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with love (borgia)
Dim 12 Juin - 22:53



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La villa Borgia résonne de rires gras et de remarques poussées avec une vigueur qui l'étonne encore. Les oncles et tantes, les parents, les cousins. Tous se sont réuni dans la grande maison familiale, demeure de Temistocle et de son épouse depuis des années après que les trois autres frères n'aient fondés leurs propres foyers aux quatre coins de Vérone. Des frères qui se racontent leurs dernières parties de golfs dans le salon alors que Francisco rejoint la cuisine. Ça lui fait bizarre de n'avoir rien à faire pour une fois. Pas de légumes à couper, pas de viande à préparer, rien à faire. Sa tante a payé un traiteur qui sort de leurs emballages des plats déjà tout fait. Presque un outrage pour le chef étoilé qui arrive pourtant à passer outre, trop heureux d'avoir un peu la paix. Adele est sur les genoux de sa grand-mère, à rire de blagues qu'elle ne comprend pas, sa belle robe tournante au coeur de toutes les conversations de son grand-père bien trop heureux de la voir à nouveau. Il se sent pitoyable quand il voit sa gamine évoluer auprès de ses proches. Un père minable qui ne sait plus s'occuper d'elle comme il faut. Alors il s'échappe, il s'efface. Il passe plus de temps au travail, dans des bars, ailleurs. Il la confit à d'autre pour ne pas à avoir à se la confier lui même. Il serait pas foutu de la rendre heureuse de toute façon. Il soupire, dans cette cuisine. Certains cousins sont déjà arrivés, d'autres boudent dans leurs chambres. D'autres encore tardent, éternels derniers venus. On fête l'anniversaire de mariage du plus jeune des vieux couples. Un exploit de plusieurs dizaines d'années que lui ne reproduira pas. Ça l'attriste, mais c'est comme ça. Agacé, il attrape dans la poche de sa veste un paquet de cigarettes dont il sort le sain graal. Si sa mère le voyait faire, pour sur qu'il serait fusillé sur le champ. Rien à foutre, là. La soirée commence à peine et il est déjà gavé le cousin. Il sait comment ça va se passer, c'est toujours pareil. Les non dit, les rancoeurs et les disputes. Ce qu'il se demande, c'est si Gabriella va oser venir vers lui après cette dispute devant la boite de nuit du quartier populaire. Un instant peut glorieux pour tous les deux, fait de révélations qu'ils regrettent surement autant l'un que l'autre. Il soupire, allume sa cigarette et en tire une longue bouffée alors que des pas se font entendre derrière lui, signe de l'arrivée d'un membre des Borgia dans la pièce pourtant sensée être un sanctuaire de paix pour lui, ne serait-ce que l'instant d'une clope.


Anonymous

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Re: with love (borgia)
Dim 12 Juin - 23:13


Aujourd'hui, tu vas penser à autre chose. T'essaies d'oublier l'incident de la boîte de nuit. T'as honte. T'as honte de t'être emportée, d'avoir perdu ton sang froid. La première fois en dix-neuf ans. Tu vas revoir tes cousins. Tu vas boire, faire la tête, répondre que ça va à toutes les personnes qui te le demanderont. Mentir, encore et toujours. C'est plus simple comme ça. Sans doute, ouais. De toute façon, t'as pas vraiment le choix. Eux, tout ce qu'ils veulent entendre, c'est que tu vas bien. Le reste, ça les intéresse pas. Il faut pas que tu les déranges, que tu brises leurs vies trop parfaites. T'as l'habitude. Tu leur en veux pas. T'es pas rancunière. Et puis tu les comprends dans un sens. Tu ferais sans doute pareil. Tu te mets à leur place. Connaître une gamine depuis dix-neuf ans, la voir s'éteindre, sentir sa flamme s'amenuiser. C'est douloureux. Ca doit pas être agréable. C'est pour ça que t'as appris à ne plus leur en tenir rigueur. Tu leur cherches des excuses. C'est plus fort que toi.
T'es beaucoup trop gentille, c'est comme ça. Quand t'arrives à la villa, t'hésite un instant avant d'entrer. Y'a déjà beaucoup trop de monde pour toi. Heureusement, tu les connais tous. Une de tes tantes t'accueillent, les questions fusent, elle t'embrasse mais elle ne te sert pas trop fort. Comme si t'allais te briser sous ses doigts. Tu te mords la lèvre, tu dis rien. T'étouffes déjà. @Angelo Borgia et @Sara Borgia ne sont pas encore là. Ou peut-être que si, t'en sais rien. T'essaies de croiser le moins de monde possible pour le moment. T'as besoin de prendre tes marques. De retrouver tes repères. Tu quittes la pièce, t'échappes dans une autre. Et là tu vois @Francisco Borgia de dos en train de fumer et une clope. C'est plus fort que lui. Tu t'approches doucement de lui. "Tu m'en donnes une ?" De toute façon, la fumée qu'il inspire lui est aussi dangereuse pour toi que si c'était toi qui l'inspirais. Et même à ça, il a jamais vraiment fait attention.
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Re: with love (borgia)
Dim 12 Juin - 23:57




Une corvée … Voilà à quoi se résumait l’anniversaire de son père. Une putain de corvée dont elle n’avait pas réussi à se débarrasser. Oh elle avait essayé ne vous en faites pas ! Elle avait demandé qu’aujourd’hui soit sa journée de garde obligatoire mais c’était ne pas connaître sa mère et son influence légendaire. Parce que bien sûr maman Borgia était allée voir le chef de service pour le supplier de laisser sa charmante fille assister à l’anniversaire de son père. Ca lui donnait surtout envi de vomir ce comportement. Sa mère n’était jamais capable de la féliciter mais pour lui gâcher la vie alors là c’était la meilleure ! Enfin, pour passer ses nerfs elle avait « emprunté » la carte bleue de maman pour s’acheter une nouvelle robe et de nouvelles chaussures hors de prix pour l’occasion. Ils s’en fichaient du prix, c’était plus pour elle qu’elle faisait cela. Pour se calmer et se dire qu’au moins une bonne chose sortirait de cette journée, une nouvelle robe dans son dressing ! Voilà déjà plusieurs minutes qu’elle était dans sa chambre. Elle venait faire une pause au milieu de cette hypocrisie ambiante. Tout le monde ne cessait de lui demander quand Desideria ferait son apparition. Franchement, c’était lamentable … La seule bonne chose qui pouvait venir avec l’arrivée de sa sœur était qu’elle amènerait son fiancé et là Giulietta aurait enfin une occupation pour la journée. La maison était remplie d’oncles, de tantes et de cousins. Tous ces gens qu’elle aurait aimé appeler sa famille mais qui l’avait rejetée depuis le début lui préférant sa parfaite sœur aînée. Alors elle les détestait tous sauf son frère quand il ne défendait pas Desideria et Diane qu’elle n’avait pas encore eu le soulagement de croiser. Son téléphone ne tarda pas à vibrer. Un message incendiaire de sa mère lui demandant de rejoindre les festivités. Tant que la fille parfaite n’était pas là il fallait bien s’occuper des invités voyons !

Du haut de ses talons aiguilles, parfaitement maquillée et dans sa belle robe, Giulietta ne tarda pas à revenir se mêler à la foule des invités. Des belles paroles d’un côté, des belles paroles de l’autre. De toute manière tout le monde se fichait de savoir ce qu’elle faisait. Et puis elle les vit tous les deux. @Francisco Borgia et @Gabriella Borgia. Duo improbable. Elle ne pouvait pas encadrer l’un et supportait l’autre.  Elle s’approche avant de leur dire : « On essaye déjà de se défiler ? Ce n’est pas très Borgia tout ça ! » Dit-elle sur un air se voulant être fait pour les réprimander. « Et pour ton information cousin l’alcool est beaucoup plus efficace pour oublier et se distraire qu’une cigarette. » Dit-elle un verre à la main. Elle ne le boirait pas, elle le viderait dans une plante petit à petit en passant. Giulietta aimait boire, pour le plaisir, pour le goût du vin mais jamais dans un repas de famille, elle voulait avoir les idées en place.
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Re: with love (borgia)
Lun 13 Juin - 0:20



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Il est onze heures quand la lumière du soleil s'échappant du salon finit par réveiller Sara. Elle ouvre un œil et attrape son téléphone, 8 appels en absence de la moitié de la famille Borgia, l'anniversaire c'est aujourd'hui ! Sara saute de son lit et se met à fouiller dans son armoire, attrape une robe qui fera parfaitement l'affaire et elle court en direction de la salle de bain pour prendre une douche. Nouveau record de l'année, elle sort, habillée, coiffée et maquillée à exactement onze heures et demi, miracle ! Elle enfile une paire de talons, met ses lunettes de soleil sur son nez et quitte son appartement pour se diriger vers sa voiture. Tout ce qu'elle espère à ce moment précis, c'est qu'elle ne sera pas la dernière arrivée pour ne pas se faire remarquer. Elle roule à toute allure, manquant même de se prendre la voiture qui vient de griller la priorité. Tu peux pas faire attention ?! Sara hurle dans sa voiture, comme si l'intéressé -qui devait maintenant être loin- allait l'entendre. Quand elle se gare finalement devant la villa Borgia, elle inspecte les voitures qui sont déjà garées. Pas le temps de réfléchir, quand faut y aller, faut y aller. Elle sort de sa voiture et se dirige rapidement vers la villa. Sans prendre la peine de taper à la porte, elle entre et dépose son sac dans l'entrée. Bonjour tout le monde ! Sara aime annoncer ses arrivées et au moins elle espère qu'une âme charitable viendra la sauver des tontons et tatas qui veulent absolument savoir où en est sa vie amoureuse. Toujours la même rengaine, et tes études Sara ? t'as trouvé un fiancé Sara ? t'as réfléchi au métier que tu voulais faire plus tard ? Bref, rien qui n'avait réellement à voir avec elle, ses ressentiments, ses envies, plutôt l'assurance que la famille gardera éternellement son statut dans la noblesse. Sara se fraie un chemin à travers les gens non sans manquer de saluer chaque personne qu'elle croise, mais elle cherche quelqu'un qui ne cherchera pas à savoir si elle va bientôt se marier et avoir des enfants. Bingo ! Elle aperçoit son frère, avec Gabriella, et quand elle s'avance vers eux elle se rend compte qu'ils ne sont pas seuls, Giuletta est avec eux. Et à peine Sara a-t-elle le temps d'entrer dans la pièce qu'elle l'entend déjà pester. Tu es réellement en train d'essayer de nous apprendre à être des Borgia ? Elle sourit pour que ça paraisse moins agressif, c'est pas le moment de se hurler dessus. Les autres sont pas encore arrivés ? Elle n'attend pas de réponse de Giuletta bien sûr, faisant en sorte de l'ignorer pour que tout se passe pour le mieux.
Anteia Aggelos
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Re: with love (borgia)
Lun 13 Juin - 10:30


Les yeux légèrement plissés devant son miroir, elle lâche un soupir fatigué. Elle n'y est pas encore, mais elle en est déjà lasse. Elle se sent subitement vieille, harassée, écrasée par un poids dont elle peine à identifier la source. C'est pourtant l'anniversaire de son père, de celui qu'elle aime depuis son premier souffle, de celui qu'elle admire et respecte. Elle n'a jamais eu l'intention de se défiler ou de gâcher la fête, mais elle est loin d'imaginer que toute sa famille partagera cet avis. A commencer par Giulietta. Lorsqu'elle est satisfaite du résultat, elle attrape ses clés et adresse un salut qu'elle espère jovial à ses colocataires. Nina est déjà partie. Elle sera peut-être sûrement arrivée avant elle au manoir, tant mieux. Après quelques minutes passées à faire ronronner le moteur de sa jolie voiture, Desideria se gare dans la cour pavée de la demeure Borgia. Comme toujours lorsqu'elle met le pied chez ses parents, elle se sent oppressée par l'immensité. Les arbres centenaires, la bâtisse antique, tout ici trahit l'opulence et le bon goût. Son coeur bat un peu trop vite, elle a la bouche sèche et la gorge nouée. Elle est heureuse de retrouver sa famille, mais voici quelques temps qu'elle n'a guère plus l'impression d'y être mêlée. Ses cousins, ses cousines, tous semblent entretenir d'étroits liens. Elle seule est un peu en marge de la société. Il n'y a que Nina, sa colocataire et cousine, qui semble lui prêter un tant soit peu d'attention. Elle a bien réussi sa vie, a conclu de bonnes fiançailles, a quitté le nid. Désormais, ce sont ses plus jeunes cousins, de dix ans ses cadets, qui attirent l'attention d'autrui. Elle est presque contente de ne plus être sous les feux de la rampe mais une petite parie d'elle se sent mise de côté. Doit-elle se sentiment pernicieux à sa sœur ? Giulietta a toujours tout fait pour éveiller la colère de ses cousins à son encontre. Et elle n'a jamais su pourquoi.

Après avoir pris une profonde inspiration et plaqué sur son joli visage un sourire radieux, elle pousse les portes du manoir et entre dans le premier couloir. Marbre vénitien, chandelles doucereuses, tableaux de famille. Elle cille et se dirige vers le grand salon d'où se font entendre des voix. Alors qu'elle se joint à la famille, elle constate que tout le monde est là, ou presque. Elle se sent mal à l'aise, et lorsqu'elle avise sa sœur, ce sentiment grandit et l'étouffe. Elle aimerait être ailleurs, tout plutôt qu'ici. La richesse l'appauvrit, lui vide le cœur. Elle pense à tous ces gens dehors, à ces véronais qui n'ont pas sa chance, à ceux qui se damneraient pour goûter aux plats subtils de ce traiteur hors de prix engagé par sa mère. Mais elle ne doit pas flancher ; armée de son irréductible bonne humeur et de sa gentillesse, elle salue chaleureusement ses parents et étreint son vieux père. Elle se dirige ensuite vers @Gabriella Borgia qui quémande une cigarette à @Francisco Borgia. Elle n'ignore pas que quelque chose couve entre eux et cela la blesse un peu plus. Ils ont l'air d'une famille uni et aimante, mais ils ne sont que mascarade et faux-semblants. Elle adresse un signe de tête appuyé et un sourire poli à @Giulietta Borgia, faisant fi de l'attitude une fois de plus capricieuse et revêche de sa cadette. Apprendrait-elle seulement à se conduire en adulte un jour ? Daisy en doutait. Elle soupira tout bas à la réflexion de sa soeur et esquissa un vague mouvement d'épaules, reconnaissante à @Sara Borgia, fraichement débarquée, de recadrer Giulietta. Salut, vous tous. Daisy étincelait, brillait, son sourire n'était que facettes et éclats. Elle laissa son regard glisser vers Gabriella et fronça les sourcils. Gaby, je ne pense pas que ce soit une bonne idée. Ne me dis pas que je dilapide l'héritage familial à essayer d'aider la recherche pour toi si de ton côté tu aspires au suicide. Elle ponctue sa diatribe d'un sourire malicieux, loin de vouloir donner des ordres à sa cousine. Mais elle sait que Gabriella veut se la jouer forte et courageuse. elle l'admire pour cela. Mais elle ne peut pas s'empêcher de jeter un regard torve à @Francisco Borgia. Je ne pense pas que papa sera content si tu enfumes le salon, Fran. Tu voudrais pas aller fumer dans le jardin ? Se faisant elle le prend par le coude et l'entraine à sa suite. Lorsqu'ils sont dans l'entrée, elle croise les bras et serre les dents. Pourquoi est-ce que tu fumes ici ? C'est incorrect. Pour nous, mais surtout pour Gabriella. Je n'ai pas d'ordres à te donner, mais tu es chez mes parents, c'est l'anniversaire de mon père. Ne te conduis pas en enfant, Fran, s'il te plait. On aura déjà bien assez à faire avec les caprices de ma sœur sans avoir besoin d"en rajouter une couche. Elle soupire à nouveau, s'adosse au mur et ferme les yeux. Elle a la nausée, elle se sent perdue. Elle aimerait tout simplement être ailleurs, loin de ce cinéma dantesque et de cette atmosphère pesante.
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Re: with love (borgia)
Lun 13 Juin - 11:40



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La cuisine a toujours été la pièce désertée chez les Borgia. Parce que la famille est trop riche pour faire sa propre nourriture, parce que c'est dégradant que de mettre la main à la pâte. Il ne saurait jamais tombé dedans sans un coup du ciel. Et si sa grand-mère a pu l'accompagner quelques fois dans sa découverte au coté de quelques employées bienveillantes, il a fini par se faire seul à cette passion devenue métier. La cuisine, elle est toujours vide. Plus encore quand on invite du monde, et qu'on choisi un concurrent pour nourrir le monde. "Pour ne pas te faire travailler un jour de repos", qu'ils disent. Stupide. C'est surement la seule pièce dans laquelle il se sent bien, à sa place. Le reste est une mascarade qui le rend malade. Il s'en veut d'avoir fait naitre Adele dans ce monde où l'argent est plus important que le reste, où l'on lutte pour n'importe quoi contre n'importe qui au lieu de s'arrêter pour contempler la beauté de l'univers. L'être humain est une créature surprenante, mais le Veronais est surprenamment malsain. Plus encore quand il fait parti de la triade maudite. Armani. Borgia. Sorabella. Une guerre qui n'a de cesse que de continuer pour des égos qui se mentent à eux même. C'est surement pour ça qu'il se réfugie dans la cuisine. Pour être seul, loin de son nom. Il n'a pas eu le choix de venir, au risque de se mettre à dos la famille entière. Il envie ses frangins, les jumeaux, seuls grands absents de sa branche à lui. En voyage. Sans contraintes. Il soupire. La famille ne devrait pas être une contrainte. Être entouré des siens ne devrait pas être une contrainte. Ça ne l'avait jamais été auparavant. Jusqu'à son divorce, jusqu'à sa chute, jusqu'à sa fin. Maudite femme. Il pourrait presque se mettre à pester mais Gabriella le rejoint bientôt et voilà que le silence salvateur se brise sous la bouche mutine de l'enfant chérie. Une enfant qui joue avec le feu. En la voyant ainsi, si jolie dans sa jeunesse, il en oublierai presque la possédée qu'il a aidé au dehors d'une boite sombre. Adieu la miséreuse, bonjour la fabuleuse. Il fronce les sourcils, comme agacé. Parce qu'elle se joue de lui, comme si la leçon n'avait pas été retenue. La vérité, c'est qu'aucun des deux n'a apprit de ses erreurs. “Hors de question, je crois que tu en as assez fait comme ça.” Brusque avec la douce, froid avec la tendre. Peut-être qu'il lui en veut. Peut-être que c'est lui le coupable pourtant. Un aveugle qui dit aux autres ce qu'ils doivent voir. Crétin. Il lui dirait presque de quitter la pièce mais alors @Giulietta Borgia entre dans la pièce, vêtue d'un accoutrement que Francisco qualifie rapidement de ridicule. Son besoin d'attention se traduit sur la hauteur de ses talons, sur la longueur de sa robe. Il en aurait presque pitié si la peste n'était pas aussi insupportable. “De la part de celle qui est restée enfermé dans sa chambre à l'arrivée de ses oncles, c'est assez drôle tu ne trouves pas ?” Il aimerait ne pas être en conflit avec elle, il aimerait tant. Mais voilà sa cousine a décidé des années avant qu'il  en serait ainsi. Alors lui, stupide, il joue le jeu. Il rentre dans sa danse. “Merci de me laisser choisir comment je passe mon temps Giu.” Qu'il lui rétorque avec un sourire en s'éloignant de Gaby, refusant de considérer sa demande. Dans le même temps, Sara entre dans la pièce et son corps se sert. Elle est toujours si joyeuse, si gentille. Sara, c'est le genre de princesse qui ne mérite pas de se retrouver dans un tel conflit. Alors il essaye de faire bonne figure, pour elle. “Pas de trace des garçons, ils ont surement du fuir le pays à l'heure qu'il est.” Une blague pour détendre l'atmosphère. Il n'est pas dupe, il sait que la soirée est une corvée pour la plupart de la famille. Il ne le cache même plus. Enfin, c'est @Desideria Borgia qui fait son arrivée. Un instant Francisco se demande si c'est par témérité ou par bêtise qu'elle est entrée dans la même pièce que sa soeur. Ils savent tous comment cela risque de se terminer. Mais voilà, elles sont là. Soudainement Francisco se retrouve entouré de femmes aux caractères bien trempés, des Borgia dans toutes leurs splendeurs. Et voilà que le capitaine se met à rouspéter quiconque est sur son passage. Il n'a pas le temps de rétorquer que déjà elle l'emmène ailleurs. Adieu son moment de paix. Même si il a envie de lui dire qu'il fait ce qu'il veut, l'homme se retient et sert le poing sur une cigarette gâchée, à peine consumée. Tant pis, il se vengera sur l'alcool. Enfin, les deux se retrouvent à l'écart. “Excuses-moi Daisy mais je ne savais pas que tu étais devenue ma mère récemment.” Qu'il lui répond, agacé. “J'ai rien demandé moi, je voulais être tranquille et elles se sont toutes ramenées. Et ne me parle pas de Gabriella parce qu'elle est loin d'être le cygne blanc que tu t'imagines.” Il l'a revoit, droguée, ivre, à cracher son sang sur le trottoir et un frisson le parcourt. “Tu comptes faire le gendarme toute la soirée ? Je sais que ta soeur est une peste mais peut-être que ça irai mieux si tu lui lâchais les baskets, non ?” Doux rêveur.  
Anteia Aggelos
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Re: with love (borgia)
Lun 13 Juin - 12:04


L'attitude de son cousin l'agace. Elle est nerveuse, tendue, prête à battre en retraite au moindre mouvement suspect. Elle n'a jamais demandé à se retrouver dans pareille situation, à vivre avec une sœur aussi infâme, à avoir une cousine malade et probablement condamnée. Au fond, elle pourrait très bien se laisser aller à l'énervement, comme les autres. Au conflit. Après tout, pourquoi pas ? Elle peut aussi se perdre en palabres aiguisées, en remarques sarcastiques, en comportement intolérables. Mais elle ne le fait pas, par respect pour ses parents et par amour pour sa famille. Elle les aime, malgré tout, tous autant qu'ils sont. Elle aime aussi sa sœur et elle a tant bien que mal fait de son mieux pour le lui faire comprendre. Mais Giulietta a toujours fait fi de ses démonstrations, elle lui a toujours tout renvoyé avec force de mépris et de colère. Daisy ne comprend pas, n'a jamais compris. Ne pourrait-elle pas avoir le droit à une fratrie unie ? Face à un @Francisco Borgia visiblement remonté, elle se relâche soudain. Ses traits s'affaissent, ses épaules retombes. Elle se sent vide, seule, blasée. Elle soupire et secoue lentement la tête avant de se passer une main fébrile dans les cheveux. Je ne suis pas ta mère. Mais nous sommes adultes et malheureusement pour nous, nous faisons partie des plus âgés ici. Si tu ne veux pas que Gaby fasse des conneries, ne lui montre pas l'exemple. Elle maque une pause. Je ne la pense pas sainte. Mais il nous incombe de nous tenir, même si cela nous est pénible. Nous ne pouvons pas nous soustraire à nos responsabilités à l'infini. Un effort pour aujourd'hui, c'est tout ce que je souhaite. De la part de chacun. Ses yeux se voilent, elle a l'impression d'avoir cent ans. Pourquoi ne pourrait-elle pas être insouciante comme eux tous ? Pourquoi se sent-elle touchée par les conflits qui strient et zèbrent sa famille, laissant derrière eux de sordides marques impossibles à effacer ? Je ne suis pas derrière Giulietta. Je ne lui ai rien dit, je ne vois pas pourquoi tu dis ça. Je fais au mieux pour ne pas lui donner de raison de m'attaquer, mais elle saura en trouver seule. Nous avons chacun nos petits problèmes, mais il serait vraiment agréable que pour une fois, chacun essaie de trouver l'harmonie. Je n'ai pas confiance en elle pour cela, mais j'aimerai avoir confiance en toi. Elle sourit timidement et presse légèrement le bras de son cousin face à elle. Tu as l'air fatigué. C'est Gaby ? Elle ne détourne pas le regard. Elle a toujours été observatrice, fine, impossible à duper. Elle sent qu'il se sent mal et même s'il n'aime pas qu'on le chaperonne, elle veut qu'il sache qu'elle est là pour lui.
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Re: with love (borgia)
Lun 13 Juin - 16:41



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J'étais en train de dormir, en train de rêver de gloire. Oh bien sûr je savais bien que ça n'arriverait pas. Ou alors localement. C'était ça, la dure vie d'acteur. Mais qu'importait, je ne voulais pas partir de Vérone pour le moment, j'avais trop de choses à régler. J'ouvris enfin les yeux et je regardais l'heure sur l'horloge en face de moi. Et les ennuis allaient commencer. J'avais complètement oublié l'anniversaire de mariage des parents. Et la motivation n'allait pas suivre derrière tout ça. Je me levais, prenant machinalement une chemise et un pantalon dans l'armoire et je partis au domicile des parents. Encore en retard? Oui, mais personne n'allait rien remarqué parce qu'ils avaient l'habitude avec moi. C'était mon côté rêveur et tête en l'air qui était souvent retenu dans la famille. Avec un air plutôt fermé, je soupirais devant l'ennui qu'allait procurer cette journée. Oui, en effet, j'allais revoir la famille, mais je n'avais pas vraiment envie de les revoir aujourd'hui. Surtout quand je perdais la motivation à vouloir entreprendre tout ce que je voulais faire. Pourtant, seule la perspective de rendre fou le cousin Francisco dès mon entrée, me redonna le sourire. Oui, j'allais jouer les clowns mais au moins je savais que j'allais faire mon entrée remarquée. Parfois je pensais différemment de ma famille et c'était beaucoup moins bien vu mais tant pis. Chaque être était unique et original. Je rentrais par derrière, ne voulant pas qu'on me remarque tout de suite. Je sentais l'ambiance électrique et tendue. Encore et toujours des histoires.

M'approchant de @Francisco Borgia avec un pot d'eau trouvé sur un coin de table, je le versais sur la tête de mon cousin avant de lancer comme un troubadour: "Mesdames et messieurs, votre roi est là, merci d'accueillir le meilleur des Borgia..."

Je voulais voir @Desideria Borgia sourire. Voir ma jumelle sourire illuminerait cette journée. Et surtout, je l'avais mon entrée remarquée.


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Re: with love (borgia)
Lun 13 Juin - 17:02



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Le garçon est agacé. Il n'a pourtant rien demandé et voilà qu'on vient lui marcher sur les pieds. Un peu de paix entre deux blagues graveleuses de son père, voilà ce qu'il voulait. Pas qu'il ne soit pas attaché au vieil homme mais le Borgia finissait toujours par déraper de manière insupportable. Un peu de paix avant que Giulietta ne vienne semer la pagaille. Avant que Gaby ne lui rappelle le monstre d'égoïsme qu'il est. Avant que quelque chose ne dérape, en fait. Mais non, la paix lui est interdite. À croire que c'est Dieu qui s'amuse de lui, lui infligeant toujours les mêmes supplices. La solitude, doux mot qui le fait rêver, comme un songe qui lui est interdit. Non autour de lui il n' y a jamais rien d'autre que du troubles et des cris. Desideria a beau rester calme, il voit les flammes dans ses yeux. Elle le gronde comme un enfant pas sage, humilie l'adulte. Un adulte qui ne parvient plus à trouver ses repères, perdu dans une foule de sentiments qu'il n'arrive plus à gérer. Dépressif, voilà ce qu'il est. Et personne, pas même lui, ne parvient à ouvrir les yeux sur cet état statique qui l'enfonce un peu plus chaque jour. Il abandonne sa gamine, il abandonne ses soeurs. Il abandonne tout. Il n'existe plus Francisco. C'est plus qu'un mensonge que l'on présente de lui, comme étant le plus vieux. Le plus expérimenté. Le plus défectueux. Un échec qui ne supporte plus de voir sur les gueules des autres des jugements qu'il n'a pas envie de mériter. Il n'a rien demandé lui, il n'a rien fait. C'est elle qui s'est barré, détruisant son monde pour de bon. Et au fond il ne comprend toujours pas. On a laissé sa vie partir en sucettes et c'est lui que l'on juge. Des hypocrites qu'il a du mal à regarder dans les yeux. Au fond, il n'a pas envie de parler à Daisy. “Je n'ai fais que me mettre à l'écart, Daisy. Tu peux comprendre qu'il n'y a pas qu'elle qui a des emmerdes ?” Il hausse la voix, rageur. “Arrête de penser qu'elle est différente de nous merde. Tu ne fais que la mettre de coté. C'est une adulte comme les autres, elle vaut pas mieux que n'importe qui dans la pièce. Si tu continues de la couver elle va finir par péter un plomb.” Il le sait trop bien. Elle le lui a dit. Elle n'en peut plus Gabriella, que d'être cette jeune fille surprotégée, enroulée dans un nuage constamment. Mais il comprend la fatigue de sa cousine. Et la voir comme ça suffit à le calmer. Un soupire et voilà qu'il redevient l'homme du passé, calme. “Très bien, je vais tâcher de rester calme. Je suis désolé.” Qu'il murmure, apaisé par le soudain contact physique. Mais le mensonge revient alors qu'il tente un sourire. “Je vais bien va.” Parce que parler d'Antonia, d'Adele, de Tilde et de Gaby ne servirait à rien. Parce que cracher sa haine ne ferait que le rendre plus soucieux. Plus mal. Avant qu'elle ne puisse dire quoi que ce soit il revient dans la cuisine en présence du reste de ses cousins, du moins une partie. Serafino arrive seulement, en retard comme à son habitude. Serafino qui s'approche seulement pour déverser son habituel bêtise. Et Francisco qui sent le liquide froid dans son cou. Et la colère dans ses muscles. Un regard vers Desideria comme pour s'excuser d'un geste prochain et voilà qu'il empoigne l'idiot, furieux. Se contenir, première chose qu'il s'oblige à faire alors que sa voix reste basse malgré la colère. “C'est quoi ton problème abruti !” Avant d'aller trop loin il le lâche, exacerbé. Il ne comprendra jamais l'enfant devant lui. “J'en ai plein le cul.” Qu'il fini par lâcher en sortant de la pièce. Il ne veut pas passer une minute de plus auprès de ce cirque ambulant. Alors il sort du manoir sous le regard étonné de sa tante, et fini sur les escaliers devant la demeure, s'essuyant du bout de sa manche en pestant.
Anonymous

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Re: with love (borgia)
Lun 13 Juin - 17:14


Il fouille son armoire. Il doit s'habiller décemment, ordre de la matriarche de la famille. Un effort qu'il n'est pas sur de vouloir fournir, surtout pour un événement aussi désuet. Il sera là. Il est toujours là dans ce type de beuverie. Comme si le choix lui était laissé de toutes façons. On peut pas dire que ça le réjouisse d'arborer un faux sourire, de jouer les enfants modèles. Faire semblant était presque devenue chose commune. Un coup d'oeil à sa montre pour constater qu'il est à la bourre. Fait chier. Il s'alarme pas pour autant et boutonne sa chemise et se tourne pour lancer à sa conquête de la veille : « Faut que tu te casse. » Quel romantisme. Quel charme. Parfois, il en vient à se demander ce que les filles peuvent lui trouver avec un comportement aussi merdique mais la réponse est assez basique : il est charismatique. Puis c'est bien connu, les filles aiment les bad boys. Quelques minutes en voiture lui permettent de rejoindre le lieux des hostilités. Il imagine déjà une dispute entre Desideria et Giuletta. Il sonne et rejoint rapidement les autres invités. Pour une fois, il ne s'eclipse pas en vitesse pour directement rejoindre le jardin et éviter un maximum d'invités. Il refuse de se réfugier en lui même. Il a décidé de regarder, d'écouter. Les voix s'entremêlent. Fortes et inaudibles. Des robes fourreau hors de prix, des verres qui tintent allègrement les uns contre les autres. Des femmes âgés refaites de la tête au pieds qui veulent paraitre plus jeunes mais qui ressemblent plus à des clowns qu'autre chose. Un buffet trop garni. Trop cher quand on pense que d'autres n'ont rien. Pas qu'il en est quelque chose à foutre en même temps. Angelo, malgré un nom qui pourrait le laisser penser, c'est pas mère Thérésa. Le sort des petits africains ou des pauvres enfants chinois qui se cassent le cul pour que son armoire soit si rempli. Il n'en a que faire. Putain d’égoïste. C'est @Serafino Borgia qui attire volontiers son attention alors que le contenu d'un pichet d'eau se renverse sur @Francisco Borgia. Il fait fort. La réaction de la victime ne se fait pas attendre et le Borgia se délecte de ce spectacle ahurissant, refrénant un rire. Fran et lui se croisent alors qu'il quitte la maison en trombe. Visiblement en colère. Qui ne le serait pas en même temps. Il aperçoit son père non loin de là mais se contente d'un hochement de tête. Il se fraye un chemin à travers la foule, sans oublier de prendre un verre de champagne sur le plateau d'un serveur de la soirée. @Sara Borgia, @Giulietta Borgia et @Gabriella Borgia sont au fond et l'héritier les rejoint en un clin d’œil. « On peut dire que j'arrive au bon moment. » Il tourne la tête et s'attarde sur la tenue plutôt décadente de Giulietta. Cette fille n'a pas froid aux yeux. Aucune limite. Rien. Lui, ça l'éclate. Elle emmerde le monde et assume pleinement son statut de pétasse. On ne peut pas en dire autant de tout le monde. Lui même est parfois frileux quand son père et dans le coin. Trop lâche pour affronter son courroux venimeux et ses sempiternelles remarques sur le fait qu'il ne grandira jamais. Il prend une large gorgée, menant son verre à ses lèvres. « Serafino est déjà bourré ? » demande t-il finalement, pour essayer de comprendre un peu mieux la situation.
Anonymous

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Re: with love (borgia)
Lun 13 Juin - 18:18



with love

Y'a jamais rien eu de normal dans cette famille, rien de véritablement sensé. Au milieu de tout ça, Sara observe, elle observe Francisco et Desideria qui semblent avoir une conversation assez sérieuse, elle observe Giuletta, la mal-aimée, le vilain petit canard, et y'a Gabriella aussi, l'oiseau fragile pas si fragile aussi, celle que tout le monde voudrait protéger. Un soupir et Sara se mélange aux autres, elle leur sourit, une coupe de champagne à la main, rit de leur blague et vente les mérites de la famille Borgia, rien de plus normal. Mais alors que tout semble bien se passer, Serafino fait son entrée dans le manoir familial et il a visiblement eu l'idée du siècle. Pas même le temps de dire quoi que ce soit que l'intégralité du pichet d'eau que tient Serafino se déverse sur Francisco. Mauvaise idée, très très mauvaise idée. La situation dérape légèrement, et quand Francisco empoigne Serafino, Sara espère secrètement qu'il n'ira pas trop loin. On peut dire que j'arrive au bon moment. lâche Angelo en rejoignant les filles. Elle prend même pas la peine de lui répondre, trop préoccupée par la réaction de son frère et de ses parents qui sont à la limite de l'infarctus, sa mère semble tendue, assise dans un coin de la pièce comme si Francisco venait d'assassiner un membre de la famille devant les yeux ahuris de tout le monde. Sara se dirige vers eux, soucieuse. C'est rien vous savez, Francisco et Serafino ont des jeux assez étranges parfois. Elle appuie sa phrase d'un sourire qui se veut rassurant, espérant que sa mère ne fera pas des caisses de cette légère altercation et elle se dirige vers la porte par laquelle est sorti son frère. Elle le retrouve dehors, sur les marches de l'immense maison. Merci pour la minute d'action, ils s'en souviendront je pense. Sara esquisse un sourire et vient s'adosser à la poutre en bois longeant les marches, bras croisés. Tu sais que tu vas pas pouvoir te cacher ici bien longtemps ? Elle sent bien que ça va pas, mais elle sait aussi que c'est sûrement pas le moment d'en parler. J'ai besoin de mon grand-frère pour affronter tout ce qu'il se passe à l'intérieur. Elle lui sourit, encore, pour le convaincre, parce qu'elle a vraiment besoin de lui, elle aura toujours besoin de lui, Sara ce sera toujours une enfant face à Francisco.
Anteia Aggelos
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Re: with love (borgia)
Lun 13 Juin - 18:28


Elle a l'impression d'être devant un film. Les événements s'enchainent sans qu'elle ne puisse rien faire, impuissante face à sa famille qui se déchire. Et dire que durant toutes ces années, elle a pris sur elle pour garder la face et ne pas passer pour une ingrate ! Que dire de ses cousins, qui se lancent ouvertement des rats morts et qui se défient mutuellement ? Tous ont l'âge d'être adultes. Elle ferme les yeux avec l'envie folle de s'endormir pour se réveiller ailleurs, à des années-lumières du manoir. Mais la réalité la rattrape trop vite ; voilà qu'elle entend déjà la voix de son jumeau ainsi qu'un grand bruit d'eau. Elle ouvre les yeux, perplexe, pour dévisager un Francisco complètement trempé. A côté de lui, @Serafino Borgia sourit, mutin, visiblement très fier de son coup. Daisy lève les yeux au ciel alors que son cousin bat en retraite, au comble de l'agacement. Elle commence à en avoir par-dessus la tête. Elle essaye de se préoccuper de chacun, et pourquoi au final ? Pour se faire envoyer brouter au loin, systématiquement. La colère l'inonde peu à peu et elle suit Francisco des yeux, peu désireuse de le suivre. D'accord, il va faire un effort. C'est déjà ça de pris. Mais elle n'apprécie pas ses remarques concernant Gaby. Ce n'est quand même pas de sa faute à elle s'il fait n'importe quoi. A cet instant, @Sara Borgia passe devant elle et se dirige vers son frère. Les sourcils froncés, Desideria choisit de se détourner. Elle garde les lèvres pincées, constipation mentale qui l'empêche presque de respirer librement. Elle jette un œil à son frère et esquisse finalement l'ombre d'un sourire. T'es vraiment trop con. Son sourire s'élargit un peu et elle finit par le prendre dans ses bras. Sentir sa chaleur rassurante, l'odeur de son parfum, cela suffit à lui redonner de l'énergie. Elle quitte le vestibule pour retourner au salon où ses cousins sont réunis. Elle se dirige vers eux et attrape un verre de champagne sur sa route. Je ne crois pas qu'il soit ivre, mais je pense qu'on devrait rapidement y remédier, les gars, dit-elle en réponse à la question de @Angelo Borgia. Elle lève bien haut sa coupe, inspire profondément. Aux Borgia et à leur longévité, since 1492 ! Elle porte le verre à ses lèvres et avale une gorgée de champagne. S’enivrer reste encore la meilleure façon d'affronter les problèmes. Avec un peu de chance, elle n'en gardera aucun souvenir.
Anonymous

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Re: with love (borgia)
Lun 13 Juin - 19:04



with love

Le repas on tire la gueule et on se tire dans les pattes, ce n'est pas pour moi. Heureusement que @Desideria Borgia est là, toute souriante. Je le pris alors dans mes bras et je lui glissais: "Pardon, j'ai voulu mettre de l'ambiance, j'ai pas l'impression d'être à un anniversaire mais plutôt à une mise à mort ou un enterrement. Ce n'est vraiment pas drôle.. Même en répétition de drame, l'ambiance est plus détendue que ça..." Je vis @Francisco Borgia partir, furieux. Et je soupirais d'un air ennuyé. Aucun humour celui-là.. Et il se veut être le plus mature. Bah on repassera. Je pris une coupe de champagne, histoire de me détendre et j'entendis alors @Angelo Borgia demander si j'étais bourré. J'éclatais d'un rire franc et je répliquais: " Ouais c'est ça petit Angelo.. Je suis saoul de cette ambiance d'enterrement... Mince on fait la fête, il faut sourire, et éviter les guéguerres..." Je levais les yeux, exaspéré.

Je restais dans mon coin, vu qu'ils voulaient se tirer dans les pattes au lieu d'aller voir les filles. J'en avais marre en fait de toutes ces disputes. Je me demandais pourquoi j'étais venu ici. Si c'était pour assister à la troisième guerre mondiale entre les Borgia. Alors toujours aussi franc, je lançais à tout le monde:

"Non mais franchement, vous pensez que c'était l'enterrement de la vieille ou quoi? Pourquoi vouloir se disputer pour quelque chose d'aussi insignifiant? C'est un jour de fête, bon sang!"

Et voilà, j'étais excédé. Je montais alors à mon ancienne chambre et je soupirais. J'avais pas envie de les voir, pas maintenant. Maintenant ce n'était plus la guerre mondiale, c'était carrément une réunion de mangemorts devant leur maître Voldemort. Je m'asseyais sur le lit et je me demandais, s'il valait pas mieux que je rentre. Je ferais mieux la fête tout seul ou encore mieux, je pourrais retrouver ma bonne humeur que j'avais définitivement perdu. Je préférais rester la, je ne voulais pas redescendre, pas tout de suite, pour ne pas retrouver les gens en train de s'étriper.


Anonymous

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Re: with love (borgia)
Lun 13 Juin - 23:13



Cette journée allait être un pur calvaire mais il fallait affronter la famille. Cette famille qui l’avait toujours ignorée à part quand il était l’heure de lui crier dessus ou de lui reprocher quelque chose. Là pour le coup ils étaient les meilleurs du monde. C’était tellement facile de reprocher tout et n’importe quoi à la sœur de cet être parfait qu’ils adulaient tous sans se poser de questions. Alors elle passait pour le vilain petit canard, celle qui se plaignait tout le temps, celle qu’ils ne peuvent pas voir en peinture. Mais elle s’en fiche. Elle regarde @Francisco Borgia avec un sourire quand il lui fait une remarque. Oh les bonnes manières elle les a laissées derrière elle il y a une bonne quinzaine d’années. « Cacher est un bien grand mot. Et pourquoi aller saluer des oncles qui ne connaissent même pas mon nom ? Pour me prendre une autre réflexion désagréable à la figure. Non merci, déjà que je suis ici au lieu d’être à l’hôpital parce que ma chère mère s’en est mêlée. » Ca elle ne lui pardonnera certainement jamais. Son boulot c’était ce qui permettait à Giulietta de se réaliser et d’échapper à cette famille de fou. Alors il était hors de question de le lui enlever ainsi ! Et puis arriva @Sara Borgia. Oh Sara, le petit chien de sa chère sœur … Sa remarque fit rire la brunette plus qu’autre chose. « Je n’ai pas besoin de t’apprendre à être une parfaite Borgia Sara, tu as déjà notre merveilleuse Daisy pour t’apprendre. Etre son assistante doit tout t’apprendre n’est-ce pas ? Toujours à ses moindres services … » Oh oui, pour Giulietta Sara n’était que le petit chien de sa sœur, son chien de garde qui n’hésitait pas à sauter sur Giulietta si elle disait un mot de travers sur sa protectrice. D’ailleurs, en parlant du loup, @Desideria Borgia décidé de montrer son visage à cette magnifique journée. Mais en retard pour une fois, la perfection venait de se briser. Et bien sûr elle joue encore à la moralisatrice … « Oh bien sûr, mes caprices. Excusez-moi votre Altesse de déranger votre paix intérieure. Le fiancé n’était pas disponible ? » Demanda-t-elle sur un ton taquin. Cela aurait été la seule distraction de la journée mais Daisy semblait être arrivée seule.

Et puis sans qu’elle ne comprenne très bien ce qui se passait, Giulietta se retrouva à voir @Serafino Borgia débarquer prêt à commencer à s’amuser alors que Francisco était en train de s’énerver et finit par partir. C’était le comble de l’hypocrisie ! Et c’était elle qu’on appelait drama queen après non mais franchement ! Cette famille ne tournait vraiment pas rond et pour une fois la dispute n’était pas de sa faute. Et Serafino ne tarda pas à s’énerver avant de monter dans sa chambre. Enfin son ancienne chambre … Giulietta se mit à soupirer. Le toast de Desideria complètement oublié, de toute manière elle l’avait à peine entendu. Toujours et encore les apparences … La brunette décide de monter dans la chambre de son frère pour le sortir de là, ça ne sert à rien de bouder. Un coup frappé à la porte et elle entre comme toujours. « Sérieusement Serafino, tu croyais quoi ? Que tout le monde allait se prendre dans les bras ? » Des fois la naïveté de son frère l’insupportait, surtout au sujet de leurs disputes. Il n’avait jamais pu comprendre que c’était beaucoup plus ancré que de simples mots balancés à la volée. « On a une famille de tarés avec des malades, des alcooliques, des miss parfaites et des tarés comme moi. On s’entendra jamais de toute manière. » Ca Giulietta en était persuadée.
Anonymous

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Re: with love (borgia)
Mar 14 Juin - 21:29


Tu comprends pas trop ce qui se passe. T'es complètement perdue. Tout se passe très vite et toi tu dis rien, t'encaisses avec le sourire. Comme d'habitude. Tout part en à volo avant que t'ais eu le temps de comprendre. Daisy prend Francisco à part. Tu fais mine de ne pas écouter leur conversation dans la pièce à côté mais c'est plus fort que toi. T'as les oreilles indiscrètes. T'entends quelques brides, tu sais que ça parle de toi. Tu comprends presque au ton de Francisco que t'es pas la bienvenue. Mais t'es pas le genre à faire des drames, surtout pas en public et encore moins à un repas familial. Alors tu te tais, t'encaisses. Depuis la fameuse nuit, t'essaies de faire profil bas avec lui. Vous devriez vous expliquer, percer l'abcès avant qu'il ne soit trop tard et que tu partes avec des regrets. Et que lui il te laisse t'en aller sans bouger le petit doigt parce qu'il te déteste trop pour ça. Penser à ça, ça te tue un peu plus. Mais c'est plus fort que toi.  Heureusement que y'a Sara à tes côtés. Et quand Angelo entre dans la pièce, c'est un pilier de plus qui te soutient. Tu te jetterais presque dans ses bras. Tu serais pas ce que tu ferais sans eux. Tu te demandes si tu devrais pas aller rejoindre Daisy et Franc mais tu préfères pas. C'est pas tes histoires, même si au fond ça te concerne un peu. T'entends alors un cri, c'est ton cousin qui peste. Le plus vieux de tous. T'entends Serafino ricaner et tu comprends qu'il a encore fait de sa vie un enfer. Quand est-ce qu'ils vont tous s'arrêter ? Tu soupires. Angelo pose des questions, Sara lui répond. T'écoutes pas vraiment, tu sais plus quoi faire. Tu devrais aller calmer le jeu, t'expliquer. Pour que tout redevienne comme avant. T'as besoin de lui pour aller mieux. Alors pourquoi il le comprend pas? Tu pourras pas te concentrer sur l'anniversaire tant que vous aurez pas éclaircit un peu les choses. Quand Sara s'en va rejoindre Franc, t'attends quelques minutes avant de lui emboîter le pas. T'embrasses doucement @Angelo Borgia sur la joue en lui signifiant que tu reviens. Tu rejoins tes cousins à l'extérieur. Tu te mords la lèvre inférieure avant d'aller t’asseoir sur les marches toi aussi. Tu poses doucement ta tête sur l'épaule de ton cousin. "Je suis désolée d'être un fardeau." Ta voix tremble même pas. T'es très sérieuse. "Et désolée pour la dernière fois qu'on s'est vu." Tu sais que Sara va poser des questions. Peut-être que tu lui expliqueras. "Mais j'ai besoin de toi. Alors me rejette pas. Arrêtez de vous disputer. Tout va bien, je vais bien." T'en vaux pas la peine de toute façon. Et maintenant tu sais ce que tu dois faire. Apprendre à mieux jouer. T'es pas certaine de mentir. T'en sais rien. Tu sais plus. L'idée que tu sois en paix avec le fait de mourir, c'est peut-être le plus important. Tu te berces d'illusions mais ça fonctionne. "Et si tu veux m'entendre jouer du piano, tu ferais mieux de rentrer." Tu lui souris doucement. Ce sourire de gamine un peu perdue. Et pourtant si sincère.  

Spoiler:
Anonymous

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Re: with love (borgia)
Jeu 16 Juin - 11:17



with love

Il lui semble à Francisco que tout ça n'est qu'une mascarade. Que la blague dure encore et encore. Et qu'il n'en peut plus de rire avec eux. Tourné en farce par son propre sang, ridiculisé au moindre mot, au moindre geste. Infantilisé par des esprits qui ne parviennent à se décider sur les droits qu'ils lui confient. Francisco est un enfant à qui l'on ne donne plus de responsabilité. Ou peut-être lui en donne-t-on trop, qui sait. Même lui a du mal à juger l'affaire. Même lui a du mal à savoir quoi répondre face à une Daisy qui le réprime, face à un Serafino qui le moque. Il voudrait tout envoyer en l'air l'adulte, les envoyer se faire foutre. Prendre sa gamine et quitter le pays pour de bon. Peut-être partir en France, à Paris, là où le vin et la nourriture lui prodiguerait une vie plus paisible et sereine. La paix. Doux songe qui explose alors qu'il passe la porte de la demeure, furieux. Celle-ci n'a pas le temps de se refermer que déjà Sara le rejoint, petit oiseau qui vient calmer son esprit coléreux, sang chaud qui bouillonne en lui. “Ce type est un crétin.” Il n'a jamais eu beaucoup d'amour pour les hommes Borgia en général. Pas plus de respect d'ailleurs, que ce soit pour Serafino, acteur de pacotille ou pour Angelo, tête brulée bien trop proche de Sara et Gaby pour que Francisco ne lui fasse confiance. Des gamins que l'homme n'a pas envie de gérer. “Je ne me cache pas.” Qu'il dit à sa soeur, sur un ton sans appel. Pourtant c'est bien ce qu'il fait, le Borgia. Il se cache, il fuit. Un an qu'il fuit ses responsabilités, ses problèmes aussi. Un lâche qui laisse le monde s'effondrer et qui se laisse devenir la victime d'un drame savamment orchestré. Mais Sara est douce, Sara est calme. Sara, elle essaye de faire revenir l'homme doux, sans succès. “Je ne suis pas sur que me faire revenir soit une bonne idée. Tu me connais, je ne supporterai pas une minute de plus les pics de Giulietta ou les conneries de Sera. Depuis quand cette famille est devenue aussi timbrée ?!” Qu'il demande, frustré et furieux. Ils ne se ressemblent plus, ces gens qui l'entourent. Une famille, des conneries ouais. Ce mot lui tourne encore et encore à l'esprit. Une famille. Il sert les dents, il hésite. Mais Gabriella les rejoint et il s'envole. La présence des deux filles ensembles l'apaise déjà. Elles sont là pour lui, il le sait. Il se sent mieux. Lorsqu'elle vient se mettre à ses cotés Francisco passe un bras autour de sa taille, l'enlace. “T'es pas un fardeau.” Il fait signe à Sara de les rejoindre et la prend dans ses bras à son tour, entouré d'une chaleur qui fait du bien. “Je suis désolé les filles, je suis en train de péter un plomb. Et je sais pas comment gérer ça.” Il prend son inspiration. Il voudrait parler d'Antonia, du retour de Tilde, du reste. Mais il se retient, incapable de formuler la moindre explication. Il ne veut pas les remplir de soucis qui ne sont pas les leurs. Elles ont mieux à faire. Il sourit à Gaby. “Je  ne peux décemment pas rater un concert privé, quel horrible fan je ferais.” Alors il se lève, et tend la main aux demoiselles pour les inciter à en faire de même. Elles sont de bonnes raisons pour faire des efforts, même en présence du diable.

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