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Manuele Barzagli
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ta fête / isidor
Sam 4 Fév - 16:37


- gogole qui édite son ancien rp pour poster le nouveau.
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Isidore Renaldi
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Re: ta fête / isidor
Dim 5 Fév - 11:19


J'allais pas croire que c'était pas risqué. C'était la première fois que je concrétisais une idée à la con aussi rapidement, sans vraiment penser aux conséquences qui allaient en découler. Tout ce que j'avais en tête à ce moment-là, c'était la colère, sourde. Même pas pour moi, non, c'type, il m'avait rien fait de personnel. C'était cent fois pire que ça, car si ça avait touché que ma gueule, j'aurais pu faire avec. Habitude. Mais on blesse pas les potes, surtout le meilleur d'entre eux, sans s'attendre à un coup en retour, bas, de préférence. La dose d'humiliation vicieuse, ça calme souvent les nerfs des plus fieffés connards.
Café Latte, 17h50. J'suis un peu en avance, j'prend le temps, faut dire que je lui ai raconté bobards sur bobards. Je bossais pas, aujourd'hui. On peut dire que j'ai fais le méchant de James Bond, la diva des collèges blessée, à concocter toute la journée les couleuvres parfaites à lui faire avaler, une par une, jusqu'à ce qu'il étouffe. Qu'il suffoque. Ça changera des jeunes hommes qu'il fait chialer jusqu'à ne plus savoir comment parler.
Derrière les verres fumés, j'attends, occupé à observe une dernière fois son profil en détails. C'est con, quand même, la vie. Si ça avait pas été l'odieux salaud qui s'était chargé de réduire le cœur d'Andrea en miettes, il avait tout pour me plaire. Lui et moi, on avait parfois les mêmes goûts. C'était pas pour le mieux dans certaines circonstances, mais on en rigolait bien. Aucun mec, aucune nana pour sa part, ne s'était jamais immiscé entre nous. Mais j'ignorais si cette situation allait durer, surtout avec ce que j'étais en train de faire.
Une main sur l'épaule me tire de mes pensées, c'est presque en un réflexe que j'éteins l'écran du téléphone. Hey. Un sourire s'arrache, la sincérité dégouline sous la bouille candide. Première étape. T'inquiètes, j'suis pas là depuis longtemps. Le prof était sympa ? Léger rire et je l'observe, plus en détail. Rencontrer le personnage pour la première fois, ça fait quelque chose. Andrea l'avait dépeint comme une chimère sur laquelle j'avais du mal à imaginer autre chose que le diable en personne. Mais maintenant que je l'avais en face de moi en chair et en os, je crois que je me rendais compte du pire. Ce type, c'était un humain, comme moi, comme Andy, comme tout les bobos de ce café branché. C'aurait été tellement plus simple de faire face à un véritable monstre à belle gueule. C'est juste un mec. Beau, abjecte, mais un mec. Déçu ? Naaan. Mais sympa d'avoir sorti la crème anti-acnéique pour le premier rendez-vous. J'apprécie ! Putain. J'en mène pas large. J'ai l'impression qu'en deux secondes, il va percer le masque d'assurance que j'ai mis des heures à bosser devant le miroir. T'as pu trouver facilement ? Mais faut continuer, pas abandonner. Je le laisserai pas filer sans avoir planté le gibier.
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Re: ta fête / isidor
Lun 6 Fév - 21:30


- il était sympa à regarder. mais pas autant que toi. sourire enjôleur. main sur la nuque. j’fais pas l’effort de creuser le personnage. j’ai déjà lu son profil au boulot. ouais, sur mes heures de travail. là où je suis supposé sauver tous les gamins de la planète. ouais, bouh la honte. la peau vient rogner la molette. j’baisse la tête plus par réflexe que par nécessité. j’le regarde en 2-2. je réfléchis vite fait, j’me souviens plus. je lui en propose pas mais avec un gros point d’interrogation. j’ai bien mieux à lui proposer t’façon, qu’une bête cigarette. stupide pincement de lèvres qui s’écoute parler. qui se fait le scénario dans la tête. qui se dit que deux plans en une journée c’est pas si mal. enfin si, c’est pas spécialement recommandé le jour du mariage. de tromper sa femme deux fois dans la même soirée mais quitte à l’faire, autant le faire bien. autant se fixer deux rencards. rien à foutre.
il est drôle ce type. il a un sens de l’humour vraiment pas terrible mais justement, ça termine toujours par m’arracher un rire, même léger. pas forcément parce que c’est à tomber par terre mais parce que je revois mes gamins s’étaler ça sur la gueule en pensant avoir la peau aussi lisse que l’cul de kim kardashian. - j’espère que tu apprécies. je le fais pas pour tout le monde. j’étais à ça - de mettre de l’après-rasage tout à l'heure. fin’ il faudrait déjà que j’prenne le temps de me raser un jour pour ça. si j’le fais pas pour ma femme j’vais pas le faire pour un inconnu. je devrais montrer mon pouce et mon index genre, que j’étais sur le point de trépasser, vraiment. mais non. le ‘ça’ il fait étrangement quinze centimètres. un truc du style. c’est clairement du foutage de gueule, mais ça m’amuse. j’pense que même s’il m’envoie chier, au moins - j’peux garder ça pour moi. y avait un connard en double file qui bouchait tout le monde. ça m’a gonflé. enfin bref. j’y repense plus, c’est pas super super important. il est mignon à vouloir faire la conversation. ça m’étonne pas trop. ce qui m’étonne, en revanche, c’est pourquoi il s’est décidé à m’envoyer un message. j’arrive pas à comprendre. je tire une latte. je le quitte pas du regard. - j’suis sûrement inconvenant mais. j’ai lu ton profil. deux fois. j’ai bien capté que tu préférais les vieux mais moi j’cherche pas la vraie histoire d’amour hein. j’suis suffisamment dans la merde, je vais pas aggraver mon cas. je préfère t’annoncer la couleur maintenant même si c’était spécifié dans mon profil. t’as une belle gueule mais moi je tombe pas amoureux. je suis là pour baiser, c’est tout.
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Re: ta fête / isidor
Mar 7 Fév - 22:11


Je. Rêve.
Je.
Ah. Bah non, en fait.
Bon sang. Je n'arrive pas à croire qu'Andrea soit sorti avec ça. C'est une version complètement glauque de la carpe et du lapin. Ici, la carpe est un énorme macro, plus proche du requin qu'autre chose. Le lapin, lui, aurait mieux fait de prendre ses pattes à son cou. Ugh. Rien qu'à l'imaginer, des frissons me parcourent. Mais faut rester digne, et ne rien laisser paraître. J'ai appâté le gros poisson, plus qu'à lui ouvrir le bide en deux.
J'esquisse un sourire que je veux naturel, bien que je le sache forcé. Ce sera plus difficile que je ne le pensais. J'sais pas, je sens que j'vais pas forcément en ressortir indemne. Si c'est pas moi, alors ce sera lui, mais cette entrevue restera pas aussi calme qu'elle l'est maintenant.
Je l'observe, me débarrassant de ma dernière armure. Les lunettes glissent dans la poche de ma veste et je confronte son regard pour la première fois. Sans artifices. Quand il file la métaphore acnéique, mes yeux roulent légèrement. Ça promet. Eh bah. J'espère que t'es aussi bon au lit qu'en compliments, sinon j'risque de m'ennuyer. Léger sourire, je le sens emprunt de malice. C'est la colère que je distille sans le vouloir. Quelques piques pour me soulager. La serveuse s'approche, le café est commandé, tandis qu'il enchaîne, toujours plus. Plus ce type parle, moins je m'attends à lui trouver une quelconque qualité pour le rattraper. Mon fort intérieur est en pleurs, mes principes sont en PLS. Et pourtant, je continue de sourire, jouant son jeu, écoutant toute sa tirade sur le sempiternel manque d'attachement, et la pensée rattachée au membre reproducteur. ... Charmant. Je ne peux m'en empêcher. C'est vraiment plus fort que moi. Mais je dois faire front, aller toujours plus loin. Entretenir son délire et lui faire miroiter tout ce dont il a envie. Un léger rire s'échappe et je le fixe à nouveau. Je ne sais pas comment j'y arrive, mais le fait est que je ne flanche pas. Mais j'te rassure. C'est pareil pour moi. Le baratin fleur bleue sur mon profil, c'est pour pas passer pour un mec trop en chien. Mais si je t'ai abordé... c'est pas pour rien.
Faut y aller franco. Les mots, avec ce genre de personne, ça sert pas à grand chose. Autant agir tout de suite. Mes doigts bougent sur la table, se glissent, frôlent son poignet à découvert. Ils se lovent dans le creux de sa manche de chemise, tandis que mon regard darde le sien. T'as tout ce que j'aime chez un mec. Et je suis sûr qu'on peut passer un moment très agréable ensemble...
Manuele Barzagli
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Re: ta fête / isidor
Mer 8 Fév - 21:43


sinon j’risque de m’ennuyer.
prends bien ça dans ta gueule manuele. regard défiant. j’vais pas à répondre à sa petite provoc. s’il est dubitatif, moi je l’oblige pas à rester. qu’il se casse. néanmoins, ça fait quand même son petit effet. j'me dis qu’il est farouche l’animal. fin’ il est ‘farouche’ mais il reste quand même bien docile finalement. là. sur sa chaise. à m’écouter déblatérer mes théories fumeuses sur l’amour et le sexe. le point positif c’est qu’il sourit. souvent. et qu’il a un sourire à te faire trébucher par inadvertance dans les chutes du niagara. moi j’crache pas sur le morceau de viande. il a pas l’air tendre mais je m’en fous. le café est posé là. on y est. j’espère qu’on va pas rester là trois quarts d'heure à se raconter nos vies en se regardant dans le blanc des yeux. j’sais jamais quoi répondre. quoi dire. on dit souvent que c’est plus facile d’se confier à des inconnus. moi je trouve pas. alors j’ai pas besoin de plus d’inconnus dans ma vie. qu’ils soient des canons de beauté, c’est pas important pour la suite. si j’ai tapé au moins une fois dedans, ça me va. tout me va.
ursa, je l’écoute. les lèvres étriquées en un sourire intéressé. satisfait. avec sa petite combine, il m’amuse. il m’intrigue. il attire ma curiosité. et alors, ce baratin fleur bleue, ça fonctionne ou pas? ah ouais, quand même. le mec est sacrément tordu. c’est une surprise, je m’y attendais pas à celle-là. moi j’suis peut-être un connard mais j’reste un minimum honnête. j’essaie. après j’peux pas dire que j’suis mécontent, s’il m’a abordé pour baiser c’est bien. c’est même très bien. j’ai pas trop le temps d’enchaîner, de lui dire que moi j’le suis où il veut. le mec non, il s’arrête pas là, il continue à me sortir le grand jeu. mais wah. quoi? c’est bien la première fois d’ma vie que j’ai quasi rien à faire à un rencard. limite si c’est pas trop facile. mais putain, qu’est-ce que ça fait du bien à l’égo! j’ai pas besoin de lui pour avoir confiance en moi, c’est certain, mais quand même. c’est toujours plaisant d’être mis sur un piédestal. ‘tout ce que j’aime chez un mec’. dude, si tu me laisses en plan maintenant j’vais mal le vivre. j’prends une deuxième taf. amusé, j'agrippe son poignet. fermement. de mon autre main avant d’planter mon regard dans le sien. j’ai pas encore touché à mon café. je commence à bien l’apprécier mon rugbyman. - j’pensais que t’étais une petite pucelle à la recherche de sensations fortes moi, - mais pas du tout. large sourire, j’fais dans la provoc volontairement. si j’le cherche, j’vais forcément finir par le trouver. d'ailleurs je vais pas l'attendre trois piges ursa, j'force un peu le truc pour pas mourir sur place: je lui fais un appel du pied. - bah c’est réciproque j’peux te dire. et j’peux même te dire, aussi. murmure. que j’ai qu’à imaginer la scène pour avoir la trique.
Isidore Renaldi
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Re: ta fête / isidor
Mer 15 Fév - 16:51


Wow.
Woooooooow.
J'pense que j'aurais jamais du rater un rendez-vous pareil. Ca me donnait un bon aperçu de ce que donnerait un rejeton entre Satan et un paquet de préservatifs usagés. J'le regarde, j'm'imagine, et l'image de nous deux copulant joyeusement me dégoûte plus que ce que je l'aurai cru. En fait, je pensais pas être capable de faire un truc pareil. C'est déjà beaucoup d'être venu à ce rencard. Mes rires trahissent ma nervosité, j'fais de mon mieux pour les muter en quelque chose de plus sensuel. Moins maladroit. Plus... loin ce que je suis vraiment, en fait. Putain. J'ai l'air fin, du haut de tout mes muscles, même pas capable d'agir comme un « mec », un pain dans la gueule et on en parle plus. Nan. Moi j'préfère les méthodes de chaudières digne des meilleurs soap opéras. J'suis pas bidouillé comme les autres. Mais j'suis pas capable d'en coller une à quelqu'un qui se comporte autant comme un muffle, avec ce genre de bestiau, faut être vicelard. Plus que lui. Ce qui est un exploit, au final.
Ma main aventurée dans le terrain du vice, mes lèvres se pincent, et je lui lance mon regard le plus félin possible. J'suis un putain d'chaton. Faut jouer les lions, allez Simba, déhanche ta crinière. Il faut croire que oui... j'appâte les fauves. Sourire colgate, et je frissonne. Pas d'envie, pas de plaisir. Non, c'est juste son pied qui me surprend. En fait, je m'y attendais un peu, mais pas aussi rapidement. J'suis encore un peu trop naïf pour ce genre de plan. Si c'était pas pour Andy, j'lui collerai les cinq phalanges en pleine face, il serait rasé de près avec la tranche de ma main. Mais faut que je tienne le coup, sinon tout ça ne servira à rien. Faut mettre de côté les envies de gerber... sauf si c'est son truc au lit. Dans ce cas-là, c'est avec Andy que je devrais discuter...
La réplique salace bien enregistrée en tête, je me dis que c'est l'instant clé, le moment où je dois agir et répondre, si je vais perdre cette occasion rêvée. Me penchant, c'est dans un murmure que j'embraye avec envie. Envie de l'humilier, c'est tout. Évidemment. Tu sais parler aux grands roux baraqués... t'as du vécu, ça s'voit. Mon pied répond à ses avances sans peur, ma main s'aventure plus loin encore. Feu vert, plein phares sur le cap vengeance. Ah... Tu m'intéresses encore plus, là. Va falloir me montrer tout ça. Du genre, maintenant, en fait. Y'a un hôtel juste à côté... chez moi c'est trop tendu avec mon coloc, et j'suppose que t'habites pas dans l'coin... Je m'avance, la tête en premier, pour frôler son oreille dans un nouveau murmure. Merci tout les films les plus cheesy du monde pour m'avoir inspiré un tel rôle. Alors ? Tenté ? En espérant que tu puisses marcher jusque là-bas...
Manuele Barzagli
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Re: ta fête / isidor
Jeu 16 Fév - 5:12


victoire en guise de baise, intérieurement c’est plus ou moins la danse de la joie. j’ai bien du mal à me concentrer sur la beauté de l’endroit ou sur les conversations d’alentours. ce que je fais habituellement lorsque je me retrouve avec une nana ou un type qui m’endort plus vite qu’une prise excessive de narcoléptiques. bien heureusement, j’ai pas en face de moi, un type qui semble vouloir prendre son temps. il est plus pressant que moi, et pourtant c’est pas facile. j’me sens pas brusqué dans mon entreprise mais surpris, ouais, peut-être. faut voir les regards qu’il me lance aussi, j’vais certainement pas rebrousser chemin. je plonge mon regard dans le sien, songeur, j’ai même un sourire en coin qui décroche par la gauche. j’hoche la tête, style ok, bah on peut se casser maintenant. tout de suite.
t’façon le suspense est mort, moi la seule chose à laquelle j’pense c’est d’lui arracher ses fringues. j’en ai rien à foutre du café, d’ailleurs je me sens nettement moins fatigué. c’est marrant. - et ça doit appâter du monde. faut pas se mentir, j’suis pas une midinette en chaleur mais il est pire que bien tapé poil de carotte. ta mâchoire, elle a le temps d’faire un home run en moonwalk facile avant d’se remettre bien. si éventuellement elle s’remet bien. je l’écoute parler ursa, j’essaie vraiment d’me concentrer au-delà d’ses appels de phares. c’est moins facile qu’il n’y paraît de faire abstraction de l’attraction. les grands roux musclés c’est pas mon trip habituellement mais j’peux pas faire la fine bouche. on devrait carrément t’foutre à poil et t’exposer dans un musée, j’te jure. le mec, il me murmure; - voilà le programme. j’le dévore du regard, carnivore aux crocs sciés, dépourvu d’bon sens mais surtout d’sens moral. j’peux plus faire autrement que d’penser avec ma queue maintenant. c’est problématique. même si c’était déjà le cas avant, à hauteur de 80% environs. j’ai jamais prétendu être le prince charmant. j’aspire pas à ça t’façon. et j’aime pas monter les marches non plus. j’avale mon café brûlant, s’il veut y aller maintenant bah, moi j’le suis sans bouder mon plaisir. clope au bec, j’cherche de quoi payer la note dans la poche de mon pantalon. j’fais une avance sur son café, je l’invite implicitement même si, c’était pas ce que j’avais initialement prévu de faire. je réfléchis déjà plus, c’est symptomatique. je délaisse son pied en le défiant du regard puis j’me lève. j’espère que c’était pas que d’la gueule, parce que, comme tu l’fais remarquer: j’suis pas du coin alors tu vas devoir me montrer le chemin d’ton fameux hôtel maintenant.
Isidore Renaldi
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Re: ta fête / isidor
Dim 19 Fév - 23:03


Oh, bébé.
Bébé, j'vais tant te troncher, ta femme va pas t'reconnaître.
La proie a mordu à l'hameçon, j'ai plus qu'à remonter ma ligne en toute quiétude, un bon sourire carnassier planté sur la tronche. Il est un peu tôt pour le rire de vilain de Scooby-doo ou les éclairs diaboliques de la muerte morte en arrière plan. Non, je dois pas perdre vue l'apothéose, l'objectif final de tout ce petit manège, dont on est en train d'attaquer l'acte final. C'est parti, vieux kiki. Ouais, ça fait bien l'taf. Sourire fin, on se cherche encore, mais moi j'ai déjà trouvé tout ce que je voulais. Un rire vers son compliment qui me fait l'effet d'un pétard mouillé, j'suis pas assez beau pour les musées, et j'veux pas me retrouver emplâtré pour satisfaire l'oeil de mâles en rut. J'veux déjà pas verser dans le porno, alors de là à rester des heures paralysé au bon vouloir de tous, très peu pour moi. Un œil vers le serveur, et Barzakatruc règle pour nous deux, on ne peut plus gentleman ce cher monsieur. Sympa. On joue avec la virilité en entretenant le plan cul jusqu'à la dernier goutte de café serré. Qu'à cela ne tienne. Les euros délaissés sur la table, c'est mon regard qui croise le sien quand je me lève à mon tour. T'inquiète, j'mens jamais. Peu importe l'sujet, d'ailleurs. Allez, amène-toi, c'est pas super loin d'ici. J'emboîte son pas, me laissant flâner quelques secondes dans la rue. Y'a plus qu'à le trouver, cet hôtel. Mais j'sais pas si c'est dû au karma ou au fait qu'on est en centre-ville, mais la place en est bourrée, y'a plus qu'à choisir entre le moins cher et le moins craignos. Il y a cette enseigne banale, à quelques boutiques de là. C'est un peu méchant de dire ça... mais c'est l'endroit presque idéal sur tout les plans quand on cherche un lieu pour une baise entre portes. Je sais pas si c'est hyper valorisant, ou si ça passerait comme commentaire sur trip advisor. A tester.
Une fois dans le hall, je prie intérieurement pour qu'une chambre soit libre. N'importe laquelle, même le placard à balais fera l'affaire, promis, je suis pas regardant. Mais heureusement pour mon plan, la gentille jeune fille de l'accueil me donne les clefs d'une certaine 215, non sans le sourire qui va avec. J'avais pas tort à propos de cet endroit, tiens. Les clefs entre les doigts, on finit par monter, par entrer, par fermer à double-tour, au cas où. Je le jauge un instant. C'est maintenant. Bon... pas de retour en arrière hein ? Je gagne au palmarès des questions à la con. Mais bon. Allez. Trois, deux, un, on se lance pour le concours d'apnée, parce que j'suis désolé, mais pour les copains, faut savoir se sacrifier. Alors je m'approche, et sans attendre le déclic d'une envie de sauter au lit, ma main s'attarde dans sa nuque, avant que ma bouche ne s'écrase sur la sienne dans un baiser profond.
Putain d'Andrea, tu me devras mille vœux après ça. J'te jure, c'est pour la bonne cause.
Manuele Barzagli
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Re: ta fête / isidor
Jeu 23 Fév - 0:29


c’est un coup de fouet, ça réveille la matière grise pour en faire d’la marmelade. pas que je sois particulièrement intelligent d’ordinaire. il y a qu’à voir le gouffre et les cafards planqués sous le tapis. faut y croire pour le voir. faut avoir la poussière de fée et le goût du néant. un bon whisky à descendre cul sec, ça te fera dormir plus vite trou du cul. le chaos, c’est faire le mort. ursa, je suis. je déboule la rue comme un boulet de canon. j’déroule mais pas l’tapis rouge. certainement pas le tapis rouge. surtout pas le tapis rouge. pas un mot, pas un seul. juste un boule pour une langue bien pendante. le linceul étouffe, s’étouffe. on ne parle pas. du café jusqu’à l’hôtel. du café jusqu’à la chambre d’hôtel. je scrute ses gestes avec une fausse nonchalance. emoji pêche-concombre. piaule merdique. j’me demande si ses draps sont vraiment propres. fin’ je vais pas commencer à chipoter. à faire l’emmerdeur. à retourner en arrière. j’ai aucune raison d’le faire réellement. au contraire. sourire en coin. yeux rieurs. non, c’est bien. c’est très bien même. il plaque ses lèvres sur les miennes, c’est comme un ‘ta gueule’ implicite. ça comble le vide. le trou. ça creuse à la pelle et à la pioche. ça agrippe ce qu’il a sur le dos et ça tire. ça tord. ça détend aussi d’une certaine façon. de quoi oublier ce putain de schmilblick. de quoi se vanter en 8-bit. il y aura pas les détails, juste l’essence. le super sans plomb, nouvelle bouteille qu’on débouche avec empressement. le bouchon perfore l’plafond. c’est entre la piquette et le grand cru, on sait trop. on sait pas sur quoi on va tomber. c’est l’intérêt. l’argument kinder surprise. j’lui enlève son blouson et son tee-shirt dans la foulée. ça me prend même pas une minute. il a un corps de vrai bâtard. c’est pas une surprise, il fallait s’y attendre. ses photos sur /love tendaient à ça. j’enlève 3 boutons d’ma chemise et j’enlève ça comme un putain de sweat nirvana. ça recherche l’élan, les lèvres et l’avant-garde dans le fond du jeans. et l’arrière aussi, ouais, parce qu’une guerre ça se fait pas forcément vite et bien. faut savoir mener le siège façon vauban, accepter d’avoir de la poudre sur les mains. c’est pas juste ‘prendre’ c’est percer la carapace, c’est accepter de voir les murs s’effriter. et moi j’en ai rien à foutre ursa, je te raconterai l’histoire que tu veux. la manière je m’en fous, j’ai déjà la gaule cisalpine et narbonnaise. j’enlève mon froc, j’le pousse sur lit. j’pense que ça va le faire. j’peux t’appeler chou à la crème tu crois? j’me marre en déboutonnant son jeans. j’espère qu’il fait pas qu’aboyer le ursa. j’suis pas venu là pour tout faire moi-même, autant s’foutre devant un porno sinon.
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Re: ta fête / isidor
Sam 11 Mar - 14:47


Boom.
Je maîtrise plus rien.
Notre rencontre, ça résonne comme un écho. Ça bloque au niveau du cœur, ça grince contre les parois de la raison.
Il y avait longtemps. Longtemps que le toucher, que la sensation charnelle n'avait pas fusionnée avec la mienne, longtemps que je n'avais pas fermé les yeux en collant ma bouche à une autre. Je pourrais pas exprimer combien de semaines, voire de mois. Je pourrais pas dire que ça ne m'a pas manqué non plus. Peut-être faut-il profiter, quelques secondes, avant que le dégoût n'atteigne ma gorge. Mes paupières demeurent closes, ne subsistent que l'étreinte de nos lèvres. Il faudrait les garder ouverts, pourtant. Ne pas se laisser aller. Ne pas oublier l'objectif premier.
Mes iris restant parées pour la réalité. Tout va vite, mais le contrôle revient lui, petit à petit. C'était l'instant de flottement, la surprise face aux mains d'un expert qui, lui, a l'habitude de vriller les certitudes.
J'pourrais arrêter là, tout plaquer. Prétendre que je, j'sais pas, que je bande mou, que ma grand-mère est malade, que j'suis marié à un prince russe qui m'a foutu une cohorte de gardes du corps au cul. J'devrais, d'ailleurs. J'devrais mentir et fuir, ou juste me barrer simplement, le laissant sur le carreau et sur la gaule naissante qui se révèle alors que j'atteris sur le matelas, presque à la merci du nouveau prédateur de ces lieux. J'peux pas dire que je m'y attendais pas. Le contraire aurait été étonnant. Il a déjà fait siennes mes fringues, devenues vieux tas de chiffons sur la moquette. Jamais je n'ai été mis à nu aussi facilement avec un inconnu, ou même mon copain officiel dont le rôle a été joué par plusieurs silhouettes tout au long de ma vie. J'suis du genre... gnan-gnan, comme on dirait. A prendre le temps. Que l'effeuillage soit doux. Mais non. Ici, faut la jouer différemment, accepter de se dévoiler sous peine de rejet immédiat. Ce monde, c'est tellement pas le mien. Les baises rapides, sans peur ni reproches, sans paroles et sans promesses autre que de laisser les instincts s'exprimer.  
C'est tellement pas pour moi que ça m'aide à relativiser quand je le vois à poils. Merde. Je commence à comprendre ce qu'Andy a aimé chez lui. C'est un peu plus évident, comme ça. Mes yeux sont bien ouverts, il détaille de haut en bas, de bas en haut, en travers, les diagonales se croisent et s'entrechoquent, j'en perd mon italien quelques millisecondes. Et il reprend possessions de mes sens, grisant l'instant d'une question murmurée, devant laquelle je ne peux m'empêcher de sourire. Qu'il profite. C'est maintenant que ça va commencer. ... Attends. Doigt sur sur la bouche, main sur celle qui agrippe son jean, un instant de calme. J'ai envie de quelque chose en particulier... si t'es opé. Sans attendre sa réponse, je me redresse, me penche vers le sac qui m'a accompagné durant toute la durée du rendez-vous, et j'en sors une paire de menottes à fourrure sombre, qui dormait tranquillement entre mes reçus de cartes de crédit et mes échantillons de crèmes pour les mains. Oui, j'passe pour un gros pervers qui a tout prévu jusque dans les moindres détails. Mais bon, hein... C'est pas Barzatruc qui va s'en plaindre. J'espère que t'aimes quand c'est l'autre qui fait le taf... j'suis pas du genre à me laisser faire... Oh si. Oh que putain de si. Mais chut. Allez.
Je bouge, le chevauche, lui sourit. Mes mains s'affairent à emprisonner les siennes à la rembarde dorée terriblement kitsch, jusqu'à ce que le cliquetis final ne scelle ce moment. Manuele, il est chopé. J'ai plus qu'à prononcer le mandat d'arrêt. Vous êtes en état d'arrestation... direction case prison.
Manuele Barzagli
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Re: ta fête / isidor
Sam 18 Mar - 1:41


j’oublie l’hôtel miteux.
j’oublie les draps poisseux.
la déco merdique qui tendrait presque au film X. pas besoin de forcer les traits pour comprendre que c’est du sexe pour du sexe.
ursa, j’le reverrais jamais. peut-être par hasard, au détour d’une rue, un carrefour. un léger sourire, pour s’dire que c’était sympa. y a pas les atomes crochus. les particules qui font rester après la douche. et moi, aujourd’hui, c’est tout c’que je veux. j’veux continuer à enchaîner et à enchaîner vérone. et /love, /love c’est un très bon moyen d’y parvenir. la preuve, j’ai tiré le gros lot sans forcément jeter le filet. c’est surprenant au début, mais c’est diablement efficace. ça permet de s’accorder d’la baise gratos sans forcément avoir à blablater 300 000 ans. y a juste à fermer les yeux et laisser faire. c’est comme un déclic, ça mord les lèvres de l’autre. il faudrait être fou comme lucio pour ne pas vouloir profiter d’ça. c’est tellement, facile?
tellement facile de tomber sur un barge, peut-être? ursa, il m’coupe un peu dans mon élan, je capte pas trop son délire. j’espère qu’il va pas m’demander de l’asphyxier avec sa ceinture ou un bail du genre. il pourrait finir refroidi sans faire exprès la tête en bas. mais non, c’est pas ça. c’est juste des menottes. rien que des menottes. en fourrure, sinon ça fait trop mal. forcément.
mais, quand même, je ne m’y attendais pas. encore un fragile qui s’est passé 50 shades of grey pendant des heures. c’est désespérant mais pas dérangeant. j’ferai avec, s’il veut que je l’attache au lit, je l’attacherai.
ou alors pas du tout. décidément, j’vais de surprise en surprise avec lui. j’vais finir par parler français si ça continue. - ok, j’te promets pas d’être doux et docile mais, allez. attache-moi.
voyons voir c’que ça donne, j’suis curieux et pas franchement farouche. c’est pas des menottes qui vont m’faire débander. au contraire, ça attise ma curiosité. c’est quand même franchement osé d’proposer ça à un inconnu mais, pourquoi pas? après faudrait pas qu’il me sorte la cravache et le bordel qui va avec non plus. j’ai pas signé pour jouer dans le remake gay de son film préféré. et j’ai pas demandé à être la secrétaire conne qui mordille son stylo comme une putain non plus.
alors, ça fait un petit clic très amusant. mais quand même, je pense à ma carte bleu dans ma veste. j’espère qu’il ne va pas s’commander un attirail BDSM softy pour son chez lui avec mon fric. déjà que l’autre me harcèle avec son kimono comme si j’étais sa mère.
heureusement que l’autre est dans son rôle pour m’empêcher de faire une fixette là-dessus. d’ailleurs j’oublie. je pense plus qu’à la capote dans la poche de mon jeans. j’ai une putain d’envie de le toucher. et ça me frustre puissance 1000. - j’suis pas certain d’être coopératif monsieur l’agent, vous feriez peut-être mieux d’utiliser la force. et donc, pour une raison inconnue, je lui ai craché dessus. c’était peut-être trop provoc d’ailleurs.

Re: ta fête / isidor



ta fête / isidor
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