on dit d'elle que c'est une battante, même s'il arrive qu'elle se sous-estime parfois, elle sait se relever tant bien que mal dans chaque situation. elle sait faire preuve d'une gentillesse énorme mais lorsqu'elle s'énerve, ça n'est pas sans raison et mieux vaut se mettre à l'abris. elle est relativement posée dans sa tête pour une jeune de son âge, elle sait ce qu'elle veut et estime avoir passé l'âge des puérilités adolescentes. elle est sociable mais toutefois au premier abord, il arrive qu'elle fasse preuve de timidité. plutôt sensible aussi, ce n'est pas pour autant qu'elle chouinera pour la première connerie qui passe. romantique, lorsqu'elle est amoureuse, elle n'est pas de ceux qui font semblant. extrêmement volontaire aussi, elle ne rechigne jamais à essayer de nouvelles choses et surpasser ses limites. cependant, on n'va pas se leurrer, elle cache une grande fragilité. elle a une étrange facilité à tout garder pour elle-même, afin de n'pas se dévoiler. d'épauler les autres, sans n'jamais faillir à sa tâche. livia, elle, est de ceux qui explosent en silence. de ceux qui préfèrent exploser seuls, dans leur coin, sans que personne ne soit au courant, c'est un peu une bombe à retardement. elle est comme ça, livia. elle aide les autres, que ça aille ou non.

livia a poussé son premier cri à vérone, autrement dit, ici-même, un treize avril mille-neuf cent quatre-vingt quinze. elle est issue d'un père avocat et d'une mère qui fut secrétaire au cabinet de ce dernier. elle a un frère, plus âgé qu'elle. (+) elle a perdu sa mère, à l'âge de dix ans, lors d'un accident dont son frère et elle sont sortis indemnes alors qu'elle y fut restée. c'est quelque chose qui a beaucoup marqué livia et qui la rend énormément proche de son ainé. (+) suite à l'accident, le père de livia plonge peu à peu dans l'alcool, noyant ainsi sa peine sans toutefois le dévoiler au monde entier. il se concentre dans son travail pour ne pas avoir à repenser à tout cela. (+) la blonde a donc appris très tôt à être responsable, à se débrouiller seule en l'absence d'autorité parentale. personne n's'est jamais vraiment douté de ça. sûrement parce qu'aucun d'eux trois n'en a jamais vraiment parlé. (+) et secrètement, derrière une façade de fille solide, elle s'effondre. c'est comme si son frère et elle étaient orphelins. elle n'a que lui à qui se rattacher, que lui pour la rassurer chaque soir, pour lui assurer qu'il serait toujours là, le lendemain. qu'il ne l'abandonnerait pas. (+) puis, il y a le moment où il faut tout de même aller de l'avant. le moment où à trop remuer le couteau dans la plaie, à trop rester dans le passé, il ne nous reste que deux choix. continuer à couler ou relever la tête. dans son cas, livia, elle a choisi de relever la tête. ça a été dur, oui, mais... elle s'est rendue compte qu'elle n'était pas seule. il y avait federico, il est devenu au fur et à mesure la seule famille qu'elle avait, hormis le fantôme leur servant de père. (+) peu à peu, elle se concentre sur ses études. elle cherche à se faire des amis, elle rencontre du monde. elle n'a qu'une quinzaine d'années. certaines fréquentations ne sont pas exemplaires, loin de là. mais... sans personne pour lui dire ce qui est bien et ce qui ne l'est pas, à l'âge adolescent. à l'âge où on cherche ses limites, où on teste tout et n'importe quoi. (+) le lycée. là où on commence à se poser des questions sur son avenir, véritablement. à se demander « qu'est-ce que je ferai après ? ». à commencer à se construire des idées, un idéal. de nature rêveuse, elle y pense souvent. elle se voit gérer une galerie d'art, en premier lieu. passionnée depuis toujours par l'art, elle dessine notamment depuis son plus jeune âge et s'avère avoir un superbe coup de crayon. son idéal à elle, c'est ça. mais aussi avoir des enfants. pas l'équivalent d'une équipe de football, loin d'elle cette idée. elle aimerait donner de l'amour, l'amour qu'elle n'a pas reçu ou très peu durant ses dix premières années. (+) elle l'a rencontré. c'était le petit nouveau, au lycée. toutes les demoiselles à ses pieds bavant comme pas permis sur le physique de celui-ci. elle est la seule à en avoir rien à foutre. pourtant, il prendra bien plus d'importance qu'elle ne le pense, par la suite... (+) il la cherche sans arrêt, elle n'en a rien à faire, federico l'a mise en garde. le « petit nouveau », selon ses dires, c'n'est pas un saint. pourtant, elle n'comprend pas ce qui le pousse à venir vers elle, à la titiller. la titiller jusqu'à ce qu'elle l'envoie bouler en lui disant qu'elle n'en a rien à faire, qu'elle n'veut pas lui parler. (+) elle a cédé, finalement. peut-être qu'après ça, il lui foutrait la paix ? elle a accepté une sortie après les cours. ils ont discuté, ils ont fait connaissance. il n'est pas si stupide que ça, enfin... c'est ce qui lui semble. (+) une sortie, puis deux. puis trois puis ils finissent par se voir presque tout le temps après les cours. ils se cherchent, ils tournent autour du pot. au fil du temps, livia se rend compte qu'il lui plait et qu'elle voit en lui plus qu'un camarade de classe. (+) elle s'est laissée prendre au jeu. il y a eu bien plus que de l'amitié, et il n'a pas tardé avant de lui demander si elle voulait être sa petite-amie enfin, disons que ça s'est fait de fil en aiguille. (+) il est sa première vraie relation amoureuse. il n'est pas une simple petite amourette adolescente comme le furent les précédentes et tous deux s'en rendent compte au fil des mois. pourtant, elle n'est pas folle. elle ne se fait pas de fausses illusions, pour ne pas souffrir. (+) le temps passe, le lycée se finit et vient le moment d'attaquer les études supérieures. après une année ensemble, livia en ayant littéralement assez de vivre avec un fantôme en dépression au domicile familial, elle emménage avec son petit-ami. sans doute est-ce un peu tôt mais la cohabitation se passe à merveille. elle s'autorise à rêver à un semblant d'avenir. (+) lors d'un -presque- repas de famille (le traditionnel repas de famille qui a lieu tous les dimanches), federico avoue son homosexualité, présentant par la même occasion son petit-ami. la réaction de leur père est sans appel : il ne veut plus entendre parler de lui, ni qu'il mette un seul pied au sein de sa maison. (+) elle ne va plus voir son père. sa réaction l'a dégoutée, elle ne veut plus en entendre parler. certes, il finance ses études mais pour elle, l'argent ne rattrapera jamais son geste, sa connerie. il en faut bien plus pour rattraper bientôt dix ans d'absence paternel. (+) il a tout foutu en l'air. fallait bien s'en douter de toute évidence, non ? après avoir été voir ailleurs - ce que la jeune femme a en travers de la gorge -, le spécimen lui servant de petit-ami déclare que tout est terminé entre eux. livia cherche rapidement un logement et fait ses bagages. (+) elle a trouvé un job, pour payer son loyer. elle aurait très bien pu demander à son père, mais il en est, pour elle, hors de question. hors de question de lui demander quoique ce soit. (+) alors, elle continue à se débrouiller. elle apprend peu à peu à accepter le fait de vivre seule - elle a toujours mal vécu la solitude. - federico poursuit ses études, qu'il termine bientôt. elle aussi, certes, mais... même si elle ne le dit pas, la solitude la ronge à nouveau, c'est comme ça. elle n'aime pas ça.

Type de personnage : inventé

A présent que tu es validée, n'oublie pas d'aller réserver ton avatar et recenser ton métier (ou tes études). Tu peux également t'inscrire au flood d'intégration afin d'apprendre à connaître les autres joueurs. Enfin, pense à faire une demande de logement afin de ne pas te retrouver à la rue ! Nous restons à ta disposition en cas de besoin, n'hésite pas à nous contacter. Bon jeu sur /LOVE