Ambition, commune aux grands de ce monde, ceux qui veulent grimper toujours plus haut, qui veulent toujours plus que ce qu'ils n'ont déjà. Soif de réussite, de se distinguer d'autrui. Sensibilité, paraît que ça le rend attachant. C'est vrai qu'à l'hôpital, il est rapidement touché par le cas de ses patients et prends très à coeur ce qu'il fait. Peut-être trop. Quand il perd un gosse, ah. Ça le chamboule pendant des semaines entières, voir plus. Fidélité, toute à son honneur. Paolo, c'est quelqu'un de droit, peut-être un peu froid, si on écoute ce que raconte son entourage, mais quand il apprécie quelqu'un, quand il accorde sa confiance, c'est définitif. Il y a beaucoup de choses qu'il ferait pour une personne qu'il aime. Féministe, il défend les droits de femmes de façon farouche et ne s'en cache pas. Il ne tolère et ne comprend pas, comment à l'heure actuelle, un tel écart entre les sexes soit encore autorisé.  Altruiste, c'est pas pour rien qu'il a choisi la médecine. Du genre à défendre la veuve et l'orphelin, à tendre la main à autrui à la moindre occasion. Les inégalités économiques au sein du globe le rendent d'ailleurs malade et il estime son compte en banque trop rempli.

01. Flora, Tania. Dix lettres, deux perles. Neuf ans, tornades aux airs de poupées en porcelaine, portraits de leur mère en tout point. C'est triste, parce que parfois c'est difficile, de les voir si semblables à un fantôme du passé. Rien de bien surprenant à ce qu'il ait été incapable de tourner la page durant si longtemps, qu'il entend murmurer sur son passage. Bouffée d'oxygène dans un monde qu'il trouve trop austère à son goût, gamines hautes en couleurs chez qui le violon d'ingres est primordial. Jamais il ne manque un spectacle de danse de Flora, ni un match de football de Tania. Jamais. Et peu importe qu'il n'ait dormi que deux heures sur la journée, peu importe qu'elles affirment, aussi petites et lucides soient-elles, qu'il a besoin de repos et que, s'il manque une de leurs performances, ce n'est pas grave. Il y tient, sincèrement. 02. L'humanitaire, il en a besoin et contrairement à ce qu'on pense, ce n'est pas dans le domaine médical qu'il prête main forte. Non, lui il construit de ces mains agiles qui auraient pu servir à autre chose qu'à la chirurgie. Il construit et il fournit les fonds, aucune limite, jamais. Il parraine, aussi : des enfants aux quatre coins du globe. Il leur écrit, leur fournit de l'argent, leur rend visite. Et la lueur qu'ils ont dans le regard, ça n'a pas de prix.  Il a très tôt initié ses filles à ce domaine, parce qu'il veut qu'elle comprenne qu'avoir de l'argent, c'est bien. L'utiliser à bon escient, c'est mieux.  03. Excellent cuisinier, c'est son père qui l'y a initié pour la première fois alors qu'il avait une dizaine d'années. A force de toujours se retrouver dans ses jambes, comme hypnotisé par ce patriarche aux dons culinaires, c'est sans surprise qu'un jour, ce dernier lui a donné un œuf entre ses petits doigts et lui a montré la voie.  04. Élevé dans une famille de la haute société, il s'est toujours évertué à être l'enfant modèle, celui qu'on mettait sur un piédestal, celui qu'on prenait en exemple. Les bonnes mœurs n'ont plus aucun secret pour lui et s'il trouve le monde dans lequel il vit exagéré, trop faux, il n'en souffle pas mot, surtout devant ses parents. Raffiné, élégant, un brin gentleman, les femmes lui tournent autour depuis qu'il a perdu son épouse. Et sa grand-mère a bien essayé de le recaser, parce qu'après tout, faudrait pas que les gamines se retrouvent sans modèle féminin trop longtemps. Pas avec n'importe qui, cependant.  05. Flora, elle est pas stupide. Comme elle le dit si bien : papa, j'ai neuf ans, mais pas la tête qui sonne creux. Alors, elle a vu, le regard qu'il pose sur cette femme. Elle a remarqué qu'il se met à bégayer comme un idiot, un gamin qui pourrait avoir l'âge de sa gamine. Elle s'est empressée de le raconter à sa soeur et depuis, c'est l'enfer pour le père.  06. Paolo ne fume pas, ne se drogue pas et ne voit qu'avec modération. De toute façon, avec la carrière qu'il a et sa vie de famille, ce n'est pas comme s'il avait réellement le choix, dans le fond. Non, dans tous les cas, il se plaît à avoir un train de vie sain.  07.  Un jour, il a montré le film des 101 dalmatiens à Tania et Flora. Plus grosse erreur de sa vie. D'une demande anodine, elles sont passées maîtresses dans l'harcèlement afin de se voir offrir un chiot tacheté. Et il a craqué, le faible. Pour leur anniversaire, le cliché. Le clebs dans une grande boîte à cadeau, le nœud de soie rouge parfaitement noué autour du cou du chiot. Il ne l'admettra pas, mais il s'y est attaché autant que ses gamines, à la bête.  08. L'ennui, d'avoir des enfants de l'âge de ses patients, c'est qu'il s'y attache. Trop. Et chaque fois qu'il en perd un, il a le coeur brisé. Il lui faut des semaines entières pour pouvoir se reconstruire, se dire que le gosse qu'il a perdu, c'est pas le sien. Ça pourrait l'être, mais c'est pas le cas. Et quand il en sauve un. Il est incapable de mettre des mots sur le sentiment qu'il ressent.  09. Il connaît les disneys par coeur. Vraiment. Les chansons sur le bout des doigts, il lui arrive même parfois de dire la réplique avant que le son ne s'échappe de la télévision. Il se cache derrière ses filles, mais ans l'fond, il trouve ça cool. Voir que quelque part, tout  se termine bien, ça lui donne du baume au coeur.  10. Si certaines ont deux pieds gauche, lui est un très bon danseur. Plus jeune, il prenait des cours de danse de salon, parce que ses parents voulaient qu'il sache comment valser en présence de la haute société. 11. Ecouter Flora jouer du piano ou Tania jouer du violon a le don de le relaxer dans les pires moments et ce de façon inévitables. C'est qu'elles sont douées dans tout ce qu'elles entreprennent, ses gamines. Et il ne dit pas ça parce que ce sont les siennes. Non, les professeurs sont d'accord : elles possèdent la fibre artistique, inévitablement. Et il en est fier, tellement. C'est si triste que leur mère ne soit pas là pour voir ce qu'il voit.  12. Il rend visite à ses parents et ses grands-parents au moins une fois par semaine, met réellement un point d'honneur à le faire. C'est peut-être cliché, mais la famille, c'est quelque chose de sacré à ses yeux. Surtout qu'il a toujours été très fusionnels avec ces derniers, proches de chacun pour une raison spécifique : son père lui a appris la cuisine, sa mère lui a transmis son côté altruiste et féministe. Elle l'accompagne souvent lors de ses missions humanitaires, d'ailleurs.  13. Si sa femme est morte il y a trois ans, ce n'est que très récemment qu'il s'est résolu à ranger son alliance au fond de l'un des tiroirs de sa chambre. En effet, il ne la portait plus au doigts, mais au bout d'une chaîne en or. Au début, il se sentait perdu : il passait sa main sur sa poitrine et ne pas y sentir la bague le perturbait. Mais maintenant, il commence à s'y habituer. Peut-être est-il prêt à tourner la page. 14. Ca fait une éternité qu'il n'a plus été au cinéma. Lui qui, plus jeune, était un vrai cinéphile, tout le monde trouve cela étrange. La dernière fois qu'il y a été, c'était avec Belinda. Inconsciemment, sans doute chercher-t-il à s'accrocher au souvenir heureux qu'il a partagé avec cette dernière. 15. Paolo, c'est pas le genre de père poule qu'on s'attend à voir, lorsqu'on sait qu'il est veuf. C'est certainement l'un des seuls cliché auquel il ne répond pas. Une de ses filles trébuche et s'écorche les genoux ? Elle se relèvera et apprendra à ne plus poser les pieds au mauvais endroit. Oh, il la consolera si elle pleure, mais n'est pas du genre à la couvrir d'affection ou la surprotéger. Il est d'avis qu'un enfant, pour forger son caractère, a besoin de grimper aux arbres, de chuter et de se relever par lui-même et de recommencer. 16. S'il y a bien un sport qui lui plaît, c'est le tennis. Il passerait des heures, une raquette dans une main, une balle dans l'autre. Généralement, il retrouve ses amis sur le terrain le samedi matin, après avoir conduit ses filles à leurs activités. 17. Son rêve est de quitter la ville pour aller s'installer sur une île Grecque. C'est un pays qui le fascine, l'émerveille. Il a eu la chance de visiter plusieurs endroits et en est tombé amoureux.18. Il est arachnophobe. Les araignées, il se retient d'hurler quand il les aperçoit et c'est ses filles qui sont obligées de les tuer pour lui. Plus jeune, il s'est déjà évanoui plusieurs fois face à ces hideuses bêtes à huit pattes. 19. Il aune bibliothèque bien remplie et n'en est pas peu fier. Si aujourd'hui il n'a plus vraiment le temps de s'adonner à la lecture, autrefois il en était friand. Quelle ne fût pas sa surprise lorsqu'un jour, il surprit Tania dans sa chambre, occupée à dévorer un livre sur la mythologie grecque. 20. Il parle couramment l'anglais et ne s'en sort pas trop mal avec l'espagnol. Il sait que ce sont des langues universelles, aussi s'est-il rapidement mis en tête de les apprendre.

Type de personnage : inventé/scénario (précisez de qui)

A présent que tu es validé(e), n'oublie pas d'aller réserver ton avatar et recenser ton métier (ou tes études). Tu peux également t'inscrire au flood d'intégration afin d'apprendre à connaître les autres joueurs. Enfin, pense à faire une demande de logement afin de ne pas te retrouver à la rue ! Nous restons à ta disposition en cas de besoin, n'hésite pas à nous contacter. Bon jeu sur /LOVE