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(lucio) no escape from reality.
Dim 29 Jan - 22:11


no escape from reality.

luca & ezio

les lèvres mouillées. le front en sueur. les poumons enfumés. la musique qui résonne dans tes oreilles. cette odeur de tabac froid, d’alcool, de sueur. tes doigts qui s’agrippent à ton gobelet en plastique. rouge. cliché. le gobelet type des soirées américaines où le simple but est de finir bourré. tu trempes tes lèvres. tu avales. sans réelle difficulté. t’arrives pas à mettre un nom sur le liquide. vodka. tequila. gin. whisky. peu importe. tu t’en fous. t’as enchainé les verres, les alcools. ce soir tu étais partisan de la diversité. ça te fait pas peur les mélanges. ton estomac est habitué. ça pourrait être triste. pathétique même. mais pas pour toi. t’es un armani. ezio armani. l’héritier. le gamin qui pue le fric à plus de cent mètres. le gamin qui a un ego plus gros que lui-même. tes yeux qui balayent la salle. non, la cuisine. oui t’es dans la cuisine. la tienne. ce soir, c’est toi l’hôte. comme souvent d’ailleurs. ta grande propriété italienne qui se transforme chaque semaine en bar, club, motel. c’est l’endroit où il faut être. ce rôle qui te va si bien, celui que tu acceptes, celui qu’on ne t’impose pas. ton dos contre le mur. tu tiens pas très droit. signe qu’il faut arrêter, qu’il faut les dégager. bordel, c’est toujours le plus dur. tous les emmener vers la porte d’entrée. tu soupires d’avance. tu te décroches du mur, prêt à aller voir l’un des gars que tu as engagé. ces mecs musclés qui font le tri à l’entrée de chez toi. le tri entre les bonnes et les mauvaises personnes. tu refuses d’ouvrir ton cercle social à n’importe qui. t’entends la voix de ton paternel répéter les termes image, réputation, famille, empire dans ta tête. ton avant-bras attrapé. une main légère, féminine qui te tire vers l’arrière. quelques secondes. moins d’une minute. te voilà allongé sur le plan de travail. t-shirt relevé. tu lâches un rire. rire alcoolisé. tu sens qu’on verse du liquide sur ta peau nue. ton nombril. puis un contact. des lèvres qui te touchent. une légère pression. des applaudissements. ton prénom murmuré. un peu de tequila qui glisse sur tes hanches. ezio, sors de ce bordel. tu étais censé les mettre à la porte. pas finir avec un suçon sur le ventre. tu te lèves. tu souris à la fille qui vient de poser ses lèvres sur toi. inconnue. tu sais absolument pas qui c’est. dommage, elle est mignonne. tu sors ton portable de ta poche. tu manques de le faire tomber. un message envoyé aux gars de la sécurité. la soirée est terminée les gars. dégagez, rentrez chez vous. ezio a une belle gueule de bois qui l’attend. il veut être seul. le bruit s’atténue. les visages disparaissent progressivement. ton gobelet se vide. tu te retrouves seul dans ta cuisine. triste réalité face à toi. le sol glissant, coulant par l’alcool. les déchets davantage par terre que dans la poubelle. les mégots sur le bord de la fenêtre. cendrier plein. t’as envie de fumer. tu fais le tour de la cuisine pour trouver un paquet à l’abandon. ça fera l’affaire. une ombre dans ton dos. tu te tournes. sorabella. luca sorabella. tu souris. par provocation. tes lèvres qui ont touché les siennes. il y a quelques heures. tu ne pourrais pas dire combien exactement. un moment appréciable pour toi. moins pour lui. un jeu. stupide, puéril mais toujours aussi jouissif pour toi. la cigarette entre les lèvres, tu ne le quittes pas du regard. « tu veux ta revanche sorabella ? » clairement, tu ne dirais pas non à une deuxième manche. il est hétéro. depuis toujours. et toi, tu as pris un malin plaisir à voir son visage se crisper quand la bouteille s’est retrouvée face à toi. tu allumes ta cigarette. bouffée de nicotine, bouffée d’oxygène. paradoxe. un des gorilles que tu as engagé cet après-midi rentre dans la cuisine pour t’indiquer que l’ensemble des invités a déguerpi. tu hoches la tête. pas un mot ne sort de ta bouche. il comprend vite que c’est le moment pour lui de partir. tu bouges pour te retrouver juste à côté de luca. tu tends la main pour attraper le cendrier qui se trouve face à lui. ta peau qui rentre en contact avec la sienne. électricité. tu veux voir sa réaction. « comment a été ce baptême ? tu as apprécié la soirée ? » le sorabella qui vient pour la première fois à une soirée organisée par ezio armani. invité par l’hôte lui-même. honneur, chance. t’espères bien qu’il en aura profité. du moins autant que toi.
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Re: (lucio) no escape from reality.
Dim 29 Jan - 22:27


no escape from reality
EXORDIUM.
il a plus les idées claires, luca. plus rien de lucide qui ne coule dans ses veines. fluide vital mêlé à l’alcool qui glisse encore entre les lèvres pleines. les yeux bleus brumeux, qui se posent partout et nulle part à la fois. une jolie fille non loin de lui, une paire de jambes interminable perchée sur des talons de douze centimètres, si ce n’est plus, ça ne l’étonnerait pas, luca. il ferme les yeux un court instant, la musique résonne dans son crâne, comble ses pensées vides de cohérences. un verre glisse entre ses doigts. liquide transparent, mais loin d’être de l’eau. plastique porté à ses lèvres, vision qui se trouble un instant, gorge qui brûle. il ferme les yeux, termine le verre d’un trait sous les encouragements qui semblent venir de tout les côtés à la fois. une cigarette passe entre ses doigts, il ne sait même pas si c’est du tabac, luca. il s’en fiche. ce soir, il a décidé de se laisser aller. tant pis pour les responsabilités, le quart de siècle est si loin et si proche à la fois. luca, c’est plus vraiment un gamin, mais il se plait à se comporter comme tel, de temps à autre. parce que c’est plus simple d’ignorer ses responsabilités que de les assumer. pourtant, il a le droit. il a le droit pour une soirée d’oublier tous les papiers qu’il gère seul parce qu’il a prit son envol un peu trop vite. il essaye d’oublier la froideur de son petit appartement qu’il ne partage avec personne. alors la chaleur des corps contre le sien le réchauffe doucement, tout comme l’alcool dans ses veines. l’alcool qui n’est pas une solution. et sans doute que demain, luca, il poussera quelques injures à l’encontre du soleil ou bien de la première personne qui osera faire sonner son téléphone. il se lève finalement, chancelant quelques secondes avant de marcher jusqu’à la cuisine. la fumée qui emplit la pièce. ses poumons, son esprit. son regard qui se pose sur armani. ezio. prénom connu depuis plusieurs années maintenant, son père qui le forçait encore à se rendre à ses stupides soirées. l’autre qu’il a apprit à connaître vaguement après quelques discussions au détour d’une stupide coupe de champagne. il se retourne, les deux hommes qui se font face. la cigarette coincée entre les lèvres insolentes du plus âgé. « tu veux ta revanche sorabella ? » moue qui déforme ses lèvres, à luca. ses pensées encore troublées de ce contact. lèvres effleurées, embrassées. baiser alcoolisé. stupide jeu. stupide bouteille. stupide armani. « ça te ferait trop plaisir. » qu’il rétorque. grinçant. il se rapproche ezio. il effleure sa peau. luca, il reste impassible. il a trop bu, mais il contrôle encore la plupart de ses gestes, il l’espère en tout cas, sûr de rien avec ce qu’il a pu ingurgiter. une de ses mains vient subtiliser la cigarette coincée entre les lèvres d’ezio, pour la portée entre les siennes. il tire lentement sur la clope, il fume pas souvent, luca. les soirées qui sont les seules exceptions, il s’autorise tout, ou presque. il soupire presque. « comment a été ce baptême ? tu as apprécié la soirée ? » sourire au coin des lèvres, narquois. « tu parles de quel baptême, ezio ? » qu’il articule lentement. bien décidé à voir comment peut se dérouler la fin de cette soirée. « c’est loin d’être la première soirée à laquelle j’assiste. » qu’il souffle en faisant tourner la clope entre ses doigts. le regard planté dans celui d’ezio. orbes océans qui rencontrent leurs jumelles, sans les lâcher.
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Re: (lucio) no escape from reality.
Dim 29 Jan - 22:53


no escape from reality.

luca & ezio

changement d’ambiance. changement d’atmosphère. le bruit qui laisse place au silence. un silence à la fois lourd et apaisant. les rires qui s’évanouissent. les déchets qui s’empilent. cette solitude qui s’installe. toi qui aime tant être entouré. tu en as besoin. c’est vital. cette nécessité de ne jamais te retrouver seul. ça te fait peur. ça t’angoisse. plus jeune ça te déclenchait des crises. ce sentiment d’abandon. tes mains qui tremblaient. ta respiration qui se coupait. ce manque d’oxygène. tu ne contrôlais plus rien. tu en pleurais. peur de ne pas arriver à t’en remettre. peur de ne pas retrouver une respiration normale. ton souffle coupé. puis les bras d’un autre. un contact. une présence contre toi qui te permettait de te rendre compte que tu n’étais pas seul. ce besoin des autres qui n’a pas disparu. mais maintenant c’est plus pour ton ego. ton ego qui vit à travers cette popularité. popularité soudaine, fausse, bourrée d’hypocrisie. les soirées que tu organises qui n’en sont que le reflet. tu es sans cesse en quête du regard des autres. un regard qui t’obsède et qui te rassure. c’est celui du plus jeune sorabella qui est là. le seul qui soit resté. celui qui t’empêche de te noyer à nouveau dans ta solitude. alors comme un prédateur, tu comptes bien ne pas le laisser repartir. tu t’accroches à lui de façon irrationnelle. tu ne t’en rends même pas compte. demain, tu mettras probablement ce geste sur le dos de l’alcool. c’est plus facile. ses yeux bleus plantés sur toi. cette attention qui te fait vibrer. il n’y a que lui et toi. vous êtes deux dans ta grande maison. ça ne t’intimide pas. pas la première fois que ça arrive. enfin si, avec sorabella c’est la première. mais tu as ramené beaucoup d’autres personnes ici. pour une nuit. rarement plus. privilège peu souvent donné. tu souris. tu te sens en position de force. tu sais pas vraiment pourquoi. l’adrénaline de la soirée. l’alcool peut-être. ce court baiser que vous avez partagé. tu as bien vu qu’il était gêné. il s’est détaché de toi quand ça devenait intéressant. dommage pour lui. tu aimes déstabiliser, provoquer, pousser à bout. et luca n’y échappe pas. « ça te ferait trop plaisir. » remarque du sorabella. vérité. tu t’en caches pas. ton sourire qui ne s’efface pas. ta dent qui mord ta lèvre inférieure. t’es bourré. tu oublies rapidement que c’est peine perdue de flirter avec un hétéro. tes techniques habituelles ne fonctionneront pas, ezio. remballe ton sourire de charmeur. geste que tu inities. un contact. tu l’effleures. ça te fait quelque chose. forcement. tu es très tactile quand l’alcool se noie dans ton sang. mais rien de sa part. impassible. putain d’hétéro. puis ta cigarette qui s’égare. dans ses doigts. tu lèves les sourcils. surpris. tu ne l’as probablement jamais vu une clope au bec. ça le rend encore plus sexy. t’es obnubilé par ses lèvres qui tirent sur la cigarette. tu as l’impression qu’il prend des heures alors qu’en fait il ne s’écoule que quelques secondes. trop de mélange. trop d’alcool. c’est pas très clair dans ta tête. « tu parles de quel baptême, ezio ? c’est loin d’être la première soirée à laquelle j’assiste. » sa voix qui te ramène sur terre, qui t’oblige à regarder ses yeux plutôt que sa bouche. spectacle tout aussi captivant. « tu sais très bien de quoi je veux parler. tes lèvres sur les miennes. ton premier baiser avec un mec. » tes yeux qui ne le quittent pas. tu récupères la cigarette pour tirer une nouvelle fois dessus. tu souffles dans sa direction. « si tu ne m’avais pas arrêté j’aurai fini par croire que tu y prenais du plaisir. » tu prends le temps de dire chaque mot. un sourire au coin des lèvres. provocation. toujours. sans cesse. même si tu te doutes bien de ce qu’il va te répondre. « je ne t’ai jamais vu fumer. c’est la soirée des premières fois ce soir ? » tu lâches un petit rire. dans ta tête c’est amusant. le voir expérimenter. toi qui n’aurais jamais cru le voir embrasser un mec. encore moins poser ses lèvres sur les tiennes. « on peut allonger la liste si tu veux essayer de nouvelles choses, je suis pour la découverte. » bullshit. ouai t’es surtout là pour un contact. quelqu’il soit mais de préférence charnel.
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Re: (lucio) no escape from reality.
Dim 29 Jan - 23:26


no escape from reality
EXORDIUM.
il ne rate pas le regard d’ezio, luca. il voit bien comment ses yeux sont fixé sur ses lèvres, alors qu’il tire lentement sur la cigarette. fumée dans la gorge, goudron dans les poumons, soupir au bout des lèvres. nicotine qui détend, qui achève après la boisson. luca, il sait très bien, qu’il ne laisse pas ezio indifférent. il se souvient encore de cette soirée il y a quelques années. encore des ados tous les deux, le rentre dedans d’ezio. luca lui a rapidement fait comprendre qu’il n’était pas intéressé, qu’il n’était pas de ce bord la, malgré son jeune âge : les mecs ça l’a jamais intéressé. et finalement luca, il esquisse un sourire quand le regard d’ezio croise le sien. il a beau être bourré, il ne manque pas tous les gestes du plus âgé. ses tentatives de séductions. et il n’a pas manqué de remarqué comment amarni fixait ses lèvres autour de la cigarette. si facile à décrypter, une fois bourré. « tu sais très bien de quoi je veux parler. tes lèvres sur les miennes. ton premier baiser avec un mec. » il esquisses un faible sourire pour toute réponse. la cigarette qui s’échappe de l’emprise de luca. elle rejoins les lèvres d’ezio. il l’observe, toujours impassible, hormis se faible sourire sur ses lèvres, énigmatique. il soupire quand la fumée s’égare sur son visage. « si tu ne m’avais pas arrêté j’aurai fini par croire que tu y prenais du plaisir. » un rire sur ses lèvres, à luca. « soit pas si sûr de toi, peut-être que je l’ai arrêté parce que t’embrasses comme une merde. » luca, il le provoque à son tour. il aime cette perspective de provocation, de jeu, entre eux. il fixe un moment la cigarette entre les lèvres de l’hôte de la soirée, avant de la récupérer une nouvelle fois. ses doigts qui effleurent la peau d’ezio. une coïncidence ? il ne répondra pas à la question. il glisse le tube entre ses lèvres. «  je ne t’ai jamais vu fumer. c’est la soirée des premières fois ce soir ? » il rit ezio. s’il savait. luca il vient mordiller sa lèvre. il sait qu’il lui fait de l’effet, à ezio. il récupère la cigarette entre ses doigts avant de la tendre à nouveau à armani. « ça à l’air d’être la première fois que je fume ? je crapote pas comme les gosses. » il répond simplement. bouffée de fumée au fond des poumons. « d’ailleurs si t’as plus fort j’suis pas contre. » associé alcool et drogue ? sans doute une mauvaise idée. luca le regrettera sans doute demain matin. il aime prendre des risques. autrement, sans doute qu’il n’aurait pas répondu à se stupide défis. sans doute qu’il n’aurait pas embrassé armani. il retient un léger soupir, luca. « on peut allonger la liste si tu veux essayer de nouvelles choses, je suis pour la découverte. » il arque légèrement un sourcil, luca, amusé de la façon d’agir d’ezio. rentre dedans. comme à son habitude. ça l’amuse, luca. il se pince les lèvres, les mordilles un peu. « je ne suis toujours pas décidé à tenter ce genre d’aventures, ezio. » ça devrait lui paraître familier comme scène, à ezio. il devrait avoir l’habitude avec luca, de se faire remballer. un fin sourire sur les lèvres. putain de provocation. sans doute que ça aussi, il le regrettera.
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Re: (lucio) no escape from reality.
Mar 31 Jan - 0:20


no escape from reality.

luca & ezio

elles s’enchainent. une différente chaque semaine. parfois même chaque soir. brune, blonde, rousse. ça n’a pas d’importance. elles sont toutes faites de la même manière. les formes plus ou moins rebondies. tu leur trouves un petit quelque chose de nouveau. du moins tu essayes. tu n’y arrives pas toujours. la routine, tu détestes ça. tu ne veux pas en arriver au point où tu n’éprouves plus de plaisir. l’ennui, tu le redoutes. tu veux continuer d’être surpris. tu veux croire que ce mode de vie te conviendra jusqu’à ta mort. jusque-là c’est le cas. ce soir tu t’es contenté de caresses, de lèvres sur la joue, d’autres sur le ventre. tu n’as pas fini nu. ce soir c’était soft. une soirée tranquille. mais tu as l’impression qu’il te manque quelque chose. tes neurones alcoolisés arrivent à te convaincre que c’était un échec. une soirée sans sexe en est un. c’est triste de penser de cette façon. ta vie se résume à ça ezio. une partie de jambes en l’airs pour te sentir vivant. pathétique. tu n’as pas ressenti cette adrénaline, cette attention qui te faisait chavirer. elles étaient toutes banales. ils étaient tous communs. rien. tu n’as rien ressenti. aucune envie. puis t’es là. dans ta cuisine. les yeux posés sur sorabella. ses yeux bleus. ses lèvres qui semblent si douces. peut-être que finalement la soirée n’est pas terminée. peut-être que la partie amusante ne commence que maintenant. avec lui. les dés sont lancés. les règles sont les mêmes que d’habitude. à toi de jouer ezio. tu sais quoi faire, tu sais quoi dire. tu as envie de croire que tu as une chance. tu as envie de croire que ce que tu fais peut marcher. c’est l’alcool qui te convainc. ou ta débilité profonde. un peu des deux peut-être. pas besoin de savoir d’où ça vient. tu n’es pas un mec qui réfléchit beaucoup. tu observes ta cigarette passer dans ses doigts puis se poser sur ses lèvres. tu la jalouses presque. ça te donne envie d‘y regoûter. ce baiser que vous avez partagé. trop court à ton goût. luca y a mis fin. au moment où ça devenait intéressant. au moment où tu étais prêt à aller plus loin. stupide sorabella. il ne sait pas ce qu’il a raté. la cigarette entre les doigts te donne de l’assurance. tu veux le tester. tu veux voir ce qu’il a à répondre sur ce baiser. tu t’attends à ce qu’il te dise qu’il ne mange pas de ce pain-là, qu’il n’est pas de ce bord. il n’est pas gay le sorabella, fais toi une raison ezio. « soit pas si sûr de toi, peut-être que je l’ai arrêté parce que t’embrasses comme une merde. » un rire qui s’échappe de luca. ouai évidemment que c’était de ta faute. tu pouffes de rire. grosse blague de l’année. toi qui embrasse mal. vu ton tableau de chasse, c’est impossible. « bien essayé sorabella. je n’ai aucun doute sur mes talents tu sais. j’ai une longue liste de conquêtes qui seraient prêtes à témoigner en ma faveur. tu as juste été habitué à la médiocrité. triste vie qu’est la tienne… » tu te donnes une prestance. tu te donnes des grands airs. tu parles bien ezio quand t’es bourré. ton père serait fier. enfin pour le vocabulaire et la tournure de tes phrases, pas pour ton taux d’alcoolémie… ta cigarette qui disparait à nouveau. un effleurement. électricité. tes yeux qui retrouvent le sien. tu cherches à savoir s’il la fait exprès. tu ne sais pas. il joue aussi. tu en es sûr. puis ça te surprend de le voir fumer, luca, tu ne le connais pas beaucoup. tu as une image un peu terre-à-terre de lui. mais tu te dis qu’elle va changer. elle est déjà en train de changer. alors tu l’interroges. sur ses habitudes. tu veux en savoir plus. tu es curieux. « ça à l’air d’être la première fois que je fume ? je crapote pas comme les gosses. d’ailleurs si t’as plus fort j’suis pas contre. » tu arques un sourcil. que de nouvelles. surprise. luca en demande plus. luca demande autre chose. luca ne se satisfait plus du tabac. bonheur. un sourire qui se glisse au coin de tes lèvres. joueur, ezio. tu ne réponds pas. tu te contentes de bouger légèrement. un tiroir qui s’ouvre, un sachet qui se glisse dans ta main. tu te retournes et tu lui tends. « roule en qu’un, on le partage. » tu ne demandes pas. c’est un fait. tu veux partager avec lui. le joint connaitra le même sort que ta cigarette. alors tu vas un peu plus loin. tu le pousses un peu plus. tu sous-entends encore une fois que tu es prêt à essayer avec lui de nouvelles choses. dans la continuité de ce que vous avez fait plus tôt. mais non. toujours pas. « je ne suis toujours pas décidé à tenter ce genre d’aventures, ezio. » tu souffles. d’exaspération. de lassitude. de déception. tant pis. ça sera pas pour ce sort que luca fera son coming-out. tu te laisses glisser contre le plan de travail pour finir assis. les jambes tendues. prêt à fumer le joint que sorabella prépare. « et si on rendait les choses plus amusantes ? » un air malicieux dans les yeux. ezio se sent dans son élément. « action ou vérité sorabella ? je compte bien connaitre tes secrets les plus noirs. » jeu de gamin. conneries assurées. tu as hâte.
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Re: (lucio) no escape from reality.
Mer 1 Fév - 8:54


no escape from reality
EXORDIUM.
il connaît la réputation d'ezio, il sait qu'il enchaîne les filles – et les mecs – la plupart du temps, qu'il ne vit que pour l'adrénaline et les sensation fortes. il ne comprend pas, luca. il arrive pas à comprendre pourquoi ezio réagit comme ça, pourquoi il refuse parfois de grandir. et ça l'intrigue, luca. ça lui donne envie d'apprendre à connaître armani et, en même temps, il y a une partie du plus vieux qu'il trouve détestable. sa façon de jouer avec les gens, de simplement vouloir les mettre dans son lit. et pourtant. pourtant, il est totalement perdu, luca. il ne sait plus quoi penser, ni comment, parce qu'il y a ce baiser. un jeu, ça devrait pas le perturber autant d'avoir embrassé ezio et sans doute que c'est l'alcool qui le fait douter, l'acool qui le rend totalement perdu. il ne trouve rien de mieux à faire que de provoquer ezio, de rentrer dans son jeu, avec ce sourire sur le coin des lèvres et ses paroles provocantes, il sait qu'il s'aventure sur un terrain glissant, luca, mais au fond, il peut pas s'en empêcher, de provoquer armani. « bien essayé sorabella. je n’ai aucun doute sur mes talents, tu sais. j’ai une longue liste de conquêtes qui seraient prêtes à témoigner en ma faveur. tu as juste été habitué à la médiocrité. triste vie qu’est la tienne… » il rit, luca, il rigole de voir ezio parler aussi bien alors qu'il est totalement déchiré par il ne sait trop quel alcool, sans doute un mélange assez explosif de différents liquides. il secoue doucement la tête de gauche à droite, presque de manière lasse, alors qu'il pique la clope d'ezio. il laisse un sourire se dessiner sur ses lèvres, luca, alors que le plus vieux semble étonné de le voire une cigarette entre les lèvres. alors luca, il répond simplement qu'il en est pas à son coup d'essai et que plus fort, ça le gêne pas non plus. mauvaise idée que de mélanger l'alcool et la drogue. il le regrettera, il le sait, il le sait très bien, mais il a envie de jouer ce soir. il a envie de penser à autre chose qu'à sa propre vie. il observe armani se décaler pour ouvrir un tiroir et lui tendre un sachet, un sourire se dessiner sur ses lèvres, « roule en qu’un, on le partage. » il hoche la tête, luca, alors qu'il récupère le sachet et se penche sur le plan de travail, les doigts légèrement tremblant à cause de l'alcool qui rend ses pensées floues. il retient un léger soupir quand ezio sous-entends qu'il pourrait lui faire découvrir bien plus qu'un simple baiser et il se pince légèrement les lèvres, luca, parce qu'ezio il n'a toujours pas compris que c'est pas la peine de forcer, qu'il n'est pas comme tous les mecs qu'il a déjà mit dans son lit, qu'il est hétéro. une blague. sa conscience lui souffle qu'il a sans doute un peu trop apprécié le baiser, il se mord légèrement la lèvre, luca, il met ça sur le compte de l'alcool, c'est plus simple. luca, il observe ezio se laisser glisser sur le sol. « et si on rendait les choses plus amusantes ? action ou vérité sorabella ? je compte bien connaitre tes secrets les plus noirs. » il rejoint ezio sur le sol, sa tête reposant contre un des meubles de la cuisine alors qu'il lui tend le joint et un briquet, « à toi l'honneur. » qu'il dit simplement, réfléchissant rapidement à la question de armani. « action. je compte pas te livrer tous mes secrets. » qu'il dit simplement alors qu'il récupère le joint et vient tirer dessus. il ferme les yeux, luca, il soupire lentement, son esprit déjà embrumé qui se perd un peu plus alors qu'il tend ses jambes devant lui, une main passant dans ses cheveux puis sur son visage, le joint se consumant lentement entre ses doigts, il attend la sentence du plus âgé. il est joueur luca, sans doute un peu trop et sans doute que ça le mènera à sa perte.
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Re: (lucio) no escape from reality.
Mer 1 Fév - 16:07


no escape from reality.

luca & ezio

tout a commencé avec le site. /LOVE qu’il s’appelle. plus explicite c’est pas possible. ce site sur lequel l’inscription est obligatoire. à partir de là, tu as décidé que tu détesterais ce truc. tu n’es pas du genre à suivre les règles. tu ne supportes pas qu’on t’impose quelque chose. ton père peut. enfin il essaye. il tente tant bien que mal de te garder dans un chemin tout tracé. un chemin qui l’arrange, qui lui plait. mais toi tu fais des détours. tu t’éparpilles. tu ne réponds pas toujours ce qu’il faut. mais pas le choix. t’as la chance de vivre dans la ville de l’amour. bullshit. c’est le pur hasard. il y a forcément quelqu’un là-haut qui se fout de ta gueule. le destin qui t’a amené toi, à Vérone. ville des amants maudits. une mauvaise blague. tu aurais très bien finir à Paris ou à Rio avec cette connerie d’adoption. donc clairement ça te fait chier cette histoire de site. tu ne le diras jamais assez. amour, rencontre, âme soeur. tu as dû voir ces mots-là plusieurs dizaines de fois avant de t’inscrire définitivement. tu as probablement levé les yeux au ciel et soufflé à chaque fois. ça pue le niais. tu n’y crois pas. pas une seule seconde. pourtant c’est grâce à ça que tu te retrouves avec Sorabella. dans ta cuisine. à quatre heures du mat. complètement bourrés. à deux doigts d’être défoncés. là tout de suite t’es presque prêt à envoyer un carton au créateur du site. un truc du style « bon ok finalement c’est plutôt cool ton machin. c’est pas si une mauvaise idée.»  tu l’observes. tu le regardes. beaucoup. peut-être trop. fuck it. c’est la faute de tout l’alcool que tu as ingurgité. juste ça. pas d’autre raison. tu cherches à voir quelque chose de plus. quelque chose derrière ses yeux. ce qui se cache. ce qu’il pense de toi. aucun indice. son rire, son sourire. pas assez clairs pour toi. tu vois ses doigts se plier à la tache. il roule. de façon presque scolaire; il te fait rire luca. il te surprend aussi. et toi t’aimes être surpris. tu ne t’attendais pas à en arriver là. mais ça te va carrément. tu trépignes d’impatience de savoir la suite. comme si tu étais simplement spectateur. tu te laisses glisser. ton postérieur contre le sol. tu es déçu. déçu qu’il ne t’ait pas avoué son amour pour le sexe masculin. tu aurais aimé. tu aurais su ce qu’allait devenir la soirée. mais non. c’est toujours un non. un non dans la bouche de sorabella. un non que tu as déjà entendu il y a quelques années quand tu avais déjà essayé. adolescent avec le besoin de se trouver, d’essayer. adolescent qui craquait déjà pour les yeux bleus de sorabella. même réponse. même déception. non, ezio. oublie. il s’assoit à côté de toi. discrètement tu rapproches ton genou droit contre le sien. tu as besoin de contact. tu as besoin de le sentir contre toi. tu ne veux pas être seul. sa chaleur te ramènera sur terre. sorabella comme bouée de sauvetage. mais pas sûr qu’il te sauve avec un bouche à bouche… le joint qu’il te tend. tu l’attrapes. tu l’allumes. tes lèvres contre le papier. tu viens de lui proposer un jeu. parce-que oui. il faut forcément un jeu pour fumer un jeu avec sorabella. tu ne veux pas te contenter du silence. tu veux profiter de ce moment pour en apprendre plus, pour continuer de le chercher. ce baiser ne t’a pas suffit. tu en veux plus. puis la réponse. « action. je compte pas te livrer tous mes secrets. » un sourire qui illumine ton visage. tes yeux qui brillent d’excitation. presque autant qu’un enfant le matin de Noël. il ne s’en rend pas compte mais il t’offre le saint graal. il te le donne en main propre. action. il a choisi action ezio. tu es le maitre du jeu. mais avant, tu préfères le prévenir. tu préfères qu’il sache dans quoi il s’embarque.  « j’espère que tu es joueur Sorabella car on risque de faire ça jusqu’à ce que le soleil se lève. » tu inspires. les premiers effets. chaleur dans la gorge. tu fermes tes yeux. réfléchis. tu as une réputation à tenir. il est à ta merci. tu lui tends le joint. mais tu attends que ses doigts touchent les tiens avant d’ouvrir la bouche. « je suis gentil pour le premier. shotgun. » tes yeux vers le joint puis vers lui. « n’oublie pas, il faut que nos bouches soient très proches. » tu hausses les sourcils avec un petit sourire. t’es fier ezio. peut-être que tu arriveras à avoir un autre baiser avant qu’il s’en aille. tu comptes bien tout faire pour. « tu n’as pas le droit de refuser. je préfère le rappeler au cas où tu envisages de te défiler. » game on, sorabella.
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Invité

Re: (lucio) no escape from reality.
Ven 3 Fév - 16:46


no escape from reality
EXORDIUM.
il ne devrait pas jouer, luca, il ne devrait pas laisser ezio le piéger. pas d'une manière aussi simpliste, dans le simple but sans doute d'obtenir un baiser. ou plus. ce ne serait pas la première fois qu'il essaye de l'embrasser. après tout, ezio a toujours semblé avec une obsession pour ses lèvres. il y a déjà quelques années, armani a essayé de l'embrasser, sans doute pour tester, pour essayer de découvrir, mais luca, déjà à l'époque, il était loin d'être gay. il en était certain, à l'époque. où peut être pas. il soupire doucement, passe une main sur son visage alors qu'il tend le joint à ezio. mauvaise idée, très mauvaise idée qu'il a eu, luca, mais pour le moment, il s'en fiche, il veut se persuader qu'il s'en fiche totalement. esprit embrouillé par l'alcool, bientôt déconnecté par la drogue. il se laisse glisser sur le sol, luca, il se laisse tomber à côté du plus âgé. le genou d'ezio qui effleure le sien et luca, il mettra ça sur le compte de l'acool, sans doute. c'est plus simple comme ça. plus simple de faire comme si c'était rien que de réfléchir un peu trop à savoir si c'est plus que rien. le joint qui glisse dans les mains d'ezio, doigts qui s'effleurent une nouvelle fois. et puis la proposition. le jeu. action ou vérité. stupide jeu. stupide réponse. action. évidemment que luca bourré, il compte pas dire des trucs qu'il regrettera le lendemain, alors il préfère tenter l'action. quitte à se retrouver à moitié nu. ou la bouche de nouveau collée contre celle de l'autre garçon. ça devrait le déranger, de penser comme ça. « j'espère que tu es joueur Sorabella car on risque de faire ça jusqu'à ce que le soleil se lève. » il n'a pas peur, luca. pas encore. il passe une main dans ses cheveux, luca, alors qu'il tourne la tête quand ezio lui tend le joint. leurs doigts qui se touchent, la bouche d'ezio qui s'ouvre de nouveau. « je suis gentil pour le premier. shotgun. n'oublie pas, il faut que nos bouches soient très proches. » il le claquerait, le sourire trop fier d'ezio. ou alors qu'il pourrait l'observer un peu trop longtemps. il n'en sait trop rien, à cette heure de la nuit. ou même du matin, les minutes se confondent en heures et luca, il serait impossible de donner une heure même approximative. « tu n'as pas le droit de refuser. je préfère le rappeler au cas où tu envisages de te défiler. » il rit presque, luca, alors qu'il récupère le joint des mains d'armani, se rendant à peine compte que depuis le temps leurs mains se touchaient toujours. « je compte pas me défiler, t'en fais pas. » il est peut-être un peu trop assuré, luca. il joue un peu trop, lui aussi. il porte le joint à ses lèvres alors qu'il tire dessus, avant de se pencher vers amarni, une main se posant sur la cuisse du plus âgé pour lui éviter de tomber comme une merde. ou alors parce que ce contact le brûle depuis plusieurs minutes déjà. ses lèvres viennent effleurer celles d'ezio, alors qu'il ouvre doucement la bouche, la fumée s'échappant entre leurs deux visages séparés seulement par quelques centimètres. il n'a pas peur, luca. le contact ne lui a jamais fait peur, dans une certaine mesure, dans certaines limites qu'il s'est imposé à lui-même. il s'éloigne sans doute trop rapidement, luca, alors que sa main quitte le corps d'ezio. le joint reprend place entre ses lèvres un court instant. « t'as pas intérêt à te défiler non plus, amarni. » qu'il prévient. il se prêt au jeu, ezio aussi. « action ou vérité ? » qu'il demande à son tour, alors qu'il ferme les yeux un court moment.
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Re: (lucio) no escape from reality.
Ven 3 Fév - 22:43


no escape from reality.

luca & ezio

sourire aux lèvres. regard malicieux. l’excitation. l’impatience. la curiosité. une solitude bien loin. une compagnie fort agréable. une atmosphère propice. au rapprochement, aux bêtises, aux propositions. ta cuisine qui se transforme en terrain de jeu. ton terrain. tu contrôles. tu crois contrôler la situation. ton cerveau biaisé par l’alcool. impression de déjà vu. floue, erronée. luca face à toi. toi qui veut. toi qui cherche. toi qui n’attend qu’une chose. ses lèvres contre les tiennes. mais rien. tu as foncé dans le mur. l’adolescent de dix-sept ans qui s’est pris un vent. mais tu l’as ta revanche. ici. maintenant. ce soir. il semble… différent. plus ouvert. davantage prêt. il n’a pas dit non plus tôt quand vous avez joué à la bouteille. il ne s’est pas offusqué. il n’a pas fait de grimace au moment où il a fallu se rapprocher de toi. peut-être qu’il a changé. peut-être qu’il s’est ouvert. peut-être qu’il est curieux. tu sais pas trop pourquoi. tu connais pas la vraie raison mais clairement tu t’en fous. que ce soit parce-qu’il a été à l’église, qu’il s’est fait laver le cerveau ou parce-qu’il se fout de ta gueule, tu t’en fous. peu importe la raison ça te va. t’aimes ce luca-là. le joueur, l’intrépide. celui qui se fout du regard des autres. celui qui n’a pas peur. celui qui essaye. alors tu n’y vas pas par quatre chemins. t’as pas envie de le chauffer. doucement, tranquillement. t’as pas envie d’attendre. ta chance c’est maintenant. tu sais pas quand il va repartir. tu sais pas jusqu’à quand tu l’as que pour toi. alors c’est tout de suite ezio. shotgun. t’as pensé qu’à ça. moyen implicite pour lui faire comprendre ce que tu veux. un baiser. un autre. plus long. plus tendre. pas forcé. ça t’amuse. tu ne peux pas cacher ton sourire. t’es qu’un petit con. t’assumes. c’est le seul moyen que t’aies trouvé pour t’amuser. tes doigts qui touchent les siens. pas assez. c’est pas suffisant. « je compte pas me défiler, t’en fais pas. » tu en attends pas moins de lui. cette assurance qu’il dégage. ça te plait. peut-être trop. bordel t’as bu combien de verre ezio ? tes yeux qui suivent chacun de ses gestes. le joint à ses lèvres. sa bouche qui se remplit. t’es fasciné. puis il bouge. légèrement. il se penche vers toi. tes yeux toujours fixés. ils ne se détachent pas. hypnotisés. une caresse. un contact. sa main sur ta cuisse. t’as envie de poser tes doigts dessus. le sentir sur toi. ton jean qui te brûle. ce tissu qui est de trop. tu veux que ta peau rentre avec la sienne. tu veux le sentir. vraiment. sa bouche qui s’ouvre. ton porno à toi. un rêve érotique juste devant toi. sorabella qui te surplombe. sa main sur ta cuisse. ses lèvres si proches des tiennes. trop mais pas assez. t’es perdu. t’en perds ta répartie. t’en perds tes réflexions de merde. tu veux juste qu’il fasse quelque chose. n’importe quoi. se rapprocher un peu plus ça serait parfait. tu sens ses lèvres effleurer les tiennes. à peine une caresse. trop légère. trop douce. puis une vague de chaleur. la fumée qui arrive dans ta bouche. tes yeux plantés dans les siens. tu peux pas faire autrement que le fixer. bordel qu’il est sexy. puis ça se finit. plus rien. trop vite. sa main qui disparait. son visage qui s’écarte. t’as envie de râler. t’as envie de faire un caprice. mais non, t’as vingt-cinq ans. t’es mature ezio. enfin t’es supposé l’être. « t’as pas intérêt à te défiler non plus, armani. » ton nom. retour à la réalité. de quoi il parle ce con ? tu percutes. lentement. ah oui. le jeu. c’est qu’un jeu. il a pas fait ça de lui-même. suis un peu ezio. te laisse pas distraire par ses lèvres (ses lèvres bordel…), ses yeux, sa main. sois plus fort que ça. t’agis comme un puceau là. « action ou vérité ? » tu serais capable de dire vérité. juste pour te calmer, juste pour reprendre le contrôle. parce-que là tu l’as plus. non probablement pas. le joint coincé entre les lèvres de sorabella. t’es en manque de contact. t’es trop loin. « c’était pas mal. t’es plutôt doué sorabella. » tu hausses les épaules. tu joues l’indifférence. il ferme les yeux. puis tu fais un truc improbable. tu montes sur lui. tes genoux au sol de chaque côté de ses cuisses. tes fesses juste au dessus de son entrejambe. ta main qui attrape le joint avant de le finir. sous les yeux du sorabella. t’as peur qu’il te rejette. au fond tu te dis qu’il peut le faire. tu jettes le mégot avant d’attraper une bouteille de vodka qui traine sur le plan de travail auquel luca est adossé. tu te lèves légèrement. t’es petit ezio. faut t’y faire. « tu vas me dire que tu fais souvent des shotgun c’est ça ? ton passe-temps tous les samedis soirs ? » tu arques les sourcils. prêt à en apprendre davantage. tu bois à peine une gorgée d’alcool. tu fais une grimace. les yeux encore fermés, tu souffles. « action. vas-y, fais toi plaisir. je suis à toi. » t’es prêt à accepter ton sort. qu’il en soit ainsi. tu rouvres les yeux puis d’un air sérieux. « mais me fais pas bouger, je suis bien là. » t’es presque en train de lui faire ta puppy face. presque. peut-être que ça va l’attendrir. peut-être que ça va le convaincre de te garder un peu plus longtemps sur lui.
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Re: (lucio) no escape from reality.
Ven 3 Fév - 23:11


no escape from reality
EXORDIUM.
luca, il aimerait que la situation ne soit pas réelle. qu'il n'y ai rien à assumer demain. rien à expliquer. rien à justifier. alors sans doutes qu'il mettra ça sur le compte de l'alcool. c'est facile. c'est l'option la plus probable. l'alcool, c'est une bonne excuse. la drogue aussi. et sans doute qu'il évitera ezio pendant quelque temps. histoire que son esprit enfumé se calme. luca, il se penche en avant, alors que sa main se pose sur la cuisse d'armani et que leurs lèvres s'effleurent. a fumée vient brouiller son regard quelques instants alors qu'il s'éloigne déjà. une partie de lui aurait sans doute pu rester longtemps aussi proche d'ezio. mais cette partie là, il préfère l'ignorer et l'enterrer au plus profond de lui-même. il préfère faire comme si elle n'existait pas. parce que c'est plus simple de fuir la question. il s'éloigne, luca, alors que son regard ne manque pas celui du plus âgé. bleu. comme ses propres iris. pourtant, luca, dans le regard de l'autre, il voit une nuance qu'il n'a jamais réussis à capter dans son propre regard. un bleu profond. différent de tous les regards qu'il a pu croiser. un bleu envoutant. il glisse le joint entre ses lèvres à nouveau, fermant ses yeux, laissant la fumée étouffer ses poumons. « c’était pas mal. t’es plutôt doué sorabella. » il pourrait presque rire, luca. parce qu'ezio est loin de se douter de tout ce dont il est capable de faire et de tout ce dont il est doué. puis luca il rouvre les yeux en sentant le poids d'ezio sur ses cuisses. le plus âgé qui s'installe sans gène sur ses genoux. il reste stoïque un court moment, luca, alors que les mains du plus âgé effleurent les siennes pour récupérer le joint. mégot qui s'échoue un peu plus loin dans la pièce. luca, il trouve presque ça réconfortant, le poids d'ezio sur lui. et il pourrait être étonné qu'il ne soit pas plus lourd. il se tait cependant, alors que l'autre récupère une bouteille qu'il porte à ses lèvres. de la vodka. « tu vas me dire que tu fais souvent des shotgun c’est ça ? ton passe-temps tous les samedis soirs ? » il rit cette fois, luca. il rit alors qu'il répond. « évidemment. je termine bourré toutes les semaines, un mec sur mes genoux. » qu'il répond ironiquement, malgré son cerveau totalement déconnecté. « action. vas-y, fais toi plaisir. je suis à toi. mais me fais pas bouger, je suis bien là. » il devrait pas trouver ca mignon, luca, de voir la tête d'ezio. de voir son regard presque suppliant. ses yeux bleus presque brillant. il hoche la tête silencieusement. il ne fait même pas pourquoi, il serait sans doute incapable de le dire, en réalité. il ouvre la bouche, sans savoir ce qu'il va dire. « enlève ton haut. » qu'il dit. sans réfléchir. sans savoir pourquoi. putain. t'as fais une connerie luca. il ferme les yeux un court instant, avant de les rouvrir, quelques secondes plus tard, incapable de se détacher du visage d'armani. il est con, luca. il aurait pas du. il va le regretter. il veut pas faire espérer ezio. il est pas salaud à ce point. ses lèvres entrouvertes. il ne trouve rien à dire. aucun son ne sort de sa bouche, alors il préfère se la fermer. laisser un silence lourd s'installer. il récupère la bouteille entre les mains du plus âgé, avant de la porter à ses lèvres. boire. boire pour espérer ne pas se souvenir demain. pitoyable.
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Re: (lucio) no escape from reality.
Sam 4 Fév - 14:26


no escape from reality.

luca & ezio

le rire de luca qui résonne. dans tes oreilles, dans ta tête, dans ton ventre. ce bruit qui te fait quelque chose. tu sais pas trop quoi. t’as pas de mot à poser dessus. de toute façon t’es trop bourré et défoncé pour te lancer dans une recherche de vocabulaire poussée. tu cherches pas vraiment à creuser la question. ça te fait sourire. ça te donne envie de l’entendre de nouveau. ce rire. ses yeux bleus qui se plissent légèrement. son corps qui bouge. peut-être qu’il rit simplement parce-qu’il se fout de toi. l’alcool te donne l’impression d’être drôle et luca est bon public. à tes remarques, à tes jeux stupides. « évidemment. je termine bourré toutes les semaines, un mec sur mes genoux. » tes sourcils qui se froncent. ouai peut-être qu’il se foutait juste de ta gueule en fait. ton visage bien trop sérieux d’un coup. t’arrives pas à imaginer que c’est ce qu’il se passe toutes les semaines pour lui. t’arrives pas parce-que tu veux pas. tu veux pas croire que tu es un parmi tant d’autres. tu veux pas croire que s’il ne t’a pas dégagé de ses jambes, c’est parce-qu’il est complètement indifférent. que ce soit toi ou un autre il s’en fiche. ça te fait chier de l’admettre mais tu veux pas que ce soit le cas. tu pensais être le premier. le premier mec qu’il embrasse. le premier mec qu’il a si proche de lui. t’es pas son pote. tu veux pas l’être. mais tu ne rebondis pas. tu dois sentir qu’une longue conversation va suivre si tu réponds. et tu préfères pas passer pour le mec chiant qui fait une mini crise de jalousie. t’as pas le droit d’en faire une. t’es personne pour lui. t’es juste le mec un peu trop obsédé par ses lèvres qui lui fait du rentre dedans depuis quelques années. rien de plus. alors il est gentil luca, il se laisse faire mais tu sais bien au fond qu’il ne se passera rien. c’était juste un jeu. un baiser pour le jeu. il était pas voulu, pas désiré. il aurait fait la même chose si c’était tombé sur un autre mec. tu préfères donner ta réponse. action. prêt à faire ce qu’il te demande. dans la limite du raisonnable. t’espères qu’il ne te fera pas bouger. t’es trop bien installé. t’es proche de lui. tu le sens. la moitié de ton corps qui est en contact avec le sien. le seul moyen pour toi de garder un lien avec la réalité. t’es pas en train de rêver ezio. t’es défoncé mais pas dans un bad trip. t’es accompagné par sorabella. puis la sentence. « enlève ton haut. » tu sais pas trop à quoi tu t’attendais. probablement à une connerie. du style faire le tour de la cuisine à cloche pied. boire cul sec la bouteille de vodka. raconter une blague. retenir ta respiration le plus longtemps possible. tu t’attendais à tout sauf à ça. ça c’est le genre d’action que toi tu donnes. toi qui veut l’embrasser. toi qui veut le toucher. toi qui veut le dévorer. mais pas venant de lui. tes yeux qui s’écarquillent. de surprise, d’excitation, d’intérêt. t’es légèrement perdu. pourquoi il te demande ça ? c’est quoi l’intérêt pour lui ? tu sais bien qu’il est hétéro. t’essayes de te convaincre du contraire mais tu le sais. ça te fait chier qu’il le soit mais à un moment donné tu peux pas y faire grand chose. alors, pourquoi ? la seule explication que tu trouves c’est qu’il le veut, c’est qu’il en ait envie. te voir torse nu. t’avoir à moitié nu sur lui. l’alcool et la drogue qui se liguent contre toi pour te faire croire ça. t’aimerais bien. tu le vois boire juste devant toi. t’hésites à ouvrir la bouche. faire une remarque, le charier. mais rien. comme si ce moment était plus intime que le reste. comme si d’un coup c’était plus vraiment un jeu. tu enlèves ton t-shirt silencieusement. tes yeux qui ne quittent pas les siens comme pour t’assurer qu’il ne change pas d’avis. tu redoutes un peu qu’il t’arrête, qu’il avoue que c’était une connerie, qu’il te faisait marcher. mais rien. ton haut qui finit sur le sol. tes tatouages dévoilés. tes abdominaux dessinés. le suçon fait il y a quelques heures légèrement visible. ce silence qui t’oppresse. tu te sens presque timide. d’être torse nu devant lui. tu n’as jamais eu aucun problème avec la nudité pourtant ça te fait quelque chose. tu as peur du regard de sorabella sur ton corps. tu baisses légèrement ton regard. tu fuis le sien. un timide sourire sur tes lèvres, qu’il ne peut pas apercevoir. « si tu voulais admirer mes tatouages il suffisait juste de me le dire, pas besoin de jouer pour que je te les montre. » ta voix moins sûre. t’es perdu. c’est toujours pour le jeu ? tu ne le laisseras pas gagner. c’était ton idée, merde. te laisse pas avoir ezio. tu relèves la tête. t’attends quelque chose. n’importe quoi. là pour le coup, t’es clairement paumé. t’es hors-jeu. qu’est-ce qu’il attend de toi ? qu’est-ce qu’il veut vraiment ?
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Re: (lucio) no escape from reality.
Sam 4 Fév - 17:52


no escape from reality
EXORDIUM.
il ne sait pas pourquoi, ni comment ezio s'est retrouvé sur ses genoux. luca, il sait pas pourquoi il ne le repousse pas, pourquoi il ne s'insurge pas devant les gestes de l'autre, comme il l'aurait fait en temps normal. il n'en sait rien, il n'est pas certain de vouloir savoir réellement. alors il porte la bouteille en verre à ses lèvres, laissant son contenu glisser dans sa bouche et brûler sa gorge. douce chaleur dans son corps, son esprit qui semble tanguer un instant alors qu'il ferme les yeux. il ne sait pas pourquoi il a demandé à ezio d'enlever son t-shirt. il est incapable de répondre, luca. incapable de donner une justification quelconque. il avait envie. sans doute. au fond, quelque part, une partie de lui en as envie. une réflexion qu'il niera sans doute demain matin. il rouvre les yeux en sentant ezio bouger légèrement, alors que ses mains tirent son t-shirt par-dessus son crâne. le bout de tissu qui s'échoue sur le sol alors que les yeux de luca restent plantés dans ceux du plus âgé. jusqu'à ce que finalement, le regard d'ezio fuit le sien. alors il laisse ses prunelles se poser lentement sur le torse d'ezio. luca, il observe les tatouages couvrant la peau d'armani. silencieusement. presque religieusement. l'alcool embrouille son esprit, à luca, lorsqu'il avance sa main pour effleurer les traits d'encre noir. « si tu voulais admirer mes tatouages, il suffisait juste de me le dire, pas besoin de jouer pour que je te les montre. » il croit entendre un léger tremblement dans la voix d'ezio, luca. il ne répond rien, alors qu'il se pince lentement les lèvres, ses doigts effleurant à peine le torse de l'autre garçon. il devrait réfléchir, luca. il devrait vraiment réfléchir avant de boire autant, de se laisser à l'alcool, au tabac, au joint. il aurait dû y penser, à tout ça, avant de débarquer chez ezio. ça lui aurait éviter de se retrouver comme ça, bourré et défoncé assit à même le carrelage d'une cuisine avec armani lui-même torse nu sur ses cuisses. certes, il a cherché pour ce dernier point, mais luca, il arrive pas à tout lier. à savoir pourquoi il se retrouve dans cette situation-là ou pas. et pourtant, son regard reste fixé par les lettres et les chiffres sur le torse d'ezio. et finalement, ses yeux bleus se posent sur la marque rougeâtre trônant sur la clavicule du plus âgé. sans savoir pourquoi, sans réfléchir, il se penche en avant, ses lèvres effleurant la marque avant de venir se poser sur celles d'ezio, ses mains dans sa nuque. il sait pas, luca. il sait pas pourquoi. ni comment. il sait pas ce qui lui prend, pourquoi il fait ça, pourquoi il vient poser ses lèvres sur celle d'ezio dans un baiser beaucoup plus profond que celui imposé par ce stupide jeu il y a quelques heures maintenant. il ferme les yeux, luca, se déconnecte du monde, il ne pense plus. il ne pense plus à ce que ça peut engendrer, de toute manière son esprit alcoolisé ne lui permet pas de réfléchir ainsi.
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Re: (lucio) no escape from reality.
Sam 4 Fév - 18:26


no escape from reality.

luca & ezio

t’es pas quelqu’un de vulnérable. tu refuses de l’être. t’as peur de montrer tes faiblesses. tu te caches derrière tes remarques et ton attitude. toujours le premier à dire quelque chose pour détendre l’atmosphère ou simplement pour changer de sujet. tu te caches derrière cette image de petit con. parce-que comme ça les autres n’attendent rien de toi. ils ne peuvent pas être déçus. tu ne peux que les surprendre ou les étonner quand -pour une fois- tu fais quelque chose de bien. au fond t’es plus intelligent que tu laisses paraitre. mais t’as été trop souvent déçu pour accepter d’être blessé de nouveau. alors tu mets ta carapace, tu enfiles ton sourire hypocrite et tu écoutes. tu ne montres jamais quand ça t’atteint. tu répliques sans cesse. parce-que pour toi il est inenvisageable de te laisser marcher dessus. ne jamais baisser la tête. ne jamais baisser le regard. mais là, tu brises tes règles. ce soir tu baisses la tête, ce soir tu fuis le regard de luca. tu ne t’en rends pas compte immédiatement. tu le laisses t’atteindre. tu te sens vulnérable. et c’est quelque chose qui n’est pas arrivé depuis bien longtemps. pourquoi il te fait ressentir ça ? il n’a pas le droit. pas lui. pas toi. alors t’essayes de faire bonne figure avec une remarque. une réplique de merde qui est censé cacher le malaise. ça marche pas trop. puis la main de luca qui s’approche de ton torse. tes tatouages dessinés avec ses doigts. c’est doux, tendre, lent. une simple caresse. tu retiens ta respiration. ce toucher que tu attendais. sa peau contre la tienne. sans tissu entre vous. ça te fait frémir. cette intimité dans laquelle vous vous retrouvez en quelques secondes. aucun de vous ne parle. juste ses doigts qui bougent. ton torse qui répond. tu apprécies chaque seconde. elles semblent sacrées. puis ses lèvres qui t’effleurent. tu fermes les yeux par surprise. ce n’est pas un baiser. ils déposent à peine ses lèvres. et tu sais qu’il le fait où il reste une trace de suçon. d’il y a quelques heures. une inconnue sans importance. mais tu aimerais tellement que la marque de luca remplace celle que tu as sur la clavicule. mais c’est trop léger pour te marquer. juste un effleurement. et tes lèvres prises d’assaut. il t’embrasse. ce n’est pas juste une caresse. c’est bien plus. c’est surprenant, fougueux. tu veux croire qu’il y a du désir derrière. ses mains dans ta nuque. tu es si proche de lui. ta main qui se pose sur sa joue, l’autre qui s’accroche à sa chemise pour le rapprocher davantage. ton torse nu contre le sien. un gémissement que tu lâches. sans le vouloir. bonheur. envie. désir. sorabella qui t’embrasse. c’est la troisième mi-emps. c’est en dehors du jeu. il l’a fait sans que tu le demandes. il le veut, tu le sens. c’est pas un baiser pour jouer. il t’embrasse comme s’il voulait plus, comme s’il te désirait. comme si à ce moment-là il lâchait prise, il acceptait de le vouloir. puis vos visages qui se séparent. tes lèvres humides. un sourire qui illumine ton visage. bordel que t’es heureux. puis un murmure. à peine audible. une vérité exprimée. « bordel, si tu savais depuis combien de temps j’attends ça. » c’est l’alcool. c’est l’alcool qui parle. et peut-être un peu la drogue. mais pas toi. impossible que tu avoues ça à voix haute si tu n’étais pas sous l’emprise de ces conneries. tes doigts qui s’accrochent à sa chemise. son contact te manque déjà. tu veux y retourner. c’était pas suffisant. « finalement t’es peut-être pas si hétéro que ça… » tu lâches un petit rire avant de te rapprocher de nouveau de lui. tu veux un autre baiser. le même. avec la même intensité. tu serais prêt à l’embrasser pendant des heures.
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Re: (lucio) no escape from reality.
Sam 4 Fév - 19:24


no escape from reality
EXORDIUM.
il aurait du s'en douter, luca, que c'était une mauvaise idées de venir à cette soirée. de boire autant et de fumer. mais pour une fois, luca il avait envie de ne pas penser aux conséquences de ses actes, de ne pas penser à ce qu'il pouvait arriver s'il finissait déchiré comme maintenant. il n'est pas totalement certain de regretter ses actions, ses gestes ou même ses paroles. une partie de lui ne regrettera sans doute pas. mais son esprit lui fera sans doute regretter la plupart des évènements. comme ce qu'il est en train de faire. ce baiser qu'il pose sur les lèvres d'ezio, ce baiser qu'il impose de lui-même, ses lèvres sur celles d'ezio, exigeantes, presque violentes alors qu'il pourrait voler se baiser à une autre personne. mais l'autre garçon répond. ezio qui pose une main sur sa joue et l'autre qui s'accroche à sa chemise, le torse d'armani contre le sien. la chemise de luca qui les sépares. luca, il reprend sa respiration, lentement, l'esprit totalement perturbé, totalement ailleurs. il comprend pas. il comprend pas ce qui lui arrive, pourquoi il fait ça, pourquoi il aime autant les lèvres de l'autre garçon sur les siennes. il arrive pas à réfléchir, il arrive pas à focaliser son esprit sur ses pensées. « bordel, si tu savais depuis combien de temps j’attends ça. » il sait, il s'en doute, luca. il voit bien depuis plusieurs minutes comment ezio fixe ses lèvres, ses yeux. il ouvre la bouche sans pouvoir répondre, alors qu'ezio se rapproche un peu plus de lui. « finalement t’es peut-être pas si hétéro que ça… » les mots sans doute de trop. son esprit qui lui hurle de partir, d'arrêter de faire des conneries. ses mains se posent sur le torse d'ezio, le repousse. « putain. » il peut pas. il peut pas aimer autant embrasser un homme. il peut pas aimer autant embrasser ezio. non. impossible. son regard fuit celui d'armani, ses yeux bleus qui essayent de se focaliser autre part, à un autre endroit que sur le torse nu de l'autre. il dégage ezio de ses cuisses, sans doute trop rapidement ou trop tendrement. il sait pas. il se relève précipitamment, luca, un peu tremblant, alors que sa tête tourne quelques minutes. il s'est relevé trop vite, luca, son esprit alcoolisé n'aime pas. mais il peut pas. il arrive pas à rester là, comme ça. « je ... désolé putain. » qu'il dit. sans savoir pourquoi il s'excuse. puis il récupère sa veste, il peut pas rester là, son esprit lui hurle de partir, de rentrer, d'oublier, de dormir un peu. la porte claque derrière lui alors que le froid nocturne le frappe de pleins fouets. un frisson le parcourt. à cause du froid ou de l'absence soudaine d'ezio ? il est pas capable de le dire, luca.


FIN.


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