à propos de moi
Quel est votre meilleur souvenir ? Le jour où j’ai reçu le courrier m’annonçant qu’un éditeur acceptait de publier mon premier roman. Je n’ai jamais été aussi heureuse que ce jour-là.
Votre plus grand rêve ? Je crois l’avoir déjà atteint… Je ne parle pas de l’amour, de la gloire ou de l’aisance monétaire, mais de faire vivre mes personnages, mes histoires et partager les multiples univers qui peuple mon imaginaire avec de nombreux lecteurs. Savoir qu’ils ont tremblé, qu’ils ont pleuré en chœur avec mes héros.
Avez-vous des peurs ou des phobies ? J’ai peur de ne plus être capable d’écrire, ou de me réveiller demain et de me rendre compte que ce n’était qu’un rêve, que ne suis pas devenue écrivain.
Êtes-vous plutôt sportif(ve) ? Je pratique le tennis depuis l’enfance. Sans mentir, sans me vanter non plus, je suis plutôt douée. Je suis ambidextre alors je n’ai pas de revers, je change de raquette pour faire des coups-droits.
Quel événement de votre vie vous a le plus marqué(e) ? Mon ex-épouse avait épaissie lors des derniers mois de notre mariage, mais je m’en moquais parce qu’elle restait à mes yeux belle et désirable, je ne m’étais pas attachée uniquement à un physique. Ce jour-là, elle était restée à la maison, parce qu’elle était malade, disait-elle, alors je suis allée toute seule à mon rendez-vous avec mon éditeur, pour parler de la tournée de dédicaces, de la sortie du prochain tomes de ma saga « Les mondes oubliés » et finalement, ô banalité affligeante, je fus sortie plus tôt que prévu. Et je m’empressais de rentrer chez moi pour m’occuper de ma petite femme. Mais celle-ci avait déjà trouvé du réconfort. Et c’est tout aussi banalement que j’ai retrouvé Marla dans les bras d’Eugène, mon petit-frère. Ils étaient tombés amoureux, ne savaient pas comment me le dire… que Marla était enceinte, qu’ils voulaient se marier…
Je les ai mis dehors. Tous les deux. Manu militari. Et ma famille, qui n’a jamais réellement accepté mon homosexualité, a pris parti pour eux… Nous avons divorcé, à l’amiable, mais je suis restée intraitable et elle n'eut droit à aucune part de mon patrimoine, et elle est devenue ma belle-sœur… Quand leur enfant est né, j’ai déménagé loin, loin d’eux et de leur insoutenable bonheur. Elle ne voulait pas d’enfants avec moi.
Pourquoi avez-vous choisi la profession que vous exercez actuellement ? J’ai toujours aimé lire. Puis écrire. J’aimais imaginer des aventures, des personnages, des mondes… Ce fut une évidence. Écrire est un besoin vital pour moi.
Et si vous étiez un animal ? Un chat ou un chien… Ou un mélange des deux… Ce qui serait super bizarre physiquement mais niveau caractère je pense que ça m’irait bien. L’indépendance du chat, la fidélité du chien…Dire que le chat n’est pas fidèle est un mensonge, il…Non, non. Je ne me lancerais pas dans de longs discours.
Depuis quand êtes-vous à Vérone ? Depuis un peu plus de six mois.
Quel est, selon vous, votre plus grande qualité ? Ma générosité. Je me plie en quatre quand il s’agit d’aider mes amis. Parfois même des étrangers.
Et votre pire défaut ? La rancune. Je ne pardonne pas. C’est pour cela que j’ai coupé les ponts avec ma famille, d’ailleurs.
Que pensez-vous de votre famille ? Qu’ils aillent au diable !
Que pensez-vous des rencontres sur internet ? J’y crois, en amitié. Mais en amour…pas du tout !
Et sinon, les réseaux sociaux, ça vous branche ? Non ! C’est la porte ouvert à la méchanceté, à la mesquinerie, aux injures en tout genre sous couvert d’anonymat. L’enfer.
Que regardez-vous en premier chez un homme/une femme ? Le regard. Les yeux ne sont-ils pas le reflet de l’âme ? Après le sourire. Et ensuite les mains. J’adore les belles mains, aux doigts longs et fins.
Quel est votre premier rendez-vous idéal ? Une promenade en bord de mer suivi d’un repas dans un restaurant ou un bistro sur le port. L’important est de passer un bon moment, en bonne compagnie.
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