Quel est votre meilleur souvenir ?  La villa de mes grands parents, le sourire ravis de ma grand-mère maternelle qui m’attendait avec impatience pour les vacances d’été. Les petits plats de Nonna, les parties de cartes interminables de Nonno, les rires, l’amour intarissable et l’admiration incroyable de ces deux êtres pour moi, petit enfant vivant à l’étranger.

Votre plus grand rêve ? Devenir un champion de boxe. C’est un rêve maintenant impossible. Je suis trop vieux pour la compétition mais cela ne m’empêche pas de persévérer et mes quelques moments de répits, ne sont que lorsque je suis sur le ring.

Avez-vous des peurs ou des phobies ? J’ai peur… De m’attacher sans doute. De ne plus pouvoir me passer de quelqu’un et que, par-dessus tout, cette personne m’échappe. J’ai peur de devenir le connard que mon père était. J’ai peur d’oublier aussi. Ma vie, mon être, mon essence même.

Êtes-vous plutôt sportif(ve) ? Plutôt beaucoup même. J’adore le sport, en chambre ou non, dehors ou en intérieur, je suis un grand sportif et mon corps peut en témoigner.

Quel événement de votre vie vous a le plus marqué(e) ? La mort de Nonna, cette grand-mère que j’aimais tant. Ce fut un déchirement total. J’avais quinze ans et ça a détruit ma vie.

Pourquoi avez-vous choisi la profession que vous exercez actuellement ? Pour l’amour de l’écriture et du partage. Par hasard aussi. Un écrit envoyé, une réponse inattendue mais bienvenue.

Et si vous étiez un animal ? Un ours d’après mes proches. Un gros ours mal léché et imbuvable parfois.

Depuis quand êtes-vous à Vérone ? Depuis mes vingt-cinq ans. Depuis que j’ai décidé que ma vie serait ici et nulle part ailleurs.

Quel est, selon vous, votre plus grande qualité ? Mon intelligence, sans doute. C’est une question difficile et y donner une réponse peut paraître bien présomptueux. Mais je sais ce que je vaux, après tout.

Et votre pire défaut ? Ma possessivité. Quand j’arrive à aimer quelqu’un, interdiction de perdre cette personne de vue, de ne pas savoir ce qu’elle fait, où elle est, avec qui elle parle.

Que pensez-vous de votre famille ? Rien. Le néant. Il n’y a plus rien. Juste des morts, de l’éloignement et du désespoir. De la rage aussi envers certains. Elle ne compte plus à mes yeux, ceux qui étaient chers sont partis. Il n’y a plus que moi. Moi et rien d’autre. Même elle, elle ne compte plus.

Que pensez-vous des rencontres sur internet ? Improbables et totalement nouvelles pour moi. Imprévisible aussi et terriblement frustrant même. Parce que je ne peux pas le contrôler.

Et sinon, les réseaux sociaux, ça vous branche ? Borf. J’ai énormément de mal. J’ai des profils sur tous les trucs mais, ce n’est clairement pas fait pour moi. Vraiment pas.

Que regardez-vous en premier chez un homme/une femme ? Les yeux. Puis les fesses. Surtout les fesses mais les yeux dévoilent énormément de choses et j’y attache une importance particulière.

Quelle est votre premier rendez-vous idéal ? Un bon restaurant, une compagnie charmante et surtout, aucun temps mort. Rien, sinon c’est que l’alchimie n’est pas faite.

Qu’est ce que je fous là ? J’en sais rien moi-même en fait. J’ai envie de changer d’univers, de laisser cette femme partir et de redevenir ce que j’aurais espéré être. Je cherche des rencontres, des personnalités différentes, des échanges. J’aime les femmes de caractère, qui savent me tenir tête. Par contre, je ne supporte pas les personnes soumises. C’est impossible, je ne ferais que les écraser et les forcer à ramper à mes pieds. Donc, il faut une sacré dose de masochisme si vous êtes soumis. Sinon, j’aime cuisiner avec la personne que mon cœur a choisis. Je suis un ours mal léché mais je ne mords pas. Ou presque pas.