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Anonymous

Invité

vince + blurred lines
Mer 15 Juin - 22:38


Vincenzo Del Vecchio (Zanelli)
louder than words
 Tom Felton ; here without you


nom complet ; Vincenzo, que l'on entend rarement prononcer en entier. Il est Vince, Cencio, Cenzino, Enzo, Enzino ou Venzo dépendamment de ceux qui l'interpellent, plus accoutumé aux hypocoristiques qu'a l'usage de son prénom de baptême. Il le tient non d'un grand-parent ou d'un ancêtre décédé, mais de son parrain, aspect émotionnel faisant office de valeur ajoutée : sans ressentir la nécessité de s'avérer irréprochable, il peut se satisfaire d'être à l'image de cet homme, quelqu'un de bien en dépit de ses imperfections. C'est lorsqu'on y associe le patronyme Del Vecchio que les épaules se redressent, que les traits se durcissent. Quatuor de syllabes sibyllines, paradoxales. Les Del Vecchio forment un tout : mus par le sens de la famille et la certitude que l'union fait la force, ils fonctionnent comme un seul et pourtant, les dissensions se multiplient à l'intérieur. Travail de sape, quête de position de pouvoir, c'est un jeu politique à petite échelle, pour l'enjeu colossal que représente les pars de leur empire commercial et les actions de la société familiale.
âge ; 31 ans et une pointe de nostalgie, mais la volonté farouche de laisser le passé derrière lui. Don't dwell : excel.
date & lieu de naissance ; Né un 14 février 85 en Italie.
nationalité ; Rital de souche aux racines bien implantées à Vérone.
activité professionnelle ; Bien que son père ait toujours versé dans l'aspect international du commerce familial des Del Vecchio, Vince n'a pas voulu d'un poste à sa suite. Il intervient en tant qu'administrateur des ventes au sein du groupe familial Luxottica, leader de la conception, de la fabrication et de la commercialisation de montures destinées aux lunettes de soleil et aux lunettes ophtalmiques. Rattaché au département commercial, Vincenzo supervise les opérations du cycle de vente (gestion des contrats de vente, enregistrement des commandes, livraison). Et collabore avec les départements de logistique, marketing, finance, commercial, informatique… afin de veiller au traitement des commandes clients (tarifs, délais, qualité du service…), gérer les équipes associées et le suivi des ventes. Un poste certes somme toute drainant et chronophage, qu'il n'aurait jamais accepté il y a quatre ans et qui constitue pourtant son quotidien à présent.
études ; Après un Bachelor Business Manager effectué en trois ans, Vincenzo a exercé pendant huit ans en tant que Chef de projet. Il avait la ferme intention de s'en tenir à ça, mais des déboires personnels et la pression paternelle l'ont alors poussé à s'envoler vers New-York, en vue d'un MBA (Marketing, Commerce et Entrepreneuriat) à la Columbia Business School. Son parcours achevé à 30 ans, il est rentré en Italie au terme de deux ans d'absence.
situation financière ; Si son salaire est confortable, les finances de la famille le sont plus encore. Les Del Vecchio sont de ces vieilles lignées dont la fortune s'est développée en même temps que la ville et, plus particulièrement, après la création du groupe Luxottica en 61. C'est une société par action et plusieurs membres de la famille sont membres de la direction, on compte aussi quelques noms différents, des partenaires et investisseurs, à la tête du groupe. Vincenzo possède ses propres parts, jouissant à titre personnel des ventes et des investissements prolifiques qui ne cessent de renflouer les caisses. Son père a bien sûr cherché une partenaire parmi les familles prestigieuses de la région ; c'est une Zanelli qui a su attirer son regard et vice versa.
:coeur: état civil ; Célibataire, il a connu la passion et les complications, le secret et les révélations, avant de goûter à la trahison. Après cette histoire longue de près de deux ans, il s'est principalement contenté de brèves étreintes ou de rendez-vous arrangés, sans réellement ressentir l'envie de se poser. Sans s'en laisser le temps non plus, constamment occupé. Depuis peu il se brûle à une nouvelle flamme, celle d'une jolie blonde au sourire flamboyant dont le rire cristallin l'électrise. Ce n'est rien de sérieux, rien de définitif, mais cette bouffée d'air frais est une échappée inattendue. Auprès d'elle il n'est que Venzo et, puisque la ville le connait actuellement plus de nom que de visage, il se permet d'oublier le poids de son patronyme, et se complet à ses côtés dans un anonymat relaxant.
:coeur: orientation sexuelle ; A la question 'tu as joué à touche-pipi avec tes potes lorsque t'étais jeune ado ?' Vince répondrait avec un haussement d'épaule que oui. Période de découverte et de comparaison, et plus tard, une expérience avec un ami proche et une inconnue, il se limite à ça. Foncièrement, Vincenzo est hétérosexuel et n'a jamais éprouvé d'attirance pour ses pairs.

#Expressif, expansif, Vince s'exprime fort et ponctue ses mots avec moult gestes. Il peut d'ailleurs donner l'impression de s'emporter facilement : il n'est pas rare, durant un appel professionnel notamment, de le voir froncer les sourcils et faire de grands mouvements de bras, faire les cent pas, élever la voix. Et soudain, éclater de rire, conclure une entente ou promettre de retenter sa chance, puis raccrocher avec un sourire éclatant, et embrasser la personne en compagnie de laquelle il se trouve – sur la tempe, la joue, la bouche, en fonction de ladite compagnie. #Charismatique, il est fait pour les affaires et sa force de #persuasion est la raison pour laquelle on le charge souvent de négociations ou d'échanges avec des clients mécontents. Plutôt que de les prendre de haut, il a cette façon bien à lui de leur accorder toute son attention et de faire preuve d'empathie, proposant des contreparties raisonnables pour compenser le préjudice subit. Cependant, s'il apprécie terriblement une bonne dose de culot, il n'accepte pas qu'on tente de le rouler et n'éprouve aucun remord à coller des procès dans ce genre de situations ; peu lui importe alors la situation ou les difficultés financières de la personne en face. Il est #entier, Vincenzo. #Intense. Ses accès de colère sont aussi tempétueux qu'ils sont bref, et il reste #chaleureux et #tactile en tout temps. Une main sur un épaule, une accolade, des embrassades, ce sont ses moyens d'expression au même titre que les phrases soigneusement tournées. #Ouvert, il n'est inaccessible que lorsqu'il est préoccupé mais s'avère étonnamment abordable, bien que son nom tende à laisser supposer qu'il n'a guère de temps pour les inconnus. Vince est #curieux au point de pouvoir sembler envahissant car en cas de rencontres, il n'hésite pas à bombarder de questions. Il aime savoir à qui il a affaire et, à vrai dire, il est du genre à noter tous les anniversaires sur son calendrier et à songer à les souhaiter, ou à se présenter avec des fleurs au chevet de la grand-mère de la cousine du frère de la serveuse du coin. Il charme écoute et offre toute son attention, même le temps d'un bref instant, parce qu'il aime les gens. Le fléau de cette ère est la solitude et Vince aime à penser qu'un regard, une attention peuvent dissiper un peu de la tristesse que portent les gens au quotidien. Compatissant et compréhensif, il retient ce qu'il entend et est capable de trotter de l'autre côté de la rue pour interpeler quelqu'un à qui il a un jour prêté un mouchoir pour s'assurer qu'il ou elle se soit rétabli correctement. Il peut s'avérer #bavard et accepter de répondre à des questions sur lui, mais a horreur de parler de ce qu'il ressent. Quand on lui demande comment il va, il parle de ses activités, pas de son ressenti. Et quand on tente de fouiller du côté des émotions, il se braque. Il sait que s'il creuse trop dans son cœur et ses pensées, il se découvrira malheureux et blessé ; alors il reste en surface, préfère se bâtir à l'aide de chacune des petites joies du quotidien, parce que se morfondre est contreproductif et qu'il est obnubilé par le progrès. Vince n'aime pas la médiocrité. Il est une tombe quand il est question de sujets confidentiels. Et il peut accepter qu'on peine à atteindre un objectif donné, mais à la condition de donner le meilleur de soi. Cela dit, s'il est capable d'apprécier et de valoriser les efforts, il est formaté pour penser rentabilité et n'a donc qu'une tolérance limité dans le cadre du travail. Il sait faire preuve de #tact mais reste plutôt #direct. Très conscient de la complexité de la conjoncture actuelle, il prend la peine de recevoir un employé dans son bureau en cas d'insatisfaction. Si celui-ci n'est coupable que de ne pas avoir les capacités requises pour son poste, il le formation, mises en garde, changement de poste, avant de penser licenciement. Si le dernier recours est inévitable, il aime s'assurer que le ou la concerné ait bel et bien une porte de sortie – un plan de secours ou une autre opportunité, surtout s'il y a une famille et des enfants en jeu. Néanmoins, rester #humain tout en étant un homme d'affaire est une véritable gageure et il lui est déjà arrivé de causer du tort, les dommages collatéraux étant parfois inévitables quand les intérêts de la société sont en jeu. Vince reste un #carriériste. En dehors du costard, il est #bon vivant. Il aime les belles femmes, les grandes fêtes, les retrouvailles, les relations passionnés, la gastronomie, même la malbouffe parfois. Mais personne ne le manipulerait mieux qu'une personne âgée ou une mère. #Sensible et #respectueux vis-à-vis des aînés, Vincenzo apprécie leur force et voit dans chaque ride l'histoire d'une vie. La mama italiennes et les anciennes générations le font fondre, faisant ressortir mieux que tout le reste son attitude #gentleman. Offrir son bras sur un passage piéton, régaler de compliments, porter les courses, ce sont autant de petites habitudes qui compensent pour lui le fait de n'avoir eu une mère aussi impliquée dans sa vie de famille que l'italienne moderne ; et c'est aussi un hommage à sa propre nonna (mamie), qui l'a pratiquement élevé. En rital qui se respecte, Vincenzo est aussi #superstitieux. Le nombre 13 porte chance, le 17 porte malheur. Mais pour ne pas s'attirer le malocchio, il est préférable de ne jamais avoir 13 personnes à diner à la même table. Ouvrir un parapluie dans un lieu couvert, maison ou boutique ? Surtout pas ! Lorsqu'il est question d'en acheter un, Vince est d'ailleurs de ces italiens qui sortent du magasin pour ouvrir le produit, s'assurer qu'il lui convienne, avant de revenir l'acheter. Pas question non plus de passer sous une échelle. Et s'il était trop préoccupé ou distrait pour l'éviter, il y repasse à reculons, pour ne pas tester le destin. A table, il estime très mal de faire tomber du sel, de croiser les couverts ou de mettre le pain à l’envers. En guise de cadeaux, il n'offre jamais ni mouchoir ni perles, pour leur rapport avec les larmes. Pour quelqu'un d'hospitalisé, pas de plantes en pot non plus, les bouquets sont bien plus appropriés. Et entre autres idées reçues, sa grand-mère et ses sœurs font un scandale s'il fait mine de s’assoir au coin de la table car voyant, ce serait la garantie d'un éternel célibat.


Love at first sight
Quel est l'avis de votre personnage quant à l'existence d'un bashert (quel qu'il soit) ? Votre personnage a t-il trouvé le sien, l'attend-il encore ou n'y croit-il absolument pas ? A t-il vécu une ou des expériences qui lui ont donné le goût de l'amour, de l'amitié ou de la passion ? Au contraire, garde-t-il un mauvais souvenir ? Bref, parlez nous des sentiments de votre personnage et justifiez ainsi son appartenance au groupe que vous avez choisi.

Oh il y croit. Mais il n’est pas mordu de l’idée, Vincenzo. La notion de bashert a quelque chose de fascinant, de palpitant, d’attrayant, mais son esprit l’assimile à une forme d’obligation. Il n’aime pas la perspective de se sentir lié à quelqu’un malgré lui, car s’il côtoie énormément de monde, ses relations restent ses choix. Cela dit, peut-être est-il plus inspiré par l’idée d’une amitié fusionnelle et pleinement satisfaisante que par celle d’une âme-sœur apte à dérober son cœur et à le laisser en lambeaux. Parce que l’amour, même prometteur, est toujours en proie aux obstacles et peut si aisément se solder par une déception brutale qu’il ne saurait accepter de ne pouvoir s’en détacher s’il le voulait. En fait, il tient toujours simplement au peu de contrôle qu’il possède sur son destin, si superstitieux soit-il. Il pense avoir trouvé et perdu l'amour de sa vie et en a souffert – mais il est parvenu à se relever. Et si les sentiments blessés restent une plaie ouverte sous la surface de son sourire, il a l'impression de maîtriser sa souffrance. De pouvoir continuer d'avancer.
Cependant, même s'il n'est pas entièrement sûr de lui, il pense l'avoir croisé, son bashert. Le coup de cœur affectif, l'impression de complétude, le manque qui coupe le souffle, la panique à l'idée de perdre une moitié de soi, l'envie lancinante de revenir en arrière, l'impression qu'il aurait mieux valu ne jamais connaître et tout à la fois, la certitude qu'il reste préférable de l'avoir côtoyé un temps plutôt que d'en avoir été éternellement privé, il connait. Et ce n'est pas pour faciliter les relents amers de sa rupture, car ce bashert soupçonné n'est autre que le frère de son ex.

#001. Une sœur cadette, un benjamin, une mère distante et un père absent : c'est le cadre dans lequel est né Vincenzo Del Vecchio. Sa génitrice, Emilia Zanelli, était une icône de mode récurrente des pages de Vogue Italia, avant que l'arrive imprévue d'un enfant ne lui fasse craindre de perdre sa silhouette de rêve. Malgré les crises qui ont ponctué sa grossesse, elle a aisément retrouvé sa taille après l'accouchement, et l'arrivée de son fils s'est avérée plus positive qu'elle ne l'aurait pensé. Médiatisé du fait de son lien avec un visage très aimé de l'Italie, il est devenu à ses yeux une poupée grandeur nature, un petit être à customiser et à exhiber. Alors que son époux, Giuseppe (Beppe), était constamment à l'étranger, chargé de gérer de l'essor du commerce familial au-delà des frontières ritales, elle s'est attelée durant les sept premières années à enrôler Vincenzo, puis les deux enfants nés après lui, dans son monde. C'était un remède contre la solitude déprimante qui la dévorait de l'intérieur depuis des années ; enfants mannequins, enfants acteurs. Beppe lui a permis de s'amuser un temps, estimant que l'expérience permettrait aux petits d'acquérir aisance et éloquence, avant de finalement mettre son véto concernant l'éducation des deux garçons de la fratrie. Il l'a laissée libre d'influencer la voie de leur fille, tandis que l'aîné et le petit dernier retrouvaient la rigueur des bancs des écoles privées et, durant les jours libres et les vacances scolaires, les joies des cours supplémentaires. Emilia s'est alors désintéressée de ses fils. Après la naissance de ses deux dernières filles, elle a continué d'évoluer dans le domaine de la mode, en tant que conseillère en image réputée. L'ombre d'Emilia plane encore sur ses enfants. La petite dernière de la famille, par exemple, est son portrait craché et, du haut de ses 16 ans, doit faire avec le fait d'être constamment comparé à elle, de s'entendre demander pourquoi elle ne se lance pas dans une carrière de mannequin. Le troisième fils, lui, a littéralement craqué sous la pression provenant de toutes les facettes de son nom : fils Del Vecchio-Zanelli, neveu d'un Domenicali, bien trop d'attentes et un univers trop à part, trop éloigné à son goût des réalités de la vie. Si bien qu'il a claqué la porte. Et si les deux autres filles de la famille semblent mieux vivre la situation, rien n'assure que l'un ou l'autre des enfants ne cédera pas tôt ou tard. Vincenzo, pour sa part, fait avec ce qui vient. Il s'amuse d'être reconnu en tant que le cousin de Winnie Zanelli, le neveu d'Antonio et Elena Zanelli, ayant relativement bien dissocié son image de son propre nom de famille ; mais il est plus crispé lorsqu'on lui demande s'il est le petit garçon de telle ancienne pub, de tel film des années 90. Le fils d'Emilia Zanelli-Del Vecchio. Parce que viennent alors les questions désagréables, telles que qu'est-ce que ça fait d'être le fils d'un supermodel ? Ou mieux, et perdre sa mère si brutalement, on s'en remet ? #002. Vince garde le souvenir des retours surprise de son père et des interrogations en langues étrangères lancées par ce dernier au détour d'un couloir, en guise de tests. Et c'est avec amusement et tendresse qu'il se remémore ses exclamations ravies et la hâte avec laquelle il se précipitait dans les bras de Beppe. Lorsque l'ensemble de la famille suivait père ou mère durant leurs déplacements, le trajet était à la fois de plaisance et à la fois instructif : visant à améliorer leur compréhension d'une langue et leur accent. Vince a eu des facilités dans ce domaine, mais pour le reste, la lutte visant à tenir le rythme imposé était constante, et il ne compte pas les heures à suer sur des notions à l'avance pour les assimiler parfaitement. #003. Après ses sept ans, Vincenzo a été largement soumis à l'influence de son oncle et parrain, qui a fait office de figure masculine sur laquelle se baser du fait de l'indisponibilité de Beppe. Il a donc côtoyé ses cousins, cousines, et les enfants de son parrain comme s'ils avaient été ses frères et sœurs. Mais son parrain n'a rien d'un père modèle. A vrai dire, il fait plutôt office de bon ami, en particulier avec ceux qui partagent sa passion pour les bolides. #004. Le 8 octobre 2001 a marqué un tournant pour cette branche des Del Vecchio. Vince était alors âgé de 16 ans, et en mesure de comprendre pleinement les répercussions de l'accident au sol d'un MD 87 de la compagnie SAS, dans lequel se trouvait sa mère. Et dans le chaos qui a secoué l'aéroport de Milan-Linate, l'annonce de 118 morts a ébranlé tout l'univers de Vince, Emilia comptant au nombre de ces victimes. L'avion, comme il l'a appris par la suite, s'est fracassé contre un dépôt à bagages après avoir heurté un petit avion privé allemand, avec quatre personnes à bord – mortes également. A la suite de cet accident, Giuseppe a foncièrement modifié sa gestion de son temps. S'il avait toujours été actif dans leurs vies, mais de loin, il a tiré leçon de cette perte brutale : travaillant plus souvent à distance et limitant au maximum la durée des voyages, il s'est attelé à redevenir un pilier pour ses trois enfants, est devenu maladroitement protecteur au point de friser l'ingérence. Toujours à surveiller leurs arrières pour leur épargner les ennuis et les conséquences de leurs erreurs. Toujours à exiger qu'ils aient les bons contacts, fréquentent les bons endroit. Toujours à imposer qu'ils ne se déplacent qu'en jet privé, guidés par un pilote dont le background a été passé au crible. A vouloir leur offrir les meilleurs clubs, les meilleures activités, mais à envisager de les y arracher à la moindre blessure. Il « sait ce qui est bon pour eux », ou du moins en est-il persuadé ; oscille entre la volonté de les préparer à affronter le monde et le désir dérangeant de leur en épargner les obstacles, quel qu'en soit le prix. #005. Adolescent, Vince a caressé le rêve inavoué de devenir footballeur pro. La réalité l'a rapidement rattrapé : un tacle a provoqué une rupture des ligaments croisés antérieur du genou, dont les séquelles ne l'empêchent pas de jouer pour le plaisir, mais limitent sa progression. Ça l'élance encore parfois, et l'humidité lui rendre dans les chairs comme une morsure. Après avoir veillé à ce qu'il effectue strictement sa rééducation, son père s'est avéré extrêmement réticent à le revoir avec un ballon entre les pieds. Les mauvaises langues disent de Beppe qu'il a été ravi de voir son héritier privé d'un passe-temps prenant et coincé derrière un bureau en vue de travailler dans l'affaire familiale, mais cette fameuse réticence est en fait surtout due au refus de voir son fils s'y blesser de nouveau. Vince plaisante parfois en affirmant que son père serait capable de le priver de sa guitare, en prétextant qu'il risquerait de s'entailler les doigts sur les cordes. #006. L'année de ses 26 ans, l'enterrement de vie de garçon de l'un de ses plus proches amis a été célébré dans un cabaret façon années 20, sous l'impulsion de ses comparses et collègues ; show privé, salon clos enfumé par les cigares... Teodora. Envoûtante et lascive lorsqu'elle dansait, ses formes rehaussées par un corset et ses longues jambes enclavées dans un collant noir. Aussi séductrice sur scène que distante en dehors, il l'a découverte danseuse à la faveur de la nuit mais étudiante rangée au levé du jour. #007. Ils se sont mis ensemble quelques semaines plus tard, bien qu'elle soit restée longuement réticente. Tea avait trois frères et sœurs à sa charge et des études à financer, mais détestait son job. Au bout de quatre mois de relation, elle a fini par accepter que Vince lui trouve une nouvelle source de revenus. Marraine d'abstinence pour de jeunes riches sortis de désintox – de ces gosses paumés, débauchés, dont l'attitude était difficilement étouffée par des parents soucieux de potentiels scandales. Il l'a mise en contact avec lesdites familles, garantissant sa discrétion et, en échange de chèques conséquents, elle s'est assurée d'aider leur progéniture à tenir les vieilles addictions en bride. #008. La présenter à sa famille en 2013 a marqué le début de la fin. Beppe a plus tard avoué à Vince avoir voulu la tester : il lui a proposé une coquette somme, en échange de laquelle elle devait s'éclipser de la vie de Vincenzo. Et elle a accepté. Le goût de la trahison sur la langue et la conscience chargée par un accident dont la victime ne sortait pas du coma, le fils Del Vecchio a cédé à la pression de son père, qui lui recommandait de s'éloigner le temps de se retrouver, et de mettre à profit son expérience pour effectuer à Columbia les deux années de MBA qu'il avait refusé d'envisager plus tôt. #009. Les conditions de passage du GMAT lui ont mis les nerfs à rude épreuve. Identification par les veines de la main, empreintes digitales analysées. Épreuve filmée et question à la difficultés croissante – en cas de bonne réponse, du moins. Il est néanmoins parvenu à décrocher une place dans cet établissement réputé de l'Ivy League. #010. Rentré en Italie il y a trois ans, Vincenzo ne s'accorde pas de temps mort. Entre deux devis et contrats, il participe à des œuvres caritatives au nom du groupe Luxottica, voyage, répond à telle ou telle invitation, s'use au sport, s'efforce d'oublier. Mais malgré la rancoeur, le temps écoulé et les aventures, Tea lui reste gravée dans la mémoire – dans la peau.

#011. Il commence chaque journée par un espresso, blâmez ses racines pour ça. Accoudé à la table ronde d'un café, parmi une vague de clients pressés, il se réveille à l'aide d'une toute petite tasse de molto ristretto (très serré), avant de se délecter les papilles grâce à une seconde tasse, plus grande et agrémentée : un con panna, sucré et crémé, ou un cappuccino saupoudré de cacao, selon son humeur. #012. Mordu de bolides, Vincenzo a vu sa passion nourrie par son parrain, grand nom de l'industrie automobile. Depuis que ce dernier a été nommé CEO du constructeur automobile Lamborghini, Vince ne cesse de s'afficher avec différents modèles de la marque. #013. Il s'est déjà fait retirer son permis à deux reprises, pour cause d'excès de vitesse. Il a encore du mal à lever le pied mais pour rien au monde il ne dérogerait désormais aux limitations, et pour cause... un accident l'a marqué au fer rouge. Il n'en garde qu'une cicatrice en haut du front, juste à la lisière des cheveux ; discrète, mais lourde à porter, car les séquelles sont psychologiques. En 2013, l'une de ses rares soirées arrosées avec des amis s'est soldée en panique : un coup de fil de l'hôpital, à propos de Tea. Il a pris la route sans songer un instant au fait qu'il n'était pas en état de conduire, lui qui habituellement se modérait si bien ; a emprunté des ruelles peu usités, des raccourcis, à vive allure, pour éviter les feux. Mais les défaillances de sa vision périphérique lui ont fait commettre une erreur et l'impact avec une autre voiture a été inévitable. S'il a repris conscience à peine quelques secondes plus tard, le type d'en face n'a pas eu autant de chance et, en panique, Vincenzo a fait appel à son père... qui l'a convaincu de s'en aller et s'est arrangé pour lui épargner tout ennui. Il est rentré chez lui ensuite, en taxi, complètement à l'ouest, au point de rejeter les appels de Teodora, incapable de lui expliquer pourquoi il n'était pas à ses côtés. Il ne sait pas que ce soir-là, elle a croisé Giuseppe à l'hôpital de Vérone, le patriarche ayant signalé l'accident et joué les bienfaiteurs en prenant des nouvelles de la victime. Il ne sait pas non plus que son père a glissé un pot de vin et découvert que la jeune femme était enceinte. Il sait encore moins que Beppe n'a pas hésité à forcer la main à Tea, la traitant de croqueuse de diamant et voyant l'enfant comme un mauvais plan, une tentative d'arracher aux Del Vecchio un engagement, de l'argent. C'est peu après ce fameux soir qu'elle a rompu. N'ayant jamais eu vent de cette part de l'histoire, Vince n'a pas fait le lien et ne garde de ce fameux soir que le souvenir du drame. Il continue de se présenter régulièrement au chevet du jeune homme, de sa victime, en espérant qu'il finisse par se réveiller. Officiellement présent à l'hôpital en tant que bénévole, Vincenzo a un alibi pour se montrer dans cette chambre, mais ne cesse de nourrir sa culpabilité. Notamment parce que ces visites l'ont confronté à la famille de cet homme, une famille qu'il a brisée. #014. Depuis cette histoire, la relation de Vince avec son père est étrange. Il lui est reconnaissant pour son soutien sans faille, mais est bien conscient que cette histoire d'accident couvert constitue désormais un moyen de pression. Il y a peu, voire pas, de choses qu'il puisse désormais refuser à Giuseppe sans se retrouver confronter à un regard désapprobateur voué à lui rappeler tout ce qu'il lui doit. Voilà donc quelques années que, sous ses airs assurés et derrière son caractère marqué, l'aîné Del Vecchio est en fait paumé. Sa carrière avance, mais seulement parce qu'il s'investit sous l'impulsion incessante de son père, tandis qu'il n'exprime que peu ou pas son avis sur ce plan ; et sa vie privée n'a rien de stable, parce qu'il a du mal à envisager de s'engager. #015. L'alcool reste un sujet délicat. En dehors des verres servis à table, au fond desquels il délaisse toujours l'équivalent d'une demi-gorgée, Vincenzo ne boit quasiment pas. #016. Vince est un gros mangeur. En digne rital, il a été habitué à des tables très couvertes : antipasto (hors-d’œuvre), primo ou primo piatto (entrée chaude ou premier plat), secundo piatto (plat de résistance), formaggio (fromage) et dolce (dessert) sont des étapes qu'il rechigne à négliger. Malgré le sport qu'il aime pratiquer, il commence à prendre un peu de ventre, fait qui laisse ses frangines filiformes absolument hilares. Mais pour sa défense, la nourrice qui a joué pour lui le rôle de mère était une cuisinière hors pair et lui a donné goût à la bonne chair. Qu'on ne s'y trompe pas cependant : si gourmand soit-il, Vince est aussi difficile à satisfaire et n'a de plaisir que lorsque les plats à déguster sont hauts en saveur. Il faudrait qu'il soit sacrément amoureux pour réussir à avaler quelque chose de moins qu'excellent. #017. Clope au bec, souvent, et poumons imprégnés de nicotine. Il avait arrêté pour Tea – elle avait une dent contre tout ce qui pouvait entraîner une addiction. A l'époque il ne fumait qu'occasionnellement pourtant, mais après elle, il y est retombé à pieds joints. Il peut presque l'imaginer râler lorsqu'il tire une latte au balcon, à l'aube, en regardant Vérone s'éveiller. Il peut presque l'imaginer enrouler autour de son torse glacé ses bras encore chaud de la caresse des draps, et lui souffler de délicieuses promesses en lui promettant une meilleure occupation pour ses lèvres s'il abandonne cette foutue cigarette. Il peut presque s'imaginer sourire et s'empresser de la satisfaire. Il peut presque croire que les silhouettes tout en courbes et en voix suave qui partagent désormais son temps sont elle, à travers le prisme déformant des souvenirs et d'un nuage de fumée. Il peut presque fermer les yeux et prétendre être entier à nouveau. #018. S'il se pensait ouvert d'esprit et indépendant de son argent, vivre avec quelqu'un de moins aisé que lui lui a fait prendre conscience de certains des aspects snobs de sa personnalité. Tea s'est bien souvent gentiment moquée de son incapacité à se passer du luxe dans lequel il a toujours baigné. Elle l'a trainé en camping sauvage, lui a fait fréquenter des resto underground plus confortables que ceux, étoilés, auxquels il est habitué ; l'a convaincu de servir des repas en personne au lieu de se contenter d'envoyer de l'argent à des œuvres (beaucoup d'entre elles usant égoïstement des fonds versés) sans y penser ; lui a fait découvrir l'univers passionnant de groupes de musique méconnus mais talentueux ; a levé les yeux au ciel en découvrant qu'il comptait sur une pet-sitter pour sortir son serpent du terrarium dix minutes par jour et le nourrir tous les cinq jours. Toujours avec un tact bien à elle, taquine mais jamais méprisante ; de la même manière que lui ne lui ne l'a jamais poussée à avoir honte de ses origines, tout en s'efforçant de l'initier à son monde et en se plaisant à la gâter pour compenser les innombrables épreuves par lesquelles elle est passée. #019. Son grand-père, Massimo Del Vecchio, fondateur de Luxottica, dirige encore le groupe familial d'une main de fer, malgré son âge avancé. Il est extrêmement croyant, catholique très pratiquant, et attribue son succès financier à la vierge. Vincenzo l'accompagne fréquemment à des messes, surtout à présent que sa santé se dégrade (ce que ses cousins du côté paternel voient comme une tentative de manipulation pour glaner plus de pouvoir), mais est toujours resté très sceptique. Au fond il n'est pas très religion, pas du tout même. Mais il lui arrive parfois de se rendre de lui-même à des offices, en quête de réponses qu'il n'y trouve toutefois pas. #020. Il a un animal de compagnie. Un sang froid – serpent des blés apprivoisé. Frankfurto était un « caprice » de sa petite sœur, mais après qu'il ait cédé (comme toujours) et le lui ait offert... elle s'est rétractée et a déclaré préférer ce genre d'animaux sous forme de sacs ou de chaussures, écœurée de devoir le nourrir de souris congelées. Puisqu'elle ne supportait plus Frank, Vince a passé quelques semaines à s'en occuper à sa place, avant de simplement récupérer l'animal, basta. Le terrarium de 120 cm de large fait à la fois office de décoration.


who i am wasn't good enough
Pseudo ; rollingstones, mais vous pouvez m'appeler Lydie :37: âge ; 23 ans. pays ; France. fréquence de connexion/RP ; Souvent pour la connexion, côté rp c'est très aléatoire. bref avis sur le forum ; Il est super canooon :39: comment l'avez-vous découvert ? Sur Bazzart. un dernier mot ; Mot :30:

Type de personnage : inventé
Anonymous

Invité

Re: vince + blurred lines
Mer 15 Juin - 22:50


Tom, c'te perfection :bril: :bril: Tu me réserves un lien hein dis ? :bril:

Bienvenue par ici en tout cas, j'ai hâte de lire la suite de ta fiche I love you
Anonymous

Invité

Re: vince + blurred lines
Mer 15 Juin - 22:51


L'avatar est trop cool! :bril:
Bienvenue Vincenzo. :46:
Anonymous

Invité

Re: vince + blurred lines
Mer 15 Juin - 23:17


Merci à vous deux :39: & Gia ce sera avec plaisir :girl:
Jago Sorabella
Arrivé(e) le : 07/06/2016
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Re: vince + blurred lines
Mer 15 Juin - 23:22


TOM. :39: :39: :39:
j'fangirl un peu. :48:
bienvenue ici. :coeur:
Anonymous

Invité

Re: vince + blurred lines
Mer 15 Juin - 23:37


TOM
TOM
TOM
TOM
:62: :62: :62:
:73: :73: :73:
bienvenu chez toi chaton, réserve moi un lien :43:
Anonymous

Invité

Re: vince + blurred lines
Mer 15 Juin - 23:50


on est d'accord qu'il est sous-exploité, ce garçon ? :merou: #plusdeTomsurlatoile merci à vous deux et téhéhé, je fangirle avec vous parce que y'a tellement bg sur ce fo, j'aime :33: pour les liens je dis oui oui oui :21:
Anonymous

Invité

Re: vince + blurred lines
Jeu 16 Juin - 0:01


OH MAIS TOM GOD :45: :39: :73:
Jl'aime tellement :68: #fangirldetom
Bienvenuue en tout cas, j'viendrais faire un tour sur ta fiche de liens :67:
Anonymous

Invité

Re: vince + blurred lines
Jeu 16 Juin - 0:31


Très bon choix de vava ^^
Courage pour ta fiche!
Anonymous

Invité

Re: vince + blurred lines
Jeu 16 Juin - 1:33


JE TE TABLE NEIL VENUS cretin cretin cretin cretin
(jtm bb :47:)
Anonymous

Invité

Re: vince + blurred lines
Jeu 16 Juin - 6:09


tom. :coeur:
bienvenue ici. :bril:
Anonymous

Invité

Re: vince + blurred lines
Jeu 16 Juin - 9:42


Bienvenue parmi nous :hanoui:
Bon courage pour ta fiche :coeur:
Anteia Aggelos
Arrivé(e) le : 24/05/2016
Posts : 1843
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Crédits : avatar by kozmic blues.

ADMINISTRATION
https://slashlove.forumactif.org/t948-f-spangled

Re: vince + blurred lines
Jeu 16 Juin - 9:59


Bienvenue ! :bril:
Bon courage pour ta fiche :33:
Anonymous

Invité

Re: vince + blurred lines
Jeu 16 Juin - 11:41


TOM, :66: :66:
ce choix de dingue. :67:
Bienvenue parmi-nous, et bon courage pour la suite de ta fiche
(qui promet déjà.)
Anonymous

Invité

Re: vince + blurred lines
Jeu 16 Juin - 19:08


bienvenue sur le forum :coeur: je te souhaite bon courage pour ta fiche et surtout, réserve-moi un lien :73:
Anonymous

Invité

Re: vince + blurred lines
Jeu 16 Juin - 20:48


bienvenue sur le forum et bon courage pour ta fiche I love you
Anonymous

Invité

Re: vince + blurred lines
Jeu 16 Juin - 22:07


(Nev(ille) vas-y là toizici ça m'booste tellement :42: t'es sex en Jake vernberit :yeah: )

mrah j'suis contente que le choix d'avatar vous plaise :50: et yaaaas je veux tout plein de liens, j'ai hâte de potasser vos fiches histoire qu'on puisse en parler en détails bella merci Solal, j'espère que la suite te plaira aussi :21:
Anonymous

Invité

Re: vince + blurred lines
Ven 17 Juin - 16:58


bienvenue :39:
Anteia Aggelos
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Re: vince + blurred lines
Dim 19 Juin - 13:01


Bienvenue à Vérone

Tellement de perfection en toi :62:. Ta fiche est vraiment sublime, et je suis encore plus contente de ton idée de lien géniale en ayant vu la qualité de ton écriture :hanoui:. J'espère que tu te plairas bien ici :coeur:

A présent que tu es validé, n'oublie pas d'aller réserver ton avatar et recenser ton métier (ou tes études). Tu peux également t'inscrire au flood d'intégration afin d'apprendre à connaître les autres joueurs. Enfin, pense à faire une demande de logement afin de ne pas te retrouver à la rue ! Nous restons à ta disposition en cas de besoin, n'hésite pas à nous contacter. Bon jeu sur /LOVE
Anonymous

Invité

Re: vince + blurred lines
Dim 19 Juin - 20:29


Merci, ça fait super plaisir :yeah: & j'y compte bien :21:

Annabella + j'avais pas vuuu, merci pour l'accueil vince + blurred lines 4046853416

Re: vince + blurred lines



vince + blurred lines
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