Luca, c'est le paradoxe d'un gosse de riche et d'un enfant délaissé qui se perd dans une vie déjà tracée. C'est l'image d'un futur PDG, la prestance d'un nom qu'il porte et qu'il doit arborer avec fierté. C'est des racines et des ancêtres à honorer, des visages jamais réellement connus, mais qui sont affichés dans les couloirs du grand manoir. Luca, c'est un peu le petit merdeux par excellence. C'est le gamin qui a eu la chance de naître dans la bonne famille, qui a grandi avec une cuillère en or entre les doigts, à qui on a promis un avenir argenté. Sauf que Luca, c'est aussi un homme brisé par la fatalité du destin qu'il ne peut refouler. Il blesse, prononce des mots durs, juge quiconque s'approche de lui, joue à celui qui sera toujours supérieur. Il a un air condescendant sans cesse accroché au visage, ce sourire moqueur et impérial qu'il crée sans une once de culpabilité. Hautain, dédaigneux, calculateur, manipulateur, il a adopté le caractère que son père a façonné pour lui. Mais Luca est rongé par un mal qui l’habite depuis toujours. Derrière les apparences de façade dont il use et abuse, il y a un homme qui n'a pas confiance en lui, un homme qui a besoin de la reconnaissance d'autrui au risque de se perdre derrière la carrure imposante de son paternel. Il déteste sa famille, déteste son père qui ne sait composer sans inhumanité, déteste sa mère qui se noie dans l'alcool, déteste ses sœurs, se déteste lui-même. Le nom Vicentini est pour lui une malédiction qui le suit depuis trop longtemps. Luca détruit, s'enterre dans une autodestruction immuable et entraîne tous ceux qui ont l’audace de l'approcher.  Il provoque, brise les règles et interdits, s'accroche à la dernière lueur de liberté qui naît grâce au désastre. Pourtant, quand il faut le sortir du pétrin dans lequel il s'est attiré, c'est toujours son père qu'il appelle, son père vers lequel ses gestes et ses pas le ramènent encore. Luca est coincé dans une vie qu'il ne désire pas. Aspire à une liberté qu'il touche du bout des doigts, mais qu'il ne peut et ne pourra jamais saisir. Il est à l'image de sa mère, aussi brisé et malade qu'elle. Il la déteste de boire, mais se complet lui aussi au milieu des litres de boisson qu'il arrive de moins en moins à stopper. Certainement qu'un jour, quand il aura repris la place de son père, qu'il aura épousé le destin qui est le sien, que son trône d'or et d'argent de présentera fièrement à lui, certainement qu'un jour, Luca se laissera lui aussi consumer par la dépression familiale qui dévore lentement sa mère. Pour l'heure pourtant, il se contente de ruiner les réceptions données par ses parents, détruit l'univers qui l'entoure, brise les liens, s'enfonce dans la destruction, abuse des mensonges et des faux semblants, se cache derrière le nom qui lui appartient sans jamais montrer les véritables faiblesses qui l'assaillent sans cesse.

(f) fiancée : je lui cherche une fiancée de bonne famille, les parents de la demoiselle et ceux de luca auraient décidé de les marier pour leurs affaires respectives. ce n'est pas un lien qui tournera bashert, je recherche un mariage totalement arrangé, sans sentiment de base, et qui, si vous avez votre bashert également, pourrait promettre de mettre beaucoup de drama dans leur vie.

(m) en construction.