Le Deal du moment : -39%
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
Voir le deal
399 €

Anonymous

Invité

somebody to die for (gia)
Jeu 16 Juin - 0:09


if you don't come back tomorrow, i'll be left here in the cold



Tu passes une main sur ton visage, la journée a été longue, à croire que les clients se sont donnés le mot pour tous se plaindre le même jour. Tu n'as pas voulu embêter Olivia avec tout ça, tu as toujours tout géré toi-même, c'est pour ça que t'es payé après tout, et puis tu ne veux pas trop en rajouter, elle a déjà assez à faire avec la direction de la société, reprendre les rennes comme ça après ce qu'elle a traversé, avec des employés qui feraient tout pour la voir échouer, qui plus est. Alors tu gères du mieux que tu peux, comme tu l'as toujours fait depuis presque dix ans maintenant que tu travailles ici. Tu as à faire à des clients prestigieux alors ils veulent un service toujours plus élevé, comme si ils méritaient mieux que les autres, parfois évoluer au milieux de tous ses riches ça t'épuise, mais tu sais d'où tu viens et ce que tu as enduré pour arriver là, t'es pas prêt à faire marche arrière et puis ce milieu a toujours fait partie de ta vie de toute façon, à commencer par ton meilleur ami, sa famille que tu côtoies depuis tes premiers pas presque et que tu as toujours considéré comme tes égaux. Tu soupires et quittes enfin ton bureau après avoir vérifié les chiffres du jour, les ventes marchent plutôt bien et tu t'en félicites. Tu salues tes collègues et sors du building, posant tes lunettes sur ton nez alors que les rayons du soleil te frappent en plein visage, t'offrant toute sa chaleur au passage. Tu prends la direction du café Latte, tu prendrais bien un verre avant de rentrer, t'aimes bien y passer parfois après le boulot, pour te poser quelques minutes, avant de retourner à la maison familiale, tu adores ta famille mais ces derniers jours, tu as bien besoin de retrouver un peu seul, tu as as trop de choses en tête à gérer mais personne à qui te confier, les seuls personnes en qui tu aurait toute confiance pour parler, sont bien trop concernés par tes soucis, elles sont justement les seules personnes qui ne doivent pas savoir. Tu pourrais en parler à ismaël, mais tu ne sais pas quoi en penser toi-même et alessia et emilia sont trop distantes en ce moment, tu te poses pas mal de questions à leur sujet d'ailleurs mais tu ne veux pas les brusquer, tu te dis que tu géreras ça plus tard. T'es parfois fatigué de tout contrôler, mais ça fait partie de toi, de ce que tu es, ce que tu es devenu, à cause de lui, de son départ sans explication, tu lui en veux pour ça, pour ce fardeau qu'il t'a laissé. Mais tu gardes cette colère en toi. Tu pénètres dans le café, beaucoup moins remplis que le soir du match, quelques jours plus tôt. Tu te diriges vers le comptoir pour commander un verre lorsque ton regard tombe sur son visage, Gia. Tu as une impression de déjà-vu, remontant à cette soirée de match justement. Tu l'as vu ce soir-là vous avez échangé quelques mots, quelques phrases banales, qui pourtant sont restées gravées dans ta mémoire depuis, elle veut oublié ce baiser échangé, faire comme si rien ne c'était passé et tu pensais être en accord mais tu n'en es plus si sûr à présent, tu n'as cessé de penser à elle depuis ce soir-là, depuis votre baiser et depuis ses mots pourtant si simples mais qui ont eu l'effet du bombe sur toi. Oublier. Pourquoi tu ne peux pas, peut-être que tu ne veux pas, mais il y a Matteo dans l'équation, serait-ce si mal ? Oui probablement. Pourtant tu ne tournes pas les talons lorsque le barman tu sers ton whisky, tu devrais partir, ou juste la saluer et reprendre ton chemin, mais tu en es incapable, tu la fixes un moment, la dévisageant, tu la vois différemment, pourtant tu la connais bien, Gia, la petite sœur de ton meilleur, de ton ex, celle qui tu regardais discrètement avec un regard d'adolescente amoureuse, à l'époque tu en riais, tu étais même flatté, mais aujourd'hui elle n'est plus du tout la petite gia, plus à tes yeux. Tu te diriges finalement vers elle, assise seule à une table. « Salut Gia ! » tu essayes de garder un air décontracté. « Je peux m'asseoir ? » tu souris simplement.
copyright acidbrain
Anonymous

Invité

Re: somebody to die for (gia)
Jeu 16 Juin - 10:58


if you don't come back tomorrow, i'll be left here in the cold



Ambra et toi avez souvent pour habitude de vous retrouver au café Latte après le travail. L'ambiance y est conviviale, chaleureuse même si les souvenirs récents rattachés au lieu le sont moins. Tu as encore en mémoire cette scène de bagarre le soir du match, entre tes frères et Ezio Armani, le poing de Jago sur sa face, même si tu en ignores toujours les raisons. Vous n'en avez pas encore reparlé. Tu ne sais pas si vous en reparlerez un jour. Il y a aussi cette main de Luciano sur la tienne pour te retenir de te lancer toi aussi dans la bataille - à cet instant, tu aurais voulu qu'il ne la lâche jamais - et les quelques mots que tu lui as dit à contre-coeur. Oublier, comme si c'était facile d'oublier un baiser si longtemps désiré. De l'oublier lui, ça paraît encore plus improbable.
Tu n'as pas encore raconté tout ça à ta meilleure amie, tu n'as pas encore eu l'occasion de la recroiser suite au match et tu détestes raconter ce genre de choses au téléphone. Ambra, tu sais que tu peux tout lui raconter. Elle était déjà là  avant que les jumelles ne naissent, quand tu étais encore la petite princesse de la maison. Elle était là quand tu as eu tes premiers émois adolescents ou quand ton monde s'est écroulé quand tes parents ont mis Matteo à la porte. Elle était là aussi quand tu es montée pour la première fois sur le podium d'un Championnat national. Ou quand tu t'es fait plaquer pour la première fois et que tu pensais que tu ne tomberais plus jamais amoureuse parce que ça fait trop mal d'avoir le coeur brisé. Si seulement ... Tu sais que quoi qu'il arrive, Ambra ne te jugera pas comme tu es toi-même capable de te juger. Elle aura toujours la parole douce, le mot juste pour te faire relativiser et te libérer - un peu - de tes angoisses. Des fois, tu te demandes ce que tu ferais sans elle. Des bêtises, sûrement.
Ton habituel café commandé - la seule drogue que tu consommes -, tu lis le résultat d'une étude passionnante en attendant la jolie rousse. Une étude sur la maladie d'Alzheimer, une de plus. Ton bureau en est rempli mais tu n'y peux rien, ça t'obsède. Tu tournes une page, absorbée par ta lecture, quand tu entends le son d'une voix. Pas celle d'Ambra, si joyeuse et chantante. Non, sa voix, celle de Luciano. Ton sang ne fait qu'un tour, tu ne t'étais pas préparée à le croiser à cet instant précis, pas ici. « Salut Gia ! », lance-t-il pendant que toi, tu lèves enfin la tête vers lui, sans toutefois vraiment croiser son regard. Tu as peur que tes yeux te trahissent et lui crient que non, malgré ce que tu as pu dire tu n'arrives pas à oublier. « Je peux m'asseoir ? », comme si tu pouvais lui dire non. Ta tête te dit de refuser mais ton coeur te supplie d'accepter, espérant que ta meilleure amie soit coincée dans un bouchon ou retenue pour une raison quelconque. Tu lui fais signe que la place en face de toi est libre et qu'il peut s'y asseoir. Tu refermes ton étude et la range dans ton sac. Il a les traits tirés, fatigués. Tu le sais parce que Luciano est avant tout un ami et que tu reconnais quand même quand un ami n'est pas bien - même s'il y a aussi plein de signes que tu ne remarques jamais, au grand désespoir de ton entourage. « Ça n'a pas l'air d'aller ... Est-ce que tu veux en parler ? ». Tu espères qu'il sait qu'il peut tout te dire, malgré ce qui a pu se passer entre vous. Vous vous connaissez depuis suffisamment longtemps pour que les barrières soient tombées. Il est sans doute l'une des seules personnes devant qui tu n'as pas peur d'être vulnérable et de retirer - un peu - ta carapace. C'est aussi pour ça que tu l'as aimé, parce que tu sais que tu peux lui faire confiance. « Je vais pas te mentir, je peux pas te dire que ça va bien depuis l'autre soir », tu lui dis ça sans le regarder, les yeux baissés sur tes mains que tu frottes violemment, comme pour enlever une trace qui n'existe pas, telle Lady Macbeth.
copyright acidbrain
Anonymous

Invité

Re: somebody to die for (gia)
Jeu 23 Juin - 21:35


if you don't come back tomorrow, i'll be left here in the cold



Tu te soucies pas tellement de savoir si gia attend quelqu'un ou non, ce qui est fort probable même mais t'as besoin de lui parler, tu ne sais pas ce que tu veux lui dire, mais tu ne peux plus continuer comme ça, à faire semblant, prétendre que tout va bien alors que ça ne va clairement pas. Tu ne cesses de repenser à cette soirée, ce baiser, à elle, à vous. Tu ignores les raisons même que tu pousses à y songer, tu ne sais pas quoi en penser mais une chose est sûre, tu ne veux pas oublier.
Elle t'invite à t'asseoir en face d'elle et tu t'exécutes aussitôt, craignant qu'elle change d'avis. Tu la fixes un moment, un demi-sourire sur les lèvres, cherchant tes mots mais rien ne vient, elle range ses affaires dans son sac t'accordant toute son attention, tu joues avec ton verre, incapable de parler, tu hésites, ce n'est peut-être pas une bonne idée au fond. Trop de choses sont à prendre en considération, gia c'est pas une fille rencontrée par hasard, tu la connais depuis toujours, tu as quasiment vécu avec elle, enfin avec son frère plus précisément et c'est bien là le vrai problème, son frère, matteo, ton meilleur ami et bien plus encore, car la situation serait bien différente si il n'avait été que ton ami. Tu as le chic pour te mettre dans des situations complexes de ce genre, t'as jamais fais les choses de façon simples, et ça t'épuise parfois. « Ça n'a pas l'air d'aller ... Est-ce que tu veux en parler ? » tu relèves les yeux vers elle, évidemment qu'elle a remarqué tes traits fatigués, ton air las, elle te connaît aussi bien que tu la connais, tu ne peux rien lui cacher de toute façon, tu le sais bien mais tu sais au fond de toi qu'elle avait raison l'autre jour au bar, lorsqu'elle t'a conseillé d'oublier ce qui c'était passé entre vous, de faire comme si rien n'avait eu lieu. Tu portes ton verre à tes lèvres pour laisser couler le liquide froid dans ta gorge comme pour te donner du courage mais elle te devance. « Je vais pas te mentir, je peux pas te dire que ça va bien depuis l'autre soir » réduisant à néant tes paroles coincés dans ta gorge, tu ne sais pas trop quoi penser de ses mots, mais tu sais qu'elle partage ton sentiment, peut-être pas le même, mais elle n'est pas indifférente à ce soir-là, c'est un début. « je suis désolé, Gia, je ne voulais pas te perturber, je ne veux pas que ce soit bizarre entre nous.. » tu marques une pause, baissant le regard sur le bois de la table, il y a tellement de chose que tu voudrais lui dire mais tu ne veux pas prendre le risque de la perdre. « mais je dois t'avouer que j'y repense sans cesse, à ce soir-là, à ce... » baiser, à ses lèvres contre les siennes, le contact de sa peau contre la tienne, non tu ne l'as pas oublié, tu te souviens de chaque secondes de cette  soirée.
copyright acidbrain
Anonymous

Invité

Re: somebody to die for (gia)
Ven 24 Juin - 22:26


if you don't come back tomorrow, i'll be left here in the cold



Tu essayais d'imaginer la réaction de Matteo s'il venait à apprendre pour ce baiser entre Luciano et toi. Cela faisait longtemps que les deux hommes n'étaient plus ensemble mais ils étaient toujours proches et tu n'étais pas sûre qu'il le prenne très bien. Ton grand frère était bien sûr au courant de ton béguin d'adolescente pour son petit ami de l'époque mais il n'imaginait certainement pas que ces sentiments étaient finalement toujours quelque part, bien enfouis, et qu'ils ne demandaient qu'une occasion pour resurgir. Ce baiser, il t'avait donné des papillons dans le ventre mais il était aussi venu avec des tonnes de questions et d'angoisses. Est-ce que Matteo t'en voudrait ? Est-ce qu'il en voudrait à Luciano ? Tu n'en savais rien mais à vrai dire, tu n'avais pas vraiment envie de le savoir. Tu avais peur de là où ça pouvait mené et si tu ne voulais absolument pas perdre Luciano, il était inconcevable pour toi de perdre la confiance de ton grand frère.
Tu n'arrivais pas à lever les yeux vers Luciano. Tu avais peur de croiser son regard et qu'il devine ce que tu voulais réellement dire quand tu lui annonçais que tu n'allais pas vraiment bien depuis votre depuis rencontre, déjà au café latte. Tu avais réfléchi, trop réfléchi mais ça ne t'avait mené nul part. « Je suis désolé, Gia, je ne voulais pas te perturber, je ne veux pas que ce soit bizarre entre nous ... », te dit-il. Pour te perturber, il t'avait perturbée. L'espace d'un instant, le temps s'était arrêté et tu pouvais presque sentir à nouveau la pression de ses lèvres sur les tiennes. Tu le sentis baisser les yeux. Aux mots qu'il employait, au son de sa voix, tu avais la sensation qu'il regrettait votre baiser. Est-ce que tu le regrettais ? La seule chose dont tu étais sûre à cet instant précis, c'est que tu ne voulais pas le perdre. D'une manière ou d'une autre, il faisait parti de ton équilibre et quand tu étais près de lui, tes angoisses se faisaient moins présentes. Sauf peut-être à cet instant précis. Alors si ce baiser devait changer quelque chose entre vous, peut-être que oui, tu le regretterais. « Mais je dois t'avouer que j'y repense sans cesse, à ce soir-là, à ce ... ». Tu relevais enfin la tête avant même qu'il ne finisse sa phrase et tu croisais pour la première fois son regard. Tu espérais qu'il puisse lire en toi et qu'il puisse voir que toi aussi, tu n'avais pensé qu'à ce baiser, qu'à ces quelques secondes où pour la première fois, tu avais eu l'impression que pour lui, il n'y avait que toi. Ces quelques secondes où tu t'étais sentie aimée, protégée, lovée contre lui. « Moi aussi tu sais. Ça m'a rappelé toutes les raisons pour lesquels j'étais amoureuses de toi quand on était plus jeunes », petit sourire aux lèvres, les mains toujours croisées et nerveuses. C'était sincère. Trop sincère ? Il allait surement te trouver stupide ou puérile. Vous n'étiez plus des adolescents malheureusement et tout n'était pas si simple. Trop d'éléments rentraient en ligne de compte. « Mais je veux pas non plus que ça soit bizarre. Je veux pas te perdre, j'ai trop besoin de toi ». Mais de quelle manière ? Tu fis signe à un serveur et demandais un mojito. Si cette conversation devait se poursuivre, tu allais devoir boire quelque chose d'un peu plus fort.  

copyright acidbrain

Re: somebody to die for (gia)



somebody to die for (gia)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
/LOVE :: Les archives du forum :: Les archives du forum :: Les RPs terminés-
Sauter vers: