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Anonymous

Invité

(Jad) Hurt.
Mar 19 Juil - 17:28


I would hold you in my arms. I would take the pain away
Jad & Liz

Quelle idée de commencer un voyage sous une chaleur étouffante. En effet, il s’agit de la journée la plus chaude de la semaine et avec ma condition –je suis malade- je la supportai difficilement. Je passais une main sur mon front moite pour me l’éponger pour la cinquantième fois. On étouffait dans ce train. Après au moins quinze changements, j’étais dans le dernier train pour Vérone. Bien que Jed ne comprenne pas pourquoi je ne voulais pas prendre l’avion, j’étais bien dans le train. Si on omet le fait que je me sente comme dans une cocotte-minute. J’aurai dû m’acheter un éventail. Mon chien lui aussi souffrait de la chaleur. La pauvre bête. Je n’avais ce petit chiot que depuis une semaine et toute ma famille en était déjà gaga. Mon mari –enfin ex-mari- n’a jamais voulu que j’en adopte un. Au contraire, il détestait les animaux, les enfants. Je pense qu’en fait, il détestait surtout le contact avec moi. Pas avec elle. J’aurai dû le voir avant. C’était gros comme ses fesses à celle-là. Il ne me touchait plus depuis des années, ne me regardait plus et ne m’a même pas retenu quand j’ai pris la tangente. Au début, certes, il a essayé de m’appeler. Une, deux, trois fois. Et puis il a laissé tomber. Je pense d’ailleurs qu’il doit avoir reçu les papiers du divorce à l’heure actuelle. Je les avais déjà fait signer et nous devions nous voir avec nos avocats à mon retour pour nous mettre d’accord sur la répartition des biens. Auparavant, je devais annoncer la nouvelle à Jad sur mon divorce. Et mon syndrome. Je sentais que ça allait être éprouvant. Comme ce voyage.

La musique dans les oreilles, je regardai le paysage italien défiler sous mes yeux. Le soleil était assommant et je caressai distraitement le chien en me demandant s’il y en avait encore pour longtemps. Dix minutes avant l’arrivée, je me levai pour prendre mon énorme valise, remettre la laisse au chien et regarder mon reflet dans un miroir. Je faisais peur. J’étais en parfait contraste avec toutes les personnes qui étaient dans ce train. Pale comme un mort. Et avec les cheveux blonds courts. On voyait que je n’étais pas habituée à la chaleur italienne. Blanche comme un cadavre. Je semblai tout droit sortie d’un film de Tim Burton.

Le train finit par ralentir et je sortis sans trop me hâter. Je ne voulais pas me casser la figure comme d’habitude. J’inspirai avant de me dire que la chaleur italienne n’était pas la même qu’en Angleterre. L’air était sec. Trop sec. Je n’aime pas du tout. Les gens parlent forts, se font des câlins. Je prends mon petit chien que je colle dans mon sac à main pour éviter qu’on ne me piétine avant d’avancer. Je regardai mon téléphone portable. Aucun message. J’arrivai dans le hall pour essayer de repérer Jad. J’étais essoufflée. Alors, je m’assis sur un banc pour prendre une grande gorgée d’eau. Moi qui étais venue pour me reposer. J’étais déjà fatiguée.



© Gasmask
Anonymous

Invité

Re: (Jad) Hurt.
Mer 20 Juil - 17:21


hurt
you don't know who to love until you're lost, and you don't know how to feel until the moment's passed ••• ton oeuvre terminée, tu y jettes un dernier coup d'oeil avant de décider qu'elle te convient. en tout cas, pour l'instant, mais nous ne sommes pas à l'abri d'un brusque changement d'avis la prochaine fois que tu la verras, et alors peut-être la déformeras-tu, si tu ne la classes pas tout simplement dans les travaux inachevés qui ne verront jamais une salle d'exposition. tout dépend de ton humeur. tu remontes à ton appartement afin de prendre une douche et de te changer: liz arrive. depuis que tu le sais, tu y penses tout le temps. tu te demandes surtout pourquoi. ton frère a forcément quelque chose avoir avec cela, mais tu ne risques pas de le lui demander. tu ne lui parles plus, c'est définitif. c'est dur, aussi, sachant que vous étiez autrefois inséparables. contrairement à ce que l'on pourrait dire, ce n'est pas une fille qui vous a séparés. ce n'est pas son épouse, ta meilleure amie, celle que tu aimes désespérément depuis bien plus longtemps que lui. si seulement il l'aime. non, tu as toujours gardé tes sentiments enfouis, par respect pour lui. car il s'agit de ton frère, jamais tu n'aurais une seule seconde songé à lui faire du mal. pas même aujourd'hui. il ne s'est pourtant pas gêné, te parlant sans scrupule de ton épouse décédée, te confrontant aux sentiments évidents que tu as pour lizbeth en se moquant royalement des dégâts qu'il causerait en toi. il n'a pas eu la moindre considération pour tes émotions, mais tu n'es pas un roc. tu n'es pas lui, tu n'es pas insensible et froid.
c'est à tout cela que tu songes en t'habillant, tu ne peux t'empêcher de ressasser tout en sachant pertinemment que cela ne fera qu'empirer les choses. habillé en conséquence, donc, short et t-shirt, tu te mets au volant de ta voiture pour aller chercher ta meilleure amie à la gare. tu aimais bien les vespas, mais tu t'es vite rendu compte que ce n'était pas des plus pratiques pour toi qui a toujours un coffre plein à craquer. ta montre t'indique que tu es pile à l'heure lorsque tu te gares à proximité du point de rendez-vous et tu presses le pas comme pour empêcher ton amie de t'attendre ne serais-ce qu'une minute. perdue dans une ville comme celle-ci, ce serait le labyrinthe. il ne faut pas longtemps avant que tu l'aperçoives, assise sur un banc dans le hall de la gare. elle sort du lot, non seulement car elle reste la plus jolie femme que tu aies jamais vue, mais aussi car elle est extrêmement pale. toute blanche, et c'est accentué par la couleur de ses cheveux. mais elle est si belle, trop belle. tu restes planté là un quart de seconde,  l'admirer, avant de t'avancer dans sa direction, sourire on ne peut plus sincère aux lèvres. « buongiorno signorina », fais-tu en te plantant, apercevant son petit chien -nouveauté- qui te fixe avec une once de méfiance. tu n'y prêtes pas plus attention que cela, prenant place à ses côtés et passant automatiquement un bras autour de ses épaules pour la rapprocher de toi. « je suis tellement content de te voir, lizzie. le voyage n'a pas été trop long ? pourquoi tu n'as pas pris l'avion ? » ton regard dérive sur la valise. tu esquisses un sourire. « tu as ramené toute ta maison là-dedans ? elle est énorme, tu crois que je serais capable de la porter jusqu'à ma voiture ? » tu lui souris, pour le moins incapable de cacher ta joie. tu ne prends pas la peine d'évoquer ton frère, bien que lizbeth ne soit pas au courant des raisons de votre dispute, elle sait parfaitement que tu ne souhaites plus entendre parler de lui. autrement, tu n'aurais pas décidé du jour au lendemain de quitter l'angleterre sans un regard en arrière. à vrai dire, elle aurait pu te faire rester, il aurait suffit qu'elle te le demande. mais ç'aurait été douloureux.
© 2981 12289 0
(Jad) Hurt.
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