu’elle pose, mais les réponses qu’elle n’obtient pas. Un coup de plus dans le cœur, un coup de plus au creux de ventre alors qu’elle croise les bras. Les vertiges qui se font sentir un peu, mais la contenance qu’elle tente de garder. Cette envie de lui. Cette envie de son odeur, son corps, ses lèvres. Elle ne bouge pas, pétrifiée dans le sol, elle ne sait pas comment réagir Greta. « Avec qui as-tu rendez-vous ? » La bouche close, les jumelles qui ne s’ouvrent pas tout de suite. La réponse qu’elle n’a pas envie d’offrir, mais la phrase qu’elle lance sans penser, réalité déformée. « Avec mon médecin. Simple rendez-vous de routine.» Vérité qu’elle n’offre pas, qu’elle n’a pas envie de dévoiler. Pas sur ce sujet. Pas sur son cœur. Greta, c’est un sujet qu’elle n’aborde pas. Avec personne. « Un rendez-vous n'attends pas, dépêches-toi. » La voix qui réveille et le corps qui se met en marche. Un souffle en guise de réponse, un oui perdu entre les lèvres alors qu’elle s’en va. Qu’elle s’éloigne. Elle lutte contre les sentiments. Elle s’arrête. Avant d’être trop loin. Elle se retourne. Elle revient. Les phalanges qui s’accrochent doucement au poignet et elle le force à se retourner, poser son regard dans le fond du sien, la douceur qui retrouve doucement les traits de l'italienne. « J’aimerais te voir après.» Les doigts qui se serrent doucement, qui demandent l’attention. « S’il te plait.» Le souffle qui se perd un moment et les doigts qui relâchent, le bras dont elle se défait et les talons qu’elle tourne à nouveau. Elle entend les pas de Solal qui s’éloigne, elle n’a pas la moindre idée de s’il sera là. La peur au ventre. Le regard qu’elle jette rapidement et lui qu’elle ne voit plus. Un soupir. Un souffle. Un battement de cœur raté.

La porte plus loin qu’elle pousse. Les radiographies pour le cœur qu’elle doit passer. Des examens qu’elle doit faire régulièrement pour savoir si elle devra finir par faire une opération. Les symptômes arrivent de plus en plus souvent, mais elle préfère ne pas y penser, ne pas en parler. La tête autre part, elle écoute vaguement les instructions, les pensées qui se percutent, les questions sans réponse qui reviennent sans arrêt à la caboche. Le souffle qui vacille un moment. Les vêtements qu’elle reprend après la fin des examens et la robe qui se repose sur les courbes fragiles, sur le corps frêle. L’espoir de le voir, mais l’espoir brisé parce qu’elle a perdu la silhouette de vue. Elle reprend son chemin dans les couloirs, elle tourne le coin et aperçoit celui qui fait chavirer le cœur fragile, celui dont elle ne sait défaire les pensées.
Les pas qui s’approchent, le corps qu’elle rejoint. La promiscuité qu’elle instaure, près de lui qu’elle se pose. Les doigts qui viennent effleurer le visage pendant un moment, l’index contre la joue qui passe contre les lèvres et termine la descente dans le vide. « Est-ce que tu as terminé?» Elle ne sait pas, elle ne sait rien. Cette vague impression de s’enticher d’un étranger, mais les moments partagés dont elle ne sait plus se passer. Elle ne sait plus les semaines sans lui. Elle a envie de lancer les reproches, mais elle n’y arrive pas. Greta et cette envie de se coller contre lui, de se loger dans les bras qu’elle connait trop bien. Les lèvres qu’elle se pince un moment, l’inférieur qu’elle torture des dents. « Tu me manques Solal.» Les mots qu’elle pense. Les mots qu’elle envoie doucement valser dans l’air. Elle ose. Elle n’ose pas vraiment. Cette envie de l’embrasser, se couloir désert, mais elle ne sait pas comment se comporter avec lui. Elle ne sait plus. Ella n’a jamais réellement su, mais elle s’accroche parce qu’elle ne sait pas se défaire de lui. L’inconnu qui fait battre le cœur. L’odeur qu’elle sait bien. Le corps qu’elle aime trop. Le contact qui rend folle. Le souffle vacillant. Le cœur déviant.


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Re: (soleta) gravity
Dim 12 Juin - 12:44


« des bleus au coeur »
Solal Alighieri
feat.
Greta Casabelle


 

 



 

 

Quand le ciel s'est éteint à brûler trop, quand les alcools mènent la danse de nos amours. Quand la sève a quitté la terre, les sanglots noyés les quais des métros de nos amours. Quand les tambours fatigués ne battent plus que l'arrivée d'une autre guerre,  d'un autre amour. A nos fragiles aux horizons pleurantes, il parait que l'océan chante pour nos amours.

T'aimerais t'éloigner d'elle. La fuir, et pourtant, une part de ton être se refuse à exécuter tes propres pensées. Là, debout face à elle, tu te rends compte de la réalité. De cette fameuse réalité que tu reniais inlassablement de tout ton être ; tu t'es noyé d'illusions, t'as cru que l'éloignement résoudrait tout. T'as espéré qu'elle disparaisse de ta vie aussi rapidement qu'elle s'est immiscée en toi. T'y as cru, tellement fort, que tu tombes de haut. Te heurtes de plein fouet aux conséquences même de tes actes. L'éloignement de ces derniers mois n'a rien changé. Elle est toujours là, autant physiquement qu'elle te hante mentalement. Les lèvres closent, tu t'abstiens encore d'émettre la moindre réflexion préférant ainsi la retrouver. Elle, et ce doux parfum qui t'enivre. Elle , et l'appel de ses lèvres rosées. Elle,  cette jolie proie qui réveille tes sens. Il suffit d'un regard, de quelques mots échangés pour qu'un flot de souvenir vient à jaillir une nouvelle fois dans ton esprit. Ces souvenirs passés, qui ne cessent inlassablement de revivre en toi. Tu revois son sourire, cette expression faciale qui  s'est un jour dévoilé à toi pour ne jamais  ressortir de ton esprit. Et même au travers de ton déni, tu la revoyais. Son image t'as hanté. Si intensément, que tu ne sais même plus distinguer la réalité à ton imagination. Est-elle vraiment là, juste devant toi ? Ou bien est-ce-encore une machination de ton esprit ? Une illusion, une jolie-ruse qui te rongera de l'intérieur pendant encore plusieurs jours. Tes prunelles s'accrochent alors à chacun des doux traits de son visage. Tu t'imprègnes d'elle, de ces traits, et de cette innocence que tu te refuses de corrompre. Et au pleins coeur de ton déni, les sentiments se bousculent. Ils s'emmêlent, si violemment en ta personne que tu te meurs dans ton silence. Tu préfères t'abstenir de mots que de laisser le fauve l'écraser une énième fois. Le fauve est dévastateur, prêt à tout pour se ruer sur cette délicieuse fragilité. Il suffit d'un instant, d'un moment d'égarement pour que la perte de contrôle soit irréversible. Et toi, dans l'aveuglement de tes idioties, tu t'es déjà égaré à mi-chemin sur ce sentier maudit. Tu t'es égaré, l'a rejeté, et tu commences enfin à émettre quelques pas en arrière. T'aimerais revenir quelques mois auparavant, quand la douceur de ses lèvres rosées s'égaraient sur les tiennes. Des souffles chauds qui s'emmêlent, deux coeurs battant, et toi, qui perds pieds.


Un pas en arrière, des regards qui se toisent sans un mot et vos corps qui s'éloignent, encore. Elle te file entre les doigts, s'échappe subitement de ton emprise pour partir à l'opposer même de toi. Une jolie fuite. Des pas qui s'enchaînent sous tes prunelles avant que son corps ne vacille un instant. Elle pivote, s'arrête dans sa course pour laisser son visage revenir vers toi.  «  J’aimerais te voir après » La froideur des derniers instants s'est échappée dans l'air. La tempête est passée, et seul le souffle haletant demeure le témoin d'une conversation animée. Le reste , n'est plus que souvenir. Qu'un temps révolu qui laisse place à l'habituelle douceur de la jolie-italienne. «   S’il te plait. » La requête s'échappe en un murmure. Et toi, dont les synonymes péjoratifs te correspondent si bien, tu te meurs encore une fois dans le silence. Une demande qui s'échoue dans l'air. Une habituelle question qui demeurera encore une fois sans réponse. T'es le roi, le roi des cons. Un homme dans l'incapacité même d'alléger les pensées de la jolie Casabelle. Ton corps se détourne d'elle, et tes pas avancent à l'opposer sans que tes pensées ne viennent pour autant à se délecter de son visage. Même détourné d'elle, tu penses à elle. Et tu sais que les minutes à venir n'arrangeront rien. Le souvenir d'elle persistera, et peut-être même qu'elle continuera à hanter encore et encore ton esprit. L'intensité t'agace, autant qu'elle te fascine. C'est étrange, et si prenant que t'as parfois l'illusion de n'être qu'un pantin. Qu'une marionnette destinée à venir puis revenir vers le péché interdit qu'elle représente si-bien. Elle est tout, alors qu'elle ne devrait n'être rien.


Les vibrations de ton bip professionnel s'accentuent inlassablement dans le fond de ta poche. Tu ressens presque l'insistance de tes collègues pour un éventuel retour. Pourtant, t'es presque certains qu'il ne s'agit aucunement d'une quelconque urgence. T'as l'habitude, et tu sais, sans même y répondre qu'ils attendent uniquement ton retour pour s'alléger de quelques cas. Des personnes indésirables, des éméchés à la bière qui hurle aux victoires des adversaires de l'EURO. C'est comme ça, et ça continuera probablement ainsi jusqu'à la finale de football. Alors, tes pas s'arrêtent au coin d'un couloir. L'un de ceux, qu'elle sera forcée d'emprunter pour repartir d'où elle vient. Ton corps s'adosse contre un mur, et tu l'attends. Tu guettes patiemment cette jolie-silhouette féminine qui reviendra à toi. Les minutes ressemblent étrangement à des heures, s'allongent incroyablement au fur et à mesure du temps. Et dans l'attente de son retour, tu te questionne sur elle. Sur le pourquoi elle s'est aventurée là. Et t'as beau connaître l'hôpital sur le bout de tes doigts, tu ne peux en connaître la cause exacte de son rendez-vous médical. Du moins, dans l'immédiat. Et alors que t'envisage déjà de fouiller dans les dossiers médicales de l'imagerie médicale et de ses archives, des talons claquent dans l'air. Elle revient à toi. Une jolie-fleur fragile qui revient se risquer entre les doigts d'un indélicat maladroit. Elle se rapproche, tellement prés de toi, que t'en rates un battement de coeur. Elle est trop proche, suffisamment prés de toi pour que t'en viennes à perdre le contrôle de toi. Les nerfs et la fatigue te jouent des tours, et t'amènent à laisser la douceur de ses doigts s'égarer sur toi. Elle te frôle, et sa douceur s'immisce en toi.«  Est-ce que tu as terminé? » La négation résonne en ton esprit, et pourtant, tu t'abstiens d'une quelconque réponse pour le moment. Tu te fiches presque de tes obligations professionnelles , au diable les éméchés, les petits vieux , les ignares. Tu n'es pas le seul médecin au sien de l'hôpital, ils se débrouilleront. Et avant que sa main ne tombe dans le vent, qu'elle ne s'égare dans l'air et s'y perde, tes doigts attrapent son poignet. « Pour toi, oui. » , vos souffles chauds se retrouvent enfin au milieu de cette soudaine proximité, et chacun de ses gestes te contraignent à revoir tes résolutions. Ne pas succomber, ne pas s'approcher, ne pas s'y risquer, autant d'interdiction qu'elle balaye subitement de ses doigts. De ceux qui raniment chaque parcelles de ton être. « Tu me manques Solal. »[/b] de la sincérité à l'état brut qui se heurte subitement à tes interdictions. Des mots doux pour canaliser un fauve qui renie le moindre attachement. Et là, à quelques millimètres seulement de ses lèvres rosées, ton visage s'égare sur le côté. Il dérive à droite, se penche pour laisser la vérité se glisser au creux de son oreille. « Et toi, Greta... » les mots s'égarent sans que la vérité y soit clairement explicite. C'est du Solal, digne de toi, et pourtant ça diverge subitement de cet habituel silence que tu réserves si souvent. Cette-fois, tu laisses place aux suppositions, aux phrases qui s'éternisent sans réellement déboucher sur quelque chose de solide. Tu t'abstiens, encore, renie ton attachement pour ne pas te noyer au travers de tes sentiments. Ta main libre se faufile alors sur le creux de ses hanches, et tu la ramènes un peu plus contre toi. T'as besoin de réponses, tout comme t'as besoin de sentir son corps prés du tient.« Qu'est-ce que tu as ? » Le sujet tabou revient au galop. Si tu manies habituellement les non-dits, cette fois-ci les rôles s'inversent et tu pars à la recherche de la réalité, de celle qu'elle évite.



© Gasmask


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Re: (soleta) gravity
Dim 12 Juin - 15:05


gravity

ft. greta & solal


« set me free, leave me be. i don't wanna fall another moment into you're gravity. here i am, i and stand. so tall. juste the way i'm suppose to be. but you're into me and all over me. »
Les sensations qui le ronge, qui la trouble et les sentiments qu’elle ne contrôle pas lorsqu’elle se retrouve dans son espace, dans son monde, dans son univers. Cette envie de rester près de lui, cette envie de le garder près d’elle chaque seconde, mais il file entre les mains maladroites, les mains encore trop fr
agile pour le retenir. Les sensations contre la pulpe qui arrache des frissons contre l’épiderme opalin, cette envie de prendre les lèvres dans le couloir désert et le cœur qui ne cesse de s’emporter, de battre trop fort pour lui. « Pour toi, oui. » Le poignet entre les doigts, elle demande le contact, elle demande l’attention, elle n’a pas la moindre envie de faire un pas en arrière. Elle se confronte à ses démons dans cet endroit, mais elle n’y pense pas lorsqu’elle se trouve près de lui. Elle n’a pas envie d’y penser. Cette simple envie d’oublier. [color=#669999]« Et toi, Greta... » La suspend dans l’air. Le reste de la phrase qu’elle demande, mais qu’elle ne risque pas d’obtenir, c’est déjà bien plus que ce qu’elle reçoit normalement. Ce n’est pas assez pourtant. Le souffle contre la peau qui fait réagir, qui fait naître les frissons sur son corps en entier. Les yeux qui se ferment. Le cœur fragile qui s’emporte. Le cœur déviant qu’elle déteste tant. Elle attend. Elle attend la suite. Cette foutue suite qu’elle attend depuis des années.
La pression au creux des reins pour attirer le corps fragile contre la chaleur de celui qu’elle recherche sans arrête. Le souffle qui se coupe un moment et les mains qui se trouvent un chemin dans le dos, pour se poser contre le sol.


« Qu'est-ce que tu as ? » La question. La question qu’il pose. La question à laquelle elle n’a pas envie de répondre. Son secret à elle qu’elle tente de garder enterré au plus profond de son être. Les muscles se tendent un moment pour se détendre l’instant d’après. Elle n’a pas envie de lui dire. Pas maintenant. Pas tout de suite. Pas pour le moment. Surement jamais. Les risques. Une opération à cœur ouvert qu’elle pourrait avoir, mais le cœur stable, pour le moment. Quelques complications, mais elle n’y pense pas. Elle ne veut pas. « Solal.» La tête qu’elle lève un moment et la promiscuité troublante, déroutante. Les souffles qui se mélangent et qui font réagir l’être en entier. Une main qu’elle reprend et la pulpe des doigts qui se posent à la joue. Elle n’a pas envie de répondre Greta et elle ne le fera pas. La seule rébellion qu’elle se permet dans cette relation alors qu’elle offre tout, qu’elle donne trop.
Pour éviter de répondre, pour éviter de parler, elle se glisse sur la pointe des pieds, elle effleure les lèvres un moment avant d’y poser les siennes, de prend ce baiser dont elle crève. Elle ne demande pas. Elle prend simplement. Le goût singulier qu’elle aime trop, qu’elle aime tant. La chaleur qui rend dingue. Le corps qu’elle aime sentir contre le sien. Le baiser qu’elle vole. Le baiser qu’elle aime et les lèvres qui se séparent faute de manque d’air, elle ne recule pas trop, laisser ses lèvres effleurer les siennes lorsque les mots s’échappent des lèvres. « J’aimerais partir d’ici .» Demande qu’elle lance. Qu’il vienne avec elle. Qu’il reste avec elle. Qu’il ne file pas entre les doigts parce qu’elle doute de le supporter encore une fois. Le cœur qui bat trop fort. Le cœur qui bat un peu plus alors qu’elle dessine encore la ligne de la mâchoire, que les doigts viennent se perdre contre la nuque, dans les cheveux sombres un instant avant qu’elle n’ajoute. « Amène-moi quelque part. Je ne connais pas Vérone. Pas beaucoup .» Une autre demande contre les lèvres alors que les jumelles demandent encore la présence des tentatrices, de ce goût dont elle ne se lasse pas depuis des années. De ce contact qui ne cesse de l’obséder.
Elle évite soigneusement le sujet. Elle sait pourtant qu’il risque de revenir, qu’il risque de poser les questions une fois de plus. Greta, elle n’a pas envie d’en parler. Pas cette parcelle d’elle. Il sait tout. Presque tout. Elle ne sait rien. Presque rien. Elle en sait un peu plus aujourd’hui. Son lieu de travail. Sa ville peut-être. Il évite les questions, elle évite celle-là.
Elle fait un pas en arrière avec cette impression amère que son corps lui manque déjà trop. Le vide contre la peau alors qu’elle ne crève que de rester contre lui, que de se taire et profiter de la présence des bras. « Viens .» Plus une demande. Les doigts qui s’emparent des siens, dans la poigne adorée, dans la poigne désirée. Les pas qui résonnent en écho alors qu’elle l’entraîne avec lui dans la fuite. Cet endroit maudit. Cet endroit qui ne révèle que des mauvais souvenirs à ses yeux. Elle ne veut plus y être.


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Re: (soleta) gravity
Dim 12 Juin - 18:28


« des bleus au coeur »
Solal Alighieri
feat.
Greta Casabelle


 

 



 

 

Quand le ciel s'est éteint à brûler trop, quand les alcools mènent la danse de nos amours. Quand la sève a quitté la terre, les sanglots noyés les quais des métros de nos amours. Quand les tambours fatigués ne battent plus que l'arrivée d'une autre guerre,  d'un autre amour. A nos fragiles aux horizons pleurantes, il parait que l'océan chante pour nos amours.

Un nouveau silence et des lèvres closent qui se meurent peu à peu. La roue tourne, les rôles s'inversent et les réponses s'éternisent dans l'ombre. De nouveaux non-dits, des révélations qui demeureront anonymes encore un peu. Et si les minutes s'éternisent , toi, tu sais déjà qu'elles ne viendront guère combler tes interrogations. Bien au contraire, chaque minute qui claque dans l'air est une minute supplémentaire dans laquelle elle tente de se maintenir à flot. Elle cherche des mots, cherche ses mots. Ceux qui combleront le vide sans pour autant répondre à ta question.  « Solal.» ton prénom jaillit entre ses lèvres, doux murmure destiné à lui-seul à s'échapper de ton emprise. Elle fuit. Elle se détourne de la réalité pour t'empêcher de savoir. Et toi, perdu dans la douceur de ses gestes tu ne peux empêcher un fin sourire de s'immiscer sur tes lèvres. Cette méthode, c'est la tienne. C'est toi qui jongle avec les mots. Toi, qui souffle les syllabes de son prénom au creux de son oreille dans l'espoir d'y noyer ses interrogations. Et là, les rôles s'inversent. Pour la première fois, c'est toi qui ignore tout, toi, qui te retrouve pris au piège d'un sujet. Et pourtant, les cartes du jeu n'ont pas encore été distribuées. Et malgré ta position actuelle face à cette situation, tu t'abstiens de t'emporter. A quoi bon ? Car tu sais, au fond de toi que la vérité ne tardera guère à revenir vers toi. D'une manière ou d'une autre, tu apprendras la cause de cette perte de lueur à l'intérieur de ses prunelles. Tu sauras, ce qu'il se trame. Le pourquoi du comment ta jolie Greta s'est retrouvée là. Au milieu du chaos ; dans ce foutoir dans lequel tu travailles, mais pour l'instant, ça peut attendre.


Attendre que le fruit défendu ne retombe à ses pieds. Elle s'approche, encore, sans que tu ne sois obligé d'exercer une quelconque pression au creux de ses reins. L'innocence revient s'égarer dans la gueule du loup. Et t'entrevois déjà, à l'intérieur de ses prunelles les exigences d'une femme. Un appel au péché ; une envie d'assouvir de vieux souvenirs. Et tu sens, déjà , avant même que ses lèvres ne se posent sur les tiennes, les palpitations d'un coeur qui s'emporte. Ton corps se réveille aux moindres effleurements d'elle . Un frôlement, deux souffles qui se retrouvent,  et des lèvres qui s'entrouvrent. T'es damné. Et les naïves petites paroles de ta cadette s'ajoutent à cela. Elles s'immiscent en toi, narguent habilement ta raison pour t'empêcher une nouvelle fois de renier l'évidence. T'as beau être un homme, un de ceux qui se fiche de ces anodines et vulgaires petites prédictions sur l'éventualité d'un quelconque Bashert, quel qu'il soit. Tu ne peux nier tout ce qu'elle produit en toi, tout ce qu'elle éveille à l'intérieur de ton être. Il suffit d'un baiser pour t'apercevoir qu'elle n'est pas simplement l'une d'entre elles. Une de celles que tu prends, pour rejeter l'instant d'aprés. Elle, elle est plus que cela, que tu veuilles ou non l'admettre.  « J’aimerais partir d’ici .» son souffle s'égare entre tes lèvres, si habilement que t'as presque l'impression que cette requête provient de ta bouche. Une jolie-illusion de deux corps qui se rejoignent pour ne faire qu'un. Sans un mot, tu l'observes, épies délicatement chacun des doux traits de son visage avant d'incliner celui-ci face au tracé qu'elle exerce du bout de ses doigts. Elle caresse ta peau, d'une douceur incomparable à toutes celles que tu as pu recevoir. Une de celle, qui s'immisce délicatement en ton être pour t'apaiser de l'intérieur. Elle a toujours eu ce don, celui d'apaiser ton être en une fraction de secondes. « Viens .» Alors, t'envoies valser tes interrogations et tu la laisses t'emmener dans sa fuite. T'as pas eu le temps de répondre, ni même l'occasion d'exprimer tes pensées. Tu t'es juste laissé aller, ta main dans la sienne, dans l'espoir de s'échapper de cette journée maussade.  Elle mène la danse, fait claquer ses talons dans les couloirs monotones de l'établissement alors que tu défais ta blouse blanche. T'abandonnes une partie de toi, une de celles que tu avais soigneusement réussis à dissimuler à ses yeux. Et dans ta fuite, t'en oublies presque tes obligations, celles qui t'empêcheraient de te balader à ses côtés. Tes pas suivent les siens, et dans cette fuite à la réalité, tu t'échappes dans une bulle. Votre bulle, celle qui se distingue de ce monde qui vous oppresse. De celui qui vous condamne à deux vies opposées. La blouse retirée, t'en profites pour accélérer subitement la cadence de vos pas. Tu l'as surprends, l'entraîne un peu plus vers la sortie alors que ton fin sourire en coin retrouve possession de tes lèvres. Tu reprends habilement le contrôle de la situation, le contrôle de ce qu'il adviendra. Et vous franchissez la porte, l'ultime porte vers la liberté. Tes pas s'estompent à l'extérieur pendant que tu délaisses sa main pour attraper le trousseau de clés glissé dans le fond d'une de tes poches. « Serez-vous capable de me suivre, Mademoiselle Casabelle ? » , le sourire aux lèvres, tu te détournes de ses pas pour enfourcher habilement ta moto. Un véhicule comme un autre, deux roues qui suffisent à donner le vertige à sa propre cadette. Alors, t’anticipe un éventuel refus, celui qui pourrait compromettre tes plans. Vérone, à moto, c'est une autre Vérone. Une de celle, qui fait partie intégrante de lui-même. Ta main se tends vers elle, comme un appel à la liberté, une opportunité à saisir, et qui peut d'un instant à l'autre disparaitre. Tu l'attires vers toi, et t'en profites pour glisser un casque au dessus de sa tête. Tu l'as déjà fait, un nombre incalculable de fois, mais uniquement pour ta cadette. Alors, tes doigts maîtrise la sécurité du casque, et habilement t'en viens à l'installer. « Fais-moi confiance, Greta. »

Un sourire,
et des doigts qui frôlent sa peau dénudée,
le creux de son cou, encore vulnérable ,
encore à sa portée.




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Re: (soleta) gravity
Dim 12 Juin - 20:55


gravity

ft. greta & solal


« set me free, leave me be. i don't wanna fall another moment into you're gravity. here i am, i and stand. so tall. juste the way i'm suppose to be. but you're into me and all over me. »
Cette envie de fuir cet endroit avec lui. Une partie d’elle irait n’importe où avec lui. Tant qu’il est là. Tant qu’elle peut sentir la présence, le goût des lèvres dont elle ne sait plus se passer. Celui dont elle rêve trop souvent, le goût dont elle se souvient parfaitement. Elle vient le demander. Elle vient le prendre sans avertir et le corps est plus faible sous le sien, parce que l’aime de trop, des mots qu’elle ne saura jamais dire haut. Le baiser dont elle doit se séparer à un moment où un autre, le souffle qui se mélange au sien et les envies pour rendre folle, les envies de ne plus le quitter, mais elle voudrait plus. Plus que ça. Plus que devoir trouver les informations au passage, par hasard.
Les doigts entre les siens, elle mène la danse pendant un moment. Elle n‘offre pas les mots. Elle se surprend à lui ressembler, à ne plus être elle. Elle a des secrets pourtant. Surtout celui-là. Solal fini par prendre le pas, mener la danse, prendre ses doigts et faire accélérer le pas alors que l’air finir par fouetter le visage, emplir les poumons et elle se sent déjà mieux Greta. En dehors de ces murs fades, elle se sent plus vivante. « Serez-vous capable de me suivre, Mademoiselle Casabelle ? » La demoiselle s’arrête un moment, les doigts qui se séparent alors que le regard s’arrête sur lui qui enfourche cette moto. « e ne sais pas.» Souffle qui file entre les lèvres. Ca a quelque chose de terriblement séduisant. Ce côté qu’elle ne connaissait pas réellement. Des années pour les séparer et cette façon de ne pas le connaître. Ca a quelque chose de frustrant, de dérangeant. Comment s’enticher de quelqu’un qu’on ne connait pas réellement. Elle n’en sait rien, mais elle sait les battements inadéquats de son cœur pour lui. La main tendue et les siens qui viennent joindre la peau, elle hésite, mais elle passe ses jambes autour de la bête de métal. Elle ne bouge pas, le laisse maîtriser la situation parce qu’elle n’y connait rien. Parce qu’elle ne sait rien à ce qui est en train de se passer. Greta, elle a envie de l’embrasser encore et encore, mais elle se contente de le regarder alors que ses doigts s’attardent sur le casque. Elle se mord la lèvre un moment, elle se sent comme un enfant. « Fais-moi confiance, Greta. » Comment ne pas le faire. Cette confiance aveugle qu’elle lui offre alors qu’elle ne sait strictement rien de lui. Pratiquement rien de lui, mais elle vient de plonger dans son univers. Les doigts attrapent les siens un moment, elle accroche le regard avant qu’il ne se tourne pour maîtriser la bête. « Je te fais confiance Solal.» Et plus. Plus. Elle ne sait pas exactement. Elle n’a jamais réellement aimé, mais elle sait que lui fait battre son palpitant, son déviant.

Les paumes qui glissent lentement contre les hanches pour venir se poser contre le ventre. La voix qui se fait entendre avant que lui bruit de moteur ne vienne l’enterrer. « On va où?» Elle se doute qu’elle n’aura pas de réponse, mais elle pose par automatisme. Les mains sur le ventre et le corps qui vient doucement trouver le confort du sien, elle ne parle plus, elle ne pense plus. Elle n’a pas la moindre idée de ce qui va se produire, de l’endroit où il pourra l’apporter. Elle a simplement envie d’être avec lui Greta, de sentir son odeur, de goûter ses lèvres, de savourer la présence.
Le vent qui fouette doucement le visage et lui qui se met en route. La première fois qu’elle monte sur une moto. La première fois qu’elle est dans sa ville à lui, qu’elle en apprend un peu plus. Greta, elle a envie d’en apprendre d’avantage, elle a envie d’en savoir plus.
Le paysage qui file devant les yeux, les paysages qu’elle tente d’observer pendant un moment. Elle n’a pas la moindre idée de la suite, mais les questions filent dans le crâne. Sur lui. Sur la vie. Sur eux. Eux. Est-ce qu’il y a vraiment un eux? Est-ce qu’ils sont vraiment quelque chose. Elle sent son odeur et ça la rend un peu plus dingue. Le souffle perdu. La moto finit par ralentir doucement après un moment, elle observe les alentours, elle se demande pour la suite.


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Re: (soleta) gravity
Dim 12 Juin - 23:59


« des bleus au coeur »
Solal Alighieri
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Greta Casabelle


 

 



 

 

Quand le ciel s'est éteint à brûler trop, quand les alcools mènent la danse de nos amours. Quand la sève a quitté la terre, les sanglots noyés les quais des métros de nos amours. Quand les tambours fatigués ne battent plus que l'arrivée d'une autre guerre,  d'un autre amour. A nos fragiles aux horizons pleurantes, il parait que l'océan chante pour nos amours.


« Je te fais confiance Solal.» les mots te parviennent au creux de ton oreille. De douces paroles qui ne peuvent empêcher ton fin-sourire de s'immiscer une énième fois sur ton visage. Aprés-tout, à cet instant précis,  le casque par dessus ton visage, elle ne peut savoir que les mots t'ont atteint. Et si c'était une autre, si ce n'était pas elle. Ce sourire serait probablement le vulgaire reflet d'une séduction vulgairement accomplit. Là, c'est autre-chose, ça te fais même rater un battement. Et même  si intérieurement tu tentes de canaliser chacune des émotions soulevées par la jolie-demoiselle, tu ne peux nier que la sincérité de ses mots provoquent en toi un sentiment nouveau. Quelque chose d'inconnu. Si c'était une autre, tu rirais au nez de ces mots, de cette naïveté enfantine que tu retrouves parfois chez Annabella. Là, c'est différent, ce sont des mots que t'attends. Des mots, qui te font sourire, ceux que tu n'oublieras pas, d'innocentes paroles qui tourneront en boucle sans que tu ne sois capable d'y répondre. D'ailleurs, elle te connait si bien qu'elle n'attends aucune réponse. Elle a l'habitude des non-dits, de tes pensées qui se meurent en silence ,  et des réponses qui ne viendront jamais à elle. Et même si tu fais des efforts, ils sont maigres, si infimes qu'elle vient à comprendre tes pensées sans que tu ne sois obligé d'émettre le moindre mot. C'est une des choses que tu apprécies, avec elle, tout est simple. Elle s'adapte à tes idioties, à ton déni, et toutes ces choses qui mériteraient une bonne paire de claques. « On va où?» une accélération contrôlée, et un corps féminin qui se retrouve collée contre ton dos. Tu pourrais ralentir, suivre les limitations de vitesses uniquement pour la rassurer, et au lieu de ça, l'idiot que tu es ne pense qu'à la contraindre à s'accrocher à toi. Alors, tu poursuis l'accélération, laisse l'engin rugir de plaisir tandis que ses bras t'encerclent un peu plus à chaque instant. Toi, dans ton état brut. Dans ce refoulement incessant de l'attachement, qui t'amène pourtant à cet instant précis, à risquer votre vie juste pour la sentir prés de toi. C'est du Solal à l'état brut, des complications , de la liberté, et du risque.

Les ruelles étroites de Vérone te condamnent à ralentir ta course. Et tu sais déjà, qu'une fois arrêté , Greta lâchera quelques râles italiens au sujet de ta manière de conduire. Elle te connait, à peine, qu'elle pourrait bien s'emporter d'avantage en apprenant d'autres choses. Toutes tes petites idioties, tout ces petits risques que tu entreprends chaque jours. De tes combats de boxes, aux débordements dans les ruelles du quartier populaire. Tout ce qui exaspère Annabella, mais qui t'évites de perdre pieds. De t'emporter, et de laisser tes sentiments dominer ton être. Une manière comme une autre, d'éviter de la blesser, elle. Elle est trop fragile, trop précieuse pour s'éterniser dans tes bras.

La Citta Antica se révèle enfin sous vos prunelles, l'un des quartiers les plus touristiques. Une jolie découverte de la ville, mais aussi, une valeur sûre. Ici, aucun membre des Borgia, des Alighieri ou bien même des Sorabella n'égareront leurs prunelles sur ta personne. Tu fuis le quartier de San Zeno, où les commérages incessants atteindraient tes géniteurs. Peu à peu, tu ralentis la course, te gare à l'ombre d'un platane centenaire avant de couper enfin le moteur de ta bécane. Un engin qui en a dans le ventre. « Parfois, il ne vaut mieux pas me faire confiance. » ça claque dans l'air, s'estompe tandis que t'enlèves ton propre casque pour pouvoir observer la douceur de ses traits. Tu l'observes, épies un instant cette lueur à l'intérieur de ses prunelles tandis que tes doigts frôlent son cou. Tu ne peux pas t'en empêcher, c'est plus fort que toi. Elle t'as manqué, c'est indéniable, à un point que toi-même tu ne peux imaginer. « Vérone ne vaut pas ta ville, mais c'est pas mal. » tes doigts s'activent pour libérer son visage de l'emprise du casque. Et la banalité revient à s'immiscer entre-vous, tu t'éloignes d'elle. L'éloigne de ton monde, et de la réalité dans laquelle t'es confronté. C'est ta méthode, une manière de dériver sur des choses insignifiantes, où les mensonges s'emmêlent aux vérités.






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Re: (soleta) gravity
Lun 13 Juin - 0:27


gravity

ft. greta & solal


« set me free, leave me be. i don't wanna fall another moment into you're gravity. here i am, i and stand. so tall. juste the way i'm suppose to be. but you're into me and all over me. »
Le corps qui se colle au sien alors que la ville file trop vite, qu’elle a du mal à distinguer les formes et le bruit de moteur qui e plaque contre les tympans. Elle n’attend plus de réponse de sa part. Elle n’attend plus grand-chose, mais elle attend trop en même temps. Parce qu’elle le désire de tout son être. Tout son corps. Elle l’aime de trop. La poitrine qui s’écrase doucement contre le torse et les paumes qui se plaquent contre le ventre, contre les muscles qui se dessinent sous le tissu. Les yeux qu’elle ferme pendant un moment, parce que c’est plus simple que de voir la ville filer trop vite, que de sentir le cœur battre trop fort au fond de la poitrine. Cette impression qu’il va finir par imploser, par défaillit à cause de lui.
Les bras qui serrent. Le cœur qui fait mal. Les questions qui tournent en boucle au fond de la caboche. Cette impression qu’il te tient loin de tout ce qui le concerne. Impression amère qui n’en est pas réellement une puisque c’est la vérité qui ronge, qui fait mal un peu plus à chaque fois.
La moto finit par ralentir et elle souffle, elle soupire face à cette vitesse qu’elle n’a pas l’habitude de côtoyer. Cette envie de lui balancer les mots au visage, de lui demande ce qui lui prend, mais les paroles de l’italien coupe la lacée et la laisse sans voix pendant quelques secondes. Les mots qui ne s’éclipsent pas de la gorge. « Parfois, il ne vaut mieux pas me faire confiance. » Cette envie de lui donner quelques coups, de lui hurler qu’elle a envie de savoir plus, qu’elle n’en peut plus de cette distance qu’il impose trop souvent.
Elle frisonne de trop quand les doigts s’attardent dans le cou, contre la peau fragile et que le casque vient se retirer pour laisser le vent filer dans la crinière. « Vérone ne vaut pas ta ville, mais c'est pas mal. » La voix froide. La voix qui se fait distante alors qu’il s’éloigne d’elle, qui rend le gouffre un peu plus profond entre eux. Elle souffle. Elle soupire.

Greta, elle le laisse s’éloigner pendant un moment, elle met en ordre ce qu’elle a envie de dire, ce qu’elle a envie de lancer au visage. Elle ne sait pas. Elle ne sait pas trop. Elle ne sait jamais quand il est question de lui. Que les envies de le garder, mais de s’éloigner. Parce que ça lui fait du mal de ne rien savoir. Des années. Que le vide qu’elle doit contempler.
L’Italienne calque ses pas dans les siens, elle empreinte le chemin qu’il a pris un moment plus tôt, pour se rapprocher, pour le dépasser et se planter en face de lui pour qu’il cesse de fuir, de s’éloigner. Cette promiscuité dont elle crève. Elle qui instaure souvent les contacts, elle qui se rapproche sans arrête. Greta, c’est en train de la rendre folle, mais elle ne peut s’empêcher de sourire avec lui. Parce que son cœur se sent bien malgré la souffrance qu’il sait lui causer. Les doigts attrapent les flancs et les mains se plaquent dans le dos alors qu’elle attire doucement le corps contre lui, qu’elle l’attire contre son corps une fois de plus. L’odeur qu’elle aime. Le corps qu’elle adore. La tête qui se penche en arrière et les mots crus qu’elle balance, mais la douceur dans les propos. « Je te fais confiance, même si tu sembles penser que c’est une mauvaise chose, même si j’ai l’impression de ne savoir que des morceaux de toi alors que tu en sais trop sur moi. Arrête de dire des conneries Solal. Juste prends-moi dans tes bras s’il te plait.» Douceur dans la voix. Demande qu’elle lance alors qu’elle devrait le détester pour les comportements, pour tellement de choses. Pour leur relation. Pour eux. Ce eux qui n’existe pas vraiment. La tête vient trouver le confort du torse, l’odeur lui emplit la caboche alors qu’elle ferme les yeux, qu’elle écoute son cœur a lui pendant un moment. Le contact dont elle a besoin. Le visage fini par dévier, les lèvres qui se posent dans le cou, le baiser contre l’épiderme, le supplice qu’elle offre pendant un moment, baisers à enchaîner. L’odeur qui enivre les sens de la jeune femme et les dents qui s’accrochent un moment au lobe d’oreille avant que la voix ne se fasse entendre. « On va faire un jeu.» Sourire narquois sur les traits alors qu’elle se défait de lui aussi rapidement qu’elle a pu s’approcher. Le contact qui disparait. « Chaque fois que tu me dis la vérité sur toi…» Elle laisse sa phrase en suspend et se retourne pour lancer un regard charmeur à celui qu’elle aime tant, mais les mots qu’elle n’a jamais osé dire à voix haute. Sourire coquin qui se dessine sur les lèvres. « J’enlève un morceau de vêtement.» En public? Ici? Elle s’en fou. Elle trouvera bien un endroit. Ou pas. Simple provocation qu’elle lance. Greta, elle est la douceur, la tendresse, mais elle sait attirer l’envie de celui dont elle crève. Pour lui elle ferait tout Greta. jouer avec les sentiments des hommes. Ca lui convient. Elle veut savoir. Un pas en arrière et le regard qu'elle jette vers lui alors qu'elle laisses ses phalanges s'emparer de sa veste pour dénuder une épaule.


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Re: (soleta) gravity
Jeu 16 Juin - 12:41


« des bleus au coeur »
Solal Alighieri
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Greta Casabelle


 

 



 

 

Quand le ciel s'est éteint à brûler trop, quand les alcools mènent la danse de nos amours. Quand la sève a quitté la terre, les sanglots noyés les quais des métros de nos amours. Quand les tambours fatigués ne battent plus que l'arrivée d'une autre guerre,  d'un autre amour. A nos fragiles aux horizons pleurantes, il parait que l'océan chante pour nos amours.

La proximité soudaine qu'elle t'inflige provoque une nouvelle fois l’éveil de tes sens. Il y a ses mains, celles qui se glissent habilement sur ton dos, celles qui frôlent chacun de tes muscles. Et puis, cette douceur, celle qui ne peut empêcher ton être de dérailler face à l'ampleur de ses caresses. Dans son rapprochement, tu ressens une nouvelle fois ce doux parfum qui stimule d'avantage tes sens. Une odeur familière, pleine de souvenirs. De ces moments passés dans l'ombre de Vérone, loin de tes contraintes familiales et de toutes cette routine qui te ronge intérieurement. Alors, quand la douceur de son être te frôle, c'est encore plus intense qu'autrefois. Plus prenant. A croire que les distances des mauvais jours que tu t'infligeais si souvent, n'a fait que solidifier cette relation. Au grand damne de tes exigences. T'aimerais ne rien ressentir, qu'elle demeure une fille parmi tant d'autres. Une de celles dont t'assouvis brièvement les désirs et que t'oublie en un quart-d'heure.Mais avec elle, c'est tout autre, si incomparable qu'une part de toi en est prisonnière. « Je te fais confiance, même si tu sembles penser que c’est une mauvaise chose, même si j’ai l’impression de ne savoir que des morceaux de toi alors que tu en sais trop sur moi. Arrête de dire des conneries Solal. Juste prends-moi dans tes bras s’il te plait. » Elle a sut cerner une partie de toi, elle sait, au plus profond d'elle-même que tu tentes vainement de l'en dissuader. T'essayes de l'éloigner de toi, de cette vie qui l'attends à tes côtés. Et pourtant, elle doit aussi savoir qu'une autre partie , plongée dans l'ombre à toutes les raisons de le faire. Des raisons qu'elle ignore, celles qui te rongent intérieurement à chaque rencontre. Et puis, son corps revient à toi. Tu devrais la repousser, t'éloigner de ce péché qu'elle représente si bien. Et pourtant, tu n'en fais rien. Tu préfères glisser tes mains sur ses hanches pour la ramener un peu plus contre toi. Ses lèvres s'égarent, s'aventurent sur ta peau en obligeant ton visage à vaciller un instant. Tu te penches, fermes brièvement tes prunelles pour sentir ses lèvres s'égarer sur toi.   « On va faire un jeu.» Elle te file entre les doigts, et ta main tombe soudainement dans le vent. Les jeux dérivent bien souvent, et joueur que tu es, tu ne peux t'empêcher d'adorer cela. T'aimes garder les choses en main, avoir l'opportunité de garder les cartes en mains pour maintenir le jeu à ta manière. Pourtant, venant d'elle ça te surprends. Elle n'est pas de ce genre-là, de celle qui joue avec le feu. Et peut-être même, que c'est ce petit sourire narquois qui trône sur ses lèvres rosées qui éveille ton inquiétude.    « Chaque fois que tu me dis la vérité sur toi… J’enlève un morceau de vêtement.»


Un petit rictus s'égare entre tes lèvres tandis que t'observes soigneusement chacun de ses gestes. Le péché te nargue, se dévoile à toi dans l'espoir que tu succombe à l'interdit. Elle joue avec tes nerfs, provoque tes souvenirs en dévoilant une infime partie de son corps. L'épaule dénudée, son petit sourire en coin ne peut empêcher ton amusement face à cette provocation. Venant d'elle, c'est aussi étonnant qu'agréable. Pour la première fois, elle ose, elle te dévie sans crier gare aux conséquences mêmes de ses actes. Pourtant, si l'idée est extrêmement alléchante, et si ce genre de jeu pourrait tout-à-fait être à la hauteur de tes propres dérives, tu ne joues pas. Pas avec elle du moins. Elle vaut mieux que ça, bien mieux qu'un jeu qui vire à son rabaissement. Et puis, il y a ses gens aussi. Ceux qui vous entourent , ces hommes dont les prunelles pourraient rapidement dériver sur elle. Celle qui t'appartient. Cette idée te ramène immédiatement à la réalité, et empêche le péché de s'immiscer en ton esprit. « Dans ce cas, prépares-toi à rester intacte , aucune vérité ne bravera mes lèvres aujourd'hui.» Le pourquoi demeure muet, une conclusion qui demeure dans l'ombre. Condamnée à s'éteindre dans le fond de ta gorge sans dénier émettre la réalité. Celle , d'un refus à jouer au risque que d'autres que toi n’aperçoivent de jolies formes féminines. Un pas en avant, et un sourire qui revient s'immiscer sur tes lèvres. Le signe d'un retournement de situation, du risque et d'une reprise en main imminente. Tu reviens à elle, et ton visage s'incline automatiquement pour laisser tes lèvres s'aventurer sur le lobe de son oreille. Elle veut jouer, tu vas jouer. « Il m'en faut bien plus.» Et alors que ton souffle chaud s'égare au prés de son oreille, le bout de tes doigts reviennent se faufiler sur sa peau. Tu frôles son cou, égares quelques caresses sur cette épaule dénudée tandis que tes lèvres s'entrouvrent un peu plus contre son oreille. Tu taquines ses sens, les éveille en laissant tes lèvres suçoter brièvement le lobe de son oreille. « T'es à moi, Casabelle. Et personne d'autres que moi, ne verras ton corps.» La franchise s'égare si rapidement entre tes lèvres, qu'elle peut facilement interloquer la jolie-demoiselle. Et puis, subitement l'éloignement revient. Un pas en arrière, une méthode digne de toi, destinée à balayer cette hypothèse pour changer rapidement de sujet. T'as pas envie de poursuivre cela, aucune envie que d'autres vérités ne s'égarent entre tes lèvres.






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Re: (soleta) gravity
Jeu 16 Juin - 13:11


gravity

ft. greta & solal


« set me free, leave me be. i don't wanna fall another moment into you're gravity. here i am, i and stand. so tall. juste the way i'm suppose to be. but you're into me and all over me. »
Les ailes qu’elle se brûle à chaque fois qu’elle s’approche trop de lui. Les sensations qui grisent le corps, l’odeur qui fait vibrer la moindre parcelle de l’épiderme.
Elle se détache pourtant et elle ne sait pas où elle trouve le courage de le faire, parce qu’elle a simplement envie d’être contre lui, de le sentir dans la moindre parcelle de son corps, sur son corps. Elle se recule, elle s’amuse d’un petit jeu même si elle se doute de la finalité. Elle n’aura rien. Elle en a l’habitude, mais à force de refus, cela finit par la ronger, par la tuer doucement. Le cœur en morceau. Le cœur éclaté. Pas besoin de parler pour qu’elle sache qu’elle n’aura rien, pour qu’elle sache qu’il ne jouera pas ce jeu. Pas maintenant. Jamais surement. « Dans ce cas, prépares-toi à rester intacte , aucune vérité ne bravera mes lèvres aujourd'hui.» Moue qu’elle dessine sur les traits alors qu’elle laisse la veste glisser un peu plus sur les bras. Pour le tenter. Pour le provoquer. Pour s’amuser. Greta, elle a simplement envie de le sentir contre elle. La distance est en train de la faire suffoquer.
Il s’approche. Le sourire qu’elle voit contre ses lèvres à lui, les tentantes. Celle qu’elle aime trop goûter, celle dont elle ne sait plus se passer et elle lâche un souffle quand elle sent le visage venir s’enfouir au creux du coup. Cette impression que son corps en entier est pris de cette fièvre que lui seul peut lui procurer. « Il m'en faut bien plus.» Les yeux qu’elle ferme un moment, les caresses qui la rendent complètement folle et rien qu’elle n’ose dire, que les doigts qui viennent se perdent contre la nuque, que les frissons en guise de trahison. « T'es à moi, Casabelle. Et personne d'autres que moi, ne verras ton corps.» Le corps qui se tend un moment. Elle ne s’attendait pas à ça. Elle ne s’attendait pas à une vérité lancée au creux de l’oreille. Elle ne s’attendait à rien. Ca fait des années qu’elle ne s’attend plus à rien. Que elle qui s’accroche. Que les espoirs qui finiront par s’effriter un peu trop.

Il fait un pas en arrière. Elle n’a pas envie de le sentir loin, elle n’a pas envie qu’il s’éloigner une fois de plus et les phalanges viennent s’emparer du haut qu’elle serre entre les doigts afin de le tirer vers elle une fois de plus. « Ne fais pas ça Solal.» La voix qui se fait un peu plus ferme, mais la douceur qu’elle ne perd pas. Une supplication entre les lèvres. Le corps qui revient contre le sien et elle s’accroche à lui comme si elle avait cette foutue peur de le voir disparaître à nouveau. C’est le cas. Chaque fois qu’il fait un pas en arrière, ça brise le cœur déviant un peu plus, lui qui finira par la lâcher un jour ou l’autre. « Je ne sais pas ce que tu as à cacher, mais arrête de me repousser, arrête de t’enfuir à chaque fois que tu t’approches un peu trop.» Une pause qu’elle prend. La main qui se défait du tissu et les deux paumes qui viennent se poser contre la peau du visage, la tendresse dans les gestes. Greta, elle en est éperdument amoureuse et elle aimerait que ce soit autrement, mais elle ne peut pas. « Je ne veux pas te perdre. Je ne vais pas disparaître. À chaque fois que je suis avec toi, il y a quelque chose, je le sens Solal, malgré le fait que tu me caches ta vie depuis des années, malgré le fait que tu as des choses que tu ne veux clairement pas me dire. Nous avons tous nos secrets, mais je ne vais pas partir.» Un souffle. « Je ne veux pas. Je ne peux pas. Je suis incapable de t’oublier. Je..» T’aime. Les mots qui meurent dans la gorge. Le je t’aime qu’elle n’a jamais osé dire, les mots tabous, les mots qui font peur. « Alors arrête de t’éloigner.» La voix un peu trop ferme, la voix qui échappe d’entre les lèvres. Elle soupire doucement, les mains qui glissent pour se retrouver contre la nuque et le corps frêle qui retrouve le confort du sien. Elle se mord la lèvre un instant. Elle a envie de lui dans sa vie. Elle le sait depuis des années. Elle le sait depuis toujours.

Greta, elle reste stoïque devant ce qu’elle vient de lui annoncer. Les mains se défont de la peau, laissant cette sensation de vide pendant une seconde. Elle a l’estomac à l’envers, le cœur au bord des lèvres. C’est en train de le détruire, de la tuer, mais elle ne peut s’empêcher de foncer tête premier dans cette relation, dans ses bras.
C’est à son tour de s’éloigner, parce qu’elle s’emporte, parce qu’elle laisse les sentiments lui échapper et elle a cette simple impression d’être faible entre ses doigts, trop fragiles, à même d’éclater s’il venait à la délaisser, à s’en allez. Le cœur fragile. Le cœur qui n’a jamais su aimer un autre que lui depuis des années, depuis le premier regard et ces histoires d’âme sœur. Elle se berne d’illusion pour se dire qu’il est la sienne. Elle espère ne pas se tromper. Elle ne sait pas.
Les doigts remontent la veste contre ses épaules. Greta, elle se sent stupide d’un coup. De vouloir savoir. De s’attacher à lui alors qu’elle ne le connait pas vraiment. Foutu paradoxe ambulant. Elle ferme la veste contre son corps frôle, cette soudaine impression qu’elle à froid. Greta, c’est la première fois qu’elle lui balance les mots au visage, qu’elle s’emporte un peu trop et elle ne se sent plus à l’aise. Quelques pas pour les séparer maintenant. Quelques pas qu’elle pourrait réduire à nouveau. C’est elle, qui s’accroche. C’est elle qui attend. C’est elle qui souffre comme une enfant. « Désolé.» C’est la seule chose à dire qu’elle trouve maintenant. Elle ne voulait pas s’emporter. Pas comme ça.


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Re: (soleta) gravity
Jeu 16 Juin - 13:52


« des bleus au coeur »
Solal Alighieri
feat.
Greta Casabelle


 

 



 

 

Quand le ciel s'est éteint à brûler trop, quand les alcools mènent la danse de nos amours. Quand la sève a quitté la terre, les sanglots noyés les quais des métros de nos amours. Quand les tambours fatigués ne battent plus que l'arrivée d'une autre guerre,  d'un autre amour. A nos fragiles aux horizons pleurantes, il parait que l'océan chante pour nos amours.

Elle te retient encore, et ses doigts s'accrochent subitement au tissus de ton vêtement. Ils l'attrapent, le maintiennent entre-eux alors qu'elle même te maintient prés d'elle. L'absence de mots n'est guère sans conséquence. Parce que tu la connais, si bien, que tu sais déjà que les paroles ne tarderont guère à s'immiscer entre ses lèvres. Ses gestes à eux-seuls suffisent à maintenir tes prédictions, et tu sais, que ses doigts qui te maintiennent te supplient presque. « Ne fais pas ça Solal.» ça tonne dans l'air, résonne subitement entre vos corps. La tendresse et l'espoir se distinguent au travers de ses mots. Elle t'implore presque de revenir, et chacun des sons qui s'extirpent du fond de sa gorge ne peut qu'éveiller ton esprit. Il suffit d'un mot, d'une supplication, d'un infime espoir évoqué à voix-haute pour faire chavirer ton esprit. « Je ne sais pas ce que tu as à cacher, mais arrête de me repousser, arrête de t’enfuir à chaque fois que tu t’approches un peu trop.» La vérité qu'elle largue subitement, tu la connais bien. Suffisamment même pour t'abstenir de nier l'évidence même qui s'y dégage.  Toi même t'ignores le pourquoi du comment. Cette raison qui t'empêche d'envoyer valser tout ce qui vous empêche de vivre ensemble. Peut-être qu'au fond, ce n'est que la peur. Ce sentiment qui te ronge au plus profond de ton être. Tu crains l'avenir, crains d'envoyer tout valser pour elle. T'as probablement peur qu'elle découvre l'envers du décor, tout ce qui fait partie intégrante de ton être et qui pourrait, du jour au lendemain la dégouter. Toi, qui n'a peur de rien, pour la première fois, tu crains cette chose qu'on nomme "L'amour". T'as peur de tomber de haut, de succomber à ce sentiment qui amène trop souvent à l'auto-destruction. Alors, quand les mots bravent ses lèvres, se glissent entre ses lèvres rosées, ils viennent automatiquement susciter d'avantage de choses en toi. « Je ne veux pas te perdre. Je ne vais pas disparaître. À chaque fois que je suis avec toi, il y a quelque chose, je le sens Solal, malgré le fait que tu me caches ta vie depuis des années, malgré le fait que tu as des choses que tu ne veux clairement pas me dire. Nous avons tous nos secrets, mais je ne vais pas partir. Chaque mots provoquent en toi une succession de bouleversements. Ton coeur écorché, se fends à chaque parole qu'elle émet face à toi. Et tout ce qu'elle dit, tu le ressens. La différence, c'est qu'elle, elle assume ses sentiments pendant que toi tu ne cesses de les renier.   Je ne veux pas. Je ne peux pas. Je suis incapable de t’oublier. Je..» Elle s'arrête, silence prenant dont tu espère des choses. Deux mots, une révélation que tu as longtemps fuit. Une de celle qui te donnait subitement la migraine. Et pourtant, venant d'elle, t'as presque envie qu'elle poursuive ses mots. Qu'elle avoue tout ce que tu ne peux avouer. Et pourtant, elle s'arrête. Vacille face à toi en s'abstenant subitement de poursuivre ses révélations. ça te laisse un goût amer dans la bouche. « Désolé.»

Les montagnes russes emportent ton coeur à la volée. Tu passes d'une extase sans-nom, à une chute vertigineuse. Tu tombes de haut, vacilles sans ne pouvoir réellement retenir les battements de ton coeur qui ce sont emportés, trop vite. Et elle, elle s'éloigne déjà de toi. De petits pas en arrière qui marque d'avantage une rupture entre vos corps. Intérieurement un flot de pensés animent ton être, tout ce que tu craignais vient de se produire. L'espoir, le coeur qui s'emporte, et puis, la chute. Celle qui t'écrase subitement à l'esprit. Parce que toi, t'es tellement mal-à-l'aise avec les sentiments que tu n'en retiens que la chute. Il n'y a que le tiraillement qui s'ensuit , qui se fige en ton esprit. Tu lui demandes des choses que tu ne peux toi-même exécuter. L'excuse larguée comme une bombe envoie tout valser.  « C'est comme-ça que t'as séduit "Ezio Armani" ? » un coup de tonnerre qui claque dans l'air.  @Annabella Alighieri jurerait probablement contre toi et tes mots. Des idioties sans nom, une attitude digne d'un connard, d'un homme que tu n'es pas vraiment. Pourtant, tu oses. Tu te heurtes à son excuse , et à ce non-dit que tu aurais aimé entendre. Une chose que tu n'avoueras jamais. Et comme un con, tu continues.  « Tu vois, moi non plus je ne te connais pas vraiment. Je pensais te connaître, mais, la Greta que je connaissais ne m'aurait pas caché ça.  »






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Re: (soleta) gravity
Jeu 16 Juin - 14:20


gravity

ft. greta & solal


« set me free, leave me be. i don't wanna fall another moment into you're gravity. here i am, i and stand. so tall. juste the way i'm suppose to be. but you're into me and all over me. »
Elle ne supporte plus le rejet. Ce rejet qui brise son cœur un peu plus. Celui déjà trop fragile. Celui déjà trop déviant. Il est sur le point de se rompre, d’éclater, de se briser. Les symptômes de plus en plus fréquents et la raison de la visite aujourd’hui. Un secret qu’elle garde lourdement. Mais lui, il garde sa vie en secret et elle ne dit rien. Elle se contente de rester. De s’accrocher comme une enfant, comme une gamine à quelque chose qu’elle ne peut pas avoir, à ces petits bouts qui lui donnent, mais pour lui reprendre l’instant d’après.
Elle sent le palpitant qui bat trop fort, elle porte la main au cœur pendant un moment. Elle n’aime pas s’emporter, la peur de se faire prendre de vertige, qu’elle perde le souffle un peu trop rapidement, qu’elle finisse par perdre conscience. Elle tourne le dos, la main contre le cœur qui bat trop. Qu’elle se calme. Qu’elle ne se laisse pas emporter de la sorte. Ça lui fou la trouille. La peur que le coeur lâche. Ce secret pire que les autres. Son secret à elle. Elle ne veut pas en parler. Greta, elle lance une excuse. Elle ne se sent pas capable de lui dire qu’elle l’aime. Qu’elle l’aime alors qu’elle lui donne tout et qu’elle ne reçoit rien. Plus rien. Elle se sent fatiguée. Faible et stupide. Pauvre fille qui s’attache à un homme qui ne donne rien. Il prend ce qu’il veut pour repartir. Elle ne sait plus quoi penser. Elle ne veut pas croire à ce genre d’idiotie, mais la peur la prend.

« C'est comme-ça que t'as séduit "Ezio Armani" ? » Elle se doutait. Elle se doutait qu’il allait finir par savoir. Ca la rend folle. Le cœur qui manque un battement. Ça lui fait mal. Elle se retourne. Elle ne dit rien. Elle se contente de laisser son regard se porter dans le sien, les billes l’observer pendant un moment. Elle a envie de rire. De pleurer. De crier. De tout envoyer valser, mais elle reste silencieuse. « Tu vois, moi non plus je ne te connais pas vraiment. Je pensais te connaître, mais, la Greta que je connaissais ne m'aurait pas caché ça.  » C’est plus fort qu’elle maintenant, elle lâche un rire. Il ose lui faire des leçons sur les secrets, sur la sincérité. C’est plus que ce qu’elle ne peut prendre maintenant. « Oh. Et le Solal que je connais.» Elle prend une pause. « Oh. Pardon. Je ne le connais pas du tout.» Elle s'arrête un moment. Elle s’emporte Greta. Elle s’emporte un peu trop. La première fois, mais elle est blessée. « Je viens juste d’apprendre qu’il demeure à Vérone et qu’il travaille dans un hôpital alors que pardonne-moi Solal, mais tu sais que je suis actrice et tu dois te douter que l’image est importante. C’est mon agent qui m’a dit que je devais jouer le couple parfait pour me faire connaître, puisque je n’ai personne dans ma vie.» Elle met l’appui sur le mot personne. « Tu voulais que je lui dise quoi? Non non. J’ai quelqu’un dont je suis amoureuse, mais il ne voudra jamais s’afficher avec moi. De toute façon, je n’ai pas la moindre idée d’où il est maintenant et de qu'est-ce qu'il fait.» Elle ne se rend pas compte qu’elle vient de dire qu’elle est amoureuse de lui, elle ne se rend pas compte que les mots viennent de filer d’entre les lèvres. « J’ai l’air de quoi? D’une conne qui tombe amoureuse d’un premier qui est capable de la séduire, de quelqu’un qui ne veut même pas lui dire la moindre once de vérité sur sa vie? J'ai l'air stupide Solal.» Elle arrête de parler. Les larmes dans le fond des prunelles. Les larmes qu’elle tente de retenir. « Alors tu me pardonneras, mais la morale sur la sincérité, tu pourras la garder pour toi. Je dois tout te raconter alors que tu ne me dis rien Solal? Franchement, à mes yeux cette fausse relation n’a pas assez d’importante pour que je perde du temps à t’en parler.» Elle lève les bras dans les airs. « Puis tu sais quoi? Juste laisse tomber Solal.» Elle n’a pas envie de pleurer. Elle n’a pas envie de ça. Elle n’a plus envie de rien maintenant. « Juste, retourne à ta vie faire je ne sais quoi.» Un mouvement de la main. Elle se met en marche Greta. Elle ne sait même pas où elle est. Elle risque simplement de se perdre, mais elle ne supporte plus rien. Pas maintenant.
Simplement partir. S'enfuir.


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Re: (soleta) gravity
Jeu 16 Juin - 15:13


« des bleus au coeur »
Solal Alighieri
feat.
Greta Casabelle


 

 



 

 

Quand le ciel s'est éteint à brûler trop, quand les alcools mènent la danse de nos amours. Quand la sève a quitté la terre, les sanglots noyés les quais des métros de nos amours. Quand les tambours fatigués ne battent plus que l'arrivée d'une autre guerre,  d'un autre amour. A nos fragiles aux horizons pleurantes, il parait que l'océan chante pour nos amours.

Les mots dévalent entre ses lèvres si rapidement, qu'ils t'emportent eux-même dans leur chute. Des syllabes qui claquent, des mots qui résonnent et ta Greta qui s'emporte. Pour la première fois, l'énervement domine son être. T'as l'impression d'être face à toi-même, face à cette fille que tu imaginais parfois. Celle que t'as façonné par tes conneries, d'innombrables idioties qui l'ont contrainte à devenir ainsi. Des provocations et des remarques pour qu'elle te fuit. « Oh. Et le Solal que je connais.  Oh. Pardon. Je ne le connais pas du tout.» L'agacement rejoins l'ironie, et son habituel douceur semble avoir disparu de son être. Elle perd pieds, et dévoile une facette méconnue d'elle-même. Tu l'as forcé à devenir ainsi, et tu le sais, pourtant chacun des mots qui se heurtent à ton esprit envenime d'avantage les choses. T'as trop d'égo pour te laisser faire. Pour la laisser larguer des bombes qui causeront ta perte. « Je viens juste d’apprendre qu’il demeure à Vérone et qu’il travaille dans un hôpital alors que pardonne-moi Solal, mais tu sais que je suis actrice et tu dois te douter que l’image est importante. C’est mon agent qui m’a dit que je devais jouer le couple parfait pour me faire connaître, puisque je n’ai personne dans ma vie. » Un mot t'enfonce un peu plus au sein même de ta detresse. le "personne" résonne, s'immisce en toi jusqu'à envenimer l'état même des battements de ton coeur. La vérité qu'elle crache menace de t'emporter un peu plus. Tes muscles se contractent, et t'as déjà envie de l'envoyer valser. De répliquer aussi vivement à ses mots qu'elle ne me fait. Parce que même si tu l'éloignes tant bien que mal de ton quotidien, elle fait partie de toi. Elle fait partie de ta vie, et toi, contrairement à elle, jamais tu n'as émis l'hypothèse de n'avoir personne dans ta vie. « Tu voulais que je lui dise quoi? Non non. J’ai quelqu’un dont je suis amoureuse, mais il ne voudra jamais s’afficher avec moi. De toute façon, je n’ai pas la moindre idée d’où il est maintenant et de qu'est-ce qu'il fait.» Le raz-de-marée t'emporte. Elle avoue des choses au coeur même de la tempête. Alors, les sentiments s'emmêlent et l'énervement est soudainement rejoins par un sentiment qui diverge. Le bonheur d'un aveu. Un sentiment éphèmére, mais qui t'emporte un peu plus. Toi seul sait la vérité, celle que tu ne cesses pourtant inlassablement de renier. T'es capable de tout , pour elle. Et même si les choses s'amenuisent à cet instant précis, toi tu sais, tu sais que t'aurais été capable de t'afficher avec elle.   «  J’ai l’air de quoi? D’une conne qui tombe amoureuse d’un premier qui est capable de la séduire, de quelqu’un qui ne veut même pas lui dire la moindre once de vérité sur sa vie? J'ai l'air stupide Solal.» C'est toi qui est stupide. Toi, et pas elle. Elle , elle s'accroche, elle s'avoue des choses que toi même t'es dans l'incapacité d'avouer. Toi, t'es un petit con qui n'est pas capable de faire les choses convenablement. Tu lui en as fais voir des choses, tu l'envoie valser avant de la ramener à toi. C'est toi qui est stupide, tellement, qu'Annabella aurait maintes et unes raisons de te foutre des claques. « Alors tu me pardonneras, mais la morale sur la sincérité, tu pourras la garder pour toi. Je dois tout te raconter alors que tu ne me dis rien Solal? Franchement, à mes yeux cette fausse relation n’a pas assez d’importante pour que je perde du temps à t’en parler.»  tout ça, au fond de toi tu l'sais déjà. « Puis tu sais quoi? Juste laisse tomber Solal.» Une phrase, quelques mots, qui suffisent amplement à te mettre hors de toi. Tu l'as cherché, t'as essayé qu'elle disparaisse de ta vie un nombre incalculable de fois. Et maintenant, une fois que t'es enfin dans la capacité de comprendre à qu'elle point elle est importante, elle menace de te filer entre les doigts. Un coup de poignard en plein coeur. Une situation qui dérape, et dont tu ne sais comment la gérer. « Juste, retourne à ta vie faire je ne sais quoi.» Toi, t'as pas l'habitude de retenir les filles. Elles partent, elles s'éloignent, et tu les oublis. C'est mécanique, si habituel que t'es soudainement pris dans ton propre piège. T'es coincé.

Tu pourrais la rattraper, elle est encore à ta portée. Tu la vois qui s'éloigne , qui s'échappe de ton emprise, et ça, ça te rends dingue. T'as envie de gueuler des mots , ceux qui refusent de se laisser entendre hors de ton esprit. T'aimerais lui dire ce que tu penses vraiment, avouer des choses ; celles qui te consument intérieurement. Gueuler que tu l'aimes, elle, et pas une autre. Et pourtant, t'en fais rien. Probablement parce que les sentiments et toi, c'est incompatible, si divergent de ta routine que tu ne sais jamais comment t'y prendre. Au lieu de ça, tu laisses des injures françaises s'égarer entre tes lèvres. Tu te hais, et ton poing percute violemment le tronc d'un vieux platane. Il s'y écrase subitement, comme pour laisser s'échapper tout cet énervement qui bouillonne à l'intérieur de ton être. Et au lieu de la rattraper, tu restes là, le poing écorché, à murmurer une phrase qu'elle n'entendra jamais. Quelques mots français, qui filent entre tes lèvres. « J'ai besoin de toi.» , des mots étrangers, qu'elle ne pourrait comprendre même si elle l'entendrait.


© Gasmask


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