Benjamin, c'est la force brute mêlée à une inconscience parfois inquiétante pour son entourage. Déjà gamin, il peinait à tenir en place, alors que sa mère tentait de lui faire prendre conscience des choses, priant intérieurement pour que le temps finisse par apaiser ce fils au tempérament bien trop excessif... Ça n'a pas vraiment été le cas. La seule chose qui a toujours permis au jeune homme de ne pas complètement disjoncter est la pratique intensive du sport. Son échappatoire, avec un humour parfois un peu trop cru. Parce que Benjamin, il ne se dévoilera jamais à vif. Fier et n’assumant pas totalement sa sensibilité, il se cache derrière un comportement malicieux et des vannes parfois un peu lourdes. Véritable bout en train, même les fesses vissées dans un fauteuil roulant, Benji a cette soif de découverte. Il lui en faut énormément pour l'abattre et cette force de conviction, cette véritable soif de vivre lui permet, aujourd'hui, de surmonter son handicap. Pour autant, il a conscience des peurs qui l'empêchent parfois de dormir la nuit. Cette incertitude face à l'avenir qui le ronge peu à peu. Mais plutôt crever que de l'admettre. Pour autant, le jeune homme est très proche de sa famille. Surement le revers d'avoir grandi sans un père à ses côtés, mort avant sa naissance. Il sent peser sur lui comme l'âme de cet ange qui veille sur lui. Pourtant, il n'est pas vraiment croyant, mais au fond de lui, il sait que son père l'observe, de là où il est... Alors, il prend soin des siens, même s'il ne le montre pas et qu'il est du genre assez indépendant.

Type de personnage : pré-lien (de Alexander Daniels)

CHAPTER ONE. “J’me dis que si j’me déchire la tête, j’déchire le test, donc j’aurai des notes qui déchirent.”
Tu es assis sur cette chaise bien trop haute pour tes petites jambes depuis longtemps, trop longtemps. T'as beau faire de ton mieux, du haut de tes huit petites années, tu perds patience. Tes pieds se balancent dans le vide et ton corps commence à s'agiter. "J'espère que ce sera un garçon", que tu lâches, éveillant l'intérêt de ton jumeau, assis à côté de toi. "J'crois que m'man aimerait bien avoir une fille", qu'il te dit et toi, tu lèves les yeux au ciel. Une fille, pas question d'avoir une petite sœur. Ton meilleur ami à une petite sœur et elle est chiante. Lorsqu'elle ne vous colle pas, elle fait des bêtises et le pire c'est que c'est toujours vous qui vous faites punir à sa place. Alors, non pas de chieuse dans ta maison ! "Votre maman sera heureuse quelque soit le sexe du bébé... et vous devriez l'être aussi". Et voilà que mémé se réveille. Encore une fois, tu lèves les yeux au ciel. Tu l'aimes ta mémé, mais la plupart du temps, elle t'engueule ou te fait des leçons de morale à deux balles. C'est chiant. "A ton avis, il va sortir par où le bébé ?". Ça, c'est une bonne question et tu restes pensif quelques instants. Jusqu'ici, t'as juste vu le ventre de ta maman gonfler au fil des mois. Au début, t'as cru qu'elle avait mangé trop de tartiflette, mais finalement, elle vous a coincé dans le salon, avec ton beau-père et la nouvelle est tombée : elle était enceinte. "Ils vont lui découper le ventre comme dans massacre à la tronçonneuse et y aura du sang de partout, haha !!". Tu vois bien l'air dégoûté de ton frère et ça te fait un peu jubiler. Il est parfois trop sensible et la plupart du temps, t'en profites un peu. "Benjamin, arrête de dire des bêtises !". Et voilà mémé qui l'ouvre à nouveau. Tu reçois même une petite tape sur la main et ça t'énerve. Tu dois te venger... il le faut ! "Ah, mais ça sent pas bon !". Tu lâches un petit rire de diablotin alors que Alexander se pince le nez. "Haha, j'ai pété sous ton nez !", que tu lâches à ta pauvre grand-mère avant de sauter de ta chaise pour éviter les représailles. Enfin, tu n'as pas le temps de partir bien loin que la porte de la salle d'attente s'ouvre sur le visage émut de ton beau-père. "C'est une fille !". Et merde.


CHAPTER TWO. “Mon dieu ! On ne m’avait plus baisé comme ça depuis l’école primaire.”
"Hey, mais tu serais pas Alexander Daniels ?". Tu lâches un petit sourire, reluquant de haut en bas la jolie créature qui s'impose à toi. Pour une fois, tu as lâché tes frères de l'université pour passer une soirée avec un ami d'enfance, en dehors du campus. D'habitude, tu n'as pas besoin de te cacher derrière la célébrité naissante de ton frangin pour serrer des nanas, mais là, ça t'amuse trop pour passer à côté. "Ça se pourrait bien". Tu lui lances ton regard de braise que t'as testé plus d'une fois dans le miroir de ta chambre étant adolescent et là, tu sais avant même de savoir son prénom que cette nana finira entre tes draps... ou les siens, tu t'en fous t'en que ça finit en coït. Et là, tout s’enchaîne, le patron de la boite de nuit prend connaissance de la présence de "l'étoile montante" du cinéma Hollywoodien et tu te retrouves les cul vissé sur un siège du carré VIP une bouteille de whisky devant toi. "Tu m'feras penser à remercier mon frère ?", que tu souffles à l'oreille de ton pote. Ouais parce que même si tu aimes ta vie et que tu n'as jamais jalousé ton frère, c'est quand même cool d'entrer en boite, de te retrouver en zone VIP et de te faire payer des coups à boire gratuitement. T'as assisté à ses débuts, t'étais dans le public lorsqu'il jouait dans des pièces de théâtre aux budgets si petits que les costumes faisaient vraiment pitiés. T'as bien le droit à une petite récompense. Ouais, autant profiter de ta ressemblance certaine avec ton frangin adoré pour économiser un peu de tunes et d'énergie. "Ça te dit de faire un after, chez moi ?". Et pas qu'un peu ! T'expliques la situation à ton pote et tu te lèves, posant une main ferme sur la hanche de la belle pour sortir de l'établissement. T'es plutôt fier de toi, elle est carrément canon et tout ça à moindres frais. Une bonne soirée quoi. Finalement, c'est chez elle que la soirée se termine et c'est pas plus mal. T'as pas vraiment envie de te pointer à la fraternité avec une nana, tes potes vont se foutre de ta gueule pendant une pige et tu pourras même pas baiser en paix. Ouais, chez elle c'est vachement mieux, enfin, si tu oublies le poster de Ricky Martin qui traîne au dessus de son pieu. "J'ai été le voir en concert trois fois", qu'elle te lâche alors que toi, t'es concentré à la tâche. Tu fermes les yeux un instant, tentant d'oublier le regarde inquisiteur que ce chanteur de pacotilles porte sur toi. C'est toi où il est en train de te juger ? Ouais, il se fout de ta gueule avec son petit sourire suffisant et ses pectoraux parfaits. Putain, tu vas quand même pas avoir une panne ? Non, non, non t'es bien trop fier pour ça ! Penses à quelque chose de plus excitant... Ouais, à une belle nana, du genre... Scarlett Johansson... Oui, voilà, ça va mieux tu peux même accélérer la cadence. Scarlett... La belle Scarlett... à poil, dans la forêt... avec Ricky Martin. Et merde, fait chier putain ! "Ça va pas ?". Tu marmonnes dans ta barbe et t'éloignes finissant assis à côté de la belle. "Non ça va pas, c'est ton poster à la con là !". Ouais parce que ça t'es jamais arrivé un truc comme ça. Toi, t'es du genre doué, sans vouloir te vanter. T'as de la pratique et puis t'as jamais reçu de plaintes. "Tu sais... c'est pas grave, ça arrive à tout le monde.". Oh putain, tu détestes cette phrase de merde que les nanas sortent quand elles veulent regonfler des ego masculins. T'en as rien à foutre toi des autres. Tu attrapes ton caleçon, ton jean et ton t-shirt et elle n'a même pas le temps de te retenir que tu fous le camp en vitesse. C'est décidé, à partir de ce jour, tu détestes Ricky Martin !


CHAPTER THREE. “Mais vous savez, on peut trouver du bonheur même dans les endroits les plus sombres. Il suffit de se souvenir d’allumer la lumière.”
Elles sont là, étalées devant toi. T'as beau mettre toute la bonne volonté du monde, elles restent immobiles. De toute façon, tu ne dois pas forcer, ordre du médecin. T'es ressorti vivant d'un grave accident de voiture, tu respires encore, comme dit ta mère, il faut du temps au temps... Seulement, le temps guérira-t-il toutes tes blessures ? La réponse est simple : non. "Hey...". La porte de la chambre est entre-ouverte, laissant percevoir le visage de ton frère. Alexander a les traits tirés et tu le connais assez pour savoir que des larmes ont causé la rougeur de ses yeux. Tu te mords la langue, n'appréciant déjà pas ce début de conversation. Il entre, ferme la porte derrière lui et s'approche de ton lit d'hôpital. "Tu vas bien ?". Il te parle avec tellement de précaution et de douceur que t'as l'impression d'être à l'article de la mort. Bon, tu dois pas avoir l'air bien vaillant avec tes hématomes, mais quand même ! C'est pas la première fois que tu fais un séjour à l'hôpital. Ouais, t'y as même passé une bonne partie de ton enfance à cause de ton tempérament un peu trop casse-coup. Mais là, t'as levé le niveau. T'as eu un accident de voiture. T'as failli mourir et t'as encore du mal à prendre conscience de l'ampleur de la chose. "Ouais, mais c'est à toi qu'on devrait poser la question... t'es blanc comme un cul". Ouais parce que jambes qui fonctionnent ou pas, tu as gardé ton humour. C'est ton armure, ta carapace pour ne pas tomber en morceaux. Sans ça, tu t'effondrerais. "C'est pas le moment de déconner, Benji". Tu lâches un léger rire, que tu regrettes immédiatement, une vive douleur te transperçant de la nuque au bas du dos. "Y a pas mort d'homme, Alex". C'est le principal. T'es encore là, vivant et tu n'as pas de cadavre sur les bras. De toute façon, de ce dont tu te souviens, cet accident n'était pas de ta faute, mais de celle du camionneur qui a grillé un feu rouge. "Non, mais presque ! T'as failli crever, putain !!". Tu ressens son inquiétude comme si c'était la tienne et tu prends peu à peu conscience du mal que tu as infligé à ta famille. Lorsque ta mère est passée, tu étais encore un peu dans les vapes, retourné par ce que le docteur t'a annoncé. Tu ne pourras plus jamais te resservir de tes jambes. Un choc pour le sportif que tu es... Tu souffles et laisses ton jumeau se calmer un peu. Il finit par s'asseoir sur le fauteuil à côté de ton lit et cache son visage dans ses mains. "C'est de ma faute... putain, c'est de ma faute", que tu entends. Tes sourcils se froncent immédiatement et tu ne mets pas longtemps à reprendre. "Qu'est-ce que tu rac/", il ne te laisse même pas terminer, te coupant dans ton élan. Son visage t'apparais de nouveau, des larmes menaçant de couler. "J'étais sensé être avec toi... si j'avais été là, tout aurait été différent... tu ne serais pas là et surtout, tu serais encore valide". Okay, là, il part un peu trop loin. Tu pouffes légèrement de rire alors que Alex te regarde comme si tu sortais d'une autre dimension. "Ouais et si maman avait pas baisé avec papa le jour exact de notre conception, on ne serait pas là... Si je n'avais pas été aussi beau et parfait, c'est toi que Julia Montgomerry aurait dépucelé en neuvième année... Et surtout, si t'avais pas mis ce t-shirt moche aujourd'hui, tu n'aurais pas le moral dans les chaussettes comme ça...". T'as réussi ton coup, Alexander se met à sourire et il est contagieux. "Tu vois mon frère, avec des "si", on refait tout un monde... Alors te tortures pas à savoir ce qu'il se serait passé si t'avais été là...". Pour une fois que tu ne dis pas une connerie... Mais bon, c'est de ton frère dont on parle et il est hors de question qu'il se pourrisse la vie à culpabiliser sur ton sort. "Et puis, avec mes deux jambes en moins, t'auras peut-être enfin un peu de chance pour rivaliser face à ma grandeur envers la gente féminine !". Ouais parce que les trucs larmoyants et pleins de sentiments, ça ne te met pas à l'aise, faut bien que tu détentes l'atmosphère avec une blague de merde... "T'es con putain". Et une fois de plus, tu te mets à rire. "Hey, un peu de respect envers les handicapés !". Rire, au final, ça t'empêche de pleurer, de penser à tous tes rêves qui se sont envolés à l'instant où la connexion entre ton cerveau, ta colonne vertébrale et tes jambes s'est brisée...


CHAPTER FOUR. “Le meilleur moyen de réaliser l’impossible est de croire que c’est possible.”
"Buongiorno". T'as vraiment envie d'éclater de rire, mais tu te retiens. C'est que ta petite soeur peu faire peur, lorsqu'elle en a envie. Pour autant, tu sais que tu n'es pas meilleur qu'elle. De toute façon, t'as pris espagnol toi quand t'étais encore à l'école. Si l'italien est une langue latine, ça reste une langue qui t'es encore un peu trop étrangère. "Pizza ?". Là, c'en est trop, tu éclates d'un rire franc alors que ta cadette galère à commander des pizzas au téléphone. Votre mère et ton beau-père ont décidé de se faire un restaurant en amoureux et toi, tu as décidé de rester avec la mioche... Enfin, c'est plus tant une gamine que ça, mais pour toi, ta petite soeur sera toujours une enfant. Peu importe qu'elle soit grande, qu'elle ait les nichons qui aient poussé ou encore qu'elle galoche des mecs dans sa chambre. Ouais, c'est ta petite soeur, point. Finalement, elle raccroche, visiblement satisfaite. Vous n'allez pas crever de faim, du moins pas ce soir là. Faut vraiment que tu te mettes à réviser tes bases, parce que sinon, tu vas pas survivre longtemps à Vérone. Et tout ça pour quoi ? Pour suivre ton frangin dans sa folie amoureuse. Enfin, ça te fait voir du paysage, c'est pas plus mal. "T'es pas sympa", finit par râler la gosse et toi, tu lèves les yeux au ciel comme un con. Tu aimes bien te foutre de sa gueule et elle le sait. C'est pas parce que c'est grâce à elle - et son italien plus que moyen - que tu vas te remplir la panse que ça va changer grand chose. "buongiorno", que tu lâches en imitant sa voix fluette. Tu éclates de rire alors qu'elle te balance un oreiller en pleine gueule. "Moque toi ! En attendant, c'est grâce à moi que tu vas bouffer ce soir". Bon, elle marque un point. Mais tu te connais, tu aurais réussi ton coup, même sans elle. Lorsque l'appel du ventre se fait entendre, tu peux te faire comprendre dans n'importe quelle langue. "En tous cas, y a pas intérêt à ce que tu aies commandé la pizza dégueulasse, tu sais, celle avec les anchois !". Ouais parce que t'as beau être un estomac sur pieds - sans mauvais jeux de mots -, cette pizza là ne mérite pas d'exister. "Non et quand bien même, ça va pas te boucher les fefesses". Tu lâches une légère grimace alors qu'elle s'affale sur le canapé à côté de toi. "On regarde quoi ?". Toi, t'as bien une ptite idée, mais pas sûre que ça lui plaise. "Et pas de sport, hein". Ah merde, elle t'a devancé. Tu mettrais ta main à couper qu'elle va te lâcher un film à l'eau de rose débile. "Oh regarde, y a The Notebook dans les films à louer". Putain, qu'est-ce que tu as dit ! "Oh non, pas cette merde !". Et puis en plus, tu l'as déjà vu... avec ta sœur en plus. "Il est très bien ce film, allez on regarde ça". Et elle appuie sur le bouton. Okay, tu n'as pas le choix. Y a pas de doutes, la gente féminine aura ta perte.


CHAPTER FIVE. “Ça fait tellement du bien d’aimer les gens qu’on aime que ça finit par faire mal.”
Une porte claque, tu sursautes légèrement, surpris. Et puis, ton regard se pose sur l'écran de ton téléphone. C'est l'heure. Enfin presque, comme d'habitude, elle est en retard. Pas que tu   y portes une grande importance, mais quand même... Finalement, le visage lumineux de ton infirmière apparaît dans la pièce et tu ne peux t'empêcher de sourire. "Bonjour, monsieur", te lâche-t-elle dans un français bancal. Tu fronces tes sourcils. Il lui arrive quoi là ? Déjà que t'as encore un peu de mal avec l'italien et que ton accent est franchement à chier, si elle commence à baragouiner en français, elle va te perdre. Et puis ces quoi ce béret sur sa tête ? Elle a fumé ou quoi ? Bon, finalement c'est pas très étonnant, cette fille est naturellement folle. Face à ton manque évident de réaction, elle finit par soupirer. "J'reviens de France, abruti !". Ah oui, c'est vrai ! Elle a passé son week-end à Paris et d'ailleurs, c'est pour ça que tu ne la pas vue pendant deux jours et qu'au lieu d'avoir des soins par la jolie brunette, tu t'es tapé une mémé qui puait de la bouche. "Mais il te manque la baguette de pain sous le bras là". Bah ouais, quitte à jouer les clichés, autant y aller jusqu'au bout. Et puis, t'as un peu faim, tu n'aurais pas dit non à un morceau de pain. "Oui, bah non". Ça c'est de la réponse qui tue et tu ne peux t'empêcher de rire, alors qu'elle s'approche de toi après avoir balancé ses affaires dans un coin de la pièce. "J't'ai pas trop manqué pendant ces deux jours ?". Elle est accroupie devant toi et si auparavant lorsqu'une fille se retrouvait dans cette position c'était pour une raison bien particulière, là, c'est strictement médical. La belle brunette se contente de détendre tes pauvres jambes qui ne répondent plus de tes actes. Tu la regardes faire, toujours ce même pincement au cœur à l'idée que ça ne fonctionne plus, que même en bougeant tes jambes, tu ne ressens plus rien. "Non, on m'a envoyé une nana des plus sexy, t'imagines pas la trique que j'me suis payé pendant deux jours". Et évidemment, elle rit, parce qu'elle est bien placée pour comprendre ton humour débile. "Susan fait cet effet à beaucoup de mecs", lâche-t-elle alors que le visage de la grand-mère te revient en mémoire. Ça fait peut-être une paye que tu n'as pas baisé, mais quand même, il est hors de question que tu approches ton pinceaux d'une personne âgée. Heureusement, tu arrives à faire ta toilette tout seul et tu n'as pas besoin d'une infirmière pour pisser ou faire des choses vraiment intime. Tu n'es pas particulièrement pudique, mais quand même, t'as une fierté. "Bon sinon, Paris ? Les français sont pas trop relous ?". Elle lève les yeux vers toi et tu la trouves vraiment mignonne là, entre tes jambes... Putain, faut vraiment que tu arrêtes ! T'as pas couché avec une fille depuis deux piges, mais quand même, t'es pas un pervers qui ne sait pas se tenir ! "Pas plus que toi". Et ça te fait rire. Parce que cette nana, elle a du répondant et putain c'que t'adore ça ! "Arrête, je sais que t'es amoureuse de moi, ça sert à rien de le cacher...". Elle rigole et tu la regardes avec ce petit sourire malicieux qui a déjà fait ses preuves à diverses reprises. "J'suis certainement pas amoureuse d'un mec qui ne peut pas utiliser des chiottes à la turc". Tu lèves les yeux au ciel. En même temps, même quand tu étais valide, les toilettes à la turc n'étaient pas vraiment ton endroit préféré sur cette Terre. "J'ai d'autres talents", que tu lui balances, lourd de sous-entendus. C'est alors qu'elle pose ses mains sur tes cuisses et même si tu ne les sens pas, tu sens une décharge électrique parcourir ton corps. Elle s'élève un peu, se penchant de manière à ce que son visage soit en parfait alignement avec le tien. Elle plonge son regard malicieux dans le tien et hausse un sourcil. "J'attends de voir ça, m'sieur Daniels...", te souffle-t-elle et tu jures que t'as failli bander. Putain, mais cette nana vient de quelle planète ? Elle n'est pas humaine, c'est pas possible ! Pourtant, c'est pas un top-model. Elle est mignonne, elle a du charme, mais c'est pas Charlize Theron... Alors pourquoi ton cœur bat si vite et ton souffle se coupe-t-il lorsqu'elle s'approche de toi ?  

A présent que tu es validé, n'oublie pas d'aller réserver ton avatar et recenser ton métier (ou tes études). Tu peux également t'inscrire au flood d'intégration afin d'apprendre à connaître les autres joueurs. Enfin, pense à faire une demande de logement afin de ne pas te retrouver à la rue ! Enfin, n'oublie pas de venir surveiller le sujet des nouveautés pour rester à la page dès qu'il y a du neuf sur le forum. Nous restons à ta disposition en cas de besoin, n'hésite pas à nous contacter. Bon jeu sur /LOVE